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Galop
Sommaire
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | galop | galops |
Définitions de « galop »
Trésor de la Langue Française informatisé
GALOP, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
galop \ɡa.lo\ masculin
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(Équitation) La plus élevée et la plus rapide des allures du cheval, qui n’est proprement qu’une suite de sauts en avant.
- Le galop d'un cheval retentit soudain. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Pour arrêter le cheval étant au pas, au trot ou au galop, passer du galop au trot ou au pas, du trot au pas, et même pour reculer, la tension des rênes, la pression des jambes, la position des mains et des jambes sont les mêmes, c’est-à-dire que les mains doivent être à la même hauteur et les jambes également en arrière. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 242, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
- Au Maroc, le cheval sert surtout de monture, quelquefois de bête de somme. Ses allures sont le pas et le galop; mais on arrive assez facilement à lui enseigner le trot. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 231)
- Aussitôt, une vingtaine de cavaliers du maghzen, moukkala en travers de la selle, bondirent au galop dans cette direction. — (Roger Frison-Roche, Djebel Amour, Éditions Flammarion, 1978, réédition Arthaud, 2011, chapitre 6)
- temps de galop
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(Figuré) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Aller le grand galop à l’hôpital, Faire tout ce qu’il faut pour se ruiner promptement.
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(Figuré) (Familier) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Aller courir le galop, le grand galop, se dit d’une personne qui marche, qui lit ou qui parle avec précipitation.
- Si vous courez ainsi le galop, je ne pourrai vous suivre.
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(Danse) (Par analogie) Danse d’origine hongroise à deux temps et d’un mouvement vif, faisant partie d'un quadrille.
- Au galop final une idée lui vient, celle de faire partager à son enfant les joies de Terpsichore, et s’éloignant du galop une seconde, elle me saisit et m’attire dans le tourbillon. Le galop est fini que je saute encore, et elle a l’air d’un Savoyard qui fait danser une marionnette. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Musique) Air sur lequel on danse le galop.
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(Vieilli) (Figuré) (Familier) Réprimande.
- Donner, recevoir un galop.
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
La plus élevée et la plus rapide des allures du cheval, qui n'est proprement qu'une suite de sauts en avant. Un cheval qui va au galop, qui va bien le galop. Le petit galop. Le grand galop. Le galop de chasse. Un cheval qui a le galop aisé, qui a le galop rude. Mettre un cheval au galop. Son cheval prit le galop, se mit au galop. Au galop! Un temps de galop, Un court espace parcouru au galop. Faisons un temps de galop. Fig., Aller le grand galop à l'hôpital, Faire tout ce qu'il faut pour se ruiner promptement. Fig. et fam., Aller, courir le galop, le grand galop, se dit d'une Personne qui marche, qui lit ou qui parle avec précipitation. Si vous courez ainsi le galop, je ne pourrai vous suivre. Il se dit, par analogie, d'une Danse d'origine hongroise à deux temps et d'un mouvement vif. Il se dit également d'un Air sur lequel on danse le galop. Fig. et popul., Donner, recevoir un galop, Donner, recevoir une réprimande.
Littré (1872-1877)
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1La plus élevée et la plus rapide des allures du cheval.
Son cheval se mit au galop malgré qu'elle en eût
, Hamilton, Gramm. 10.Je monte à cheval dans mes rêves et je vais le grand galop à Andrinople
, Voltaire, Lett. à Cath. 130.Le bacha indigné s'en retourna au grand galop, contre l'usage des Turcs
, Voltaire, Charles XII, 6.Le ressort des jarrets contribue autant au mouvement du galop que celui des reins
, Buffon, Cheval.Déjà pour lui les courts exercices de la chasse, le galop des chevaux les plus doux étaient une fatigue ; comment soutiendrait-il donc les longues journées et les mouvements rapides et violents par lesquels les combats se préparent ?
Ségur, Hist. de Nap. II, 3.Un temps de galop, un court espace parcouru au galop.
Un temps de galop jusqu'à la ferme
, Beaumarchais, Mar. de Fig. I, 11.Par extension. Aller, courir le galop, se hâter, aller fort vite.
Le lendemain il vint ici au galop,
Sévigné, 163.Fig.
Chassez le naturel, il revient au galop
, Destouches, Glorieux, III, 5.Fig. Aller au galop, courir au galop, faire une chose avec précipitation.
Il dit fort posément ce dont on n'a que faire Et court le grand galop quand il est à son fait
, Racine, Plaid. III, 3.Fig. Aller le grand galop à l'hôpital, faire des dépenses excessives.
Dans un sens analogue.
Le bien de notre amant s'en va le grand galop
, La Fontaine, Pet. chien.Il s'en va le grand galop, il mourra bientôt.
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2Techniquement.
Allure très rapide dans laquelle le cheval est supporté successivement par un pied de derrière, un bipède diagonal et un pied de devant, puis reste sans support un instant, pour retomber de nouveau sur les mêmes appuis,
Dict. gén. de méd. et de chir. Vétér.Les battues dans un pas complet du galop sont donc au nombre de trois, séparées de celles du pas suivant par un certain intervalle,
ib.Le galop de course n'est que le galop à trois temps, très allongé et exécuté très près de terre,
ib.Dans le galop de manége ou à quatre temps, les battues des deux pieds du bipède diagonal sont séparées par un intervalle,
ib.Branle de galop, mouvement que fait le cheval pour prendre le galop. Galop de chasse, celui où le cheval déploie librement ses membres, galop modéré auquel les chasseurs mettent leurs chevaux pour suivre une chasse. Galop de contre-temps, allure semblable au galop sur le devant, et aux courbettes sur le derrière.
Galop d'école, voy. GALOPADE.
