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Debout
Sommaire
- Définitions de « debout »
- Étymologie de « debout »
- Phonétique de « debout »
- Évolution historique de l’usage du mot « debout »
- Citations contenant le mot « debout »
- Images d'illustration du mot « debout »
- Traductions du mot « debout »
- Synonymes de « debout »
- Antonymes de « debout »
- Combien de points fait le mot debout au Scrabble ?
Définitions de « debout »
Trésor de la Langue Française informatisé
DEBOUT, adv. et adj. invar.
Wiktionnaire
Adverbe - français
debout \də.bu\
-
Verticalement.
- Mettre une colonne, un meuble, un tonneau debout.
-
(Figuré) Non tombé à terre.
- Ce vieil empire était encore debout, mais tout annonçait sa ruine prochaine.
- Ces temples sont encore debout, après tant de siècles.
- Sur ses pieds.
- Une des gardes, debout, une bougie à la main les éclairait, et le médecin, s'étant reculé, regardait du fond de la chambre. — (Guy de Maupassant, L'enfant, 1882)
- Elle était demeurée longtemps debout devant ces hautes coques dont les hublots laissaient voir l'intérieur des cabines éclairées. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 52)
- Et puis tu petit-déjeunais à la sauvette, cigarette au bec, debout dans la cuisine. — (Thierry Crifo, Paternel à mort, Éditions du Masque, 2006)
- (Par analogie) Sur ses pattes, en parlant d’un quadrupède, lorsque, étant couché, il se relève et aussi quelquefois lorsqu’il se dresse sur ses pieds ou sur ses pattes de derrière.
-
(Par analogie) Non fauché, non récolté, en parlant d’une culture.
- Déjà des inconnus fauchent les blés des champs allemands, qui, seuls, étaient restés debout, leurs maîtres s'étant enfuis. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- En dehors de son lit, levé.
- Tout son monde était debout, dès le matin.
- Il se porte mieux, il est debout.
-
(Marine) Par le bout, par l’avant.
- Cette embarcation est debout à la lame, au courant, au vent.
Adjectif - français
debout \də.bu\ masculin et féminin identiques invariable
-
(Aéronautique, Marine) Qualifie un vent, de face, quand il est en sens contraire au mouvement de l’aéronef, du navire, etc.
- Notre hélice fendait la brume et notre appareil était balloté par un vent de trois quart debout. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Ne voulant pas louvoyer contre un fort vent debout et une mer dure, je mets à la cape. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
-
(Droit) Qualifie la magistrature qui accuse (par opposition à celle assise qui rend le jugement).
- En dehors de la magistrature debout et de la magistrature assise, il existe, rarement heureusement, d'autres formes de magistrature, à savoir : la magistrature à genoux, à croupetons, sur le dos, à plat ventre et roulée en boule, qui sont cause que, parfois la justice est boiteuse. — (Pierre Dac, Les Pensées, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1972)
- Qualifie le bois pris dans le sens des fibres.
- Le bois debout porte de très lourds fardeaux.
- Elle ignorait, faits d’armes exceptés, l’homme qui datait d’avant elle, le Saint-Cyrien beau danseur, le lieutenant solide comme un « bois-debout » – ainsi l’on nomme, dans mon pays natal, l’antique billot, la rouelle de chêne au grain serré que n’entame pas le hachoir. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 66)
- Qui n'est pas couché.
- Constatez, docteur, la férocité inintelligente des propriétaires de cette forêt, voyez ces kilomètres d’abatis, sans un seul tronc debout… — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 46)
-
(Héraldique) Se dit d’animaux en particulier l’ours qui est représenté dressé sur ses pattes arrières. À rapprocher de en pied, levé et rampant.
