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Théologie

Variantes Singulier Pluriel
Féminin théologie théologies

Définitions de « théologie »

Trésor de la Langue Française informatisé

THÉOLOGIE, subst. fém.

A. − PHILOS., RELIG. ,,Science de Dieu, de ses attributs, de ses rapports avec le monde et avec l'homme`` (Lal. 1968). Théologie chrétienne, juive. La théologie musulmane a reconnu formellement le principe de l'existence des saints, mais en se refusant tant à en canoniser aucun de façon expresse, qu'à fixer le rituel de leur culte (G.-H. Bousquet, Prat. rit. Islâm, 1949, p. 2).
[En dehors du monothéisme] Les théologies hindoues sont faites d'un tissu dont la chaîne est métaphysique et la trame mythique (Philos., Relig., 1957, p. 52-12).
B. − En partic. [Dans les relig. chrét.]
1. RELIGION
a) Cette science fondée sur la Révélation et la Tradition; p. méton., classe, section d'études où elle est enseignée. Professeur de théologie; bachelier, docteur, maître en théologie; étudiant en théologie; être en première année de théologie. [Condillac] avait fait des études de théologie et avait été ordonné prêtre (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p. 226).Une commission du troisième cycle de l'enseignement supérieur de la théologie protestante est instituée auprès de la Faculté de théologie protestante de l'université de Strasbourg (Encyclop. éduc., 1960, p. 232).V. prédication1ex. 5.
Loc. verb. Faire sa théologie. Faire des études de théologie. (Dict. xixeet xxes.).
[Suivi d'un détermin. précisant les grands axes de ce domaine]
Théologie positive. Inventaire du contenu des sources de la Révélation (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962). La théologie positive [est] (...) fondée sur la révélation des Écritures (G. Bataille, Exp. int., 1943, p. 19).La théologie positive (...) se subdivise elle-même en théologie scripturaire, patristique, conciliaire (Rob.1985).
Théologie scolastique ou spéculative. Élaboration des données de cet inventaire en un système cohérent (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962). Il est (...) certain que la théologie scolastique a grandement aidé au développement de l'esprit scientifique moderne et en a préparé la naissance (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 762).
Théologie de la parole. Connaissance que l'on peut avoir de Dieu à partir de la Bible, considérée comme la parole de Dieu, et de la prédication qui la transmet. Il faut se souvenir que la pensée centrale du protestantisme est une théologie de la parole. La parole de Dieu c'est l'acte de Dieu, ce que Dieu déclare, il le fait effectivement (Philos., Relig., 1957, p. 50-7).
Théologie dogmatique. Exposé des dogmes. La théologie se divise en dogmatique et en morale. La théologie dogmatique, outre les prolégomènes comprenant les discussions relatives aux sources de l'autorité divine, se divise en quinze traités ayant pour objet tous les dogmes du christianisme (Renan, Souv. enf., 1883, p. 281).
Théologie morale. Exposé des normes de la conduite fondées sur la volonté de Dieu. La loi divine, prise au sens strict, ne signifie que les commandements de Dieu et c'est par rapport à cette législation que la théologie morale définit le péché (Gilson, Espr. philos. médiév., 1931, p. 125).
Théologie négative ou apophatique. Expression de la nature de Dieu par des négations qui ont pour but de souligner l'insuffisance des concepts qu'on Lui applique (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962). L'évolution créatrice ne trouve-t-elle pas son moteur véritable dans le Dieu sans attributs de la théologie négative? (J. Vuillemin, Être et trav., 1949, p. 80).V. négatif ex. 4.
b) [Suivi d'un détermin. indiquant un aspect ou un angle privilégié]
Point de doctrine particulier. Théologie de la Trinité; théologie de la grâce, de la prédestination; théologie du péché originel; théologie du mariage. Hugues de Saint-Victor et Pierre Lombard (...) peuvent être présentés comme les véritables fondateurs de la théologie des sacrements (Théol. cath.t. 14, 11939, p. 543).
