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Dictateur
Sommaire
- Définitions de « dictateur »
- Étymologie de « dictateur »
- Phonétique de « dictateur »
- Fréquence d'apparition du mot « dictateur » dans le journal Le Monde
- Citations contenant le mot « dictateur »
- Images d'illustration du mot « dictateur »
- Traductions du mot « dictateur »
- Synonymes de « dictateur »
- Combien de points fait le mot dictateur au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | dictateur | dictateurs |
Définitions de « dictateur »
Trésor de la Langue Française informatisé
DICTATEUR, TRICE, subst.
HIST. ROMAINE. Sous la République, magistrat unique légalement investi de tous les pouvoirs, dans certaines circonstances graves, pour une durée limitée. Nommer qqn dictateur. Par une dérogation à la coutume établie, Jules César fut fait dictateur perpétuel (Ac.1835-1932).Camille qui fut cinq fois dictateur (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 273).Wiktionnaire
Nom commun - français
dictateur \dik.ta.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : dictatrice)
-
(Antiquité) Magistrat unique et souverain qu’on nommait extraordinairement à Rome, du temps de la République, en certaines circonstances critiques, et au maximum pour six mois.
- Malheureuse famille, qui ne s’apercevait pas que le siècle s’avançait comme le dictateur romain précédé de ses faisceaux de commandement !!! — (Anonyme, Revue littéraire, 1830, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Par une dérogation à la coutume établie, Jules César fut fait dictateur perpétuel.
-
(Par extension) (Politique) Tout chef investi d’une autorité souveraine et absolue et de tous les pouvoirs politiques.
- Il fut un temps de plomb, pas si lointain, où un dictateur hongrois avait donné un nom à une pratique politique restée célèbre dans l'histoire du communisme, la tactique du salami : semaine après semaine; le stalinien Mátyás Rákosi s'en prenait aux libertés démocratiques nées de l'après-guerre comme on découpe un vulgaire saucisson, tranche après tranche, jusqu'à régner sans partage. — (Vincent Giret, Salami, dans Libération (journal), n° 9532, p. 3, 4 janvier 2012)
-
(Figuré) (Péjoratif) Personne qui exerce un pouvoir, une autorité sans partage.
- La dictatrice de la mode […] la jeune, belle et intrépide duchesse de Berry. — (Villard, Histoire du costume, 1956)
- Laurier n’était pas seulement, et à la fois, un dictateur par tempérament, un riche propriétaire foncier et un puissant industriel (…), mais c’était aussi un personnage populaire, fort habile à cultiver l’art de la popularité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 390 de l’édition de 1921)
- Par contre, nul n'aime les bigots et, surtout, les dictateurs de consciences. — (Anne-Marie Sicotte, Histoire inédite des Patriotes, Fides, 2016, p. 230)
- Les dictateurs sont souvent à la fois narcissiques et psychopathes. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, p. 323)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Magistrat unique et souverain qu'on nommait extraordinairement à Rome, du temps de la République, en certaines circonstances critiques, et seulement pour un certain temps. Fabius fut nommé dictateur dans la guerre contre Annibal. Par une dérogation à la coutume établie, Jules César fut fait dictateur perpétuel. Il se dit, par extension, de Tout chef investi, temporairement ou à perpétuité, d'une autorité souveraine et absolue et de tous les pouvoirs politiques. Fig. et fam., Prendre un ton de dictateur, Prendre un ton tranchant et absolu.
Littré (1872-1877)
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1Magistrat souverain qu'on nommait à Rome, en certaines circonstances critiques ; son pouvoir était absolu, et fixé à une durée légale de six mois ; mais d'ordinaire le dictateur abdiquait avant ce terme quand le danger était passé.
Les dictateurs se tiraient quelquefois de la charrue, qu'ils reprenaient quand l'expédition était achevée
, Saint-Évremond, Génie du peuple rom. ch. 2, dans RICHELET.Quand notre dictateur devant les rangs s'avance…
, Corneille, Hor. I, 4.Du nom de dictateur, du nom de général, Qu'importe, si des deux le pouvoir est égal ?
Corneille, Sertor. III, 2.À Rome, dès qu'on avait nommé un dictateur, toute autorité cessait, excepté celle des tribuns du peuple
, Rollin, Hist. anc. Œuvres, t. I, p. 420, dans POUGENS.Sylla fut honoré du nom de dictateur…
, Voltaire, M. de Cés. I, 3.Fig.
M. de Meaux [Bossuet], le dictateur de l'épiscopat et de la doctrine, fut celui qui le [Fénelon] sacra
, Saint-Simon, 31, 110.Familièrement. Ton de dictateur, ton impérieux, absolu.
- 2Dans les temps modernes, nom donné à quelques chefs qui réunissent temporairement tous les pouvoirs en leurs mains.