- D’argent à l’ours debout de sable tenant de sa patte dextre une fleur de lys d’azur, qui est de Berstett. → voir illustration « ours debout »
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Verticalement sur un des bouts. Mettre une colonne, un meuble, un tonneau debout. Mettre du bois debout, Dans le sens des fibres. Le bois debout porte de très lourds fardeaux. Être encore debout, être debout, se dit des Édifices qui n'ont point été renversés ou détruits par ce qui aurait pu amener leur chute, leur ruine. Ces temples sont encore debout, après tant de siècles. Un pan de muraille était seul resté debout. Fig., Ce vieil empire était encore debout, mais tout annonçait sa ruine prochaine. Il s'applique également aux Personnes et signifie Droit sur ses pieds. Il était debout. Se tenir debout. Il ne daigna pas m'offrir un siège et me laissa debout tout le temps que je restai avec lui. On le dit par analogie, en parlant d'un Quadrupède, lorsque, étant couché, il se relève et aussi quelquefois lorsqu'il se dresse sur ses pieds ou sur ses pattes de derrière. Être debout signifie encore Être hors du lit, être levé. Tout son monde était debout, dès le matin. Il se porte mieux, il est debout. On dit dans le même sens Mettre quelqu'un debout. Se mettre debout. On dit aussi absolument Debout, quand on veut faire lever quelqu'un qui est couché ou assis. Debout, et partons. Allons, debout, il est déjà grand jour. Par exagération, Dormir debout, tout debout, Éprouver le besoin du sommeil, au point de s'assoupir même sans être couché ou assis. Fig. et fam., Conte à dormir debout. Voyez CONTE. Fig. et fam., Tomber debout, Se tirer heureusement d'une circonstance critique, se trouver dans la même situation qu'auparavant. Il ne peut tomber que debout. On dit plutôt Tomber ou Retomber sur ses pieds. Fig., Mourir debout, En pleine activité, dans l'exercice de ses fonctions ordinaires. En termes de Palais, Magistrature debout, Ministère public qui parle debout, par opposition à Magistrature assise. Passer debout, se dit des Marchandises qui, pour être transportées à leur destination au-delà d'une ville, la traversent sans pouvoir y être vendues ni même déchargées. Les marchandises qui passent debout paient moins de droit que les autres. Voyez PASSE-DEBOUT. En termes de Marine, il signifie spécialement Par le bout, par l'avant. Cette embarcation est debout à la lame, au courant, au vent. Vent debout, Vent directement contraire à la route qu'on voudrait tenir. Nous avions le vent debout, vent debout.
Littré (1872-1877)
-
1Il se dit de ce qui est dressé et posé sur un de ses bouts. Mettre une colonne, un tonneau, une table debout.
Pièce de bois placée debout, pièce placée de manière à résister suivant le sens des fibres du bois.
Être debout, être encore debout, se dit des choses qui ont échappé à une destruction presque inévitable.
Ils vivent cependant et leur temple est debout
, Racine, Athal. II, 5.Nos cosaques n'auraient pas laissé une chaumière debout
, Bernardin de Saint-Pierre, Voy. en Silésie.Fig. Ce vieil empire était encore debout. Ce marchand, en dépit des pertes qu'il a faites, est encore debout.
-
2Être droit sur ses pieds, en parlant d'une personne. Se tenir debout.
Debout ou assis, on peut donner un mauvais jugement
, Molière, Critique, 6.Le roi et la reine mangent tristement ; Mme de Richelieu est assise, et puis les dames, selon leurs dignités, les unes assises, les autres debout
, Sévigné, Lett. 22 janv. 1674.Debout à ses côtés le jeune Éliacin Comme moi le servait en long habit de lin
, Racine, Athal. II, 2.Alors, la femme se tenant debout devant le seigneur, le prêtre lui découvrira la tête
, Sacy, Bible, Nombr. V, 18.Entrons ; d'être debout à la fin on se lasse
, Boursault, Merc. gal. II, 8.Nous avons dîné debout, remettant de manger mieux et plus à notre aise au soupé dans notre nouveau gîte
, Marivaux, Paysan parv. t. I, 2e part. p. 66, dans POUGENS.Tout un peuple debout sur le seuil les attend
, Delavigne, la Popularité, IV, 6.Debout, loc. interj. Lève-toi, levez-vous.
Le sommeil sur ses yeux commence à s'épancher ; Debout ! dit l'Avarice, il est temps de marcher
, Boileau, Sat. VIII.Debout [à une fille qui était à genoux] ! Plus votre cœur répugne à l'accepter, Plus ce sera pour vous matière à mériter
, Molière, Tart. IV, 3.Il était botté jusqu'à la ceinture, et, faisant claquer un maudit fouet qu'il tenait à la main : debout, monsieur le chevalier, s'écria-t-il en ouvrant mes rideaux
, Hamilton, Gramm. 3.Laisser quelqu'un debout, ne pas le faire asseoir. Il me laissa debout tout le temps que je restai avec lui.
Fig. et familièrement. Il ne peut que tomber debout, se dit d'un homme qui a des ressources pour se soutenir en dépit des disgrâces qui arrivent ou peuvent arriver. On dit dans le même sens tomber sur ses pieds.
-
3Être debout, se tenir sur les pieds de derrière, en parlant des animaux.
La marmotte mange debout comme l'écureuil
, Buffon, Marmotte.Terme de blason. Debout, se dit des animaux qui sont représentés droits et posés sur les pieds de derrière.
-
4Être debout, être levé, hors de son lit. Tout le monde était debout dès le matin.
Les soldats d'Alexandre couchent sur la terre, et jamais le jour ne les trouve que debout
, Vaugelas, Q. C. III, 2.Fig.