Doctrine particulière à une personne, à une école, à une époque. Théologie johannique, paulinienne; théologie alexandrine, augustinienne; théologie classique, médiévale; théologie de Port-Royal, de la Réforme. Leibniz prend position contre la théologie de ses prédécesseurs (Gds cour. pensée math., 1948, p. 530).
c) P. méton. Livre, traité de théologie. J'engage les personnes qui voudraient se rendre compte de cela à lire dans une théologie le traité des sacrements (Renan, Souv. enf., 1883, p. 284).
2. PHILOSOPHIE
a) Théologie naturelle ou rationnelle. ,,Partie de la métaphysique qui traite de l'existence et des attributs de Dieu, de la destinée de l'homme et de l'immortalité de l'âme en s'appuyant uniquement sur la raison`` (Morf. Philos. 1980). Synon. théodicée.La théologie naturelle ou théodicée tient à présenter ses preuves de l'existence de Dieu dans un ordre naturel et scientifique, qui permet à la connaissance de progresser du connu à l'inconnu (Théol. cath.t. 4, 11920, p. 924).En refusant l'idée d'une théologie naturelle ou rationnelle, la Réforme s'est également fermée à l'idée d'une éthique naturelle (Univers écon. et soc., 1960, p. 64-14).
b)
α) Théologie physique. Science qui démontre l'existence de Dieu et sa sagesse par l'ordre qui règne dans l'univers matériel (d'apr. Lal. 1968).
β) [Chez Kant, p. oppos. à la théologie physique] Théologie morale. Science qui démontre l'existence de Dieu par les fins morales de l'homme (d'apr. Lal. 1968).
Prononc. et Orth.: [teɔlɔ ʒi]. Ac. 1694, 1718: theo-, dep. 1740: théo-. Étymol. et Hist. A. 1. a) « (Dans le cadre de la religion chrétienne) étude des questions religieuses fondée sur l'Écriture et la Tradition » (ca 1240 d'apr. FEW t. 13, 1, p. 304 a); 1261, juin (Doc. hist. inéd., éd. M. Champollion-Figeac, t. 2, 1843, 2epart., p. 68: tous les estudians de Paris tant maistres comme escoliers, en théologie, décret, médecine); ca 1265 (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, III, 2: theologie [...] par li nous avons la foi catholique et la loi de la sainte eglise et briement nous ensegne tout ce que a divinité apartient); ca 1350 docteres en le theologie (Gilles li Muisis, Poésies, I, 325 ds T.-L.); 1636 theologie positive (Monet); 1671 theologie morale; scholastique (Pomey); b) 1551 (Jean Martin, La Theologie naturelle de R. de Sebond, mise de lat. en fr. [titre d'apr. Cioranescu 16e, 14719]); 2. 1680 « classe où on enseigne la théologie » aller en théologie (Rich.); 3. 1798 « recueil des ouvrages théologiques d'un auteur » (Ac.); 4. id. « doctrine théologique particulière » (ibid.). B. 1. 1375 « science de la mythologie, cosmogonie » (Raoul de Presles, trad. Augustin, De Civ. Dei, VI, 1 d'apr. P. Zumthor ds Z. rom. Philol. t. 72, p. 360), très rare; 2. 1670 « (dans les religions autres que le christianisme) doctrine, étude religieuses » (Pascal, Pensées, 775 ds Œuvres, éd. J. Chevalier, p. 1327: Les Grecs et les Latins ont fait régner les fausses déités, les poètes ont fait cent diverses théologies); 1694 la theologie des Payens (Ac.). Empr. au lat.theologia « étude, science des dieux, mythologie » (Varron ap. Augustin, Civ., 6, 12); dans la lang. chrét. « science, étude de Dieu » (déb. ives., Marcellus Victorinus, Ephes., prol.: cognitionem theologiae, id est Christi mysterii ipsius), « théodicée, étude de la divinité basée sur la raison » (ive-ves., Augustin., op. cit., 6, 8 ds Blaise Lat. chrét.); au Moy. Âge « doctrine théologique » theologia Spiritus Sancti (ixes. ds Blaise Latin. Med. Aev.), « explication rationnelle du Révélé » (1remoit. xiies. Abélard ds Théol. cath. t. 15, 1, col. 345). Le lat. est empr. au gr. θ ε ο λ ο γ ι ́ α « recherche sur la divinité, les choses divines; science de la divinité » (Platon, Aristote); dans la lang. chrét. « doctrine de la divinité de J.-C. » (iiies. Origène, v. Théol. cath., loc. cit. et Liddell-Scott). Fréq. abs. littér.: 1 078. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 928, b) 904; xxes.: a) 1 300, b) 1 671. Bbg. Fries t. 4 1967.

