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Calice

Variantes Singulier Pluriel
Masculin calice calices

Définitions de « calice »

Trésor de la Langue Française informatisé

CALICE, subst. masc.

I.−
A.− HIST. Vase à boire, de matières et de formes diverses, en usage chez les Anciens :
1. Thèriclès, l'un des potiers grecs les plus célèbres (...) a donné son nom (...) comme nom de genre (...) [à] un calice qu'il avait fait. A. Brongniart, Traité des arts céram.,1844, p. 569.
B.− Usuel
1. LITURG. Vase sacré présentant la forme d'une coupe évasée portée sur un pied élevé et employé dans la célébration eucharistique pour la consécration du vin. Calice d'or; le voile du calice; élever le calice :
2. Dans le même temps, le maire se jeta sur le calice en argent et l'enleva de l'autel. Ce que voyant, le pontife de la sagesse s'élance, bouscule le maire, lui met le pied sur le ventre et lui arrache des mains l'objet sacré tout tordu. Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 236.
Loc. proverbiale. Être doré comme un calice. Avoir ,,des habits chargés de galon ou de broderie d'or`` (Ac. 1835, 1878).
P. méton. ,,Communion sous l'espèce du vin.`` (Lar. encyclop.). ,,Les hussites demandaient que le calice fût accordé aux laïcs`` (Lar. encyclop.).
P. métaph. L'homme, ce vase d'élection, ce calice rempli de la grâce céleste (G. Sand, Un Hiver à Majorque,1842, p. 86).Cette fille est un long calice de chair étrangement mouvant sur des hanches renflées comme un ciboire (J. Lorrain, Monsieur de Phocas,1901, p. 49).
2. P. anal. Verre à pied, étroit et haut. Elle (...) but une gorgée dans le calice mince qui tiédissait dans sa paume (Colette, Chéri,1920, p. 84).Partie renflée d'un verre à pied. Caresser le calice d'un verre plein (Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 435).
C.− Au fig.
1. RELIGION
a) [P. réf. à l'usage (p. ex. Isaïe 51, 17) de se servir d'une coupe pour boire à la ronde] Portion d'héritage assignée à une personne; ,,sort réservé par Dieu à chaque homme`` (Nouv. Lar. ill.) :
3. Elle est tombée, Babylone la Grande! Parce que Dieu tout à coup s'est repensé d'elle et Il va lui donner à boire! un grand calice plein de vin et le feu n'en est pas évaporé! Sortez du milieu d'elle, mon peuple! Claudel, Poésies diverses,Les Deux cités, I : Babylone, 1952, p. 843.
b) [P. réf. à la prière de Jésus ds Matth., XXVI, 42 : ,,Mon Père, si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que ta volonté soit faite``] Épreuve cruelle, douleur poignante. Le Messager divin [le Christ] avait bu jusqu'à la lie le calice de l'agonie (Lamartine, Voyage en Orient,t. 1, 1835, p. 424).Le Calice de la Rédemption (Bloy, Journal,1900, p. 21).
2. P. ext. Un calice d'amertume; boire le calice de l'humilité. Absol. Boire le calice jusqu'à la lie. ,,Épuiser tout ce qu'il y a d'amertume dans une chose pénible`` (DG). Ils vidèrent leurs calices de science, de gaz carbonique, de parfums, de poésie et d'incrédulité (Balzac, La Peau de chagrin,1831, p. 65).Elle [la vierge chrétienne], boit au festin la grâce à pleins calices (A. France, Poésies, Les Noces corinthiennes, Paris, Calmann-Lévy, 1876, p. 272):
4. Les Pères de l'Église, les Athanase, les Ambroise, les Jean Chrysostome, les Augustin n'ont pas écarté d'eux le calice de l'épiscopat, qui pour presque tous fut en effet le plus amer des calices. Mauriac, Journal du temps de l'occupation,1940-44, p. 349.
II.− P. anal.
A.− BOT. Enveloppe extérieure, comparée à un vase en forme de calice, constituée par les sépales, généralement de couleur verte, qui recouvre la partie inférieure de la corolle d'une fleur et en protège les organes sexuels. Calice embaumé, épanoui; calice gamosépale (calice dont les sépales sont soudés) :
5. Son calice [du lin moyen] se compose de cinq folioles ovales et sa corolle de cinq pétales, de cinq étamines, et d'un ovaire surmonté de cinq styles où choit la semence. Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 245.
