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Gouvernail

Variantes Singulier Pluriel
Masculin gouvernail gouvernails

Définitions de « gouvernail »

Trésor de la Langue Française informatisé

GOUVERNAIL, subst. masc.

A. − Appareil placé à l'arrière et dans le plan longitudinal d'un navire qu'il sert à gouverner, à amener à la direction voulue et à maintenir dans cette direction. Barre, roue du gouvernail. Gouvernail à roue (Du Camp, Nil,1854, p. 284).Se chargeant lui-même d'une étrave et d'un gouvernail avec la mèche et la barre (A. France, Île Ping.,1908, p. 30).V. aussi arcasse, ex. :
1. ... il était possible que la lame nous fît franchir le banc et nous portât dans une eau profonde : mais qui oserait saisir le gouvernail et se charger du salut commun? Un faux coup de barre, nous étions perdus (...). Il me semble encore le voir (...) tenant le timon dans ses fortes serres... Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 358.
Tenir le gouvernail. Tenir la barre, le timon ou la roue, qui servent à transmettre au gouvernail la manœuvre à effectuer. Thomas, debout à l'arrière, tenait le gouvernail et virait à bâbord ou à tribord selon les méandres du Goyen (Queffélec, Recteur,1944, p. 51).
B. − P. ext. Appareil servant à diriger un aéronef. Le ballon! Le ballon! Je tiens le gouvernail du ballon. Il monte (...) Je conduis mon ballon où ce sera si beau! (A. France, Étui nacre, Manuscrit, 1892, p. 173).
Gouvernail de direction, de profondeur. Appareils servant à assurer la stabilité d'un avion (cf. gouverne A p. ext.). Le gouvernail de direction [de l'avion] est actionné au pied (...) par un levier (...) appelé « palonnier » (Guillemin, Constr., calcul et essais avions,1929, p. 146) :
2. ... ils jugèrent préférable de remplacer la queue stabilisatrice par un gouvernail de profondeur placé à l'avant, de façon qu'ils l'eussent sous les yeux. Puis ils fixèrent un gouvernail de direction à l'arrière... P. Rousseau, Hist. techn. et invent.,1967, p. 359.
C. − P. anal. Queue d'un moulin à vent, ou partie d'une éolienne, servant à orienter le moulin (ou la turbine) de façon à présenter les ailes au vent. (Ds Littré, Lar. 19e-Lar. Lang. fr.).
D. − Au fig. Ce qui sert à diriger; organe de direction essentiel (d'une entreprise, d'un pays). Être au gouvernail. Je dois pour toi-même prendre le gouvernail de notre vie à tous deux (Constant, Journaux,1804, p. 77) :
3. Je connais le travail de la Fabrique, le travail de tous les jours, sans un répit, penché sur les infimes détails d'une grande affaire, la main au gouvernail, guettant les écueils, l'imagination toujours fraîche, l'attention inflexible. Chardonne, Dest. sent., II, 1934, p. 224.
Tenir le gouvernail. Synon. de diriger.M. Pitt rendit, à cette époque, de grands services à l'Angleterre, en tenant d'une main ferme le gouvernail des affaires (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 419).Petits enfants, chantez les louanges du bon pilote qui tient le gouvernail de l'histoire universelle (Butor, Passage Milan,1954, p. 162).
Prononc. et Orth. : [guvε ʀnaj]. Ds Ac. 1694-1932. Au plur. des gouvernails. Étymol. et Hist. Fin xies. governail (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 556); 1. ca 1160 mar. (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 203); 2. xives. « gouvernement » ([Secrets d'Aristote], ms. Richel. 571, fo123 rods Gdf.). Du lat. gubernaculum « timon; gouvernail d'un navire », utilisé métaphoriquement en parlant de la direction d'un État. Fréq. abs. littér. : 275. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 503, b) 603; xxes. : a) 282, b) 246. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 172, 415. - Vidos (B.E.). Profilo storico-linguistico dell'influsso del lessico nautico italiano su quelle francese. Archivum Romanicum. 1932, t. 16, p. 257.