- 3Nom du secrétaire de l'électeur de Mayence.
- 4Dans l'ancienne université, titre de l'écolier qui avait été trois fois le premier. Cela se pratique encore dans les lycées de Paris.
HISTORIQUE
XIVe s. Il fesoient aucune fois un dittateur qui avoit si general et si grant pooir que…
, Bercheure, f° 2, verso.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
DICTATEUR. Ajoutez : - REM. On le trouve au féminin. La duchesse [du Maine], la spirituelle et ambitieuse dictatrice de l'ordre de la Mouche-à-Miel
, M. de Lescure, Journ. offic. 3 mars 1875, p. 1613, 1re col.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
DICTATEUR, s. m. (Hist. rom.) magistrat romain créé tantôt par un des consuls ou par le général d’armée, suivant Plutarque ; tantôt par le sénat ou par le peuple, dans des tems difficiles, pour commander souverainement, & pour pourvoir à ce que la république ne souffrît aucun dommage.
Les Romains ayant chassé leurs rois, se virent obligés de créer un dictateur dans les périls extrèmes de la république, comme, par exemple, lorsqu’elle étoit agitée par de dangereuses séditions, ou lorsqu’elle étoit attaquée par des ennemis redoutables. Dès que le dictateur étoit nommé, il se trouvoit revêtu de la suprème puissance ; il avoit droit de vie & de mort, à Rome comme dans les armées, sur les généraux & sur tous les citoyens, de quelque rang qu’ils fussent : l’autorité & les fonctions des autres magistrats, à l’exception de celle des tribuns du peuple, cessoient, ou lui étoient subordonnées : il nommoit le général de la cavalerie qui étoit à ses ordres, qui lui servoit de lieutenant, &, si l’on peut parler ainsi, de capitaine des gardes : vingt-quatre licteurs portoient les faisceaux & les haches devant lui, & douze seulement les portoient devant le consul : il pouvoit lever des troupes, faire la paix ou la guerre selon qu’il le jugeoit à-propos, sans être obligé de rendre compte de sa conduite, & de prendre l’avis du sénat & du peuple : en un mot il joüissoit d’un pouvoir plus grand que ne l’avoient jamais eu les anciens rois de Rome ; mais comme il pouvoit abuser de ce vaste pouvoir si suspect à des républicains, on prenoit toûjours la précaution de ne le lui déférer tout au plus que pour six mois.
Le premier du rang des patriciens qui parvint à cet emploi suprème, fut Titius Largius, l’an de Rome 259. Clélius premier consul le nomma, comme en dédommagement de l’autorité qu’il perdoit par la création de cette éminente dignité. Le premier dictateur pris de l’ordre des plébéiens, fut Cn. Martius Rutilius, l’an de Rome 399. Quelques citoyens eurent deux fois cette suprème magistrature. Camille fut le seul qu’on nomma cinq fois dictateur ; mais Camille étoit un citoyen incomparable, le restaurateur de sa patrie, & le second fondateur de Rome : il finit sa derniere dictature l’an 386, par rétablir le calme dans la république entre les différens ordres de l’état. Minutius ayant remporté contre Annibal quelques avantages, que le bruit public ne manqua pas d’exagérer, on fit alors à Rome ce qui ne s’y étoit jamais fait, dit Polybe ; dans l’espérance où l’on étoit que Minutius termineroit bientôt la guerre, on le nomma dictateur l’an de Rome 438, conjointement avec Q. Fabius Maximus, dont la conduite toûjours judicieuse & constante, l’emportoit à tous égards sur la bravoure téméraire du collegue qu’on lui associoit. On vit donc deux dictateurs à-la-fois, chose auparavant inoüie chez les Romains, & qu’on ne répeta jamais depuis.
Le même Fabius Maximus dont je viens de parler, en qui la grandeur d’ame jointe à la gravité des mœurs, répondoit a la majesté de sa charge, fut le premier qui demanda au sénat de trouver bon qu’il pût monter à cheval à l’armée ; car une ancienne loi le défendoit expressément aux dictateurs, soit parce que les Romains faisant consister leurs grandes forces dans l’infanterie, crurent nécessaire d’établir que le général demeurât à la tête des cohortes, sans jamais les quitter ; soit parce que la dictature étant d’ailleurs souveraine & fort voisine de la tyrannie, on voulut au moins que le dictateur, pendant l’exercice de sa charge, dépendît en cela de la république.
L’établissement de la dictature continua de subsister utilement & conformément au but de son institution, jusqu’aux guerres civiles de Marius & de Sylla. Ce dernier, vainqueur de son rival & du parti qui le soûtenoit, entra dans Rome à la tête de ses troupes, & y exerça de telles cruautés, que personne ne pouvoit compter sur un jour de vie. Ce fut pour autoriser ses crimes, qu’il se fit déclarer dictateur perpétuel l’an de Rome 671, ou, pour mieux dire, qu’il usurpa de force la dictature. Souverain absolu, il changea à son gré la forme du gouvernement ; il abolit d’anciennes lois, en. établit de nouvelles, se rendit maître du thrésor public, & disposa despotiquement des biens de ses concitoyens.
