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Soupe

Variantes Singulier Pluriel
Féminin soupe soupes

Définitions de « soupe »

Trésor de la Langue Française informatisé

SOUPE, subst. fém.

A. − Vieilli. Tranche de pain arrosée de bouillon chaud ou parfois de lait, de vin. Mettez deux ou trois soupes dans ce bouillon (Ac.1798-1878).On servait des tasses de vin et les convives y trempaient des tranches de pain, qu'on appelait des soupes (France,J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 404).
1. Expressions
Région. Soupe dorée. Dessert composé de tranches de pain trempées dans du lait chaud puis dans des œufs battus, dorées à la poêle avec du beurre et sucrées. Synon. pain* perdu.Personne ne réussit comme elle les friandises de son pays, si expressivement dénommées: la soupe dorée, le milliard ou la farinade (Bourget,Monique, 1902, p. 24).Le dimanche des brandons, où l'on mange les soupes dorées et où l'on saute les fougats, qui sont de beaux grands feux de joie (Pourrat,Gaspard, 1922, p. 21).
Soupe au vin; soupe de/à perroquet. Pain coupé en tranches et trempé dans du vin. D'autres fois, quand elle avait du vin, elle se payait une trempette, une vraie soupe de perroquet (Zola,Assommoir, 1877, p. 752).Les chevaliers aimaient particulièrement la soupe au vin (Gdes heures cuis. fr.,Éluard Valette, 1964, p. 247).
2. Locutions
Tailler la soupe. Couper du pain en tranches pour le bouillon ou la soupe. Elle alluma le feu, tailla la soupe, posa les assiettes sur la table (Maupass.,Contes et nouv., t. 1, Père Amable, 1886, p. 227).J'avais encore la charge du ménage, lavais la vaisselle, récurais les casseroles, pelais les pommes de terre, taillais la soupe (Guéhenno,Journal homme 40 ans, 1934, p. 66).
Tremper la soupe. Verser le liquide sur les tranches de pain; mettre les tranches de pain dans le liquide quelques minutes avant de servir. Il s'assit de coin sur le banc, tira un croûton, demanda si on pourrait lui tremper la soupe (Pourrat,Gaspard, 1930, p. 59).Arg., vieilli. Tremper la soupe à qqn. Battre, rosser quelqu'un. V. girofletter rem. s.v. giroflée ex.
3. [Dans des compar.]
Vieilli. Boire comme des soupes, (être) ivre comme une soupe. Être ivre. Vous avez dû boire tous comme des soupes (...). Mais l'autre de jurer ses grands dieux. Il avait bien entendu ce qu'il avait entendu, peut-être! − Ah! j'ai rêvé? Ah, j'ai dû boire un coup de trop? (Pourrat,Gaspard, 1922, p. 72).
(Être) mouillé, trempé comme une soupe, des soupes. Être complètement mouillé. Ils se tirèrent de l'eau en jurant, déconfits, trempés comme des soupes (Queffélec,Recteur, 1944, p. 107).
B. − Bouillon de légumes, de viandes, etc., généralement non passé et accompagné de pain ou de pâtes, que l'on sert au début du repas ou en plat unique. Synon. potage.Soupe aux choux, aux/de légumes; apporter, faire la soupe; avaler, manger la soupe. La bonne soupe d'Arsule, une pleine écuellée que les bords en étaient baveux, puis encore une, avec tous les légumes entiers, avec les poireaux blancs comme des poissons et des pommes de terre fondantes, et les carottes, et tout le goût que ça laisse dans la bouche (Giono,Regain, 1930, p. 223).V. manger1ex. 4:
... ils ne mangent pas (...) la soupe de tous les jours, une soupe ordinaire, une soupe d'écuelle, aux choux, au saindoux et au pain bis. Non; c'est un souper de cérémonie, qu'on mange dans des assiettes. La soupe est faite de miche; elle renferme aussi du lait, du beurre, des pommes de terre et des raves qui vont bien ensemble, et du fromage gras. Malègue,Augustin, t. 1, 1933, p. 45.
P. méton. Moment du repas où on mange la soupe. Au dîner, Sardou (...) prend la parole à la soupe et jacasse jusqu'au dessert (Goncourt,Journal, 1888, p. 788).
Soupe grasse. Soupe dans laquelle a cuit de la viande. Padoie servit la soupe, de la soupe grasse. C'était jour de pot-au-feu (Maupass.,Contes et nouv., t. 1, Soirée, 1887, p. 584).
Soupe maigre. Soupe à base de bouillon de légumes. Ma maîtresse dit d'une soupe maigre, très maigre, qu'elle vient de manger chez une amie: « Il faudrait un fier maître d'armes pour crever les yeux à ce bouillon-là! » (Goncourt,Journal, 1859, p. 665).
Soupe Rumford, à la Rumford, économique (vieilli). Soupe nourrissante à base de légumes secs dont le comte de Rumford fit usage pour les indigents. [La France] éconduit tous les inventeurs (...) puis elle revendique tout après coup, même les bagatelles comme la soupe Rumford (Fourier,Nouv. monde industr., 1830, p. 58).Établissemens où l'on prépare des soupes économiques (Say,Écon. pol., 1832, p. 451).
