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Sépulture

Variantes Singulier Pluriel
Féminin sépulture sépultures

Définitions de « sépulture »

Trésor de la Langue Française informatisé

SÉPULTURE, subst. fém.

A. − Vx ou littér. Inhumation; cérémonies d'usage qui accompagnent l'ensevelissement d'un mort. Lieu, rites de sépulture. Cette sainte femme (...) l'oignit avec des parfums avant sa sépulture (Saint-Martin, Homme désir, 1790, p. 145).Il n'avait pas reçu d'autorisation pour permettre une sépulture isolée (Mérimée, Colomba, 1840, p. 45).
RELIG. CATH.
Droit de sépulture. Droit d'être inhumé dans un lieu déterminé, spécialement dans un lieu saint. Pour récompenser Jean V de sa largesse, le clergé lui avait accordé le droit de sépulture (...) dans une chapelle de l'abside (Zola, Rêve, 1888, p. 47).
Sépulture chrétienne, ecclésiastique. Ensemble des rites religieux qui accompagnent l'inhumation, et qui sont réservés aux chrétiens morts dans la communion de l'Église. Privation de la sépulture ecclésiastique (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 206).Il s'agissait bien d'un suicide, mais l'Église (...) lui a donné la sépulture chrétienne (Green, Journal, 1943, p. 40).
[Comme marque d'hommage ou d'opprobre au défunt] Donner, refuser une sépulture, les honneurs de la sépulture; recevoir, être privé de sépulture; mort sans sépulture. Il reçut une honorable sépulture dans l'église de Sainte-Catherine (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 1, 1821-24, p. 276).Chaque poteau chargé d'un corps sans sépulture Marque une date abjecte (Hugo, Légende, t. 3, 1877, p. 295).
B. − Lieu d'inhumation (fosse, tombe, mausolée). Violation de sépulture. Sa tête lentement se pencha vers le marbre (...) et son voile se répandant autour d'elle couvrit les angles blancs de la sépulture aimée, comme un deuil nouveau (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Tombales, 1881, p. 1210).On a retrouvé la sépulture de famille où fut enterrée, du Ierau IVesiècle, la lignée chrétienne des Acilii (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 274).
Prononc. et Orth.: [sepylty:ʀ]. Ac. 1694, 1718: se-; dep. 1740: sé-. Étymol. et Hist. 1. Déb. xiies. « action d'inhumer un mort » faire sepulture (Benedeit, St Brendan, 351 ds T.-L.); 2. 1160-74 « tombeau » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 3219). Empr. au lat.sepultura « derniers devoirs, sépulture » dans la lang. class.; « tombeau » dans la lang. chrét. (déb. iiies., Tertullien ds Blaise Lat. chrét.). L'a. fr. a tenté une adapt. du mot lat.: sepouture dep. 1176, Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 6337). Fréq. abs. littér.: 456. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 812, b) 865; xxes.: a) 728, b) 344.

Wiktionnaire

Nom commun - français

sépulture \se.pyl.tyʁ\ féminin

  1. Inhumation ; action de déposer un mort dans un tombeau.
    • Il faudrait dire à l'armée par un ordre du jour, que l'homme qui se suicide manque de cœur, qu'il déserte lâchement son poste, qu'il renie son drapeau; que, déclaré traître à la patrie, son nom sera ignominieusement rayé des contrôles de l'armée, sa mémoire flétrie et son corps privé des honneurs de la sépulture militaire. — (Artigues, Travaux sur le recrutement & l'hygiène morale de l'armée, dans Le Spectateur militaire: Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol.40, 1862, page 256)
    • L’idée d'une sépulture intentionnelle est donc d'emblée refusée, malgré la présence d'une vingtaine de cyprées d'origine méditerranéenne disposées par paire à divers endroits du corps, […]. — (Marc Groenen, Pour une histoire de la préhistoire: le Paléolithique, Éditions Jérôme Millon, 1994, page 227)
    • Nous n'avons pas l'intention de tracer un tableau exhaustif et minutieux de tous ceux à qui la sépulture ecclésiastique peut être refusée. — (Jacqueline Thibaut-Payen, Les morts, l'Église et l'État, Fernand Lanore, 1977, page 94)
    • Dans la même tombe, les deux modes de sépulture sont représentés, l’inhumation et la crémation. — (Michel Kaplan & ‎Nicolas Richer, Le monde grec, Éditions Bréal, 1995, page 35)
  2. Lieu où l’on enterre un mort.
    • Une sépulture mégalithique a aussi été explorée au lieu dit le cimetière des Anglais, commune de Vauréal, près Pontoise, Seine-et-Oise, par M. A. de Caix de Saint-Aymour. — (Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, sous la direction de G. de Mortillet, Paris : M. Reinwald , mai 1868, n°5, page 188)
    • L'étude des divers éléments appartenant au mobilier funéraire d’Hérouvillette a permis d’établir une évaluation chronologique suffisamment précise pour une vingtaine de sépultures. — (Joseph Decaëns, Un nouveau cimetière du haut moyen age en Normandie : Hérouvillette, CRAHM, 1971, page 91)
    • Afin de couvrir les sépultures, ils se sont servi de tuiles, parfois entières, souvent fragmentaires. C'est un geste naturel dans un atelier de potiers où elles sont si abondantes et réutilisées pour mille usages : […]. — (H. Duday, ‎Fanette Laubenheimer & ‎Anne-Marie Tillier, Sallèles d'Aude: nouveau-nés et nourrissons gallo-romains, Presses Univ. Franche-Comté, 1995, page 97)
    • Selon les termes de la loi sur les sépultures militaires, seul le secrétariat d'État aux Anciens Combattants et Victimes de guerre est habilité à procéder à l’exhumation des sépultures militaires. — (Alain Denizot & ‎Jean Louis, L'énigme Alain-Fournier 1914-1991, Nouvelles Éditions Latines, 2000, page 168)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SÉPULTURE. n. f.
Inhumation, action de déposer un mort dans un tombeau. Les pyramides d'Égypte étaient destinées à la sépulture des rois. Les apprêts de sa sépulture. Les frais de sépulture. Il fut porté au lieu de sa sépulture. Être privé de sépulture, rester sans sépulture, N'être point inhumé. Être privé des honneurs de la sépulture ou simplement Être privé de la sépulture, N'être pas inhumé avec les cérémonies convenables, usitées. Être privé de la sépulture ecclésiastique, N'être point inhumé en terre sainte. Droit de sépulture, Le droit qu'on a d'être enterré en tel lieu. Droits de sépulture, Ce qui est dû pour l'inhumation d'un mort.