Cependant cet homme qui, pour parvenir à la dictature, avoit donné tant de batailles, rassasié du sang qu’il avoit répandu, fut assez hardi pour se démettre de la souveraine puissance environ quatre ans après s’en être emparé ; il se réduisit de lui-même, l’an 674, au rang d’un simple citoyen, sans éprouver le ressentiment de tant d’illustres familles dont il avoit fait périr les chefs par ses cruelles proscriptions. Plusieurs regarderent une démission si surprenante comme le dernier effort de la magnanimité ; d’autres l’attribuerent à la crainte continuelle où il étoit qu’il ne se trouvât finalement quelque Romain assez généreux pour lui ôter d’un seul coup l’empire & la vie. Quoi qu’il en soit, son abdication de la dictature remit l’ordre dans l’état, & l’on oublia presque les meurtres qu’il avoit commis, en faveur de la liberté qu’il rendoit à sa patrie ; mais son exemple fit appercevoir à ceux qui voudroient lui succéder, que le peuple romain pouvoit souffrir un maître, ce qui causa de nouvelles & de grandes révolutions.
Deux fameux citoyens, dont l’un ne vouloit point d’égal, & l’autre ne pouvoit souffrir de supérieur ; tous deux illustres par leur naissance, leur rang & leurs exploits ; tous deux presqu’également dangereux, tous deux les premiers capitaines de leur tems ; en un mot Pompée & César se disputerent la funeste gloire d’asservir leur patrie. Pompée cependant aspiroit moins à la dictature pour la puissance, que pour les honneurs & l’éclat ; il desiroit même de l’obtenir naturellement par les suffrages du peuple, c’est pourquoi deux fois vainqueur il congédia ses armées quand il mit le pié dans Rome. César au contraire, plein de desirs immodérés, vouloit la souveraine puissance pour elle-même, & ne trouvoit rien au-dessus de son ambition & de l’étendue immense de ses vûes ; toutes ses actions s’y rapporterent, & le succès de la bataille de Pharsale les couronna. Alors on le vit entrer triomphant dans Rome l’an 696 de sa fondation : alors tout plia sous son autorité ; il se fit nommer consul pour dix ans, & dictateur perpétuel, avec tous les autres titres de magistrature qu’il voulut s’arroger : maître de la république comme du reste du monde, il ne fut assassiné que lorsqu’il essaya le diadême.
Auguste tira parti des fautes de César, & s’éloigna de sa conduite ; il prit seulement la qualité d’empereur, imperator, que les soldats pendant le tems de la république donnoient à leurs généraux. Préferant cette qualité à celle de dictateur, il n’y eut plus de titre de dictature, les effets en tinrent lieu ; toutes les actions d’Octave & tous ses réglemens formerent la royauté. Par cette conduite adroite, dit. M. de Vertot, il accoûtuma des hommes libres à la servitude, & rendit une monarchie nouvelle supportable à d’anciens républicains.
On ne peut guere ici se refuser à des réflexions qui naissent des divers faits qu’on vient de rapporter.
La constitution de Rome dans les dangers de la république, auxquels il falloit de grands & de prompts remedes, avoit besoin d’une magistrature qui pût y pourvoir. Il falloit dans les tems de troubles & de calamités, pour y remédier promptement, fixer l’administration entre les mains d’un seul citoyen ; il falloit réunir dans sa personne les honneurs & la puissance de la magistrature, parce qu’elle représentoit la souveraineté : il falloit que cette magistrature s’exerçât avec éclat, parce qu’il s’agissoit d’intimider le peuple, les brouillons & les ennemis : il falloit que le dictateur ne fût créé que pour cette seule affaire, & n’eût une autorité sans bornes qu’à raison de cette affaire, parce qu’il étoit toûjours créé pour un cas imprévû : il falloit enfin dans une telle magistrature, sous laquelle le souverain baissoit la tête & les lois populaires se taisoient, compenser la grandeur de sa puissance par la briéveté de sa durée. Six mois furent le terme fixe ; un terme plus court n’eût pas suffi, un terme plus long eût été dangereux. Telle étoit l’institution de la dictature : rien de mieux & de plus sagement établi, la république en éprouva long-tems les avantages.