Cuiller à soupe. V. cuiller A 1.
SYNT. Soupe chaude, épaisse, fumante, gratinée, mitonnée, succulente; soupe au fromage, au lait, au lard, à l'oignon, aux orties, à l'oseille, au pain, au poisson, aux pâtes, au pistou, aux poireaux et aux pommes de terre, au riz; la soupe bout, cuit, embaume, fume, mijote; assiette, cuillère à soupe; assiette, assiettée, bol, cuillerée, écuelle, louche de soupe; faire cuire, préparer, servir la soupe.
1. Expr. et loc.
S'emporter, monter comme une soupe au lait, (être) soupe au lait. V. lait I B 2 a.
Soupe (au caillou, à la pierre). [P. allus. à une histoire paysanne mentionnée par Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, p. 36, dans laquelle un homme rusé pique la curiosité d'un paysan en annonçant qu'il fait la soupe avec une pierre jetée dans l'eau bouillante et obtient un à un les ingrédients nécessaires à sa confection] Sorcier, dit Gaspard, il s'en faut de tout! Mais j'ai un secret pour faire d'un pavé la soupe à la soldate (Pourrat,Gaspard, 1925, p. 242).Vous avez tous certainement entendu parler au régiment de cette histoire qu'on appelle la soupe à la pierre. Des militaires arrivent au cantonnement chez un paysan autant avaricieux que naïf. Pas à compter sur lui pour repaître l'escouade. Qu'à cela ne tienne! La soupe à la pierre va jouer son rôle (Claudel,Soulier, 1944, épil., 1, p. 1085).
Soupe de maçon, de mortier, (en compos.) soupe-mortier. Soupe épaisse et consistante. Au dessert, après les grands carrés de gruyère et la soupe-mortier (Arnoux,Rhône, 1944, p. 13).
Soupe à la grimace*, soupe aux larmes (au fig.). Repas pris en face d'un convive, d'un conjoint qui boude, s'attriste, manifeste une très mauvaise humeur. Partout à Londres, c'est comme une soupe aux larmes (Carco,Innoc., 1916, p. 40).
Gros plein de soupe. V. plein I D 1 a.
Bouder sa soupe (vieilli). N'avoir pas d'appétit. (Ds Rob., Lar. Lang. fr.).
Manger de la soupe (pour grandir); refuser de manger sa soupe. Jusqu'à présent, les leçons de docilité m'avaient paru indispensables, adressées à des enfants de deux à sept ans. Quoi de plus naturel? « (...) − Mange ta soupe comme papa (...) » (Frapié,Maternelle, 1904, p. 114).P. plaisant. V. avion ex. 7.
Manger la soupe sur la tête de qqn. V. manger1A 1.
Cracher dans la soupe. Critiquer vivement ce qui permet de vivre, assure la subsistance. Fous le camp, Mirouette! Fais-lui foutre le camp, Louis! Croit-il que pour avoir bu avec moi il ait le droit de cracher dans ma soupe? (Bernanos,M. Ouine,1943,p. 1432).« (...) Non, je n'aime pas ceux qui prennent plaisir à cracher dans la soupe. − Ah, moi non plus! » ai-je dit alors, révolté par cette image. « Vous non plus, je le sais. C'est pour cela que nous nous voyons. Et puis, vous l'avez remarqué, c'est toujours dans la soupe des autres... » (Green,Journal, 1949, p. 243).
Comme un cheveu sur la soupe. V. cheveu I C.
2. [Dans des adages et proverbes]
[Pour faire passer les convives à table] Vieilli. On ne fait pas attendre la soupe et le roi. Messieurs, dit Brigitte, la soupe et le roi ne doivent pas attendre: la main aux dames! (Balzac,Pts bourg., 1850, p. 107).
[Exprimant la valeur des pers. ou des choses ayant fait un long usage] Un homme riait: « Elle est vieille, je dis pas, mais des fois, c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes » (Camus,Env. et endr., 1937, p. 46).
,,Il a un œil sur la soupe et l'autre sur le potage. Il louche`` (Guill.Orig. gourmande1986, p. 251).
3. INDUSTR. ALIM. Préparation permettant d'obtenir des soupes par addition d'eau et cuisson rapide ou réchauffage. Soupe minute. Soupes condensées en boîte métallique, soupes déshydratées en sachet métallique ou en étui de carton (Que choisir?1976, n o103, p. 10).C'est de la soupe aux choux, mon gars. De la vraie, pas en boîte ou en sachet (Fallet,La Soupe aux choux, Paris, Denoël, 1980, p. 76).
Rem. Soupe se distingue de son synon. potage par l'adjonction de pain et par sa consistance plus épaisse. De fait, cette distinction n'existe pas toujours: potage est un terme plus élégant et soupe a une connotation plus fam. évoquant les repas paysans ou familiaux.
C. − P. méton.
1. [En tant que symbole de la nourriture, de la subsistance; p. réf. au fait que la soupe constituait un aliment de base et un plat unique] Nourriture, repas. C'est l'heure de la soupe; rentrer pour la soupe. Ils chantaient à l'idée qu'ils partaient travailler. À onze heures ils chantaient en allant à la soupe (Péguy,Argent, 1913, p. 1104).Je me louerai alentour, on gagnera la soupe (Giono,Baumugnes, 1929, p. 183).
