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Calibre
Sommaire
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | calibre | calibres |
Définitions de « calibre »
Trésor de la Langue Française informatisé
CALIBRE, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
calibre \ka.libʁ\ masculin
-
Diamètre intérieur d’un tube quelconque.
- Ce tuyau a seize centimètres de calibre.
- Le calibre des vaisseaux sanguins.
-
(Spécialement) Diamètre intérieur des armes à feu, des pièces d’artillerie.
- Le calibre d’un canon, d’un fusil, etc.
- Une pièce de gros calibre.
- Jean-Louis, le « calibre 24 » sur l’épaule, croyait chasser les écureuils, et c’était le printemps qu’il cherchait. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 44)
- Anne décrochait dans le vestibule le calibre 24 qui ne repousse pas. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- « C'est le cadeau de noces de mon frère aîné, dit l'oncle : un calibre seize de Verney-Carron. À percussion centrale. » — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 231)
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L'oncle Jules ouvrit la culasse, et l'examina d'un air pensif.
« Si ce n'est pas un calibre inconnu de l'ancien temps, ça doit être un douze !
— Oui, c'est un douze, affirma mon père. J'ai acheté des douilles du calibre douze ! — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 233-234) - — Un calibre seize, c'est un fusil pour lequel on peut fabriquer seize balles rondes avec une livre de plomb. Pour un calibre douze, la même livre de plomb ne fournit que douze balles rondes, et s'il existait un calibre un, il tirerait des balles d'une livre. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, pages 241-242)
- Diamètre extérieur d'un objet cylindrique, voire sphérique.
- Vous devriez commander une provision de cierges de tout calibre qu'on allumerait devant le tabernacle ou la statue du Saint. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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(Par extension) Grosseur du projectile, proportionnée à l’ouverture d’un revolver, d’un fusil, d’un canon.
- Le calibre d’une balle, d'un obus etc.
- Valence fait un grand commerce d’oranges ; pour les mesurer, on les fait passer par un anneau, comme les boulets dont on veut reconnaître le calibre ; celles qui ne passent pas forment le premier choix. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
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(Parfois) Taille d'un granulat.
- Par exemple , un crible moderne travaillant dans des conditions normales ne laisse pas plus de 4 à 5 % de déclassés quand il traite des petites catégories du calibre supérieur à 8 mm. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 35)
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(Par métonymie) (Argot) Arme à feu, en particulier pistolet ou révolver.
- Sous le comptoir, j’ai récupéré mon calibre, là où la mère Bouche me l’avait planqué, puis on a ripé. — (Albert Simonin, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953, page 17)
-
Instrument qui sert à donner ou à mesurer le calibre.
- Passer des balles au calibre.
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(Architecture) Volume ; grosseur ; taille.
- Ces deux colonnes sont de même calibre.
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(Technique) (Familier) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Le fusible gG coupe un court-circuit de 100 A en 0,05 s. Le fusible aM, de même calibre, temporisé, ne le coupera pas. — (Daniel Gaude, Électrotechnique : Physique appliquée à la conversion et à la distribution de l'énergie électrique, éditions Eyrolles, 2014, page 253)
- Profil découpé sur une plaque de métal ou sur une planche de bois qui sert à tracer les corniches de plâtre ou de stuc.
- (Technique) Divers instruments dont la forme diffère, mais qui sont en général destinés à servir de mesure, de moule, de patron.
- (Technique) Modèle d’une pièce de verre en papier bulle obtenu lors du calibrage du tracé d'un vitrail.
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(Figuré) (Familier) Qualité, état d’une personne.
- Ils ne sont pas tous deux de même calibre.
- (Cartographie, Typographie) Distance entre la ligne de base et l’alignement supérieur des bas de casse correspondant aux minuscules dites courtes, dépourvues de parties ascendantes ou descendantes, telles que o, m, u et des petites capitales[1].