gouvernail (lat. gŭbĕrnācŭlum; de gŭbĕrnare, gouverner), subst. masc.« 1. plan mince orientable servant à régler la direction, les évolutions d'un navire. 2. p. anal. ou au fig., ce qui sert à diriger, à conduire »

Wiktionnaire

Nom commun - français

gouvernail \ɡu.vɛʁ.naj\ masculin

  1. Dispositif mobile, fixé à l’arrière d’un navire, d’un bateau, d’un avion qui sert à lui faire prendre telle ou telle direction, le faire aller du côté qu’on veut.
    • Quelques jours après, le brick perdit son grand mât et son gouvernail pendant un grain. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
    • Le gouvernail et l'étambot furent brisés ; mais il suffisait à Mikkelsen que le bateau flottât. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • A 9 heures du soir, la barre en chêne de mon gouvernail se brisait, mais heureusement je possédais une barre de secours en fer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
  2. (Histoire) (Par métonymie) Personne pagayant à l'arrière d'un canot, chargé notamment de l'orientation de celui-ci. Note : Les autres pagayeurs, situés devant lui, s'appellent avironneurs ou nageurs.
  3. (Figuré) Gouvernement d’un État ou d’une grande entreprise.
    • Les affaires allaient bien tandis que ce ministre tenait le gouvernail.
    • Être au gouvernail.
    • Abandonner le gouvernail.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

GOUVERNAIL. n. m.
Dispositif de bois ou de métal, mobile, attaché à l'arrière d'un navire, d'un bateau, d'un avion et qui sert à lui faire prendre telle ou telle direction, le faire aller du côté qu'on veut. Tenir le gouvernail d'un vaisseau. Être au gouvernail. Un coup de mer rompit le gouvernail. Le gouvernail d'une chaloupe. Le gouvernail d'avant. La barre du gouvernail. Ce navire est sensible au gouvernail, obéit au gouvernail. Des gouvernails. Il s'emploie figurément en parlant du Gouvernement d'un l'État ou d'une grande entreprise. Les affaires allaient bien tandis que ce ministre tenait le gouvernail. Saisir le gouvernail. Être au gouvernail. Abandonner le gouvernail.

Littré (1872-1877)

GOUVERNAIL (gou-vèr-nall, ll mouillées, et non gou-vèr-naye) s. m.
  • 1Nom d'une pièce de bois longue, plate et large, qui est placée à l'arrière des vaisseaux ou bateaux, plonge dans l'eau, divise les vagues par le mouvement qu'elle reçoit du timonier, et sert à la conduite du bâtiment, en faisant tourner l'avant du côté opposé à celui où l'on tourne le gouvernail. La barre du gouvernail. Je pris le gouvernail en main, Fénelon, Tél. IV.

    Gouvernail de drisse, barre de fer nommée aussi guide de drisse. Gouvernail-fougue, sorte de gouvernail supplémentaire.

  • 2 Fig. Il se dit en parlant du gouvernement d'un État. Abandonner le gouvernail. Durant cette tempête, n'a-t-il pas [le cardinal de Richelieu] tenu le gouvernail d'une main et la boussole de l'autre ? Voiture, Lett. 74.
  • 3Queue d'un moulin à vent servant à le faire tourner, de manière à présenter les ailes au vent.
  • 4Dans un paquet de barres à forger, celle du milieu, dont la longueur excède celle des autres.
  • 5Fil de fer qui sert à accorder des tuyaux d'anche.

REMARQUE

Autrefois le pluriel de ce mot était en aux, les gouvernaux, qui est dans Richelet. Aujourd'hui on dit les gouvernails.

HISTORIQUE

XIIe s. La neif veiz [tu vois] tutes parz en tempestes gesir ; J'en tieng le guvernail, tu me roves [demandes de] dormir, Th. le mart. 87.

XIIIe s. Car à mervelle est bons li vens ; Li governaus siet bien et droit ; La nes [nef] s'en va à grant esploit, Partonop. v. 736. En ces nefz de Marseille a deux gouvernaus qui sont attachez à deux tisons [poutres] si merveilleusement, que, si tost comme l'en auroit tourné un roncin, l'en peut tourner la nef à destre et à senestre, Joinville, 237.