SYNT. Calice commun. ,,Celui qui appartient à plusieurs fleurs`` (Bouillet 1859). [Aspect] Calice monophylle. ,,Celui qui est d'une seule pièce`` (Nysten 1814). Calice quinquéfide. Calice fendu en cinq lobes ,,distincts à peu près dans la moitié de leur hauteur`` (Baillon t. 1 1876). Calice turbiné ou conique. Calice dont la base est renflée en forme de cône renversé (cf. Nodier, La Fée aux miettes, 1831, p. 184). [Durée] Calice caduc. ,,Celui qui tombe à l'instant où la fleur s'ouvre`` (J.-J. Baudrillart, Nouveau manuel forestier, trad. de Burgsdorf, 1808, p. 56). Calice persistant. ,,Celui qui persiste jusqu'à la maturité du fruit`` (J.-J. Baudrillart, Nouveau manuel forestier trad. de Burgsdorf, 1808, p. 56). Calice tombant. ,,Celui qui tombe avant la maturité du fruit`` (J.-J. Baudrillart, Nouveau manuel forestier trad. de Burgsdorf, 1808, p. 56).
P. ext., abusivement. Corolle. La cloche parfumée du calice (P. Bourget, Essais de psychol. contemp.,1883, p. 237).[En parlant d'un objet] Lustre aux calices fins en verre de Venise (Rodenbach, Le Règne du silence,1891, p. 21).Feux couplés des yeux, calices jumeaux, renversés, des narines (Colette, La Naissance du jour,1928, p. 13):
6. Au temps où il suivait la brigade Garland, près de la Tugela, il avait rencontré de ces fleurs carnivores qui se nourrissent des insectes tombés dans leur calice. J. et J. Tharaud, Dingley, l'illustre écrivain,1906, p. 155.
En calice. En forme de calice ou de corolle. Chapiteaux en calice de lotus (T. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 240).Bouches en calice (J. de La Varende, Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour,1936, p. 33).Creuser, évaser (qqc.) en calice, s'ouvrir en calice (+ nom de plante) (cf. Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, p. 204).
B.− [P. anal. de forme, de fonction]
1. ARCHIT. ,,Ensemble des fleurs sculptées dans les chapiteaux corinthiens. On ajoute habituellement l'adjectif : le calice corinthien`` (Noël 1968). Les Égyptiens, qui avaient imité sur le calice de leurs colonnes la végétation du lotus ou du palmier (Ch. Blanc, Gramm. des arts du dessin,1876, p. 182).
2. ZOOL. ,,Capsule qui contient l'ovule dans l'ovaire de la poule`` (Littré); tube corné ou chitineux s'épanouissant, chez les cœlentérés, autour de chaque polype, dans les colonies d'hydroïdes; enveloppe des coralliaires (classe de cœlentérés) formée par la réunion de plusieurs tubes protecteurs des polypes (d'apr. Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.).
Rem. 1. Pour le sens en anat., cf. entonnoir. 2. On relève ds les dict. le terme calicin « qui est de la nature du calice » (attesté dep. Mozin 1826 mais prob. ant.), lui-même à l'origine du dér. calicinal, ale, aux, adj. (cf. Boiste 1803; suff. -al*) « qui se rapporte au calice, qui lui appartient, qui en tient lieu ». a) Bot. Feuilles calicinales (Voyage de La Pérouse, t. 4, 1797, p. 267) − on rencontre parfois, avec le même sens, l'adj. calical, ale, aux − b) Zool. Ce polypier offre des centres calicinaux distincts (Milne-Edwards ds Lar. 19e).
Prononc. et Orth. : [kalis]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1180 (M. de France, Lais, Yonec, 192 ds Gdf. Compl. : le vin del chalice a beu); 1660 sens mystique (Bossuet, 1ersermon, Passion ds Littré, s.v. lie : Il [Jésus-Christ] a bu jusqu'à la lie le calice de la passion); 1680 fig. lang. commune (Sévigné, Lettres, éd. Monmerqué, Paris, 1862, t. 6, p. 337 : il faut avaler ce calice); 2. 1575 (Paré, t. 3, p. 635 ds Littré : Feuilles, fleurs, calices, espis). 1 empr. au lat. calix « coupe, vase », spéc. « vase à boire » (Plaute ds TLL s.v., 162, 47), empl. en lat. chrét. pour désigner la passion du Christ (Evangelium Matthaei ds Blaise), le sang du Christ (Tertullien ds TLL s.v., 163, 70) et le calice eucharistique (St Augustin ds Blaise); 2 empr. au lat. calyx « enveloppe de la fleur » (Pline ds TLL s.v., 200, 7) lui-même empr. au gr. κ α ́ λ υ ξ, de même sens, attesté dep. Hérodote ds Liddell-Scott. Fréq. abs. littér. : 685. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 415, b) 952; xxes. : a) 1 123, b) 519. Bbg. Duch. 1967, § 50.2. − Gottsch. Redens. 1930, p. 349. − Rog. 1965, p. 101. − Valter (R.). Einige Bemerkungen zum romanischen Wortschatz gelehrtlateinischer Herkunft. Beitr. rom. Philol. 1972, t. 11, p. 149.