Il crut qu'un évêque plus qu'un empereur devait mourir debout et dans l'exercice de sa charge
, Fléchier, Panég. I, p. 312.Nous sommes condamnés l'un et l'autre à mourir debout
, Maintenon, Lett. Card. de Noailles, 2 nov. 1703.L'ange exterminateur est debout avec nous
, Racine, Athal. V, 4.Terme de vénerie. Mettre un animal debout, le lancer.
-
5Dormir debout, éprouver un extrême besoin de sommeil.
Conte à dormir debout, récit ennuyeux ; promesses en l'air.
Je dis que ce sont des contes à dormir debout
, Molière, G. Dand I, 6.Les contes à dormir debout, dont vous me régalâtes l'année passée
, Voltaire, Préf. de Cath. Vadé. - 6On dit que du bétail passe debout dans une ville, quand il n'y couche point, n'y est point vendu et n'y doit point les droits d'entrée ; et, par extension, passer debout se dit des marchandises qui, traversant une ville ou un pays, y passent sans payer de droit ou sans être visitées.
-
7 Terme de marine. Avoir vent debout, ou de bout, suivant l'orthographe de quelques-uns (ce qui n'est autre que résoudre le mot en ses éléments), avoir vent contraire, c'est-à-dire vent soufflant sur la proue du vaisseau.
Être debout au vent, à la lame, au courant, y présenter l'avant du vaisseau.
Aborder un bâtiment debout au corps, lui mettre l'éperon dans le flanc.
Debout les avirons ! signal de lever en l'air les avirons, ce qui est un salut d'honneur.
-
8 Terme de menuiserie. Bois debout, bois coupé, scié, travaillé perpendiculairement au fil. Le bois debout ne peut pas se bien raboter ni polir.
PROVERBE
On est plus couché que debout, c'est-à-dire la vie est bien courte en regard de l'éternité.
HISTORIQUE
XIIe s. Tut de but [à côté] se tenerent cil trei [ces trois] partut al rei, Ne il ne voleient faire pur Deu ne ço ne quei
, Th. le mart. 69.
XIIIe s. Li pors [le porc] qui tant curu [couru] avoit, En l'espié se feri debot
, Ren. 22514. Non pas pour ce, mon escient, à moi [le juge] se tiendra tout debout [pour cela le juge ne sera pas de mon côté]
, Le Comte de Bretagne, Romancero, p. 163. Aucunes fois avient que li barons [mari] est trouvés mors debout [à côté] se [sa] fame, et le [la] fame debout son baron ; et quant il avient, l'en doit penre garde au mort, se il pert [apparaît] l'en li ait che fet ; et se il li pert, che est grant presomption contre le vivant se il ne cria
, Beaumanoir, dans LACURNE. Car Haibers vot [voulut] avoir debout [absolument] Partie del roiaume ou tout
, Ph. Mouskes, ms. p. 38, dans LACURNE. La langue li prent à fremir De lecherie et de corroz ; En la fosse sailli deboz, Por ce qu'il en voloit avoir
, Ren. 24640.
XVe s. Dieu, prevoiant leurs faultes futures, leur a souffert de longue main preparer à deux debouts de leur clos deux verges, Bordeaux et Carais
, Chastelain, Chron. du duc Philippe, Proesme.
XVIe s. Puys furent introduictz les empoisonnez ; elle leur sonna une aultre chanson, et gens debout
, Rabelais, Pant. V, 20. L'empereur Vespasien estant malade de la maladie dont il mourut… et dans son lict mesme depeschoit plusieurs affaires de consequence ; et son medecin l'en tansant comme de chose nuisible à sa santé : il faut, disoit-il, qu'un empereur meure debout
, Montaigne, III, 89.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
DEBOUT. Ajoutez :Encyclopédie, 1re édition (1751)
DEBOUT, adv. (Physiolog.) être debout, se tenir debout, stare, se dit de l’homme qui est dans cette attitude où le corps est droit sur les piés.
Pour que l’homme se soûtienne sur ses piés, de quelque maniere que le corps soit dressé, panché, courbé, plié, il suffit que la ligne que l’on conçoit tirée du centre de gravité, lequel est, selon Borelli, dans son incomparable ouvrage de motu animalium, lib. I. prop. cxxxiij. entre les os pubis & les fesses, tombe dans l’espace quadrangulaire qui comprend le sol occupé par les deux plantes des piés & celui qui peut être laissé entre elles ; ou que cette ligne tombe seulement sur celui qu’occupe une des plantes du pié dans le cas où on se tient sur un seul.