XVIe s. Dieu tient le clou du gouvernail, pour tourner leurs effors à executer ses jugemens, Calvin, Instit. 160.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

GOUVERNAIL, s. m. (Marine.) c’est une piece de bois d’une certaine largeur, assujettie à l’étambot par des gonds & des pentures qui lui permettent de tourner à gauche & à droite, suivant la route qu’on veut faire. Du côté du vaisseau où il se termine en forme de coin, il a la même épaisseur que l’étambot ; on a coûtume de le tailler en queue d’aronde, c’est-à-dire qu’il est plus épais en-dehors que du côté de l’étambot, pour que l’angle qu’il fait avec la quille soit moins obtus.

La partie du gouvernail qui touche à l’étambot est de chêne ; le reste qu’on nomme le safran, est d’un bois plus leger comme de sapin.

La barre du gouvernail est un levier ou une longue piece de bois de chêne qui entre par un de ses bouts dans une mortaise pratiquée au haut du gouvernail ; elle sert à le faire mouvoir. Voy. Pl. IV. Marine, fig. prem. n°. 175. le gouvernail, n°. 176. le safran du gouvernail, n°. 177. la barre du gouvernail ou gousset, n°. 178. le taquet du gousset, n°. 179. la tamise ou demi-lune, n°. 180. la noix ou hulot, n°. 181. la manuelle, n°. 182. la ferrure du gouvernail.

La tamise ou tamisaille est une piece de bois en forme d’arc, qu’on attache au-dessous du second pont dans la sainte-barbe, sur laquelle coule la barre du gouvernail lorsqu’on la fait mouvoir.

La hauteur du gouvernail doit être d’une fois un tiers l’épaisseur de la quille jointe à la hauteur de l’étambot, à quoi on ajoûte un pié & demi ou deux piés pour placer sa barre.

Sa largeur est différente dans toutes les parties de sa longueur : à l’endroit de la quille il a autant de pouces que le vaisseau a de piés de large ; au droit de la flotaison il a les trois quarts de sa plus grande largeur.

Deux piés plus haut que la flotaison il a une moitié de sa plus grande largeur, & au bout d’en-haut un peu plus du tiers.

Quelques-uns prétendent que les dimensions du gouvernail devroient être réglées plûtôt sur la longueur du vaisseau que sur sa largeur, la force de la résistance devant être proportionnée à la force du mobile. Plusieurs constructeurs font que la coupe horisontale de la partie plongée augmente de largeur en s’éloignant du vaisseau ; ainsi ils la forment en queue d’aronde, dans la vûe que son angle avec la quille soit moins obtus.

Pour faire tourner le gouvernail avec plus de facilité, on se sert ordinairement d’une roue de trois ou quatre piés de diametre, placée verticalement sous le gaillard. Dans le sens de la largeur du navire, voyez dans la Planche VI. la figure 73. pour l’intelligence de la manœuvre du gouvernail ci-après énoncée.

Cette figure représente l’étambot cotté AB, le gouvernail est marqué CD ; & CE est la barre ou le timon à l’extrémité E, duquel on applique deux cordes EGIL & EFHK, qui passent sous les deux poulies F & G, qui sont arrêtées aux deux côtés du navire, & venant repasser sur les poulies H & I, remontent ensuite verticalement jusqu’à l’axe MN de la roue OP, & s’enveloppent chacune de différens côtés sur cet axe. Il est clair que lorsqu’on fait tourner la roue OP dans un certain sens, une corde se lâche en même tems que l’autre se roidit, & doit tirer le timon vers le côté du navire. La force des matelots ou des timonniers doit se trouver multipliée autant de fois que le rayon de la roue est plus grand que le rayon de son essieu, & que la longueur du timon est plus grande que la demi-largeur du gouvernail. Dans les plus grands vaisseaux la longueur du timon CE peut avoir trente piés, ce qui donne déjà un avantage à la force motrice, comme elle est appliquée à quinze fois plus de distance, son mouvement doit donc être quinze fois plus grand ; d’un autre côté le rayon de la roue OP peut être trois ou quatre fois plus grand que le rayon de l’axe ou de l’arbre MN, ce qui multiplie la force encore trois ou quatre fois.