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Diamètre intérieur d'un tube quelconque. Ce tuyau a seize centimètres de calibre. Le calibre des vaisseaux sanguins. Il se dit particulièrement du Diamètre intérieur des armes à feu, des pièces d'artillerie. Le calibre d'un canon, d'un fusil, etc. Les canons de batterie doivent avoir tant de calibre. Une pièce de gros calibre. Il désigne, par extension, la Grosseur du projectile, proportionnée à l'ouverture d'un revolver, d'un fusil, d'un canon. Cette balle est de tel calibre. Balle de calibre. Le calibre d'un obus. Il se dit encore de l'Instrument qui sert à donner ou à mesurer le calibre. Passer des balles au calibre. En termes d'Architecture, il signifie Volume, grosseur. Ces deux colonnes sont de même calibre. Il se dit aussi d'un Profil découpé sur une plaque de métal ou sur une planche de bois qui sert à tracer les corniches de plâtre ou de stuc. Il se dit encore, en termes d'Arts, de Divers instruments dont la forme diffère, mais qui sont en général destinés à servir de mesure, de moule, de patron. Il se dit figurément et familièrement de la Qualité, de l'état, etc., d'une personne. Ils ne sont pas tous deux de même calibre. Ces deux esprits ne sont pas de même calibre.
Littré (1872-1877)
- 1Capacité d'un tuyau, d'un tube que l'on mesure par son diamètre. Tuyau de dix centimètres de calibre. Le calibre de l'aorte était rétréci par une tumeur.
-
2En particulier, diamètre intérieur des armes à feu. Une pièce de gros calibre.
M. d'Arci examina quelle différence la longueur des pièces de même calibre, tirées avec des charges égales, produit dans la vitesse du boulet
, Condorcet, d'Arci.Seize canons d'un calibre tel qu'on n'en avait point encore vu en Europe
, Chateaubriand, Génie, IV, V, 1.Il faudra que vous examiniez si ces canons sont des calibres ordinaires de marine qui sont de 36, 24, 18, 12, 8, 6 et 4 livres de balle
, Colbert, dans JAL.Absolument, la dimension adoptée pour les armes de guerre.
Un fusil de calibre et tout l'équipage d'un fantassin
, Rousseau, Pol. 12.Se dit de même de la grosseur du projectile. Cette balle est de tel calibre.
M. le Prince tira d'Agen deux pièces, l'une de dix-huit livres et l'autre de douze, avec un petit nombre de boulets de calibre
, La Rochefoucauld, Mém. 218. - 3L'instrument qui sert à déterminer le calibre. Passer des balles au calibre.
-
4 Terme d'architecture. Volume. Des colonnes de même calibre.
Profil découpé sur bois ou sur tôle suivant les contours d'une moulure.
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5Mandrin à l'usage du potier de terre.
Espèce d'équerre du tourneur.
Moule à briques et à carreaux.
Espace compris entre les deux platines d'une montre.
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6 Fig. et familièrement, la valeur, l'état, etc. d'une personne.
Cela s'entend prix pour prix et sans faire comparaison de deux comédiens de campagne à deux Romains de ce calibre-là
, Scarron, Rom. com. ch. 16.