Fam. À la soupe! À table. « Maintenant, petite fille, à la soupe! » Prestement, Alfreda rassembla les papiers épars, et les rangea dans la serviette (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 67).[Dans une formule d'invitation] Inviter à manger la soupe. Inviter à dîner. Venez manger la soupe chez moi. Lambert: L'hospitalité est une vertu de race. Fourchevif: Et je sais la pratiquer! Voulez-vous nous faire l'amitié de manger la soupe avec nous? Lambert: La soupe? Fourchevif: Non, de dîner avec nous (Labiche,Fourchevif, 1859, 7, p. 401).
Au fig. Marchand de soupe. V. marchand I B 2 f.
La soupe et la paille, la soupe et le coucher, la soupe et le lit (vieilli). Le gîte et le couvert. Vu qu'il est sans femme, le pauvre, fit entendre la campagnarde, reprenant la conversation interrompue, nous lui donnerons la soupe et le coucher (Châteaubriant,Lourdines, 1911, p. 252).
2. En partic.
a) Soupe épaisse constituant le repas du soldat. La soupe et le rata*. Sulphart ayant posé sa brochette de boules et son plat de rata, alla de trou en trou. − À la soupe, les gars, criait-il (Dorgelès,Croix de bois, 1919, p. 256).Près d'une meule, une cuisine roulante distribue la soupe. Tintements de gamelles, cris, discussions, bourdonnement d'essaim (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 743).
P. méton. Ce repas. Sonner la soupe (au clairon); corvée* de soupe. Le menu est strictement militaire: la soupe est sonnée comme à la caserne, un rata de mouton reçoit le meilleur accueil (Barrès,Cahiers, t. 10, 1913, p. 86).
Proverbe. La soupe fait le soldat. ,,On ne peut rien tirer d'un soldat qui est mal nourri`` (Ac. 1935). P. ext. On ne peut obtenir d'efforts d'une personne que si on la traite bien. (Dict. xixeet xxes.).
[P. allus. à la question que les pers. officielles posent aux soldats en visitant les casernes] La soupe est bonne? Est-ce que tout va bien? (d'apr. Guill. Orig. gourmande 1986, p. 251).
b) P. méton. Soupe populaire. Établissement, organisme chargé de distribuer et de servir des soupes chaudes, des repas gratuits aux indigents. Le long des murs, une centaine de trimardeurs attendent en file indienne, comme à l'entrée d'une soupe populaire (Martin du G.,J. Barois, 1913, p. 372).Il dirige une soupe populaire au XVIe, qui lui fait voir d'un mauvais œil l'œuvre parallèle de la mairie (Gide,Journal, 1914, p. 474).
c) Au fig., fam. Avantage, profit. Être à la soupe de qqn, aller à la soupe de qqn. Se rallier à un pouvoir politique en place dans le seul but d'en tirer des avantages. Et pourtant, cet homme, que même ses adversaires politiques couvraient de louanges, cet ex-bourgmestre de Berlin, ancien dirigeant de l'Église luthérienne, a lui aussi été à la soupe de chez Flick (Libération, 23 oct. 1984, p. 5).« L'entourage de Le Pen est corrompu et détraqué », a déclaré Jacques Médecin au Quotidien, « Les amis de Le Pen ne sont jamais allés à la soupe. Tout le monde ne peut en dire autant chez Médecin », a répondu Jean-Pierre Stirbois (L'Événement du jeudi, 5 déc. 1985, p. 19, col. 3 ds Bernet-Rézeau 1989).
Pop. Par ici la bonne soupe! (Rey-Chantr. Expr. 1979) ,,À moi (à nous) l'argent, le bénéfice`` (Rey-Chantr. Expr. 1979). Dans sa cabane, le chiffonnier Tartapoul (...) fourrait dans un sac à charbon les saletés à fourguer (...) un collier (probablement en toc), un miroir à main, une grosse pierre (sûrement pas précieuse, sinon ce serait la planète renversée), un truc qui ressemblait vaguement à un cliché d'imprimerie..., etc., etc., etc., par ici la bonne soupe (P. Siniac,Si jamais tu m'entubes, 1974, p. 249).
D. − P. anal. Substance liquide, semi-liquide ou pâteuse à consistance de soupe. Ils soulevaient des bonbonnes de verre, ils vidaient des liquides dans des baquets; ils brassaient cette soupe avec des bâtons, puis ils allaient la verser à pleins seaux sur la croupe des chevaux (Giono,Gd troupeau, 1931, p. 192).
1. Fourrage vert ou sec, trempé dans de l'eau et dont on se sert pour engraisser le bétail (d'apr. Fén. 1970).
2. TECHNOL. Mélange liquide utilisé pour colorer ou ranimer les couleurs. On le lave (...) [l'or] dans une soupe bleu turquoise (...). Il fonce. L'ouvrier s'obstine, de soupe en soupe, de bain de sable en bain de cendre, jusqu'à ce qu'il retrouve sa couleur jaune (Cocteau,Maalesh, 1949, p. 69).