SÉPULTURE désigne encore le Lieu où l'on enterre un mort. Cette famille a sa sépulture dans tel cimetière. Saint-Denis est la sépulture des rois de France. Violation de sépulture.

Littré (1872-1877)

SÉPULTURE (sé-pul-tu-r') s. f.
  • 1Action de mettre en terre un mort. Allons à nos martyrs donner la sépulture, Corneille, Poly. V, 6. Il parle de lui et de sa sépulture avec une humilité vraiment chrétienne qui plaît et qui touche infiniment, Sévigné, 483. C'est à ce philosophe [Molière] que l'archevêque de Paris, Harlai, si décrié pour ses mœurs, refusa les vains honneurs de la sépulture, Voltaire, Louis XIV, Écrivains, Molière. Lorsque le curé de Saint-Sulpice, Languet… refusa la sépulture à Mlle Lecouvreur, qui avait légué mille francs à son église, Voltaire, Lett. Mlle Clairon, 27 août 1761. J'admirais la sagesse des anciens législateurs qui imprimèrent un caractère de sainteté à la sépulture et aux cérémonies qui l'accompagnent, Barthélemy, Anach. ch. 8. L'Égypte est le pays qui paraît avoir porté au plus haut point les dépenses de la sépulture de ses rois ; il est remarquable que Pausanias ne cite en Grèce aucun grand monument de sépulture, Quatremère de Quincy, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. IV, p. 417.

    Fig. Ne pouvais-je saisir, déchirer le parjure, Donner à ses lambeaux la mer pour sépulture ? Delille, Énéide, IV.

    Être privé de sépulture, rester sans sépulture, n'être point mis en terre. Que de corps entassés ! que de membres épars, Privés de sépulture ! Racine, Esth. I, 5.

    Être privé des honneurs de la sépulture, ou, simplement, être privé de la sépulture, n'être pas mis en terre avec les cérémonies convenables, usitées. Aussitôt qu'un homme était mort [en Égypte], on l'amenait en jugement ; l'accusateur public était écouté : s'il prouvait que la conduite du mort eût été mauvaise, on en condamnait la mémoire, et il était privé de la sépulture, Bossuet, Hist. III, 3.

    Être privé de la sépulture ecclésiastique, n'être point inhumé en terre sainte.

  • 2Il s'est dit quelquefois pour la mort, la fin de la vie. Vivez, régnez, seigneur, jusqu'à la sépulture, Et laissez faire après ou Rome ou la nature, Corneille, Nic. II, 3. J'en ai vu [des chrétiens], que le temps prescrit par la nature Était près de pousser dedans la sépulture, Dessus les échafauds presser ce dernier pas, Et d'un jeune courage affronter le trépas, Rotrou, Saint Genest, II, 7. Reçut une blessure Qui le mit dans la sépulture, La Fontaine, Fiancée.
  • 3Droit de sépulture, le droit qu'on a d'être enterré en tel lieu.

    Droits de sépulture, ce qui est dû à une église pour l'inhumation d'un mort.