HISTORIQUE
XVIe s. Douze canons, de calibre d'empereur, pour la batterie
, Carloix, VII, 7. Quant à nous, qui ne sommes pas de ce calibre [qui ne sommes pas princes], mais seulement gentilshommes…
, Carloix, IX, 40. Aussi la plupart des robes longues de ce qualibre n'ont fréquenté le barreau demie douzaine d'années, qu'ils ne se facent riches à merveilles
, Froumenteau, Finances, liv. III, p. 67. On voit par le boulet le calibre de la piece
, Des Accords, Bigarr. des Entends-trois.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
CALIBRE.Au XVIe siècle, sous Henri II, les six calibres de France, nom donné aux six bouches à feu qui suivent : 1° le canon, dont le projectile pesait de 33 livres 4 onces à 34 livres ; 2° la grande coulevrine, dont le projectile ordinaire de 15 livres 2 onces ne dépassait pas 15 livres 4 onces ; 3° la coulevrine bâtarde, avec un projectile, en moyenne, de 7 livres 2 ou 3 onces ; 4° la coulevrine moyenne, avec un projectile de 2 livres ; 5° le faucon, avec un projectile de 1 livre 1 once ; 6° le fauconneau, avec un projectile de 14 onces.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
* CALIBRE, s. m. (Arts méch.) ce mot a deux acceptions différentes : il se prend ou pour le diametre d’un corps, & en ce sens on dit, ces colonnes, ces fusils, &c. sont de même calibre ; ou pour l’instrument qui sert à en mesurer les dimensions, & en ce sens les Serruriers, & presque tous les ouvriers en métaux, ont des calibres. Voyez les articles suivans.
* Calibre, pris dans le second sens, est un instrument ou de fer ou de bois, dont l’usage est différent, selon les différens ouvriers.
Les Maçons ont leur calibre ; c’est une planche sur le champ de laquelle on a découpé les différens membres d’architecture qu’ils veulent exécuter en plâtre aux entablemens des maisons, corniches des plafons des appartemens, plintes, & ouvrages de maçonnerie qui se traînent. Ce calibre se monte sur un morceau de bois qu’ils appellent sabot. On a pratiqué sur le sabot, à sa partie du devant qui se doit traîner sur les regles, une rainure pour servir de guide au calibre.
Calibre des Serruriers ; les uns sont faits de fer plat battu en lame, & découpés comme ceux des maçons, suivant la forme & figure que l’on se propose de donner à la piece que l’on veut ou forger ou limer. Ce calibre a une queue, que le forgeron tient à sa main, pour le présenter sur le fer rouge quand il forge. Pour ceux dont on se sert en limant, ils sont figurés & terminés fort exactement ; on les applique sur la piece à limer, & avec une pointe d’acier on trace la figure & les contours du calibre, pour enlever avec la lime ce qui est au-delà du trait.
D’autres servent à mettre les fers droits ou contournés de largeur & d’épaisseur égales dans toute la longueur. Ces sortes de calibres sont des lames de fer battu mince, dans lesquelles on a fait des entailles suivant la largeur & l’épaisseur que l’on veut donner au fer. On fait glisser ce calibre sur le fer, & l’on forge jusqu’à ce qu’il puisse s’appliquer successivement sur toute la barre. Il est évident que ces sortes de calibres ne peuvent servir que pour un seul & même ouvrage.
Il y a d’autres calibres qu’on appelle calibres brisés ou à coulisse. Il y en a de plusieurs figures : les uns sont composés de quatre parties ; savoir, de la tige retournée en équerre par une de ses extrémités, qui forme une des ailes du calibre, & ouverte dans son milieu & dans toute sa longueur d’une entaille qui reçoit un bouton à vis, à tête & à colet quarré, qui glisse exactement dans l’entaille ; il est garni d’un écrou à oreille, & il traverse une coulisse qui embrasse entierement & exactement la largeur de la tige ; la partie de cette coulisse qui regarde l’aile de la tige pareillement conduite en équerre, forme une autre aile parallele en tout sens à l’aile de la tige ; de sorte que ces deux ailes peuvent s’écarter plus ou moins l’une de l’autre, à la volonté de l’ouvrier, sans perdre leur parallélisme par le moyen de l’entaille & de la coulisse, & sont fixées à la distance que l’ouvrier veut par le moyen de l’écrou. On se sert de ce calibre pour dresser des pieces, & s’assûrer si elles sont partout de grosseur & de largeur égales.