Soupe au vin, en vin (vieilli). Couleur rouge. Au masc. On peut employer la laque avec succès pour le soupe au vin (Berthollet,Art teint., t. 2, 1804, p. 205).
3. SKI. Neige molle et mouillée. Les mordus de la « fraîche » trouveront, entre 7 heures du matin et 14 heures toutes les conditions possibles de neige, de la neige gelée, pendant les premières heures de la matinée, à la « soupe » presque inskiable du début d'après-midi (Le Monde loisirs, 22 juin 1985, p. III, col. 1).
4. GÉOL., BIOL. Soupe biologique, soupe primordiale. Milieu constitué dans les mers et les lagunes il y a des milliards d'années et dans lequel les premières cellules vivantes auraient pris naissance. Aujourd'hui, ce qu'on imagine, (...) c'est ce qu'on a appelé la « Soupe biologique primordiale » (...). Ce sont de tels composés qui, accumulés dans les mers ou les lagunes, auraient transformé l'eau en une « soupe biologique », au sein de laquelle se seraient formées les premières cellules vivantes (Sc. et Avenir, mai 1976, n o330, p. 380 ds Clé Mots).
5. Pop. Explosif pâteux. (Dict. xxes.).
REM.
Sousoupe, subst. fém.,fam., synon.[Avec redoublement hypocor. de la 1resyll.] Le médecin [à Toto]: Et tu as bon appétit, ce matin? Mangerais-tu volontiers une petite sousoupe? (Courteline,Vie mén., Pt malade, 1891, p. 149).
Prononc. et Orth.: [sup]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 « tranche de pain que l'on arrose de bouillon de lait » (Renaut de Montauban, 378, 16 ds T.-L.); b) α) ca 1260 taillier des soupes (Ménestrel Reims, 280, ibid.); 1701 tailler la soupe (Fur., s.v. tailler); β) 1664 tremper la soupe (J. Loret, Muze hist., Lettre du 7 juin, 288, éd. Ch. L. Livet, t. 4, p. 209); c) α) 1752 mouillé comme une soupe (Trév.); β) 1783 trempé comme une soupe (Mercier, Tableau de Paris, t. 5, p. 116); 2. a) 1310-40 « potage ou bouillon épaissi par des tranches de pain ou des aliments solides non passés » (Jean de Condé, Dits et Contes, éd. A. Scheler, t. 3, p. 186, 167: soupe ès pois); b) 1672 symbole de la nourriture simple et substantielle (Molière, Femmes savantes, II, 7, 531 ds Œuvres, éd. E. Despois et P. Mesnard, t. 9, p. 102); c) soupe au lait α) 1694 « soupe ou potage dans lequel le bouillon est remplacé par le lait » (Ac.); β) 1737 au fig. (Caylus, Hist. de Guillaume Cocher, p. 30: Ce mot là fit élever le mari comme un soupe au lait); 1919 adj. caractère soupe au lait (de qqn) (Léautaud, Journal littér., 3, p. 295); d) α) 1800 Soupes économiques (Petites affiches de Paris, n o271, 1erjour complémentaire an 8, 4458 ds Quem. DDL t. 21); β) 1913 soupe populaire (Martin du G., J. Barois, p. 372); e) α) 1861 « la nourriture, en tant que moyen de subsistance » (Labiche, Vivac. cap. Tic, Paris, Michel Lévy, I, 4, p. 17); β) 1964 par ici la bonne soupe! (Rob.); f) 1874 à la soupe! (Zola, Conquête Plassans, p. 905); 3. a) 1855 « fourrage, vert ou sec, infusé dans l'eau et que l'on emploie dans l'alimentation du bétail » (Littré-Robin); b) 1926 « neige saturée d'eau » (La Montagne, n o196, nov., p. 297 ds Quem. DDL t. 27). Du germ. occ. *suppa « tranche de pain sur laquelle on verse le bouillon » (latinisé en sŭppa « id. » vers 500, chez Oribase, v. FEW t. 17, p. 287b), mot de la famille du got. supôn « assaisonner », néerl. sopen « tremper » (v. FEW loc. cit.). Fréq. abs. littér.: 1 534. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 772, b) 2 111; xxes.: a) 3 724, b) 2 493.
DÉR.
Soupier, subst. masc.a) Fam., région. Personne qui aime la soupe, mangeur de soupe. Ô l'âme en eau de vidange Qu'ont ces gros et gras soupiers! (Richepin,Bombarde, 1899, p. 42).Empl. adj. La soupe, sous ses multiples formes, est demeurée, en France, l'aliment de base (...) d'une grande partie de la population, notamment dans les campagnes: nous sommes une nation résolument « soupière » (Ac. Gastr.1962).b) Arg. milit., vieilli. Soldat chargé de la soupe. D'abord, je dirais: chacun dans la section sera graisseux et soupier à tour de rôle (Barbusse,Feu, 1916, p. 25).c) Bât. ,,Sorte de moellon qui s'emploie en maçonnerie`` (Jossier 1881). [supje], fém. [-jε:ʀ]. 1resattest. a) 1571 [éd.] « mangeur de soupe » (M. de La Porte, Épithètes, s.v. belistre: souppier), b) 1916 arg. (Barbusse, loc. cit.); de soupe, suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 98.
BBG.Blochw.-Runk. 1971, p. 452. − Brüch (J.). Das Einfluss der germanischen Sprachen auf das Vulgärlatein. Heidelberg, 1913, p. 64. − Hasselrot 20es. 1972, p. 101. _ Quem. DDL t. 19, 21, 31, 34.