Wiktionnaire

Nom commun - français

théologie \te.ɔ.lɔ.ʒi\ féminin

  1. (Philosophie) Étude des choses divines, des dogmes et des préceptes religieux.
    • Comme aucun Théologien Luthérien n'étoit plus zélé pour l'ancienne doctrine que MATHIEU FLACIUS , l'ennemi invétéré de MÉLANCTHON , & de tous les Philippistes, il fut nommé, l'an 1557, Professeur de Théologie à Jene. Les suites de cette nomination furent des plus déplorables : […]. — (Jean-Laurent Mosheim, Histoire ecclésiastique ancienne et moderne, traduit de l'original latin par Archibald Maclaine, et de l'anglais en français (par un anonyme), Maestricht : chez Jean-Edme Dufour & Philippe Roux, 1776, vol. 4, p.334)
    • M. Pierre-Nicolas Anot, prêtre, docteur en théologie, chanoine, théologal et grand-pénitencier de Reims, est mort le 21 octobre dernier, âgé de près de 61 ans. — (L'Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 964,‎ 5 novembre 1823, p. 397.)
    • On raconte qu'un professeur de théologie fut, à raison de quelque proposition hétérodoxe, suspendu et mis en prison, où il resta un an. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
    • Tout entière construction du XIIIe siècle, la théologie ressemble à une cathédrale gothique : elle en a la grandeur, les vides immenses et le peu de solidité. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 161.)
    • […]; les gens des hautes classes ont toujours estimé qu'ils avaient moins besoin d'être disciplinés moralement que leurs subordonnés, et c'est pour avoir fait de cette belle découverte la base de leur théologie, que des jésuites ont tant de succès dans la bourgeoisie contemporaine. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.317)
  2. (Religion) Dogmes admis dans les religions.
    • La théologie des mahométans, des Indiens.
    • Théologie naturelle se dit de ce que la raison nous apprend de l’existence et des attributs de Dieu, et des vérités premières et fondamentales de la philosophie.
  3. Doctrine théologique.
    • Toute théologie morale se divise nécessairement en deux tendances : il y a des casuistes pour dire qu'il faut se contenter des opinions ayant une légère probabilité ; d'autres veulent qu'on adopte toujours l'avis le plus sévère et le plus sûr. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
    • L'attitude de la théologie chrétienne à l'égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d'avilissement et de misère tel qu'il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  4. Opinions particulières, plus ou moins reçues, parmi les écrivains ecclésiastiques.
    • Plusieurs pères ont contredit sur ce point la théologie de saint Irénée.
  5. Recueil des ouvrages théologiques d’un auteur.
    • Théologie de Bellarmin.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

THÉOLOGIE. n. f.
Science qui a pour objet les choses divines, les dogmes et les préceptes religieux. On le dit proprement en parlant de la Religion chrétienne. Théologie positive, dogmatique, scolastique, morale, ascétique, mystique. Cela ne peut pas se soutenir en bonne théologie. Cela est contraire à la véritable théologie, à la saine théologie. Bachelier, licencié, docteur en théologie. Professeur de théologie. Faculté de théologie catholique, protestante. Cours, thèse de théologie. Traité de théologie. Faire sa théologie, Suivre un cours de théologie.