Ainsi faisant abstraction du frottement qui ne laisse pas que d’être considérable, la force de chaque timonnier est multipliée quarante-cinq ou soixante fois ; & il suffit par conséquent de faire un effort de vingt livres, pour en soûtenir un de neuf cents ou de douze cents livres que feroit l’eau par son choc contre le gouvernail ; c’est aux Anglois que nous devons cette disposition. Si l’on veut connoître plus particulierement la théorie du gouvernail & de ses effets, il faut voir le traité du navire de M. Bouguer, & la théorie de la manœuvre des vaisseaux de M. Pitot. (Z)

On peut comprendre sans peine par le raisonnement suivant l’effet du gouvernail. Lorsqu’on tourne le gouvernail de droite à gauche, par exemple, la résistance de l’eau qui agit sur ce gouvernail tend à pousser de gauche à droite, & pour plus de facilité on peut supposer cette résistance appliquée au point où le gouvernail est uni au vaisseau, c’est-à-dire à la poupe ; donc il y a une puissance appliquée à la poupe, laquelle puissance est dirigée de gauche à droite. Or quand l’extrémité d’un corps est poussée de gauche à droite par une puissance, cette extrémité doit tourner de gauche à droite, & l’extrémité opposée de droite à gauche. Ceux qui ne seront pas géometres peuvent s’en assûrer par l’expérience journaliere ; & à l’égard des autres, ils trouveront au mot Centre spontané de rotation, les principes d’après lesquels cette proposition peut être démontrée. Ainsi le mouvement du gouvernail dans un sens fait tourner la poupe du côté opposé, & la proue du même côté que le gouvernail.

Cette explication est simple, & peut être entendue par tout le monde ; mais elle ne suffit pas pour résoudre rigoureusement & généralement le problème des mouvemens du vaisseau & du gouvernail ; on peut le réduire à la question suivante.

Etant donnés deux corps unis ensemble par une espece de charniere (tels que le vaisseau & le gouvernail) & supposant une puissance donnée appliquée à un point donné d’un de ces corps, trouver le mouvement qui doit en résulter.

J’appellerai point d’union, l’endroit où les deux corps sont unis par charniere ; il est visible que le point d’union doit, ou au moins peut avoir un mouvement en ligne droite, dont il faut chercher la quantité & la direction, & qu’outre cela chacun de ces deux corps aura un mouvement de rotation circulaire autour du point d’union ; de maniere que si on connoît la vîtesse de rotation d’un point de chaque corps, on connoîtra la vîtesse de rotation de tous les autres points : & le mouvement de chacun sera composé de ce mouvement de rotation & d’un mouvement égal & parallele au mouvement du point d’union. Il y a donc ici quatre inconnues ; la quantité du mouvement du point d’union, sa direction, & la quantité du mouvement circulaire d’un point pris à volonté dans chaque corps. Or tous ces mouvemens doivent être tels (voyez Dynamique), que si on les imprimoit en sens contraire, ils feroient équilibre avec la puissance donnée qui pousse le corps. Décomposons donc le mouvement de chaque particule des deux corps en deux directions, l’une parallele, si l’on veut à la puissance donnée, l’autre perpendiculaire à la direction de cette même puissance. Il faut pour qu’il y ait équilibre, 1°. que la somme des forces paralleles à la puissance donnée lui soit égale ; 2°. que la force résultante des forces imprimées au navire en sens contraire, passe par le point où le gouvernail est joint au navire, c’est-à-dire par le point d’union ; 3°. que la somme des puissances perpendiculaires soit nulle ; 4°. que les forces perpendiculaires & paralleles, & la puissance donnée, se fassent mutuellement équilibre. Voilà les quatre équations qui serviront à trouver les quatre inconnues.

On pourroit croire, en y faisant peu d’attention, que la quatrieme condition revient à la premiere & à la troisieme ; mais il est aisé de voir qu’on seroit dans l’erreur. Quand deux puissances égales & paralleles, par exemple, tirent en sens contraire deux différens points d’un levier, leur somme est nulle, mais la somme de leurs momens ne l’est pas ; aussi n’y a-t-il pas équilibre. Voyez Equilibre, Levier, Moment, Statique.