Wiktionnaire

Nom commun - français

soupe \sup\ féminin

  1. (Désuet) Pain que l’on trempe dans le potage.
  2. (Cuisine) Potage dans lequel on trempe du pain et qu’on sert au commencement du repas.
    • Il trempait son pain dans sa soupe et il en mordait d’énormes bouchées, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 246 de l’édition de 1921)
    • On peut dire que ce fut le lendemain matin seulement, lorsque, au réveil, il se trouva seul chez lui, que le père Turpin s’aperçut que sa femme était morte.
      Ce ne fut pas, comme on pourrait le croire, parce qu'il dut préparer sa soupe lui-même. Non. Il la mit au feu, elle bouillit, il la trempa : cela ne faisait pas un gros travail.
      — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 80)
    • Le dîner se composait d’une soupe copieuse, d’un bon bouilli et d’une entrée suffisante pour huit personnes. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
    • Le repas de midi se prenait dans une ancienne grange dont la fraîcheur paraissait délicieuse. On nous apporta de la soupe, et je tâchai de cacher ma surprise, mais Lucie, ma voisine, dut la deviner et me lança :
      – C’est la coutume ici, même en plein été. Tu verras, ça aide à mieux supporter la chaleur.
      — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 28.)
  3. (Par extension) Tout type de potage.
    • […] et les libations en l'honneur du brave Coignet furent multipliées pendant toute l'après-midi. Le soir, on mangea la soupe à la jacobine; puis on vagua toute la nuit dans les promenades d'Auxerre. — (Anonyme, Notice, sur Les Cahiers de Capitaine Coignet, dans Les Veillées populaires, n° 2, le 23 novembre 1899, p. 2, Paris : Librairie Hachette)
    • Rappelons seulement que la harira, soupe marocaine très spécifique est, quand elle est réussie, un chef-d’œuvre de l'ingéniosité des femmes de cette contrée. — (ʻĀʼishah Bilʻarabī, Corps au féminin, Éditions le Fennec, 1991, page 7)
    • Je vis de bonne soupe et non de beau langage. Vaugelas n’apprend point à bien faire un potage […] — (Molière, Les Femmes savantes (1672) → lire en ligne)
  4. (Familier) (Par extension) Repas.
    • À la soupe !
  5. (Sports d’hiver) (Figuré) Neige gorgée d’eau.
    • En bas des pistes, c’était plutôt de la soupe, mais on avait beau temps.
  6. (Péjoratif) Ensemble de mots dits ou écrits de façon incompréhensible.
    • [L’étude] peut certes être interprétée de façon intéressée, permettant à d’aucuns conseils, en permanence connectés à Wall Street, de servir une soupe technophile et délicieusement dérégulée à leurs multinationales clientes.— (Ariel, Kyrou, Le numérique creuse-t-il vraiment la tombe de l’emploi ?, Uzbek & Rica le 31 mars 2017)
  7. (Péjoratif) (Musique) Morceau de musique trop commercial et simpliste.
  8. (Par extension) (Péjoratif) (Télévision) Programmation télévisuelle (feuilleton, téléfilm, journal, jeux, etc.) bas de gamme à visée commerciale explicite qui tente de s’aligner sur le plus large public possible.
  9. (Péjoratif) Production intellectuelle, considérée comme une marchandise.
    • Il écrivait aussi, et répétait désormais à qui voulait l’entendre qu’un livre vendu à plus de trois mille exemplaires était une infamie.
      Tout cela oui, mais autre chose. Le principe même de la promotion. Comme une salissure. Aller vendre sa soupe. Finalement, ce n’était pas autre chose. Ne plus écrire, mais devenir une espèce de commis voyageur de son écriture.
      — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, pages 66-67.)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SOUPE. n. f.
Potage, aliment liquide dans lequel trempe ordinairement du pain et qu'on sert au commencement du repas. Soupe grasse. Soupe maigre. Soupe à la tortue. Soupe aux herbes. Soupe à l'oignon. Soupe aux choux. Soupe au lait. Une bonne soupe. Faire mitonner la soupe. Servir la soupe. Une assiette de soupe. Tailler la soupe, Couper du pain par tranches pour les mettre dans le potage. Tremper la soupe, Verser le bouillon sur les tranches de pain, un moment avant de servir le potage. Fig. et fam., Trempé comme une soupe, Très mouillé. Fig. et fam., S'emporter comme une soupe au lait, Se mettre facilement, promptement en colère. Au moindre mot, il s'emporte comme une soupe au lait. C'est une soupe au lait. Un cheval soupe de lait, un pigeon soupe de lait ou de plumage soupe de lait, Un cheval qui est d'un blanc tirant sur l'isabelle, un pigeon de la même couleur. Fig. et fam., Cela vient comme des cheveux sur la soupe. Voyez CHEVEU. Prov., La soupe fait le soldat, On ne peut rien tirer d'un soldat qui est mal nourri.