THÉOLOGIE se dit, par extension, des Dogmes admis dans les religions autres que la religion chrétienne. La théologie des païens. La théologie des mahométans, des Indiens. Théologie naturelle se dit de Ce que la raison nous apprend de l'existence et des attributs de Dieu, et des vérités premières et fondamentales de la philosophie. Les philosophes païens ont enseigné la théologie naturelle.

THÉOLOGIE signifie aussi Doctrine théologique. Suivant la théologie la plus reçue. La théologie des Pères. Une théologie sublime. Une théologie profonde. Il se dit également des Opinions particulières, plus ou moins reçues, parmi les écrivains ecclésiastiques. Plusieurs Pères ont contredit sur ce point la théologie de saint Irénée. Il se dit encore du Recueil des ouvrages théologiques d'un auteur. Théologie de Bellarmin.

Littré (1872-1877)

THÉOLOGIE (té-o-lo-jie) s. f.
  • 1Doctrine des choses divines. La théologie païenne. La théologie des mahométans, des Indiens. Les Grecs et les Latins ont fait régner des fausses déités ; les poëtes ont fait cent diverses théologies, Pascal, Pens. XI, 5 bis, édit. HAVET. L'empereur Théodose harangua le sénat, et l'exhorta à embrasser le christianisme ; mais on lui répondit toujours que par l'usage et l'expérience on avait reconnu le paganisme pour une bonne religion, et que, si on le quittait pour le christianisme, on ne savait ce qui arriverait ; voilà quelle était la théologie du sénat romain, Fontenelle, Oracl. II, 4. Varron distinguait trois sortes de théologies : la fabuleuse, qui était celle des poëtes ; la naturelle, enseignée par les philosophes ; la civile ou politique, qui était en usage parmi le peuple, Rollin, Hist. anc. XXVI, ch. III, I, 2.
  • 2En particulier, doctrine de la religion chrétienne. La théologie catholique. La théologie protestante. Bachelier, licencié, docteur en théologie. La Faculté de théologie. Je vous demande pardon… de m'emporter ainsi devant vous dans la théologie, au lieu de demeurer dans la philosophie, qui était seule mon sujet ; mais… il est difficile de ne pas y rentrer, quelque vérité qu'on traite, parce qu'elle est le centre de toutes les vérités, Pascal, Entret. avec M. de Saci. Nous donner de l'horreur pour la malice de ceux qui emploient le raisonnement seul dans la théologie, au lieu de l'autorité de l'Écriture et des Pères, Pascal, Exagm. Trait. vide. François Malaval, un laïque sans théologie, Bossuet, États d'or. I, 10.

    Faire sa théologie, faire son cours de théologie.

    Théologie canonique, législation de l'Église.

    Théologie liturgique, enseignement des cérémonies du culte.

    Théologie positive, partie de la théologie qui comprend l'Ecriture sainte, l'histoire ecclésiastique, les décisions des Pères, des papes et des conciles. La théologie a été longtemps remplie de subtilités fort ingénieuses à la vérité, utiles même jusqu'à un certain point, mais assez souvent excessives ; et l'on négligeait alors la connaissance des Pères, des conciles, de l'histoire de l'Église, enfin de tout ce qu'on appelle aujourd'hui théologie positive, Fontenelle, du Hamel.

    Théologie mystique, la contemplation.

    Théologie dogmatique, exposition des croyances.

    Théologie morale, enseignement des règles de conduite.

    Théologie parénétique, la prédication.

  • 3Théologie naturelle, notions sur Dieu, le bien et le mal, considérées comme venant de la seule raison. Ceux-là honorent bien la nature, qui lui apprennent qu'elle peut parler de tout, et même de théologie, Pascal, Pens. VII, 28, édit. HAVET. La théologie naturelle n'a de connaissance de Dieu que celle que produit la raison seule, D'Alembert, Œuv. t. I, p. 239.

    Théologie naturelle, titre d'un ouvrage de Raymond de Sebon qui, au XVe siècle, tenta de lier les spéculations théologiques à l'observation de la nature et de l'humanité.