Il y en a d’autres qui ont le même usage, & dont la construction ne differe de la précédente, qu’en ce qu’une des deux ailes peut s’éloigner de l’autre par le moyen d’une vis de la longueur de la tige, qui traverse le talon de la tige, & passe dans un talon en écrou pratiqué au derriere de la coulisse mobile dans laquelle passe la tige que cette coulisse embrasse entierement ; quant à l’extrémité de la vis, elle est fixée au talon de l’autre aile, qui est pareillement à coulisse, mais immobile, par deux goupilles qui l’arrêtent sur le bout de la tige : le bout de la vis est reçu dans un petit chapeau fixé immobilement sur le talon de l’aile supérieure, de sorte que cette vis, sans baisser ni descendre, tourne toûjours sur elle-même, & fait seulement monter & descendre la coulisse avec l’aile inférieure.
Un calibre portatif d’une troisieme construction, est composé d’une tige sur laquelle est fixée une aile, & sous laquelle se meuvent deux coulisses en ailes qui l’embrassent entierement, mais qu’on fixe à la distance qu’on veut de l’aile fixe, par le moyen de deux petites vis qui traversent la coulisse : par ce moyen on peut prendre deux mesures à la fois.
Le second, qui est à vis en-dessous, est divisé par-dessus en pouces, lignes, & demi-lignes ; ainsi on donne à la distance des ailes tel accroissement ou diminution qu’on veut, ce qui montre encore l’excès de dimensions d’une piece sur une autre.
Mais au premier calibre on met entre l’écrou & la coulisse une rondelle de cuivre, pour empêcher les deux fers de se ronger, & pour rendre le mouvement plus doux.
Calibre, terme d’Arquebusier : les Arquebusiers se servent de diverses sortes d’outils, auxquels ils donnent le nom de calibre, dont les uns sont de bois, & les autres d’acier.
Les calibres de bois sont proprement les modeles, d’après lesquels ils font débiter ou débitent eux-mêmes les pieces de bois de noyer, de frêne, ou d’érable, dont ils font les fûts, sur lesquels ils montent les canons & les platines des armes qu’ils fabriquent. Ce ne sont que de simples planches très-minces, taillées de la figure du fût qu’on veut faire ; de sorte qu’il y en a autant que de différentes especes d’armes, comme calibres de fusil, de mousquet, de pistolet, &c.
Les calibres d’acier pour l’Arquebuserie sont de deux sortes ; les uns doubles, & les autres simples. Les simples sont des especes de limes sans manche ni queue, percées de distance en distance par des trous de différens diametres. Ils servent à dresser & limer le dessous des vis. Les calibres doubles ne different des simples que parce qu’ils sont composés de deux limes posés l’une sur l’autre, & jointes par deux vis qui sont aux deux bouts, & avec lesquelles on les éloigne & on les rapproche à discrétion. La lime de dessous a de plus un manche aussi d’acier un peu recourbé en-dedans. Ces derniers calibres servent à roder, c’est-à-dire à tourner comme on fait au tour les noix des platines que l’on met entre deux.
Calibre, dans l’Artillerie, est l’ouverture de la piece de canon & de toutes les autres armes à feu, par où entrent & sortent le boulet & la balle. On dit Cette piece est d’un tel calibre : on le dit aussi d’un boulet ; l’instrument même dont on se sert pour prendre la grandeur de l’ouverture ou diametre d’une piece ou d’un mortier, s’appelle aussi calibre.
Cet instrument est fait en maniere de compas, mais ayant des branches courbes, afin de pouvoir aussi s’en servir pour calibrer & embrasser le boulet.
Quand il est entierement ouvert, il a la longueur d’un pié de roi, qui est de douze pouces, chaque pouce composé de douze lignes, entre les deux branches.
Sur l’une des branches sont gravés & divisés tous les calibres, tant des boulets que des pieces ; & au-dedans de la branche sont des crans qui répondent aux sections des calibres.
Et à l’autre branche est attachée une petite traverse ou languette, faite quelquefois en forme d’S, & quelquefois toute droite, que l’on arrête sur le cran opposé qui marque le calibre de la piece.