Littré (1872-1877)

SOUPE (sou-p') s. f.
  • 1Sorte d'aliment fait de potage et de tranches de pain, ou même de pâtes, de riz, etc. et qui se sert avant tout autre mets. Une soupe au vermicelle. Une soupe à la semoule. Soupe grasse. Soupe maigre. Soupe aux herbes. Soupe à la purée. Soupe au lait. Et lui qui pour la soupe avait l'esprit subtil, Régnier, Sat. VIII. Ils s'ennuyaient particulièrement de ne point manger la soupe, Pellisson, Lett. hist. t. III, p. 202. Quoi ! je mettrais, dit-il, un tel chanteur [un cygne] en soupe ! La Fontaine, Fabl. III, 12. Une soupe à bouillon perlé, soutenue d'un jeune gros dindon, cantonnée de pigeonneaux, et couronnée d'oignons blancs mariés avec la chicorée, Molière, Bourg. gent. IV, 1. Je vis de bonne soupe et non de beau langage ; Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage, Molière, Femmes sav. II, 7. L'Allemagne s'est illustrée par sa soupe à la bière, qui, soit dit entre nous, ne vaut pas le diable, Scribe Et Mazères, Vatel, sc. 4.

    Dès qu'on a mangé la soupe, dès le matin, à cause de l'habitude, très répandue, de manger le matin de la soupe. Pour les avertir que demain Leurs envoyés soient en chemin, Dès qu'ils auront mangé la soupe, Courrier burlesque, p. 22.

    Dès la soupe, dès le commencement du repas.

    Par dénigrement, marchand de soupe, maître de pension.

    Soupe économique, sorte de soupe faite non avec de la viande, mais avec des os. Il a poussé si loin l'ardeur philanthropique, Qu'il nourrit tous ses gens de soupe économique, Étienne, les Deux gendres, I, 1.

    Soupe jacobine, voy. JACOBIN.

    Fig. S'emporter comme une soupe au lait [le lait chauffé se gonfle et déborde], s'irriter facilement et promptement. Ce mot-là fit élever le mari comme une soupe au lait, Comte de Caylus, Hist. de M. Guill. Œuvr. t. x, p. 30, dans POUGENS.

    Fig. La soupe à l'oignon, se dit, dans l'argot des artistes, de tous ceux qui ont passé par l'École des beaux-arts et qui sont arrivés, de façon ou d'autre, par la filière administrative.

    Soupe au lait, soupe de lait, se dit adjectivement des chevaux qui sont d'un blanc tirant sur l'isabelle, et des pigeons de la même couleur. Chevaux soupe de lait. Jument soupe au lait. Pigeons soupe de lait.

  • 2 Par extension, dîner en général. Allons, venez manger ma soupe, vous me donnerez à souper ce soir, Marivaux, Pays. parv. 3e part. Bonjour, ma nièce ; venez-vous manger la soupe avec nous ? Genlis, Théât. d'éduc. la Lingère, I, 6.

    Venez manger ma soupe, locution blâmée par Mme de Genlis, Mém. t. v, p. 92, dans POUGENS, mais sans fondement.

    Soupe des rentiers, s'est dit jadis pour un ordinaire peu succulent. Mais surtout évitons la soupe des rentiers, Et tendons nos filets chez de gros financiers, Colnet, l'Art de dîner en ville, I.