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3Danse hongroise à deux temps et d'un mouvement vif, introduite dans la danse française et formant une des figures du quadrille. Le cavalier tient de la main droite sa dame par la taille ; la dame s'appuie sur lui de la main gauche ; les deux autres mains se tiennent en avant : et le pas de galop consiste en une suite de chassés, la dame ayant le pied droit et le cavalier le pied gauche en avant. Le pied de derrière chasse constamment le pied de devant ; c'est là le pas de galop qu'on emploie aussi dans d'autres figures, notamment dans la finale du quadrille ordinaire (voy. GALOPE 2).
Air sur lequel on danse le galop.
- 4 Fig. et populairement. Réprimande, gronderie. Donner, recevoir un galop.
HISTORIQUE
XIe s. [Un chien] Qui vint à Charle les galops et les sauz
, Ch. de Rol. LVI.
XIIe s. Les granz galoz [au grand galop] [il] s'en ist de mont Laon
, Ronc. p. 183.
XIIIe s. Un leus [loup] en saut, la brebiz prent ; Grant aleüre et grans galos S'en va li leus fuiant au bos
, Ren. 65. Et si aloient tot plus tost Que ne fesissiés les galos
, Lai du trot.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
GALOP, s. m. (Manége.) terme qui, selon Budé, Saumaise, Vossius, Bourdelot, Ménage, & tous les étymologistes, est tiré du grec κάλπη ou κάλπα, d’où dérivent καλπᾶν, καλπάζειν : de ceux-ci les Latins ont dit calpare & calapere, & les François galoper, galop. Telle est l’origine & la filiation de ce mot consacré à l’expression de la plus élevée & de la plus diligente des allures naturelles du cheval.
Cette allure consiste proprement dans une répétition & une suite de sauts en-avant : il suffit de considérer un cheval qui galope, pour s’appercevoir qu’elle n’est effectuée que conséquemment à des élancemens successifs & multipliés, qui ne sont & ne peuvent être opérés qu’autant que les parties postérieures, chargées d’abord du poids de la masse, font proportionnément aux flexions qu’elles subissent, un effort pour chasser les portions antérieures qui sont détachées de terre ; & les ayant déterminées en effet, se portent & prennent elles-mêmes après chacune des foulées & des relevées de l’avant-main, & plus ou moins près de la direction perpendiculaire du centre de gravité de l’animal, un appui au moyen duquel elles sollicitent, par de nouvelles percussions, la continuation de cette action, dans laquelle, & à chaque pas complet, il est un instant où toute la machine est visiblement en l’air.
Si les piés qui terminent les extrémités de l’arriere-main ne parviennent pas, lors des foulées, extrèmement près de ce centre, la flexion de ces mêmes extrémités est moindre, leur détente se fait dans une direction plus oblique de l’arriere à l’avant : l’animal s’alonge donc davantage ; il embrasse plus de terrein : mais son allure étant moins racourcie, est aussi moins haute ; & c’est ce qui arrive dans le galop ordinaire, qui ne nous fait entendre que trois battues exécutées, par exemple, à main droite, l’une par la jambe du montoir de derriere ; l’autre par les jambes droite de derriere & gauche de devant ensemble ; la troisieme, par la jambe de devant de dedans. Si au contraire la flexion des reins, ou, pour parler plus exactement, la flexion des vertebres lombaires est telle, que le derriere soit considérablement abaissé, & que les angles qui résultent des articulations des extrémités postérieures soient rendus très-aigus, les foulées de ces extrémités étant beaucoup plus rapprochées de la direction du centre dont il s’agit, la masse entiere est plus élevée que chassée ; l’action est moins alongée, mais elle est plus soûtenue ; & de-là les différens genres de galop plus ou moins trides, plus ou moins sonores, plus ou moins cadencés, & dans lesquels notre oreille est frappée du son de quatre battues très-distinctes, dont la premiere est fournie par la jambe de derriere de dehors, la seconde par la jambe qui est avec celle-ci, compose le bipede postérieur ; la troisieme, par la jambe postérieure de devant de dehors ; & la quatrieme, par la jambe qui l’avoisine. Voyez Manége.
Ici la succession harmonique des mouvemens des membres du cheval, differe de l’ordre observé par ces mêmes membres dans les autres allures naturelles. Les foulées des bipedes postérieur & antérieur ne sont pas mutuellement interrompues & diagonalement entrecoupées les unes par les autres, ainsi qu’on le remarque à l’action du pas. Chaque jambe du bipede antérieur n’agit pas & ne foule pas toûjours diagonalement avec celle du bipede postérieur, ainsi qu’on le voit dans le trot uni. La battue d’une jambe de l’un de ces bipedes est constamment suivie de celle de l’autre jambe de ce même bipede ; & de plus, un des bipedes latéraux doit toûjours devancer l’autre : je m’explique. Soit un cheval galopant à main droite ; les jambes droites, qui forment un bipede latéral, doivent régulierement outre-passer les jambes gauches dans leur marche & dans leurs foulées ; comme lorsque l’animal galope à gauche ; les jambes gauches, qui forment ensemble un autre bipede latéral, doivent outre-passer les jambes droites. Dans cet état, le galop est réputé juste & uni ; la justesse dépendant spécialement de la jambe de devant qui outre-passe sa voisine, c’est-à-dire qui mene ou qui entame : car l’allure est falsifiée, si à droite, la jambe gauche, & à gauche, la jambe droite devancent, & l’union ne naissant que de l’accord des membres de derriere & de devant ; celui de derriere étant nécessairement astreint à suivre le mouvement de la jambe à laquelle il répond latéralement : ensorte que l’une de devant entamant, celle de derriere du même côté doit entamer aussi ; sans cette condition, l’animal est desuni, & sa marche est d’ailleurs chancelante & peu sûre. Voyez Manége.