Le dehors des pointes sert à calibrer la piece ; & le dedans qui s’appelle talon, à calibrer les boulets. Voyez Pl. VII. de l’Art milit. fig. 3.
Il y a un autre moyen de calibrer les pieces. L’on a une regle bien divisée, & où sont gravés les calibres tant des pieces que des boulets, comme il se voit dans la Planche. Appliquez cette regle bien droit sur la bouche de la piece, rien de plus simple ; le calibre se trouve tout d’un coup : ou bien l’on prend un compas que l’on présente à la bouche de la piece ; on le rapporte ensuite sur la regle, & vous trouvez votre calibre.
Mais en cas qu’il ne se trouvât pas de regle divisée par calibre dans le lieu où vous serez, il faut prendre un pié de roi divisé par pouces & par lignes à l’une de ses extrémités.
Rapportez sur ce pié le compas, après que vous l’aurez retiré de la bouche de la piece où il faudra l’enfoncer un peu avant ; car il arrive souvent que des pieces se sont évasées & aggrandies par la bouche, où elles sont d’un plus fort calibre que n’est leur ame.
Vous compterez les pouces & les lignes que vous aurez trouvés pour l’ouverture de la bouche & de la volée de la piece, & vous aurez recours à la table que voici, pour en connoître le calibre : elle est très-exacte.
Calibre des pieces. La piece qui reçoit un boulet pesant une once poids de marc, a d’ouverture à sa bouche neuf lignes & cinq seiziemes de ligne.
Celle qui reçoit un boulet pesant deux onces, a d’ouverture à sa bouche onze lignes & trois quarts de ligne.
On va continuer suivant cet ordre.
Pesanteur du Boulet. | Ouverture du calibre. | |||
Livres. | Pouces | Lignes. | Fractions | |
1 | 0 | 9 | ||
2 | 0 | 11 | ||
3 | 1 | 1 | ||
4 | 1 | 2 | ||
5 | 1 | 4 | ||
6 | 1 | 4 | ||
7 | 1 | 5 | ||
8 | 1 | 6 | ||
10 | 1 | 8 | ||
12 | 1 | 9 | ||
14 | 1 | 10 |
La piece qui reçoit un boulet pesant 1 livre, qui fait 16 onces, a d’ouverture à sa bouche 1 pouce 11 lignes & demie.
Pesanteur du Boulet. | Ouverture du calibre. | |||
Livres. | Pouces | Lignes. | Fractions | |
1 | 1 | 11 | ||
2 | 2 | 5 | ||
3 | 2 | 9 | ||
4 | 3 | 1 | ||
5 | 3 | 4 | ||
6 | 3 | 6 | ||
7 | 3 | 8 | ||
8 | 3 | 11 | ||
9 | 4 | 0 | ||
10 | 4 | 2 | ||
11 | 4 | 4 | ||
12 | 4 | 5 | ||
13 | 4 | 7 | ||
14 | 4 | 8 | ||
15 | 4 | 9 | ||
16 | 4 | 11 | ||
17 | 5 | 0 | ||
18 | 5 | 1 | ||
19 | 5 | 2 | ||
20 | 5 | 3 | ||
21 | 5 | 4 | ||
22 | 5 | 5 | ||
23 | 5 | 6 | ||
24 | 5 | 7 | ||
25 | 5 | 8 | ||
26 | 5 | 9 | ||
27 | 5 | 10 | ||
28 | 5 | 11 | ||
29 | 6 | 0 | ||
30 | 6 | 1 | ||
31 | 6 | 1 | ||
32 | 6 | 2 | ||
33 | 6 | 3 | ||
34 | 6 | 4 | ||
35 | 6 | 4 | ||
36 | 6 | 5 | ||
37 | 6 | 6 | ||
38 | 6 | 6 | ||
39 | 6 | 7 | ||
40 | 6 | 8 | ||
41 | 6 | 9 | ||
42 | 6 | 9 | ||
43 | 6 | 10 | ||
44 | 6 | 10 | ||
45 | 6 | 11 | ||
46 | 7 | 0 | ||
47 | 7 | 0 | ||
48 | 7 | 1 | ||
49 | 7 | 1 | ||
50 | 7 | 2 | ||
55 | 7 | 5 | ||
60 | 7 | 7 | ||
64 | 7 | 10 |
Il est bon de remarquer qu’en l’année 1668 l’on rétablit le pié de roi conformément à la toise du châtelet de Paris ; c’est de ce pié rétabli que l’on s’est servi ici, & dont l’original aussi-bien que celui de la toise, se conserve à l’Observatoire royal de Paris. Il faut aussi remarquer que pour avoir le pié de roi bien exact, il faut avoir la toise du châtelet bien juste, & la diviser en six parties bien égales.