  • 4Le lieu où l'on enterre les morts. Saint-Denis est la sépulture des rois de France. Nous voyons dans l'Écriture que les méchants rois étaient privés de la sépulture de leurs ancêtres, Bossuet, Hist. III, 3. Parmi ces tombeaux, Des princes de ma race antiques sépultures, Racine, Phèdre, V, 1. Avant Adrien, les empereurs n'eurent certainement pas d'autre sépulture que celle d'Auguste, Sainte-Croix, Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. II, p. 550.

    Il se dit quelquefois pour tombeau. M. le Tellier l'avait bien connu, que cette dignité et cette gloire dont on l'honorait n'était qu'un titre pour la sépulture, Fléchier, le Tellier.

HISTORIQUE

XIIe s. L'evesques chante la messe hautement… Puis enfoïrent le vasal combatant ; Sa sepouture sevent bien li auquant, Raoul de Camb. 145.

XIIIe s. Là sus enmi cele costure Me fetes une sepouture Entre ce plain et ce jardin, Ren. 10094. Et furent ses os gardés en un escrin et enfouis à Saint Denis en France, là où il avoit eslue sa sepulture, ouquel lieu il fut enterré, Joinville, 303. Après je eslis et voudré avoir ma sepouture en Val nostre Dame, Du Cange, sepultura.

XIVe s. Homme ne femme de ladite ville et franchise ne y doivent [au cimetière] rien paier de sebolture, mais ce qu'il leur plaira tant seulement, Du Cange, ib.

XVe s. Qui estoit cestuy qui est gisant Sous ceste froide sepulture ? Un riche avare qui, vivant, ne buvoit que l'eau toute pure, Basselin, LVII. N'y est memoire d'eulx [des Français en Sicile] que pour les sepultures de leurs predecesseurs, Commines, VI, 3.

XVIe s. Platon, en ses Lois, ordonne sepulture ignominieuse à celuy qui a privé son plus proche et plus amy, sçavoir est soy mesme, de la vie et du cours des destinées, Montaigne, II, 28.

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Étymologie de « sépulture »

Du latin sepultura (« derniers devoirs, sépulture »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. sepultura, sebultura ; espagn. sepultura ; ital. sepoltura ; du lat. sepultura, de sepultum, supin de sepelire.

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Phonétique du mot « sépulture »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
sépulture sepyltyr

Fréquence d'apparition du mot « sépulture » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « sépulture »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « sépulture »

  • L'anthropophagie, qui a connu une certaine vague en Afrique noire au cours des siècles, est en très nette régression. Pourtant le procédé, outre son intérêt gastronomique, évitait tous les frais de funérailles et de sépulture.
    Léo Campion
  • Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
    Jean Anouilh —  Antigone
  • Si coucher avec une jeune fille de quinze ans est un détournement de mineure, coucher avec une femme de plus de soixante-dix ans est une violation de sépulture.
    José Artur
  • A chaque sépulture, il y a un homme qui reçoit le fardeau de la main de l'homme qui va se reposer.
    François René de Chateaubriand — Réflexions politiques
  • Au cœur du cimetière de Rochechouart, une drôle de sépulture se dresse, attirant l’œil. Non, ce n’est pas un mirage, il s’agit d’un très grand tonneau. Cette sépulture, c’est celle de Léonce Chabernaud. Voici son histoire.
    www.lepopulaire.fr — Connaissez-vous l'histoire du tonneau de Léonce, à Rochechouart ? - Rochechouart (87600)
  • Les devoirs de la sépulture ne sont pas les derniers devoirs des amis.
    Denis Diderot — Jacques le Fataliste et son maître
  • La série de vols sur les tombes d’enfant se poursuit à Dison. Une deuxième mère a constaté que des objets déposés sur la sépulture de sa fille ont disparu.
    sudinfo.be — Après la sépulture de la petite Julie, la tombe de Lya victime d’un vol au cimetière de Dison: «Je ne comprends pas comment on peut faire ça»
  •           Historiquement, les violations de sépulture ont toujours été rares, perpétrées la plupart du temps par des simples d'esprit, des pervers nécrophiles ou des membres de secte satanique. L'affaire reste cependant considérée comme d'une grande gravité.
    Club de Mediapart — Violation de sépulture ou la belle endormie | Le Club de Mediapart
  • Plaques de cuivre et bouton dans une sépulture d'enfant. Fourreau en cuivre et couteaux en fer dans une sépulture d'enfant.
    Un tombe-fantôme du XIXe siècle mise au jour sur la péninsule de Yamal - Russia Beyond FR

Traductions du mot « sépulture »

Langue Traduction
Anglais burial
Espagnol entierro
Italien sepoltura
Allemand beerdigung
Chinois 葬礼
Arabe دفن
Portugais enterro
Russe захоронение
Japonais 埋葬
Basque ehorzketa
Corse sepultura
Source : Google Translate API

Combien de points fait le mot sépulture au Scrabble ?

Nombre de points du mot sépulture au scrabble : 10 points

Sépulture

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