Quelque notable que soit la différence de l’arrangement des membres au trot, l’expérience nous apprend que si le cheval est pressé au-delà de la vîtesse de cette allure, l’ordre en est bien-tôt interverti par la foulée plus prompte de l’un des piés de derriere, dont la chûte accélérée hâte celle de l’autre pié du même bipede postérieur, qui au moment où il se meut & se porte en-avant pour effectuer sa battue, mene & entame d’accord avec le pié de devant du même côté ; de maniere que dès-lors les quatre jambes procedent par une suite de mouvemens qui n’a rien de dissemblable, & qui est précisément la même que celle qui constitue véritablement le galop.
Pour découvrir la raison de ce changement subit & indispensable, il suffit d’observer que dans un trot médiocrement vîte, l’intervalle où le pié de devant doit se détacher de terre à l’effet de livrer la place qu’il occupoit sur le sol au pié de derriere qui le suit immédiatement, est en quelque façon imperceptible. Or soit sensiblement diminué, à raison d’une augmentation considérable de célérité, l’espace de tems nécessaire & accordé pour l’accomplissement des deux doubles foulées diagonales qui caractérisent cette allure ; il est évident que l’instant donné à chaque bipede latéral pour completer son action, sera si court & si limité, que le pié antérieur qui doit toûjours céder le terrein, ne pouvant assez promptement s’élever, & étant conséquemment atteint, rencontré & heurté à chaque pas par le pié postérieur qui le chasse, la chûte de l’animal sera inévitable : telles sont donc les bornes prescrites à la rapidité du trot, que si elle est portée à un extrème degré, le cheval, par une espece d’instinct, passe de lui-même à une autre allure, dans laquelle les jambes qui composent les bipedes latéraux, fournissant ensemble & de concert au mouvement progressif, ne peuvent absolument s’entrenuire, & qui lui donnant encore, au moyen des percussions plus obliques, l’aisance de porter par l’effort de chacun de ces membres, dont l’action n’est néanmoins pas réellement plus prompte ; la masse totale de son corps beaucoup plus avant, le met en état de répondre & de satisfaire sans crainte & sans danger à l’excès de vîtesse dont le trot n’est pas susceptible.
Mais parce que cette interversion forcée & suggérée par la nature, a constamment & généralement lieu dans tous les chevaux qui trottent, lorsque leur marche est vivement hâtée, s’ensuit-il que l’allure née de cette même interversion doive toûjours essentiellement reconnoître pour fondement celle à laquelle elle succede dans cette circonstance ? le duc de Newkastle l’a pensé ; & j’avoue qu’une déférence trop aveugle pour ses sentimens m’a induit en erreur, dans un tems où par un défaut de philosophie, de réflexions & de lumiere, je jugeois indiscrettement & sans examen du mérite d’une opinion, sur la foi du nom & de la réputation de son auteur. Voyez le nouv. Newkastle, édit. 1744. Conclure du changement qui résulte de la véhémence du trot, que cette action est le principe du galop, c’est avancer & soûtenir que la célérité seule en est la base : or rien de plus faux que cette maxime. Nous voyons en effet, que quelque lente que soit l’allure de l’animal, pourvû qu’elle soit soûtenue, elle est plus prochaine du degré requis pour le porter à ce mouvement prompt & pressé, que celle qui étant abandonnée, est dans un plus grand degré de vîtesse. Supposons, par exemple, un cheval dans l’action tardive d’un pas parfaitement écouté, ou d’un trot exactement uni ; il est incontestable que, malgré la lenteur de la progression dans l’un & dans l’autre de ces cas, ses forces se trouvant rassemblées, il sera plus libre & plus disposé à passer de ces mouvemens à une action rapide & diligente, que du pas alongé ou de campagne, ou que d’un trot simplement déterminé : il faut donc nécessairement convenir que le fondement & la condition réelle d’un vrai galop se rencontrent principalement dans le point d’union d’où naît la possibilité & la plus grande facilité que l’animal a de percuter & de s’enlever, & non dans une célérité qui l’éloignant de cet ensemble, ne sauroit produire qu’une action basse, rampante, & également précipitée sur les épaules & sur l’appui.
C’est sur cette vérité que porte évidemment la regle qui nous prescrit de ne point galoper un cheval qu’il ne se présente aisément & de lui-même à cette allure, & qui fixant d’une maniere positive les progrès qui dans l’école doivent précéder cette leçon, nous astreint à ne l’y exercer qu’autant qu’il a acquis la franchise, la souplesse & l’obéissance qui doivent en favoriser l’intelligence & l’exécution : il est tems alors de l’y solliciter, l’action du galop étant infiniment moins coûteuse & moins pénible à l’animal par le droit, qu’en tournant on le travaillera d’abord sur des lignes droites.
La difficulté qu’il éprouve sur des cercles, est néanmoins une ressource dont un homme de cheval profite habilement dans une foule d’occurences. Il est des chevaux naturellement ardens, qui s’animent toûjours de plus en plus en galopant, qui s’appuient & qui tirent de maniere qu’à peine le cavalier peut les maîtriser ; il en est encore, qui doüés de beaucoup d’agilité & de finesse, se desunissent souvent : plusieurs, non moins fins & non moins sensibles que ceux-ci, mais dont le corps peche par trop de longueur, communément falsifient ; quelques-uns ne partent jamais du pié qui doit mener. Le moyen d’appaiser la vivacité des premiers, de donner aux seconds l’habitude de la justesse des hanches, & aux autres celle de la justesse des épaules, est de les entamer préférablement sur un rond dont l’espace soit toûjours relatif à leur aptitude & aux vûes que l’on se propose ; parce que la piste circulaire exigeant une plus grande réunion de forces, & occupant, pour ainsi parler, toute l’attention de l’animal, en modere la fougue, & captive tellement ses membres, qu’il ne peut que ressentir une peine extrème, lorsqu’il veut se livrer aux mouvemens desordonnés d’une allure fausse & desunie. Après qu’ils ont été exercés ainsi, & lorsqu’ils sont parvenus au point desiré de tranquillité & d’assûrance, il est bon de les galoper devant eux, de même que de porter insensiblement sur les cercles ceux que l’on a commencé par le droit ; car l’aisance & la perfection de cette action dans un cheval qui d’ailleurs y a été préparé, dépend véritablement de la succession & même du mélange éclairé des leçons sur ces terreins diversement figurés.