Wiktionnaire

Nom commun 1 - français

calice \ka.lis\ masculin

  1. (Catholicisme) Vase sacré dans lequel est consacré le vin, à la messe.
    • J’ai dit la messe dans le calice de saint Charles portant cette devise : qui sitit, veniat ad me et bibat, ne ultra sitiat. — (Mgr Dupanloup, Journal intime)
    • Le prêtre ouvrit le calice ; il prit entre ses deux doigts une hostie blanche comme la neige, et s’approcha d’Atala, en prononçant des mots mystérieux. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
    • Le vol des choses consacrées à Dieu était un sacrilège, parce que ce vol renfermait une profanation de choses saintes : tel était le vol des calices, ciboires, reliques, images et même des troncs d'église. — (Adolphe Chauveau & ‎Faustin Hélie, Théorie du Code pénal, Bruxelles : Imprimerie typographique belge, 1844, vol.3, page 40)
    • Après la communion le prêtre présente le calice au servant, qui y verse un peu de vin pour l’ablution du calice. — (R. Décrouille, Méditations sur l'Ordinaire de la Messe d'après la Liturgie du Sacrifice, Duvivier, 1919, page 34)
    • Le prêtre se répand en génuflexions. Le voilà qui élève le calice, très haut, figé dans sa chasuble : […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 249)
    • (Par analogie)Lorsque tous les nouveaux membres eurent bu, Bendix leva le calice pour porter un toast.
      — Ils ont goûté au Feu de l'Illumination ! Bienvenue parmi les Péithologiens, nouveaux Poètes et Aventuriers !
      — (Melissa de La Cruz, Bloody Valentine, dans la série : Les vampires de Manhattan, traduit de l'anglais (américain) par Valérie Le Plouhinec, Albin Michel (collection Wiz, 2011, chap. 4)
  2. (Figuré) Boire le calice : souffrir quelque chose de pénible, de douloureux.
    • Il est aussi des femmes qui, par un autre genre d’héroïsme que celui de la résignation, boivent le calice de l’humilité et tendent la main pour sauver leur mari, leur amant, leurs enfants surtout. — (George Sand, Histoire de ma vie)
  3. (Anatomie) Partie du rein véhiculant l’urine.
  4. (Héraldique) Meuble représentant le vase du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil avec un renflement dans le tiers supérieur pied. À rapprocher de ciboire, coupe et hanap.
    • D'argent à la croix de gueules chargée de 5 calices d’or, qui est de la commune de Saint-Calixte au Québec → voir illustration « armoiries avec 5 calices »