Mais pour que l’homme se tienne debout, il faut que le corps soit dans une situation perpendiculaire à l’horison de la tête aux piés ; ce qui se fait par la contraction de tous les muscles extenseurs des tarses, des tibia, des fémurs, de la colonne des vertebres & de la tête. Cette action est très-compliquée, parce qu’elle s’opere par le concours des forces d’un nombre très-considérable de muscles ; c’est pourquoi rien n’est plus pénible que de bien représenter des hommes changés en statue, comme l’éprouvent les acteurs d’opéra, par exemple, dans certains enchantemens : leur rôle exige alors nécessairement qu’ils restent long-tems debout immobiles, sans paroître bouger d’aucune partie du corps : ils ressentent une si grande lassitude par l’effet de cette situation forcée, qu’ils ne peuvent s’empêcher à la fin de chanceler.
On n’a pas jusqu’à présent exactement déterminé quelles sont les puissances qui sont mises en œuvre pour tenir le corps ferme dans la situation droite ; l’art même ne peut pas en représenter l’effet dans les squeletes humains, ni aucun quadrupede ne peut affecter exactement cette attitude : car les animaux qui marchent à deux piés ne peuvent le faire que pendant très-peu de tems, & ne soûtiennent cette situation qu’avec beaucoup de peine, parce qu’ils n’ont pas les os des îles qui forment le bassin aussi larges, ni les cavités cotyloïdes qui reçoivent les fémurs aussi éloignées entre elles, ni la surface des piés sur lesquels ils se portent aussi étendue que l’homme. Haller.
Le corps humain ainsi supposé peut être comparé à un édifice soûtenu par des colonnes ; si on en considere la charpente dans le squelete, on voit que les pieces qui servent à porter le tronc sont comme deux piliers divisés, dont les parties sont liées entre elles par des joints arrondis, polis, susceptibles de se mouvoir aisément les uns sur les autres ; cette structure fait que ces piliers ne peuvent pas être placés dans une situation droite, sans y être retenus & mis pour ainsi dire en équilibre par le moyen des puissances ambiantes. La raison de cette difficulté se présente aisément, si l’on fait attention aux bases des pieces dont ces piliers sont construits ; on voit que ces pieces ne portent les unes sur les autres que par de très petites surfaces, attendu la rondeur de leur extrémité, bien différentes des pierres dont sont construites des colonnes : celles-là sont posées les unes sur les autres de la maniere la plus stable, c’est-à-dire par des surfaces planes étendues selon toute leur largeur, susceptibles d’une contiguité proportionnée.
Il suit de-là que les os des extrémités du corps humain font non-seulement fonction de colonnes ou piliers, mais encore de leviers ; ils soûtiennent par leur fermeté le poids de tout le corps dans une situation droite ; & lorsque les pieces osseuses sont inclinées les unes sur les autres, & que leur propre poids & celui des parties qu’elles supportent les retiennent dans cet état, elles sont pliées de plus en plus, à moins que l’homme n’employe la force qui lui est naturelle pour les arrêter dans leur chûte, par la contraction des muscles qui tirent les cordes tendineuses par lesquelles ils ont leur attache fixe aux os.
Cela posé, lorsque l’homme est debout, les colonnes osseuses composées des os des piés, de ceux des jambes, des cuisses & de l’épine du dos, sont dressées de façon qu’elles portent les unes sur les autres, à condition cependant que la ligne d’inclinaison du centre de gravité qu’a toute la masse tombe perpendiculairement entre les deux plantes des piés ou sur une des deux ; autrement le corps ne pourroit pas rester dans cette situation droite, il tomberoit du côté vers lequel la ligne du centre de gravité pancheroit sur le plan horisontal.
Voici donc par quel méchanisme l’homme se tient droit sur ses piés ou sur un seul. L’exposition qui suit est extraite du traité des muscles du célebre Winslow : on ne peut rien dire, & on ne trouve dans aucun auteur rien d’aussi exact & d’aussi complet sur ce sujet.
« Dans la station la plus naturelle, la plante de chaque pié est posée horisontalement comme la base commune de tout le corps : pour soûtenir les jambes sur cette base comme des colonnes sans branler, il faut une coopération proportionnée des muscles qui les environnent, & qui y sont attachés. Les principaux moteurs sont les grands jumeaux & le soléaire ; les modérateurs sont le jambier antérieur, le moyen & le petit péronier ; les directeurs sont le jambier postérieur, & le grand péronier ou péronier postérieur.
» Les jambes étant soûtenues verticalement par la coopération de tous ces muscles, comme par autant de cordages proportionnément tendus, elles portent les os des cuisses qui sont affermis dans leur attitude par l’action des vastes & du crural ; le grêle antérieur ne contribue rien à cette attitude par rapport à l’os fémur. Les vastes & le crural sont les principaux moteurs, & ils agissent sans modérateurs ; car ces os étant courbés en-arriere, la pente & le poids tiennent lieu non-seulement de modérateurs, mais d’antagonistes très-forts ; il n’y a point ici de directeurs.