Le trot a paru en général, eû égard aux premieres instructions, l’allure la plus propre & la plus convenable pour partir, & pour enlever l’animal : elle est telle en effet, quand elle est soûtenue ; parce que la vîtesse & l’ensemble étant alors réunis, pour peu que les aides ajoûtent au degré de percussion que l’une & l’autre suscitent, le cheval est bien-tôt & facilement déterminé. Il importe cependant d’en mesurer & d’en régler avec art la véhémence & le soûtien ; elle ne doit être abandonnée dans aucun cas : mais relativement à des chevaux qui tiennent du ramingue, ou qui sont pourvus d’une union naturelle, ou qui n’ont pas une certaine finesse, elle doit être plus ou moins alongée ; sa célérité ne pouvant que combattre la disposition qu’ils ont à se retenir, & suppléer dans ceux qui n’ont point assez de sensibilité, à la force que l’on seroit obligé d’employer, pour les résoudre à l’action qu’on leur demande. S’il s’agit de chevaux chargés d’épaules, ou bas du devant, ou longs de corps, ou qui ont de l’ardeur, & qui sont conséquemment enclins, les uns à s’appuyer considérablement sur la main, les autres à s’étendre & à peser, & les derniers à tirer, à s’échapper & à fuir ; il faut qu’elle soit proportionnément racourcie. Il arrive souvent, j’en conviens, que l’impatience & la vivacité de ceux-ci leur rendant insupportable la contrainte la plus legere, ils se gendarment & s’enlevent continuellement & plusieurs fois à la même place, sans se porter en avant. On ne peut pas néanmoins favoriser, en les pressant, leur penchant à se dérober : mais il est essentiel, dans ces momens de défense, de rendre la main avec assez de délicatesse & de subtilité pour les engager à suivre l’action entamée du galop ; à-moins qu’on ne les parte de l’allure modérée du pas, plûtôt que du trot, dont la promptitude les anime toûjours davantage ; cette voie étant la meilleure & la plus courte pour les tenir dans le calme, & pour obtenir d’eux l’application qui en assûre l’obéissance.
C’est sur la connoissance de la méchanique du galop, que doit être fondée la science des aides, qui peuvent en suggérer & en faciliter les moyens. Renfermez le cheval en arrondissant la main, & en tournant les ongles en haut ; ce qui opérera une tension & un racourcissement égal des deux rênes ; & approchez dans le même instant vos jambes du corps de l’animal : vous déterminerez infailliblement l’une & l’autre de ses extrémités à un mouvement contraire : car le devant étant retenu, & le derriere étant chassé, l’antérieure sera nécessairement détachée de terre, tandis que l’extrémité postérieure. occupée du poids de la masse, sera baissée & pliera à raison de ce même poids ; l’antérieure est en l’air : mais les foulées des deux jambes qui la recevront dans sa chûte, doivent être successives & non simultanées ; l’action de votre main & de vos jambes, action que vous avez dû proportionner au plus ou moins de sensibilité, au plus ou moins de souplesse du cheval, & à la réunion plus ou moins intime de ses membres, lors de l’instant qui précédoit le partir, sera donc subitement suivie du port de votre rêne droite à gauche, & de votre rêne gauche à vous, s’il s’agit d’un galop à droite ; ou de votre rêne gauche à droite, & de votre rêne droite à vous, s’il s’agit d’un galop à gauche. L’effet des unes ou des autres de ces rênes s’imprime sur l’épaule à laquelle elles répondent. Or l’épaule de dedans étant mûe sur le côté où la main la conduit, & celle de dehors étant arrêtée, le devant se trouve retréci, & la retombée en sera incontestablement fixée sur la jambe de dehors, dont la battue précedera celle de la jambe de dedans, qui, attendu le rejet de l’épaule sur le dehors, sera forcée dans la progression d’entamer, c’est-à-dire de devancer l’autre ; en même tems que le retrécissement du devant a lieu, l’élargissement du derriere s’effectue ; l’extrémité antérieure ne pouvant être portée d’un côté, que l’extrémité postérieure ne se meuve du côté contraire ; & les hanches en étant sollicitées dans cette circonstance, non-seulement par l’opération des rênes dont l’impression s’est manifestée sur l’épaule de dehors & sur celle de dedans, mais par l’appui de votre jambe de dehors, dans laquelle le premier degré de force a dû subsister dans son entier, à la différence de celui qui résidoit dans l’autre, & qui a dû sensiblement diminuer. De cette détermination de la croupe dans un sens opposé à celle de l’avant-main, il résulte que la jambe de derriere de dehors est gênée, & que celle de dedans étant en liberté, accompagnera exactement celle avec laquelle elle forme un bipede latéral ; de maniere que les deux jambes de dehors ne pouvant qu’être chargées, & celles ci mener ensemble la précision & la justesse, en ce qui concerne l’arrangement & l’ordre successif des membres, seront inévitables.