On a omis exprès quelques nombres, parce qu’il ne se trouve que peu ou point du tout de ces calibres rompus. Saint-Remy, Mémoires d’Artillerie. (Q)
Calibre, signifie, dans les Manufactures d’armes à feu, l’ouverture d’un fusil ou d’un pistolet par où entre & sort la balle : ainsi on dit cette arme a trop de calibre. Voyez Canon de fusil.
Calibre, chez les Fontainiers, se dit de l’ouverture d’un tuyau, d’un corps de pompe, exprimée par leur diametre : ainsi on dit, tel tuyau a un demi-pié de calibre, c’est-à-dire de diametre. (K)
Calibre, dans l’Horlogerie : les Horlogers en ont de plusieurs especes : mais celui dont ils font le plus d’usage, est le calibre à pignon, fig. 57. Pl. XV. de l’Horlogerie. Il est composé de la vis V & des deux branches AB, AB, qui par leur ressort tendent toûjours à s’éloigner l’une de l’autre : au moyen de cette vis on les approche à volonté. Les Horlogers s’en servent pour prendre la grosseur des pignons, & pour égaler leurs ailes. Voyez Egaler. (T)
Calibre, chez les Horlogers, signifie encore une plaque de laiton ou de carton, sur laquelle les grandeurs des roues & leurs situations respectives sont marquées. C’est en fait de machine, la même chose qu’un plan en fait d’Architecture. Voy. la fig. 50. Planche X. d’Horlogerie. C’est pourquoi l’Horloger dans la construction d’un calibre, doit avoir la même attention qu’un Architecte dans celle d’un plan : celui-ci doit bien profiter du terrein, selon les lois de convenance & de la belle architecture ; de même l’autre doit profiter du peu d’espace qu’il a, pour disposer tout selon les lois de la méchanique.
Il seroit fort difficile de donner des regles générales pour la construction d’un calibre ; parce que l’impossibilité où l’on est souvent de le faire de maniere qu’il réunisse tous les avantages possibles, fait que l’on est contraint d’en sacrifier certains à d’autres plus importans. Nous donnerons cependant ici le détail des regles que l’on doit observer ; & comme c’est particulierement dans les montres que se rencontrent les plus grandes difficultés, nous nous bornerons à ne parler que de leurs calibres, parce que l’application de nos principes aux calibres des pendules, sera facile à faire.
Une des premieres regles & des plus essentielles à observer, c’est que la disposition des roues, les unes par rapport aux autres, soit telle que les engrenages changent le moins qu’il est possible par l’usure des trous, c’est-à-dire, que la distance du centre d’une roue au centre du pignon dans lequel elle engrene, soit autant que faire se peut toûjours la même.
On en concevra facilement la nécessité, si l’on fait attention que l’action d’une roue sur un pignon pour le faire tourner, ne se fait point sans qu’il y ait du frottement sur les pivots de ce pignon : mais ce frottement ne peut se faire sans qu’il en résulte une usure dans les trous, qui se fait toûjours dans le sens de la pression de la roue ; & qui augmentant par conséquent sa distance au centre d’un pignon, diminue l’engrenage, & produit les inconvéniens dont il est parlé à l’article Engrenage.