» Les cuisses ainsi fermement dressées sur les jambes soûtiennent le bassin : c’est ici que les principaux moteurs, les modérateurs & les directeurs sont tous employés pour affermir le bassin dans cette attitude. Mais ces différens offices changent, selon qu’on se tient plus ou moins droit pour la station : c’est pourquoi dans la station bien droite on peut regarder comme presqu’uniforme, & comme une espece de mouvement tonique, la coopération de tous les muscles, qui dans cette attitude peuvent mouvoir le bassin sur les cuisses, principalement celle des fessiers, des triceps, des grêles antérieurs, des couturiers, & même des demi-nerveux, des demi-membraneux, & des biceps, surtout quand on panche tant soit peu la tête en-avant.
» L’épine du dos avec le thorax est soûtenue dans la station par la coopération des muscles vertébraux & des longs dorsaux, qui sont ici les principaux moteurs, par celle des sacrolombaires, qui sont en partie principaux moteurs & en partie directeurs ; enfin par celle des quarrés des lombes, qui font ici la fonction de directeurs. Dans cette attitude de l’épine le poids de la poitrine & de la tête, dont la pente naturelle est en-devant, contrebalance les vertébraux, les longs dorsaux & les sacrolombaires, & par conséquent y coopere à la place des modérateurs.
» Dans cette même attitude de station, la tête avec le cou est soûtenue droite par la coopération proportionnée de tous les muscles qui servent à la mouvoir, soit en particulier, soit conjointement avec le cou. Il n’y a que les obliques postérieurs inférieurs, appellés communément les grands obliques, que l’on pourroit croire être en inaction, pendant qu’on tient simplement la tête droite sans la mouvoir & sans mouvoir le cou.
» Ce sont les splenius & les complexus qui sont ici les principaux acteurs, avec les épineux & les demi-épineux du cou ; les vertébraux antérieurs du cou sont alors plûtôt de vrais coadjuteurs, que des modérateurs, par rapport à l’attitude de la tête ; mais par rapport au cou ils sont des antagonistes parfaits, sans lesquels le cou plieroit en-devant, & la tête tomberoit en-arriere.
» Les sterno-mastoïdiens n’agissent pas dans cette attitude comme fléchisseurs, ni comme modérateurs de l’action uniforme des splenius, des complexus, & des vertébraux postérieurs ; c’est le poids & la pente de la tête qui contrebalancent cette action. Cependant le sterno-mastoïdien d’un côté, conjointement avec le splenius voisin, & le sterno-mastoïdien du côté opposé avec l’autre splenius qui lui est voisin, sont réciproquement acteurs & modérateurs latéraux, aidés par les transversaires & les scalenes.
» Ce n’est pas seulement la coopération des muscles qui paroît évidemment par tout ce que je viens de dire de la station, c’est aussi la variété de leur usage, & la fausseté de leur dénomination vulgaire. Les grands jumeaux, le soléaire, & le jambier postérieur, sont ici extenseurs de la jambe & non pas du pié ; les vastes & le crural étendent ici la cuisse & non pas la jambe ; les grêles antérieurs ne servent point ici à étendre les jambes, ni les couturiers à les fléchir ; ils sont tous quatre employés à arrêter le bassin sur les cuisses.
» La progression ou l’action de marcher démontre encore d’une maniere plus palpable tout à la fois la coopération des muscles & la variété de leurs fonctions ; alors on est alternativement appuyé sur une des extrémités inférieures, pendant qu’on tient l’autre extrémité comme suspendue en l’air. Etre appuyé sur une seule extrémité, c’est une espece de station incomplete, dans laquelle la coopération musculaire est à-peu-près semblable à celle qui se rencontre dans la station complete par rapport au pié, à la jambe, à la cuisse ; mais par rapport au bassin il y a une différence considérable.
» Pour se tenir droit debout sur les deux extrémités, il suffit d’empêcher le bassin de tomber en-arriere, & même quelquefois en avant ; mais quand on se tient debout sur une seule extrémité, sans aucun appui étranger, l’autre extrémité étant levée & suspendue, il faut non-seulement arrêter le bassin sur la cuisse de maniere qu’il ne tombe du côté de l’extrémité soûlevée qui l’entraîne, mais encore empêcher l’épine du dos d’y pencher.
» Le bassin est dans ce cas-ci soûtenu contre la pente latérale par une coopération très-forte du moyen & du petit fessier, comme des principaux acteurs, & par celle du grand fessier & du muscle de la bande large, comme des coadjuteurs. L’épine du dos est en même tems arrêtée & soûtenue par le sacro-lombaire, par le grand dorsal, & par le lombaire du même côté.