  • 3 Par antonomase, tranche de pain coupée mince, qu'on met dans la soupe. Mettez deux ou trois soupes dans ce bouillon. Une soupe de pain.

    Tailler la soupe, couper du pain par tranches pour le mettre dans le potage.

    Tremper la soupe, mettre les tranches de pain dans le potage quelque temps avant de le servir, afin qu'elles s'humectent. Les bedeaux, distributeurs discrets de ces fragments consacrés [pain bénit offert par un riche personnage], auront de quoi tremper leurs soupes pendant huit jours, et pourront manger leurs potages au pain bénit, Mercier, Tabl. de Par. ch. 133.

    Populairement et fig. Tremper une soupe, rosser. Je vais te tremper une soupe.

    Trempé, mouillé comme une soupe, très mouillé.

  • 4Soupe au vin, soupe au perroquet, soupe à perroquet, tranches de pain dans du vin.

    Ivre comme une soupe, se dit d'un homme qui a beaucoup bu et s'est enivré. Tantale est ivre comme une soupe, Boileau, Héros de rom.

    Soupe en vin, sorte de couleur rouge. Les draps et autres étoffes qu'ils teindront et feront teindre en grandes et hautes couleurs, comme écarlate, cramoisi, soupe en vin, et autres couleurs parfaites, Règl. des manuf. 22 oct. 1697. On y compte quatre variétés, qui sont les gris de fer, les chamois, les soupes en vin et les gris doux, Buffon, Ois. t. IV, p. 338.

  • 5Préparation alimentaire consistant en fourrages verts ou secs que l'on a fait infuser dans l'eau chaude (thé de foin), ou que l'on fait cuire. Les soupes se donnent à tous les animaux, mais principalement au bétail à l'engrais, aux élèves et aux femelles laitières ; on y fait entrer du foin, du regain, des racines et tubercules, des feuilles, des débris de jardin.
  • 6Soupe crottée, ancien potage ou ragoût.
  • 7Tabac frisé roulé dans une demi-feuille de choix.

PROVERBES

La soupe fait le soldat, une nourriture simple rend propre aux fatigues de la guerre. Elle me ferait de mauvaise soupe, et, comme dit l'autre, c'est la soupe qui nourrit le soldat, Carmontelle, Proverbes, le Grand chemin, sc. 8.

Quelqu'un lui a mangé le dessus de sa soupe, se dit d'une personne qui est de mauvaise humeur.

Sa soupe est maigre, se dit d'un homme qui fait mauvaise chère.

REMARQUE

1. On dit soupe aux choux, soupe aux herbes, soupe au lait, etc. et non soupe de choux, d'herbes, de lait, etc.

2. De Caillières, en 1600, observe que soupe pour potage est un mot bourgeois.

HISTORIQUE

XIIIe s. Brouet de gelines et soupes en vin bien trempé, Alebrand, f° 19. Et quant la messe fu faite, si fist li rois aporter pain et vin, et fist tailler des soupes et en manga une, Chron. de Rains, 147. C'est une taverne planiere Dont Fortune la taverniere Trait aluine et piment en coupes Por faire à tout le monde soupes, la Rose, 6848. Puisque vous m'avés faite coupe [faute], Je vous ferai d'autel pain soupe, ib. 14420.

XIVe s. Souvent il mengeoit des naviaux… D'un harenc, d'une soupe à l'oile, Par deffaut de bonne viande, Machaut, p. 104. Là ont nos bons François prins les meilleurs hostelz ; Prindrent la soupe en vin nos signeurs naturelz, Guesclin. 20774. Il dit à Thomas qu'il n'estoit mie en sa puissance ne d'un tel fagoteur mengeur de soupes…, Du Cange, sopa.

XVe s. Quand le jour fut tout venu… et que les chrestiens eurent bu un coup et mangé une soupe en vin grec, malvoisie ou grenache, Froissart, III, IV, 15. Et il lui dist que son pere et ses freres vouloient lui donner ses soupes dorées, comme il est accoustumé faire ou païs en tel temps [carêmeprenant], Du Cange, sopa. On luy [à Jeanne d'Arc] avoit faict appareiller à souper bien et honorablement ; mais elle fist seulement mettre du vin dans une tasse d'argent, où elle mist la moitié d'eau et cinq ou six soupes dedans, qu'elle mangea, et ne print autre chose, Viriville, Chron. de la Pucelle, ch. 44. Plusieurs qui ne se sont pas feins d'y faire leurs souppes [d'y faire des profits, leurs orges], Monstrelet, t. I, ch. 99, p. 161, dans LACURNE. Tu es plus yvre que une soupe, Mir. de Ste Geneviève. Item aux freres mendiants, Aux devotes et aux béguines… De grasses soupes jacobines, Villon, Testam.