Considérons-le encore cet arrangement. L’épaule de dedans est beaucoup plus avancée que celle de dehors, & la jambe de dehors de l’extrémité postérieure, beaucoup plus en-arriere que celle de dedans. La premiere de ces jambes est toûjours occupée du fardeau de la masse ; l’autre, au moment du renversement de l’épaule, s’est approchée de la direction du centre de gravité ; elle a été déchargée de celui qu’elle supportoit, & n’a pû en être chargée de nouveau, vû son extrème flexion ; aussi les suites de leur percussion sont-elles différentes. Celle de la jambe de dehors, qui d’ailleurs est invitée par l’aide de la jambe du cavalier à une extension subite & violente, s’exécutera d’abord ; mais par elle le corps du cheval sera porté seulement en-avant, tandis que la seconde percussion opérée par l’appui de la jambe de dedans sur le sol élevera ce même corps, & donnera une nouvelle vîtesse au mouvement progressif qu’il a dejà reçû ; après quoi les deux jambes de devant, qui, dès que vous rendrez legerement la main & que vous passerez à l’appui doux, percuteront à leur tour & effectueront à chaque battue, le soûtien du corps lors de sa chûte, & la relevée de l’avant-main après cette chûte tombant, alternativement, toute l’action se trouvera pleinement accomplie. Sa durée dépendra, non de l’application constante de toutes les forces étrangeres qui l’ont produite, puisqu’elle peut se soûtenir sans ce continuel secours, mais de la fermeté liante de votre corps, dont l’équilibre doit être tel que l’avant & l’arriere-main dans leur élévation se chargent eux-mêmes de son poids, & de l’adresse avec laquelle vous préviendrez dans l’animal le ralentissement des efforts des parties qui en conséquence du premier mouvement imprimé, se pressent mutuellement & sont contraintes d’accourir en quelque façon pour étayer successivement la machine. Soyez à cet effet attentif au moment de la descente des épaules, & sur-tout à l’instant précis où les piés atteignent le sol ; si dans ce même mstant le cheval est legerement renfermé, & si vos rênes agissent en raison du tems de la percussion de chacun des membres qu’elles dirigent, la relevée du devant étant aidée, la masse sera plus sûrement & plus facilement rejettée sur le derriere, & les flexions étant par conséquent entretenues & occasionnant toûjours une vélocité à-peu-près égale dans les détentes, vous serez dispensé d’employer sans cesse vos jambes, dont l’usage non interrompu endurcit l’animal, & dont l’approche réitérée n’est réellement utile & nécessaire que sur des chevaux mous, pesans, foibles, paresseux, indéterminés, & qui trainent leur allure.
La leçon du galop bornée à une seule & unique main, ne rempliroit pas toutes nos vûes. Le cheval n’est propre aux différens airs, qu’autant qu’il est en quelque façon ambidextre, c’est-à-dire qu’autant qu’il a une même souplesse, une même legereté, & une même liberté dans les deux épaules & dans les deux hanches. On ne doit donc pas se contenter de le travailler sur une même jambe, & nous sommes indispensablement obligés de lui faire entamer le chemin tantôt de l’une, & tantôt de l’autre. Après l’avoir quelque tems exercé à droite, & lorsqu’il s’y présente avec quelque franchise, on peut, ou le partir à main gauche, ou le conduire de la premiere sur celle-ci. Les chevaux qui demandent à être partis, sont ceux en qui l’on observe, lorsqu’on les galope à droite, un penchant extrème à la falsification & à la desunion ; on les y confirmeroit en les faisant changer de pié dans le cours & dans la suite de l’action ; & l’on doit attendre qu’ils commencent à être assûrés aux deux mains, avant d’exiger d’eux qu’ils y fournissent sans interruption. Nous avons au surplus suffisamment expliqué les moyens de ce départ, & l’on se rappellera que pour le galop à gauche, la rêne gauche par son croisement opere le renversement de l’épaule sur le dehors ; la rêne droite retient l’épaule contraire, & la jambe droite du cavalier aide principalement.
Les conditions du changement méritent que nous nous y arrêtions. Ce seroit trop entreprendre que de le tenter d’abord sur la ligne droite parcourue. On l’abandonnera pour en décrire une diagonale plus ou moins longue, d’une seule piste, & au bout de laquelle l’animal passant à l’autre main, tracera une ligne semblable à celle qu’il a quittée. Ici la rêne gauche agira ; elle déterminera le cheval à droite & sur cette diagonale, mais il est à craindre que le port de cette rêne en-dedans charge les parties droites, & délivrent les parties gauches de la contrainte dans laquelle elles sont ; or, obviez à cet inconvénient par une action semblable, mais plus legere de l’autre rêne, où par l’action mixte & suivie de la premiere que vous croiserez & que vous mettrez à vous d’un seul & même tems ; & soûtenez, s’il en est besoin, de votre jambe de dehors, le tout pour contenir le derriere & pour le resserrer ; car dès que vous gênerez la croupe & que vous l’empêcherez de tourner, de se jetter, & de sortir, il est certain que, conséquemment au rapport, à la relation intime, & à la dépendance mutuelle de la hanche & de l’épaule gauche, ou même des deux épaules & des hanches, les jambes gauches demeureront asservies, & dans cet état de sujétion qui leur ravit la faculté de devancer & de mener. Ce principe doit vous être présent encore au moment où parvenu à l’extrémité de la ligne dont il s’agit, vous chercherez à gagner l’autre, & à effectuer le passage médité. Saisissez l’instant qui précede la chûte du devant, pour détourner l’épaule avec la rêne de dehors, & pour retenir celle de dedans avec la rêne droite, & substituez votre jambe du même côté à la jambe gauche qui aidoit ; l’épaule & la hanche qui étoient libres, cesseront infailliblement de l’être, & les autres membres seront indispensablement astreints à entamer.