» Dans la session la tête & le tronc restent comme debout sur le bassin, qui est appuyé sur les deux tubérosités des os ischion, & par conséquent ne peut tomber d’un côté ni d’autre : mais il doit être affermi contre la pente ou la chûte en-arriere & en-avant. C’est à quoi sert la coopération des grêles antérieurs, des couturiers, des demi-membraneux, des demi tendineux, & de la portion longue de l’un & de l’autre biceps. Les iliaques, les psoas ordinaires, & même les psoas extraordinaires, quand ils se trouvent, y peuvent aussi coopérer ».
On peut se convaincre aisément de l’action de tous ces muscles dans l’exercice de la fonction dont il s’agit, par la dureté que l’on y sent en les touchant ; si quelqu’un de ces muscles vient à se rompre ou à être coupé, le tendon d’Achille par exemple ou celui de la rotule, on ne pourra plus se tenir debout.
Les hommes ne peuvent pas rester droits sur un seul talon la pointe du pié étant élévée, ou sur cette même pointe du pié seule ; ils se soûtiennent difficilement sur une seule plante du pié, & ils se tiennent très-aisément sur les deux piés : ces trois propositions sont prouvées de la maniere qui suit.
1°. Si quelqu’un ayant le pié fléchi & la plante du pié élevée, ne porte sur le pavé que par le talon, comme cette partie est arrondie, il s’ensuit qu’elle ne peut toucher le sol presque que par un point, que tout le poids du corps porte sur ce point : mais pour que l’homme puisse se tenir debout dans cette situation, il faut que la ligne de direction du centre de gravité tombe constamment sur ce point, c’est-à-dire qu’elle soit perpendiculaire au même plan horisontal. Cette attitude ne peut pas être conservée ; il est impossible qu’elle subsiste un certain tems, parce que jamais le corps humain ne peut rester en repos, à cause du mouvement continuel de ses parties solides & fluides, des organes de la respiration, & de mille autres causes externes qui l’agitent & l’ébranlent sans relâche. L’homme ne peut donc sans chanceler continuellement, s’appuyer sur la pointe d’un pié, sur un caillou ou sur un pieu.
2°. Si toute la plante du pié porte à terre, il sera encore assez difficile de se tenir debout dans cette attitude appuyé sur un pié. On pourra cependant s’y tenir, parce que l’homme au moyen de la force musculaire peut se tourner, se plier, & se dresser pour ramener le centre de gravité, qui parcourt tout l’espace du terrein occupé par la plante du pié : cette ligne d’inclinaison peut toûjours être renfermée dans cet espace, & sans cesser d’être perpendiculaire au plan de l’horison ; de cette maniere l’homme pourra rester sur un pié.
3°. Enfin si le corps porte sur les deux plantes des piés, il se tient debout très-aisément, parce que le centre de gravité peut être enfermé dans l’espace quadrangulaire occupé par les deux plantes des piés : la ligne de propension peut conserver aisément sa situation perpendiculaire sur le plan horisontal, sans être portée hors de la surface étendue du sol mentionné ; & par conséquent, quoique l’homme chancele, il peut conserver sa situation droite sans faire aucune chûte. L’état chancelant d’un homme debout sur les deux plantes des piés, peut être aisément corrigé par l’action musculaire, en tenant les cuisses perpendiculaires à l’horison, & en contractant très-peu, plus ou moins, les extenseurs & les fléchisseurs des piés.
Mais lorsqu’il arrive que la ligne de direction du centre de gravité tombe hors du sol qu’occupe une des plantes du pié, ou hors du parallélogramme formé par les deux plantes du pié, il n’y a point d’effort musculaire qui puisse garantir l’homme de la chûte, à moins que le poids de son corps ne soit contrebalancé par des secours méchaniques, tels que les suivans.
Si la chûte du corps obliquement penché sur le terrein ne se fait que par un mouvement lent & avec peu d’effort, on peut l’empêcher, si on se hâte de tourner le corps de maniere à ramener la tête & le cou vers le côté opposé au penchant, jusqu’à ce que la ligne de direction du centre de gravité du corps rentre dans l’espace occupé par les piés ; par ce moyen on évite sa chûte : le poids de la tête ou de la poitrine compense aisément dans ce cas celui du reste du corps, dont la quantité qui l’emportoit hors de sa base, n’avoit pas encore beaucoup d’inclinaison.
L’effet est plus sensible encore, lorsqu’on étend le bras ou la jambe vers le côté opposé à celui de la chûte commençante ; car alors le membre allongé fait fonction de levier, dont la longueur compense, dans le bras sur-tout, le défaut de poids, parce qu’elle ramene aisément & promptement la ligne de gravité au lieu d’où elle étoit sortie.