XVIe s. L'evesque [de Genève] Jehan Louis, lequel, jà soit qu'il fust de la maison de Savoye, si ne vouloit il toutesfois que le duc ny ses aultres freres missent le museau dedans sa soupe, Bonivard, Chron. de Genève, III, 1. Perrin se y opposoit [à ce que les étrangers fussent reçus bourgeois de Genève]… disant que les François chasseroient encore les anciens de la ville dehors, et, comme dist le commun proverbe, que la derniere soupe [tranche de pain] gecteroit la premiere hors de l'escuelle, Bonivard, Anc. et nouv. polit. de Genève, p. 129. Beaulx jambons, et force souppes de prime [tranches de pain et de fromage trempées dans du bouillon, qu'on mangeait le matin dans les monastères], Rabelais, Garg. I, 21. Le plus entendu de touts [les Romains, festoyés par les empereurs] n'eust pas quité son escuelle de soupe, pour recouvrer la liberté de la republique de Platon, La Boétie, Servit. volont. De la main à la bouche se perd souvent la soupe, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 217. Cervelles chaudes les unes avec les autres ne font jamais bonne soupe, ib. Soupe dorée [pain dans des œufs battus et frits], Oudin, Dict.

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Étymologie de « soupe »

Bourguig. sôpe ; wallon, sop ; provenç. espagn. et ital. sopa ; du germanique : allem. Suppe ; isl. sup ; suéd. soppa ; holl. sop, mots qui signifient bouillon, potage, ragoût. L'étymologie montre que le sens primitif de soupe est potage ; mais l'antonomase qui a donné à ce mot le sens de tranche de pain est très ancienne.

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Du latin tardif suppa, tranche de pain trempée dans le bouillon, sens que le mot avait jusqu’au XVIe siècle et que l’on retrouve dans des expressions archaïques comme « tailler la soupe », « tremper la soupe » ou « trempé comme une soupe ») vers le XIVe siècle, par métonymie, le sens dérive vers « potage avec des tranches de pain ou des morceaux solides », puis, par extension « tout type de potage » et devenir synonyme de repas. Le latin a été emprunté à l'ancien bas vieux-francique *soppa « bouillon » → voir sop, « bouillon, sauce », zuipen, « boire » en néerlandais, saufen, « boire » en allemand, to sup, to sip en anglais.
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Phonétique du mot « soupe »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
soupe sup

Fréquence d'apparition du mot « soupe » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « soupe »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « soupe »

  • Mieux vaut pas de cuillère que pas de soupe.
    Proverbe allemand
  • Les paroles ne salent pas la soupe.
    Proverbe brésilien
  • C’est un “petit” film que cette soupe aux choux. C’est la nostalgie d’une France, d’une époque et d’une enfance révolue. Un film Français, dans toute sa tradition littéraire, artistique et culturelle. Parce qu’on y bouffe. Des ragoûts mijotés, des soupes épaisses, de la charcuterie parfumée. Parce qu’on y boit. Des litres et des litres du bon sang de la vigne, de ce vin qui éclaire les esprits et les nez. Parce qu’on y pète comme un défi au bon goût et un pied de nez aux cons. Parce qu’on y rit. Car c’est la vie. Parce qu’on y pleure. Car c’est la vie.
    Benzine Magazine — [ciné-classique] La Soupe aux choux : Un Louis de Finesse - Benzine Magazine
  • Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
    Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière — Les Femmes savantes, II, 7, Chrysale
  • Avec l'été et les fortes chaleurs annoncées cette semaine, on a envie de manger du frais, du léger... Alors pour varier des salades, voici 15 idées de gaspachos et soupes froides à réaliser facilement chez vous !
    Topsante.com — 15 recettes de gaspachos et soupes froides - Top Santé
  • De la main à la bouche Se perd souvent la soupe.
    Proverbe français
  • L'indécis laisse geler sa soupe de l'assiette à la bouche.
    Miguel de Cervantès — Don Quichotte
  • Le chagrin est une soupe au sel. Elle laisse l'estomac bien creux.
    Christian Bobin — Geai
  • Dans un vieux pot, on fait de bonne soupe.
    Antoine Oudin — Curiosités françaises
  • En revanche, les incontournables soupe aux choux et feu d’artifice, qui font la renommée des Vastres chaque été depuis plus de trente ans, ne pourront être maintenus.
    Les Vastres : le vide-greniers maintenu, pas la soupe aux choux et le feu d'artifice - La Commère 43
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Traductions du mot « soupe »

Langue Traduction
Anglais soup
Espagnol sopa
Italien la minestra
Allemand suppe
Chinois
Arabe حساء
Portugais sopa
Russe суп
Japonais スープ
Basque zopa
Corse zuppa
Source : Google Translate API

Synonymes de « soupe »

Source : synonymes de soupe sur lebonsynonyme.fr

Combien de points fait le mot soupe au Scrabble ?

Nombre de points du mot soupe au scrabble : 7 points

Soupe

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