Mais quand Sylla, dans la faveur de ses succès, eut donné les terres des citoyens aux soldats, il n’y eut plus d’homme de guerre qui ne cherchât des occasions d’en avoir encore davantage. Quand il eut inventé les proscriptions, & mis à prix la tête de ceux qui n’étoient pas de son parti, il fut impossible de s’attacher à l’état, & de demeurer neutre entre les deux premiers ambitieux qui s’éleveroient à la domination. Dès-lors il ne regna plus d’amour pour la patrie, plus d’union entre les citoyens, plus de vertus : les troupes ne furent plus celles de la république, mais de Sylla, de Pompée, & de César. L’ambition secondée des armes, s’empara de la puissance, des charges, des honneurs ; anéantit l’autorité des magistrats, &, pour le dire en un mot, bouleversa la république : sa liberté & ses foibles restes de vertus s’évanoüirent promptement. Devenue de plus en plus esclave sous Auguste, Tibere, Caïus, Claude, Néron, Domitien, quelques-uns de ses coups porterent sur les tyrans, aucun ne porta sur la tyrannie.
Voilà le précis de ce que je connois de mieux sur cette matiere ; je l’ai tiré principalement de l’histoire des révolutions de la république romaine & de l’esprit des lois, & alors j’ai conservé dans mon extrait, autant que je l’ai pû, le langage de ces deux écrivains : irois-je à l’éloquence altérer son parler, comme disoit Montagne ? Article de M. le Chevalier de Jaucourt.
Étymologie de « dictateur »
Lat. dictator ; de dictare, commander, proprement dicter ; provenç. dictaire, au nominatif, du latin dictátor ; dictador, au régime, de dictatórem ; ital. dettatore.
- (1380) Du latin dictator tiré de dictare (« dicter »).
Phonétique du mot « dictateur »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
dictateur | diktatœr |
Fréquence d'apparition du mot « dictateur » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « dictateur »
-
Le problème, Gérard, c'est que tes sorties de route vont toujours dans le même fossé : celui du fric, des copains dictateurs, du pet foireux et de la miction aérienne, celui des saillies ultralibérales...
Philippe Torreton — Journal "Libération" du 18 décembre 2012, lettre ouverte adressée à Gérard Depardieu -
Le gouvernement trouve des centaines de millions pour nettoyer la Libye de son dictateur, il ne trouve pas de quoi payer un spécialiste de la serpillière pour nettoyer les toilettes d’un tribunal en Meurthe-et-Moselle.
Delfeil de Ton — Siné Mensuel N°3 - novembre 2011 -
Un dictateur qui meurt, c'est une banque suisse qui ferme.
Anonyme — Changement de direction - France Inter - 4 Novembre 1996 -
La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples.
Georges Bernanos -
Quelle idée de se mettre la Russie à dos, par exemple! De dire que Poutine est un dictateur
Gérard Depardieu — Sud Ouest, 13 août 2015 -
Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples - du moment que ce serait moi le dictateur.
George W. Bush -
Le successeur d'un dictateur doit lui ressembler et être publiquement connu comme étant inférieur à lui dans la vertu et pire dans le vice.
Ahmadou Kourouma — En attendant le vote des bêtes sauvages -
Un dictateur n'est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables.
Gustave Le Bon — Hier et demain -
Le monde se porterait mieux si les anciens dictateurs irakien Saddam Hussein et libyen Muammar al-Kadhafi étaient toujours au pouvoir
Donald Trump — CNN, 25 octobre 2016 -
Le temps n'efface pas tout, et mieux vaut tard que jamais. Ces dictons illustrent bien le dilemme auquel le gouvernement espagnol essaie de répondre pour laver la mémoire des citoyens tombés sous le régime franquiste. Plus de 45 ans après la fin de la dictature et le début de la transition, l'Espagne se confronte encore à la tâche ingrate de débarrasser le pays des souvenirs du franquisme en retirant les honneurs et les mérites attribués autrefois aux violences du régime. La décision la plus conséquente et la plus médiatique a été prise l'année dernière : le corps du dictateur Franco a été exhumé et sorti du Valle de les Caídos.
L'Espagne efface peu à peu les traces restantes de la dictature | lepetitjournal.com
Images d'illustration du mot « dictateur »
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Photo de Erika Fletcher via Unsplash
-
Photo de Tetiana SHYSHKINA via Unsplash
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Photo de Catalin Apostol via Unsplash
-
Photo de Alem Omerovic via Unsplash
Traductions du mot « dictateur »
Langue | Traduction |
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Anglais | dictator |
Espagnol | dictador |
Italien | dittatore |
Allemand | diktator |
Chinois | 独裁者 |
Arabe | دكتاتور |
Portugais | ditador |
Russe | диктатор |
Japonais | 独裁者 |
Basque | diktadore |
Corse | dittatore |
Synonymes de « dictateur »
- despote
- tyran
- dominateur
- führer
- duce
- césar
- autocrate
- oppresseur
- maître-maîtresse
- chef-fe
- arbitre
- souverain
Combien de points fait le mot dictateur au Scrabble ?
Nombre de points du mot dictateur au scrabble : 12 points