Pour remédier à ces inconvéniens, il faut que les roues depuis le barrillet jusqu’au balancier (voyez la figure 46.) agissent autant qu’on le peut, les unes sur les autres, en sorte que si la grande roue moyenne, par exemple, pousse le pignon de la petite roue moyenne 56 dans la direction di, fig. 50. elle soit à son tour poussée par la grande roue dans la direction gc d’une certaine quantité, telle que par ce moyen la distance entre le centre de cette roue, & celui du pignon où elle engrene, ne change pas sensiblement.
La seconde regle, c’est que les roues & les pignons soient encore, autant qu’il est possible, dans le milieu de leurs tiges, ou à une égale distance de leurs pivots : par ce moyen on est plus à portée de mettre en usage la regle que nous venons de donner, & on évite un grand défaut ; c’est que lorsqu’un pignon est à l’extrémité de sa tige, il se fait un très-grand frottement sur le pivot qui est situé du même côté, ce qui en occasionne l’usure, de même que celle de son trou, & diminue beaucoup de la liberté du pignon. Il est même bon de remarquer, que lorsqu’un pignon est à une des extrémités de sa tige, & que la roue qui est adaptée sur la même tige, est à l’autre, la premiere regle ne peut avoir lieu ; car quoique le pignon soit poussé par la roue qui le mene dans la direction nécessaire pour que l’engrenage de la roue qui est sur la même tige, se conserve toûjours le même avec le pignon dans lequel elle engrene, cette roue ne fait qu’éprouver une espece de bercement, à cause que la distance où elle se trouve du pignon, fait que quelque mouvement de transport que celui-ci ait, la roue n’en éprouve qu’un très petit.
La troisieme regle, mais qu’on ne peut guere mettre parfaitement en usage que dans les pendules & les horloges, est celle dont nous parlerons à l’article Horloge de clocher : elle consiste à situer les roues les unes par rapport aux autres, de façon que les pignons dans lesquels elles engrennent, soient placés dans les points de leur circonférence, tels qu’il en résulte le moins de frottement possible, sur les pivots de ces roues. Tout ceci étant plus détaillé à l’article Horloge de clocher, nous y renvoyons.
Enfin la force motrice dans les montres étant presque toûjours trop petite : on doit s’efforcer d’avoir de grands barrillets, pour avoir par-là de plus grands ressorts. De plus, comme il y a toûjours beaucoup de frottement sur les pivots, on doit avoir pour principe de rendre toutes les roues, autant qu’il est possible, fort grandes, afin par-là de le diminuer. Une chose qui n’est pas moins importante, c’est de disposer le calibre de façon que le balancier puisse avoir une certaine grandeur. On en trouve la raison à l’article Balancier.
Pour terminer, il faut que le calibre d’une montre, d’une pendule, &c. soit tel qu’il en résulte tous les avantages qui peuvent naître de la disposition respective des roues ; telle que la montre en général éprouve le moins de frottement, & qu’elle subsiste le plus constamment qu’il est possible dans le même état. Voyez Roue, Pignon, Engrenage, Tige, Tigeron, Balancier, &c. (T)
Calibre, se dit, en Marine, d’un modele qu’on fait pour la construction d’un vaisseau, & sur lequel on prend sa longueur, sa largeur, & toutes ses proportions : c’est la même chose que gabarit. Voyez Gabarit. (Z)
Calibre, en terme d’Orfevre en tabatiere, c’est un morceau de fer plat, large par un bout, & percé d’un seul trou. Il sert à dresser les charnons, après les y avoir fait entrer à force. Il faut que le calibre soit bien trempé, afin que la lime ne morde que sur le charnon. Voyez l’article Tabatiere.
Étymologie de « calibre »
Espagn. calibre ; ital. calibro ; de l'arabe kālab, moule.