On se garantit souvent aussi de tomber, en s’appuyant pour ainsi dire, & en frappant l’air ambiant, dont la résistance repousse le corps vers le centre de gravité dont il s’étoit écarté : c’est ainsi que les oiseaux en frappant l’air de l’aile droite, sont portés vers le côté gauche. On observe aussi la même chose dans les danseurs de corde, qui non-seulement se mettent en équilibre au moyen d’une longue perche qu’ils tiennent entre les mains, de maniere à pouvoir l’allonger à droite & à gauche toûjours du côté opposé à celui vers lequel ils penchent, mais encore dans le cas où ils sont le plus menacés de tomber, ils frappent fortement l’air avec la perche du côté vers lequel ils penchent, ce qui les remet en équilibre dans une situation droite.
Tous ces mouvemens méchaniques qui paroissent si bien reglés, se font cependant par une sorte d’habitude contractée des l’enfance, & par cette raison s’exercent sans que nous nous en appercevions avec une promptitude qui précede toute réflexion.
Un homme qui se plie par la flexion des articulations des cuisses, des jambes, & des piés, peut cependant se garantir de tomber, pourvû qu’il retienne la ligne du centre de gravité entre les deux plantes du pié, ou sur l’espace du terrein occupé par le pié sur lequel il se porte : cela arrive toûjours, de quelque maniere qu’il se tienne replié, tant en repos qu’en mouvement, s’il a attention de porter autant en-arriere le levier formé par les fesses, que celui qui est formé par la tête & la poitrine est porté en-avant, pour conserver toûjours le centre de gravité dans l’espace mentionné.
C’est une chose admirable que cette loi de nature qui tend à conserver l’équilibre entre toutes les parties du corps, s’observe dans la course, la danse, & le trépignement ; & que la chûte ait lieu toutes les fois que cette loi est négligée, ou qu’on affecte de ne pas s’y conformer.
C’est toûjours par cette raison, que l’on ne peut pas s’appliquer à un mur, tout le long du corps de la tête aux piés, sans tomber, attendu que la ligne de gravité sort alors en-avant de l’espace occupé par les piés : c’est encore pourquoi ceux qui sont assis sur un siége ne peuvent pas se lever, parce que le centre de gravité porte en-arriere loin des piés, à moins qu’ils n’inclinent en-avant la tête & la poitrine, ou qu’ils ne reculent les piés, ou qu’ils ne les accrochent à quelque chose de ferme ; parce qu’alors le centre de gravité est changé respectivement à la premiere attitude, ou bien parce que les fesses & la poitrine peuvent être suspendues & courbées en avant par une forte action des muscles, pour le dernier cas.
L’expérience apprend que l’on se fatigue moins, quand on est obligé de rester debout sans quitter la même place, de se tenir tantôt sur un pié tantôt sur l’autre, que de rester toûjours sur les deux piés, par ce que la principale cause de lassitude est l’action constante des mêmes muscles ; au lieu que par une action suspendue par intervalles, on soûtient avec moins de peine les plus grands fardeaux, les fibres musculaires n’étant pas dans un état de distractilité continuelle qui tend à les déchirer. C’est aussi pour cela que l’on est plutôt las de se tenir debout sans bouger, que de faire dans le même tems donné une douce promenade ; de même quand on est assis, on porte volontiers une jambe l’une sur le genou de l’autre alternativement pour relâcher les muscles ; quoiqu’elles se supportent entierement tour-à-tour, ce changement fait une situation plus commode & moins fatiguante.
C’est d’après tous les principes établis dans cet article, & d’après plusieurs autres qui ne peuvent pas trouver place ici, que Borelli dans son ouvrage cité, explique & démontre en détail toute la merveilleuse méchanique des différentes attitudes des hommes & des animaux de toute espece : on peut le consulter. Voyez Marcher, Pié. (d)
Debout, terme de Marine, qu’on applique différemment.
Debout au vent ; un vaisseau va debout au vent quand il va directement contre le lit du vent, ce qui ne peut arriver que quand il se trouve dans un courant directement contraire au vent, & plus fort que le vent, alors le vaisseau peut avancer contre le vent. Dans le canal de Bahama les courans y sont si forts, que les vaisseaux peuvent en sortir debout au vent, c’est-à-dire quoiqu’ils ayent le vent directement opposé.
Debout à terre ; donner debout à terre, c’est-à-dire courir droit à terre.
Debout à la lame ; naviguer debout à la lame, croiser la lame, c’est quand la lame prend le vaisseau par l’avant, & qu’il la coupe en croix pour avancer.