Nom commun 2 - français

calice \ka.lis\ masculin

  1. (Botanique) Enveloppe extérieure de la fleur composée des sépales et qui soutient la corolle (les pétales).
    • Ainsi la fleur de l’hémérocalle, qui referme son calice pendant la nuit, ne répand ses parfums qu’aux premiers rayons de la lumière. — (François-René de Chateaubriand, Natchez)
    • Oh ! la terre, - murmurai-je à la nuit, est un calice embaumé dont le pistil et les étamines sont la lune et les étoiles ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Le jatrophe est classé dans l'ordre des Renonculinées, famille des Euphorbiacées, tribu des Crotonées. […]. La fleur est actinomorphe, unisexuée avec un calice de 5 sépales et une corolle de 5 pétales libres. — (Revue des eaux et forêts, publiée par Aristide & Stanislas Frézard, vol. 53, Éditions Berger-Levrault, 1915)
  2. (Par analogie)
    • Sur le troisième palier donnaient les cabinets d’aisance, dont la porte grande ouverte laissait voir, à côté du siège, une vase haut de forme en terre jaune, du calice duquel sortait le manche d’un petit balai. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)

Interjection - français

calice \kɑːlis\

  1. (Québec) (Vulgaire) Juron, sacre manifestant la colère ou l’indignation.
    • Calice, encore le téléphone qui sonne !
  2. (Suivi de de, pour qualifier un nom) Foutu.
    • Si au moins tu te renouvelais de temps en temps, ça ferait changement, mais non. Toujours les mêmes mots, toujours la même calice d'affaire! — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, 2000, page 374.)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CALICE. n. m.
Coupe, chez les anciens, et particulièrement Vase sacré où se fait la consécration du vin dans le sacrifice de la messe. Calice d'or. Calice d'argent. Élever le calice. Fig., Boire le calice. Boire le calice jusqu'à la lie. Voyez BOIRE. On dit aussi dans ce sens Un calice d'amertume.

Littré (1872-1877)

CALICE (ka-li-s') s. m.
  • 1Vase qui sert à la messe pour la consécration du vin. Calice d'or. Élever le calice. Nos calices avaient cherché leurs noms parmi les plantes, et le lis leur avait prêté sa forme, Chateaubriand, Génie, IV, I, 2.

    Le calice, objet de la guerre des Hussites dans le XVe siècle qui demandaient que la communion se fît sous les deux espèces, et que le calice fût donné au communiant. Ferdinand 1er demandait que le calice fût accordé aux laïques, Voltaire, Mœurs, 172.

    Familièrement. Être doré comme un calice, porter des habits chargés de galons d'or.

  • 2Dans un sens mystique et de dévotion. Il avala jusqu'au fond le calice de Jésus-Christ, lorsque, choisi pour sauver ce peuple, il lui en fallut supporter les révoltes, Bossuet, Hist. II, 3. Buvons avec lui le calice de sa passion, Bossuet, Serm. Quinq. 1. Il faut que nous participions à son calice, si nous voulons partager sa gloire, Massillon, Carême, Mot. de conversion.

    Figurément et dans le langage général, boire le calice, souffrir quelque chose de pénible, de douloureux. Il faut avaler ce calice, Sévigné, 416. Quoi ! du calice amer d'un malheur si durable Faut-il boire à longs traits la lie insupportable ? Voltaire, Alz. V, 3. Si le Fils de l'homme trouva le calice amer, comment un ange l'eût-il porté à ses lèvres ? Chateaubriand, Génie, I, I, 4. Souvent, las d'être esclave et de boire la lie De ce calice amer que l'on nomme la vie, Chénier, Él. 36. Mes lèvres à peine ont goûté Le calice amer de la vie, Lamartine, Méd. I, 25.

HISTORIQUE

XIIe s. Je li dorrai [donnerai] le grant tresor de l'arche ; N'i demorra ne galice ne chape, Li coronemens Looys, 434. Le caliz del salvedur receverai, Liber psalm. p. 178. … E le chalice d'or où li sainz out chanté, Th. le mart. 182.

XIIIe s. Mais sa terre en fut moult grevée et les eglises del regne, car il lor convint mettre jusques as calices, et canterent lonc tans en calisces d'estain, Chr. de Rains, p. 56. Mes s'aucuns a galisces ou vestemens ou autres chozes por Dieu servir, bien les pot prester…, Beaumanoir, XXXVIII, 14. Es mains tint le calisse et l'oublie a saisie, Ch. d'Ant. I, 430. Que on embleroit nos calices Devant nous à la table Dé [de Dieu], Fabliaux, Barbazan, I, 76. Cist veissiaus où men sanc meïs, Quant de men cors le requeillis, Calices apelez sera, le Roman de St-Graal, De Laborde, Émaux, p. 183.