- (XVe siècle) De l’arabe :قَالَبٌ (qâlabũ) (« moule ») moule de métallurgie, forme de cordonnier.
Phonétique du mot « calibre »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
calibre | kalibr |
Évolution historique de l’usage du mot « calibre »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « calibre »
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Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y’a des statistiques là-dessus. De Michel Audiard ,
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Dans le but d'améliorer la fiabilité, la réserve de marche et les performances à long terme, les ingénieurs de Jaeger‑LeCoultre ont entièrement révisité et repensé ses calibres. Les améliorations comprennent un échappement en silicium, un baril redessiné et diverses améliorations d'économie d'énergie. , Jaeger-LeCoultre - La nouvelle collection Master Control et son nouveau calibre - Style & Tendance - WorldTempus
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La joueuse de tennis de 20 ans a porté les couleurs des Huskies de UConn au cours des deux dernières années. Ce ne fut pas évident de tourner la page sur son rêve de petite fille. «Je suis vraiment contente de revenir, mais ce fut une décision difficile parce que je rêvais d’évoluer dans la NCAA depuis l’âge de dix ans, a raconté la native de Warwick. Je suis vraiment contente de l’avoir vécu, et ce fut une belle expérience. Le calibre de jeu était fort, et il n’y avait pas de parties faciles contrairement aux rangs juniors. À ma dernière saison, j’étais la joueuse numéro un de l’équipe. J’ai aimé représenter mon équipe et je me suis fait de très bons amis.» Le Journal de Montréal, Mireille Moreau rentre à la maison | Le Journal de Montréal
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Après leur interpellation, la police de Bonon a fait d'importantes saisies. « Il a été retrouvé sur eux non seulement un véritable arsenal, mais dans leur cachette en pleine brousse dans une concession de fortune, des butins ont également été saisis. La perquisition à leur domicile a permis de récupérer 02 Kalachnikovs, 01 pistolet artisanal, 01 fusil calibre 12, 03 chargeurs AK47 dont 01 garni de 30 munitions, 82 munitions AK47, 08 munitions calibre 12, 01 coutelas ainsi que des gris-gris », a énuméré la police. , Axe Bonon-Bouaflé-Zuenoula : 03 "redoutables" coupeurs de routes interpellés, des Kalachnikovs, chargeurs AK47, fusil calibre 12 et pistolet saisis - Linfodrome
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Mardi, des riverains du centre-ville ont alerté la police après avoir aperçu un homme déambuler avec un fusil de chasse. Il a vite été interpellé par les forces de l'ordre, rue Marceau. Le fusil de chasse était en réalité une arme bricolée avec du carton pour relier la crosse et le canon et ne possédait pas de quoi percuter. L'individu était également en possession de trois cartouches de calibre 16. Pour couronner le tout, il était en état d'ébriété avancé. Cet homme de 50 ans a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits. Il a fait l'objet d'un rappel à la loi. lindependant.fr, Narbonne : il se promène avec un fusil de chasse bricolé et trois cartouches calibre 16 - lindependant.fr
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Entre les deux, l’indépendante et vénérable Oris, née à Holstein en 1904. Chez cette dernière, par exemple, la Big Crown ProPilot X Calibre 115 est une série rare et très technique, dotée d’un calibre manufacture. Un choix juste pour se différencier, dans l’ère du temps et avec toute la valeur associée à une montre « made in house ». , Bucherer - La montre unique…pour tout le monde ! - Boutique - WorldTempus
Traductions du mot « calibre »
Langue | Traduction |
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Anglais | calibre |
Espagnol | calibre |
Italien | calibro |
Allemand | kaliber |
Portugais | calibre |
Synonymes de « calibre »
- envergure
- gabarit
- dimension
- largeur
- grosseur
- acabit
- pistolet
- taille
- diamètre
- volume
- vernier
- révolver
Combien de points fait le mot calibre au Scrabble ?
Nombre de points du mot calibre au scrabble : 11 points