Debout au corps ; aborder un vaisseau debout au corps, c’est mettre l’éperon de navire dans le flanc de celui qu’on veut aborder. (Z)
Debout, en termes de Blason, se dit des animaux qu’on représente tout droits, & posés sur les deux piés de derriere. (V)
Étymologie de « debout »
De et bout, comme le prouvent les anciens exemples : un soliveau est de bout, parce qu'il est sur le bout, et, par assimilation, un homme est de bout. Cependant des étymologistes ont voulu voir, dans debout, terme de marine (vent debout), un composé hybride avec la préposition de et l'anglosaxon bow, danois bug, anglais bow, qui signifient l'avant d'un vaisseau ; mais il n'y a aucune raison pour aller chercher si loin une étymologie, et bout suffit bien à ce sens particulier, car l'avant est le bout du vaisseau.
- → voir de et bout : « sur un des bouts ».
- Le verbe « être » est partiellement issu du verbe latin stare (« être debout ») qui survit dans les formes été, étant et l’infinitif archaïque ester ; mais, pour l’essentiel, le français a perdu ce verbe spécifique que la plupart des langues indoeuropéennes ont gardé. D’où la locution verbale « être debout », « se mettre debout » et l’usage varié de cet adverbe.
Phonétique du mot « debout »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
debout | dœbu |
Évolution historique de l’usage du mot « debout »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « debout »
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Gîtes ruraux, chambres d’hôtes, commerces locaux… chacun peut se rassurer de voir un des plus anciens festivals du département rester debout. Le public aussi. ladepeche.fr, Nos festivals restent debout - ladepeche.fr
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Le monde est du côté de celui qui est debout. De Proverbe arabe ,
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Mieux vaut goujat debout qu'empereur enterré. De Jean de La Fontaine / Contes et nouvelles ,
-
La vie est un travail qu'il faut faire debout. Émile Chartier, dit Alain, Propos d'un Normand, tome I , Gallimard
-
Un homme qui se trouve bien assis, qu'a-t-il besoin de se mettre debout ? Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, Le Prince travesti, I, 13
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Un empereur doit mourir debout. De Vespasien ,
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Plutôt mourir debout que vivre à genoux. De Emiliano Zapata ,
-
Tout paysan debout domine noble à genoux. De Proverbe français ,
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Mieux vaut dormir debout que courir couché. De Ruppert Barnes ,
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Sept fois à terre, huit fois debout. De Proverbe japonais ,
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Plus on est debout, plus on rit. De Honoré de Balzac / Un début dans la vie ,
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Un sac vide tient difficilement debout. De Benjamin Franklin / Maximes pour l'almanach du pauvre Richard ,
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La sirène est une femme qui ne tient pas debout. De Bernard Dimey ,
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Un bon pêcheur meurt debout dans sa barque. De Proverbe québécois ,
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Y'a que les souvenirs qui tiennent debout. De Oxmo Puccino ,
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L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout. De Jules Renard ,
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Le tango, je me demande pourquoi ça se danse debout ! De Sacha Guitry / Mon Père avait raison ,
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Je préfère mourir debout que vivre à genoux. De Charb / Interview pour Le Monde, 2012 ,
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«Après un tel drame, soit on s’écroule, soit on reste debout», a-t-elle assuré. «Ludo n’aurait pas aimé voir sa mère s’écrouler, je suis remontée sur scène un mois seulement après sa disparition. Mais, surtout, je sais qu’il est là derrière et qu’il me tient debout», a poursuivi l’interprète de la chanson «Les Gondoles à Venise». , Sheila évoque la disparition de son fils : "Il me tient debout"
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Gîtes ruraux, chambres d’hôtes, commerces locaux… chacun peut se rassurer de voir un des plus anciens festivals du département rester debout. Le public aussi. ladepeche.fr, Nos festivals restent debout - ladepeche.fr
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Le monde est du côté de celui qui est debout. De Proverbe arabe ,
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Mieux vaut goujat debout qu'empereur enterré. De Jean de La Fontaine / Contes et nouvelles ,
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La vie est un travail qu'il faut faire debout. Émile Chartier, dit Alain, Propos d'un Normand, tome I , Gallimard
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Un homme qui se trouve bien assis, qu'a-t-il besoin de se mettre debout ? Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, Le Prince travesti, I, 13
Images d'illustration du mot « debout »
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Traductions du mot « debout »
Langue | Traduction |
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Anglais | standing |
Espagnol | en pie |
Italien | in piedi |
Allemand | stehen |
Chinois | 常设 |
Arabe | واقفا |
Portugais | de pé |
Russe | постоянный |
Japonais | 立っている |
Basque | zutik |
Corse | standing |
Synonymes de « debout »
- verticalement
- érigé
- dressé
- sur ses jambes
- en pied
- d'aplomb
- sur pied
- planté
- levé
- vertical
- droit
- carré
Antonymes de « debout »
Combien de points fait le mot debout au Scrabble ?
Nombre de points du mot debout au scrabble : 9 points