  • 4Doctrine théologique. La théologie des Pères. Suivant la théologie la plus reçue. Une théologie profonde.

    Il se dit des opinions particulières, plus ou moins reçues parmi les écrivains ecclésiastiques. Certains points de la théologie de saint Augustin ont excité de grands débats.

  • 5Recueil des ouvrages théologiques d'un auteur. La Théologie de Bellarmin.
  • 6L'ensemble des théologiens. Ce qui a été constamment enseigné par saint Augustin, et ensuite par saint Thomas et par toute la théologie, Bossuet, 2e instr. sur les passages, 43e pass.

HISTORIQUE

XVe s. Et de theologie [Charles V] souvent vouloit oyr, entendoit les poins de la science, en savoit parler, sentoit par raison et estude ce que theologie demonstre, Christine de Pisan, Charles V, III, 3.

XVIe s. À ce moyen il aime gens lettrez, En grec, latin, et françoys bien estrez à diviser d'hystoire ou theologie [trois syllabes], Jehan Bouchet, Epistre responsive à Rabelays (à la suite de l'Épître de Rabelais).

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Étymologie de « théologie »

Du latin theologia issu du grec θεολογία theologia (sens identique) → voir théo- et -logie.
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Provenç. espagn. et ital. teologia, du lat. theologia, qui vient de θεολογία, de θεὸς, Dieu, et λόγος, doctrine.

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Phonétique du mot « théologie »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
théologie teɔlɔʒi

Fréquence d'apparition du mot « théologie » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « théologie »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « théologie »

  • La nature est une théologie populaire.
    N.A. Pluche — Le Spectacle de la nature
  • La théologie chrétienne n’a jamais encore accepté de prendre en compte le problème de la souffrance animale.
    Théodore Monod
  • Il est courant de lire qu’il n’existe plus de « grands » théologiens et l’on cite alors Yves Congar, Henri de Lubac, Marie-Dominique Chenu, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, Karl Barth, Joseph Ratzinger et Hans Küng en oubliant souvent Dumitru Staniloe, Paul Tillich, Alexandre Schmemann, Bernard Lonergan, Henri Bouillard, Edward Schillebeeckx entre autres.
    La Croix — Au chevet de la théologie
  • La psychologie comme science a ses limites, et de même que la conséquence logique de la théologie est le mysticisme, ainsi la conséquence ultime de la psychologie est l'amour.
    Erich Fromm
  • Le théologien jésuite, décédé mardi 28 juillet à 104 ans, a consacré toute sa vie à l’intelligence de la foi chrétienne, comme enseignant de théologie et comme auteur d’ouvrages essentiels. Sa pensée s’est toujours voulue libre, assumant sa puissance corrosive, quitte à choquer au sein même de l’Église.
    La Croix — Mort de Joseph Moingt, la foi en perpétuel questionnement
  • Ce qui est nécessaire, c’est de refaire de la théologie. De penser. Penser l’Église. Penser le sacerdoce. Penser la question de l’exercice de leur sacerdoce par les fidèles baptisés (finissons-en avec le terme de « laïques », surtout aujourd’hui dans notre République laïque !).
    La Croix — Place des femmes dans l’Église. Ne craignons pas de faire de la théologie.
  • La théologie n'est pas autre chose que la poésie de Dieu.
    Jean Boccace
  • Le langage de l'amour naissant est le langage de la mystique, de la théologie et de la poésie.
    Francesco Alberoni — Le Choc amoureux
  • Une école de théologie , quel titre ronflant pour faire passer l’info
    Le Figaro.fr — Seine-Saint-Denis: une école de théologie visée par une enquête sur son financement
  • La sagesse de la philosophie est soumise à la théologie.
    Roger Bacon — Opus Majus
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Traductions du mot « théologie »

Langue Traduction
Anglais theology
Espagnol teología
Italien teologia
Allemand theologie
Chinois 神学
Arabe علم اللاهوت
Portugais teologia
Russe теология
Japonais 神学
Basque teologia
Corse teologia
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Théologie

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