Soit que les changemens de main s’exécutent sur les cercles, ou d’une ligne droite sur une autre ligne pareille, ou sur un terrein quelconque plus ou moins vaste & plus ou moins limité ; les aides doivent être les mêmes. Je sai que des écuyers qui ne pratiquent & n’enseignent cependant que d’après une routine, qui ne leur a procuré qu’une connoissance très-superficielle de ces opérations, m’objecteront qu’elles tendent à traverser le cheval, & à provoquer par conséquent une allure défectueuse, puisque dès-lors le derriere sera tellement élargi, que la jambe de dedans qui en dépend se trouvera écartée de l’autre, & hors de la piste de celle avec laquelle elle mene, tandis que leurs battues & leurs foulées devroient être marquées sur une seule ligne ; l’action dont je traite exigeant que les hanches suivent exactement celle des épaules. Je conviendrai de la vérité & de la solidité de cette maxime, mais je répondrai que l’animal ne peut arriver à la perfection que par des voies insensibles ; & que l’ignorant seul a le droit de se persuader très-souvent qu’il l’y conduit, dans le tems même qu’il l’en éloigne : les premieres leçons sont uniquement destinées à rompre, pour ainsi dire, le cheval, à lui donner l’intelligence nécessaire ; & nous ne saurions être trop occupés du soin de lui en rendre l’exécution facile ; or, rien n’est plus capable de satisfaire à ces divers objets, que des aides qui ne lui suggerent d’abord que des mouvemens conformes à ceux auxquels nous voyons que la nature l’engage, quand il se livre de lui-même au galop, & qu’il change de pié sans la participation de celui qui le monte. Sa volonté est-elle gagnée ? part-il librement ? commence-t-il a être affermi à droite & à gauche dans l’union & dans la justesse de cette allure relativement à l’ordre dans lequel les membres doivent se succéder ? alors mettez à vous la rêne de-dedans, mais observez que sa tension soit en raison des effets qu’elle doit produire sur la hanche du même côté, sans altérer notablement l’action de l’épaule qui mene ; & pour rencontrer cette proportion, multipliez en la cherchant les tems de votre main ; dès que vous l’aurez atteint, le derriere sera retréci ; & après avoir redressé ainsi & peu-à-peu l’animal dans le cours de sa progression, vous parviendrez à le partir exactement droit & devant lui.
Il est deux manieres de procéder pour l’y déterminer. L’élévation du devant & l’abaissement de l’extrémité opposée s’operent dans tous les cas par les moyens que j’ai déjà prescrits ; mais les aides qui doivent accompagner la chûte de l’extrémité antérieure, different ici de celles que nous avons indiquées. Si vous croisez, ainsi que je l’ai dit, la rêne de dedans, & que vous mettiez l’autre rêne à vous dans l’intention de contraindre le pié de dehors à fouler le premier, le tems de ces rênes doit être moins fort, & bien loin de diminuer le secours que la hanche de dedans attend & doit recevoir de votre jambe de ce côté, l’approche en sera telle qu’elle puisse obvier à ce que l’arriere-main cede & se meuve, conséquemment à l’action combinée de la main ; tandis que d’une autre part vous modérerez l’appui de votre autre jambe, qui contrarieroit infailliblement les effets que vous pouvez vous promettre de celui de la premiere, si vous n’en borniez la puissance au simple soûtien, d’où résulte la plus grande facilité de la détente de la hanche qui est chargée. Il est essentiel de remarquer que malgré la rapidité de cet instant, les unes & les autres de ces aides doivent être distinctes & se suivre ; car les rênes & la jambe de dedans du cavalier agissant ensemble, & au même moment l’avant & l’arriere-main entrepris participeroient d’une roideur extrème, & l’animal partiroit faux ou desuni, selon celle de ces forces qui l’emporteroit.
La seconde façon de pratiquer qui nous mene au même but, & à laquelle il est néanmoins bon de ne recourir qu’après s’être assûré des succès de l’autre par l’obéissance du cheval, ne demande pas moins de finesse & de précision. Elle consiste uniquement quand le devant est en l’air, & à la fin de son soûtien, à retenir subtilement au moyen de la tension de la rêne de dehors le membre qui doit atteindre d’abord le sol, tandis que l’on diminue par degrés celle de la rêne de dedans qui dirige celui qui doit entamer. Le membre retenu tombant nécessairement le premier en arriere, & celui que l’on cesse de contraindre, ne frappant que la seconde battue & embrassant plus de terrein ; tous sont suivant l’arrangement desiré, d’autant plus que les hanches de dehors & de dedans n’auront pû que se ressentir l’une de la sujétion, & l’autre de la liberté des parties de l’extrémité antérieure auxquelles elles correspondent. Il n’est question ensuite que de maintenir l’animal sur la ligne droite, & de l’empêcher de la fausser en se traversant, soit du devant, soit du derriere. Je suppose que l’épaule se porte en-dedans, croisez la rêne de dedans ; je suppose que la croupe s’y jette, mettez à vous cette même rêne. Agissez ainsi de la rêne de dehors dans les cas contraires : & si malgré cette action de votre part, qui doit avoir lieu précisément dans l’instant où vous sentez que l’une ou l’autre de ces extrémités se dérobent pour abandonner la piste, le cheval résiste & ne répond point, aidez la rêne mise à vous en croisant l’autre, & avec votre jambe de dedans, ou fortifiez la rêne croisée par le secours de l’autre rêne mise à vous, & par l’approche de votre jambe de dehors.