Voilà la maniere générale de résoudre le problème ; elle peut être simplifiée par différens moyens, qu’il seroit trop long d’indiquer ici. Mais ceci suffit pour faire voir que le rapport des mouvemens du gouvernail à celui du vaisseau est un des problemes des plus délicats de la Dynamique, & que peut être il n’a été résolu jusqu’ici qu’assez imparfaitement, quoique suffisamment pour l’usage de la Marine.

Au reste comme la masse du gouvernail est très petite par rapport à celle du vaisseau, on peut si l’on veut la négliger dans la solution de ce probleme, & n’avoir égard qu’au mouvement du vaisseau produit par la résistance ou réaction de l’eau sur le gouvernail.

Ce problème est de la même nature que celui des rames ; il y a sur l’un & sur l’autre d’excellentes remarques à faire, que nous renvoyons au mot Rame. Ces remarques ont principalement rapport à l’action de la puissance qui fait tourner le gouvernail, & à la résistance de l’eau, qui doivent ici entrer l’une & l’autre en ligne de compte, si on veut résoudre la question avec toute la rigueur dont elle est susceptible. (O)

Gouvernail, (Hydr.) on appelle aussi de ce nom la queue d’un moulin ou machine hydraulique, qui le met d’elle-même au vent. (K)

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Étymologie de « gouvernail »

Lat. gubernaculum, de gubernare, gouverner.

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Du latin gubernaculum (« timon, gouvernail »). (Avant 1106) governail (Gloses de Rachi), puis circa 1140 pour le trouver dans une phrase (Chanson de Guillaume).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « gouvernail »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
gouvernail guvɛrnaj

Fréquence d'apparition du mot « gouvernail » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « gouvernail »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « gouvernail »

  • Le navire qui n’obéit pas au gouvernail devra bien obéir au récif.
    Proverbe français
  • Pour se diriger parmi l'écueil des hommes, les femmes se servent de leurs yeux comme sextant, de leur sexe comme boussole et de leur bouche comme gouvernail.
    Malcolm de Chazal — Sens Plastique
  • Le navire qui n'obéit pas au gouvernail devra obéir aux écueils.
    G. Torriano — Piazza universale di proverbi itiliani
  • La vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
    Gandhi — Lettres à l'Ashram
  • L'homme oriente sa voile, appuie sur le gouvernail, avançant contre le vent par la force même du vent.
    Alain
  • Il faut être rameur avant de tenir le gouvernail, avoir gardé la proue et observé les vents avant de gouverner soi-même le navire.
    Aristophane
  • Une femme sans mari est un navire sans gouvernail.
    Proverbe espagnol
  • La langue est le gouvernail du corps.
    Aménhémhat
  • Législatives. Les Croates votent pour confier le gouvernail à un nouveau gouvernement qui devra affronter les retombées économiques du coronavirus au moment où un regain de contaminations met les conservateurs sortants sous pression.
    Libération.fr — A suivre aujourd'hui... - Libération
  • Le baleineau aperçu avec sa mère en décembre 2019 au large de la Géorgie (États-Unis) était l’un des dix nouveau-nés repérés cette année-là de l’espèce des baleines franches de l’Atlantique Nord. Sa carcasse a été identifiée quatre mois plus tard, par des agents de la Commission pour la conservation des poissons et de la vie sauvage de Floride. Âgé de six mois, il présentait des blessures d’hélices profondes et une trace de gouvernail sur la nageoire caudale. Sa mort a été attribuée à une collision avec un bateau.
    Le Figaro.fr — Les baleines franches décimées par les collisions
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Images d'illustration du mot « gouvernail »

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Traductions du mot « gouvernail »

Langue Traduction
Anglais rudder
Espagnol timón
Italien timone
Allemand ruder
Chinois
Arabe الموجه
Portugais leme
Russe руль направления
Japonais ラダー
Basque lema
Corse timone
Source : Google Translate API

Synonymes de « gouvernail »

Source : synonymes de gouvernail sur lebonsynonyme.fr

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Nombre de points du mot gouvernail au scrabble : 14 points

Gouvernail

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