XIVe s. Je donray de Bertran d'argent tout son pesant, Et ne deüst avoir en Espaigne la grant Calice sur autel jamais en mon vivant, Guesclin, 12146.

XVIe s. Et a la coustume tant gaigné, qu'on n'oseroit quasi comparoistre en bonne compagnie, qu'on ne soit doré comme un calice, Lanoue, 161.

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Étymologie de « calice »

(Nom 1, interjection) Du latin calix (« pot, vase, marmite, calice »).
(Nom 2) Du latin calyx (« enveloppe de la fleur, écorce du fruit, écaille »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. calitz ; espagn. caliz ; ital. calice : de calix, du grec ϰύλιξ, vase à boire, de ϰύλη, cavité. Chateaubriand, dans l'exemple cité au commencement, suppose que calice a été dit du calice des fleurs, c'est une erreur ; il a été dit de calix, vase.

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Phonétique du mot « calice »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
calice kalis

Fréquence d'apparition du mot « calice » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « calice »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « calice »

  • Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi !* Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux.
    Évangile selon saint Matthieu, XXVI, 39
  • Rien de plus froid qu'un sérail ; c'est un amour de chenille qui traîne de rose en rose, gâtant le bord de la feuille sans atteindre le calice.
    Jules Michelet — L'Amour
  • Le dessin est l’un des innombrables secrets et merveilles de la Bibliothèque apostolique du Vatican. On le découvre au moment de sa numérisation. Et ses neuf cercles, gradation des punitions en fonction des péchés - luxure, gourmandise, avarice, colère, hérésie, violence, etc. -, apparaissent pleinement. Plus les espaces s’étrécissent plus les douleurs abondent. Sur le bord de ce calice démoniaque se lit la phrase aussi définitive que célèbre, reprise par Rodin pour sa Porte en bronze: «Vous qui entrez, laissez toute espérance.»
    Le Figaro.fr — Les beautés abyssales de Sandro Botticelli
  • Face à un PS fatigué, les formations de droite, du centre et les macronistes rouennais, pourtant pleins d’espoir à l’heure de se lancer ensemble à l’assaut de la mairie de Rouen, ont réussi le tour de force de ne même pas être présents au second tour dimanche. Ne manquerait plus qu’une victoire surprise du dissident Jean-François Bures pour boire le calice jusqu’à la lie.
    Mediapart — A Rouen, autopsie du crash électoral de la droite et des macronistes | Mediapart
  • Aujourd’hui, alors que plusieurs associations (Œuvre d’Orient, AED…) œuvrent pour le retour de ces chrétiens dans leur pays, les chrétiens ne doivent pas les oublier. Fin novembre, une veillée de prière autour de ce calice était organisée à Washington afin de prier pour les chrétiens d’Orient.
    Aleteia : un regard chrétien sur l’actualité, la spiritualité et le lifestyle — Le calice qui a survécu aux balles de Daech
  • Fut-il jamais douceur de cœur pareilleÀ voir Manon dans mes bras sommeiller ?Son front coquet parfume l'oreiller ;Dans son beau sein j'entends son cœur qui veille.Un songe passe, et s'en vient l'égayer. Ainsi s'endort une fleur d'églantier,Dans son calice enfermant une abeille.Moi, je la berce ; un plus charmant métierFut-il jamais ? Mais le jour vient, et l'Aurore vermeilleEffeuille au vent son bouquet printanier.Le peigne en main et la perle à l'oreille,À son miroir Manon court m'oublier.Hélas ! l'amour sans lendemain ni veilleFut-il jamais ?
    Alfred de Musset — Fut-il jamais douceur de cœur pareille

Traductions du mot « calice »

Langue Traduction
Anglais chalice
Espagnol cáliz
Italien calice
Allemand kelch
Portugais cálice
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Synonymes de « calice »

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Antonymes de « calice »

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Calice

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