Le passage d’une main à l’autre exécuté d’abord à la faveur du rejet forcé de l’épaule, s’effectue d’après ces différentes manieres de partir l’animal ; & le changement qui arrive & qu’elles occasionnent, ne le contraint point dèslors à une sorte d’obliquité qui en rend la marche imparfaite & desagréable. Saisissez pour réussir plus sûrement le moment imperceptible où toute la machine est en l’air ; non-seulement vous conduirez à votre gré les membres du cheval sur les cercles & sur toutes les lignes possibles, mais vous le maîtriserez alors, au point de le faire entamer successivement de l’une & de l’autre bipede sur la longueur d’une seule ligne droite, & même à chaque pas complet du galop, sans vicier la cadence, c’est-à-dire sans troubler l’ordre & la justesse des mouvemens & des tems.
Ces tems & ces mouvemens ne sont pas les mêmes dans tous les chevaux. Ils varient naturellement dans les uns & dans les autres, par le plus ou le moins de hauteur, d’alongement, de raccourcissement, de lenteur, & de vîtesse ; & c’est ce qu’il importe de distinguer, pour ne pas les précipiter dans le desordre, & pour ne rien exiger au-delà de leur pouvoir, en réglant leur allure. Tel cheval ne peut soûtenir l’élévation & l’ensemble que demande un galop, dont chaque est marqué par quatre battues ; tel autre est susceptible du galop le plus sonore & le plus cadencé ; contentez-vous de mettre insensiblement le premier au moyen de la tension proportionnée de la rêne de dedans à vous, dans le pli leger qui doit unir & perfectionner son action ; & augmentez aussi par degré la tension de cette même réne, dont vous dirigerez & dont vous aiderez encore l’effet par l’appui de votre jambe de dehors, pour raccourcir de plus en plus les tems des seconds, & pour en fixer la mesure. Celui-ci ne déploye pas toutes les forces que vous lui connoissez : vous n’appercevez point dans le jeu de ses ressorts la prestesse & le tride dont ils sont capables ; hâtez à diverses reprises plus ou moins vivement la cadence, & faites qu’il la presse, qu’il la ralentisse, & qu’il y revienne alternativement ; il acquerra d’une part plus de franchise, & de l’autre, cette diligence dans les hanches, d’où naît la plus brillante, la plus réguliere, & la plus belle exécution. Celui-là s’éleve extrèmement du devant ; cet autre du derriere ; modérez tous ces excès, soit en secourant des gras de jambes, & en rendant la main, soit en renfermant & en pinçant plus ou moins en-arriere ; mais ne perdez jamais de vûe le point où vous devez vous arrêter, & que vous ne pourriez franchir qu’en avilissant l’animal, puisque vous en forceriez la disposition & la nature.
A toutes ces différentes leçons, vous pouvez faire succéder celles qui préparent le cheval à galoper de deux pistes. Si l’on se rappelle les principes que j’ai détaillés, en parlant des moyens de l’instruire à cheminer de côté (voyez Fuir les Talons), les regles les plus essentielles à observer pour le déterminer à cette allure, seront bien tôt connues, & l’on ne pensera pas que la sujétion des hanches dans cette action ne puisse être dûe qu’à l’effort de celle des jambes du cavalier qui les pousse, ou qui communément & très-mal-à-propos les chasse dans le sens où elles sont portées. Représentons-nous la ligne diagonale, à l’extrémité de laquelle nous avons induit l’animal à changer ; c’est dans le cours de cette même ligne que nous devons commencer à engager legerement & de tems en tems la croupe, soit à l’une, soit à l’autre main, en croisant d’abord foiblement la rêne de dedans pour lui suggérer une obliquité imperceptible, & en le remettant droit aussi-tôt qu’il a fourni quelques pas. A mesure que nous entrevoyons de l’obéissance & de la facilité, nous multiplions & nous continuons les tems de cette même rêne, & nous en augmentons peu-à-peu la force & la direction sur le dehors, dans l’intention de le solliciter à ce juste brais dans lequel il doit être. Cette force pouvant jetter les épaules dans une telle contrainte qu’elles seroient dans l’impossibilité de devancer les hanches, nous la proportionnons encore avec soin aux effets que nous nous proposons de produire, & nous en contrebalançons la puissance par l’action de la rêne opposée, de maniere que le moment de la relevée de l’avant-main est celui du port de la premiere en-dehors, comme le moment de sa retombée est celui du port de la seconde sur le dedans. Je remarquerai au surplus que ces mouvemens, d’ailleurs si subtils qu’ils sont inappercevables, ne sont efficaces qu’autant qu’ils dérivent du véritable appui, & que la main agit dans un certain rapprochement du corps ; car si elle en étoit éloignée, ils tendroient à déplacer l’animal. Quant à nos jambes, nous n’en ferons usage que lorsqu’il sera question de l’affermir dans son allure, d’en prévenir & d’en empêcher le ralentissement, ou de suppléer à l’impuissance des rênes, qui seules doivent diriger la machine ; ainsi, par exemple, dans le cas où il se retient, où il pese, où il mollit, nous les approcherons également pour le déterminer, pour l’unir, pour l’animer, tandis que la main sera toûjours chargée de régler l’action des membres ; & dans celui-ci, où la rêne de dedans croisée & même aidée de la rêne de dehors à nous, éprouveroit une résistance de la part de la croupe, nous nous servirons de la jambe de dehors, dont le soûtien deviendra dèslors un secours nécessaire.
Telles sont les voies qui conduisent le plus sûrement à une observation non forcée des hanches, dans l’allure prompte & pressée du galop. Plus ce mouvement raccourci, diligent, & écouté, qui occupe toûjours considérablement les reins & le derriere de l’animal, doit être pénible, plus il importe de ne l’y inviter que par une longue répétition de ceux qui insensiblement l’y disposent ; l’habitude en étant acquise, nous parvenons bien-tôt & sans violence à en obtenir l’exécution sur toutes sortes de plans. S’agira-t-il en effet d’obliger le cheval à fournir ainsi un changement de main large ? Il l’entamera sans difficulté : premierement, si vous formez un demi-arrêt qui ne peut que l’unir davantage ; secondement, si une legere tension de la rêne de dehors à vous, tension qui ne doit en aucune maniere lui faire abandonner le pli dans lequel je suppose que vous l’avez placé, fixe subtilement & à tems le poids de son corps sur la hanche du même côté, ce qui augmentant la flexion des parties de cette extrémité en sollicitera une plus violente détente. Troisiemement, si le croisement subit & suivi de cette même rêne sur le dedans met les épaules sur le chemin qu’elles doivent décrire, il le continuera dès que la rêne de dedans portée sur le dehors, assujettira successivement le derriere dans le sens où les épaules seront successivement déterminées par l’autre, & dès que l’on s’opposera soigneusement à ce qu’il dévuide ou à ce qu’il s’entable, ou à une altération quelconque de la mesure & des distances ; à ce qu’il dévuide par la force sur le champ accrûe de la rêne qui captive les hanches, par le changement de direction de celle qui régit le devant & qui sera fixée pour le moment au corps du cavalier, & par l’appui de la jambe de dehors ; à ce qu’il s’entable par des actions semblables, mais opérées par les rênes & par la jambe opposées ; à ce que les mesures & les distances soient altérées par l’approche des deux jambes, & la modération de l’effet de la main, si le degré de vîtesse diminue, & si l’animal n’embrasse pas assez de terrein ; par le raffermissement de la main seule, s’il se porte trop en-avant & si la vîtesse augmente ; par son relâchement, si les hanches sont entreprises & trop chargées ; par son soûtien & celui des jambes ensemble, s’il n’y a plus d’union, &c. il le fermera avec précision, lorsque l’on sera exact en employant ces différentes aides, selon la nécessité & les circonstances, à le maintenir dans son attitude & dans sa marche jusqu’à la ligne qui termine l’espace qu’il parcourt obliquement ; & il reprendra enfin avec justesse en entrant sur cette même ligne, dès qu’il y sera invité par l’un ou l’autre des moyens qui le sollicitent à changer, ou à partir droit & devant lui.
L’efficacité de celui qui n’exige que la simple attention de retenir les jambes du bipede qui entame, & de laisser à l’autre la liberté de s’étendre & de devancer, est sur-tout évidente, si du galop d’une piste sur une volte, vous passez à une autre volte éloignée & semblable, par un changement de deux pistes que vous entreprenez, & que vous entretenez à la faveur des secours indiqués : alors ne fermez pas au mur ou à la barriere du manege ; coupez & interrompez les lignes diagonales tracées dans sa longueur, à quelques pas de ce même mur, par l’action de la rêne de dedans mise à vous, & de la rêne de dehors dont vous tempérerez insensiblement la tension. Dans ce même instant, & si vous avez agi dans celui où toute la machine est détachée du sol, les jambes de dedans se trouveront chargées, & celles de dehors qui dans l’accomplissement de la nouvelle volte sur laquelle vous êtes arrivé, deviendront les jambes de dedans, meneront infailliblement. Pliez ensuite l’animal dans le centre, comme il étoit à l’autre main ; formez un second changement, & revenez plusieurs fois sur le premier cercle quitté, en opérant toûjours de même ; vous vous convaincrez par votre propre expérience de la solidité d’une théorie confirmée par les succès des éleves mêmes qui s’y conforment, mais que l’on sera peut-être intéressé à condamner, parce que le sacrifice d’une ancienne routine, & l’obligation d’adopter de nouveaux principes, après avoir vieilli, ne peuvent que coûter infiniment, & blessent toûjours l’amour-propre.
On conçoit au surplus que toutes les aides dont j’ai parlé, conviennent également au galop de deux pistes sur la ligne du mu sur les changemens étroits, ainsi que sur les voltes. A l’égard des contre-changemens, on les entame de même que les changemens, & ils seront effectués par la rêne de dedans à vous, & par le croisement soudain de cette même rêne, qui portera l’épaule à se mouvoir du côté contraire à celui sur lequel elle étoit mûe, & qui faisant par conséquent l’office de la rêne de dehors, sera contrebalancée dans ses effets par l’autre rêne, qui sera dès-lors la rêne de dedans.
Nous terminerons cet article par l’examen & la solution des deux points suivans.
1°. Quel est le tems juste qu’il faut prendre pour enlever le cheval du pas, du trot & de l’amble même au galop ?
2°. Quels sont les moyens que l’on pourroit employer pour le remettre, dans le cas où il se desuniroit & falsifieroit ?
La premiere de ces questions n’offrira rien de difficile & d’épineux à quiconque considérera, que le tems qu’il s’agit ici de découvrir, n’est & ne peut être que l’instant où les membres du cheval, dans les unes ou les autres des allures supposées, & d’où l’on souhaite le partir, se trouvent disposés à-peu-près comme ils le sont lors de l’action à laquelle on se propose de le conduire.
Soit donc saisi, à l’effet de l’enlever sur la main droite, le moment où la jambe de devant se détachera de terre ; dans ce même moment la jambe de derriere du même côté est encore en mouvement pour se porter en-avant ; la jambe du montoir de devant se pose à terre, plus en-arriere que celle de devant du hors montoir, & la jambe de derriere du montoir est encore moins avancée que celle de dedans. Voyez la Planche des allures naturelles, & l’échelle podométrique qu’elle contient. Or si dans cet état & lors de cet arrangement du derriere, qui est le seul à la faveur duquel il soit possible de substituer aux actions intercalaires des membres au pas, les actions successives qui effectuent le galop ; vous aidez par un demi-arrêt proportionné, la levée de l’avant-main qu’operent principalement la battue & la percussion de la jambe gauche de devant qui s’est posée, & vous rejettez le poids du corps du cheval sur les hanches : le soûtien de l’extrémité antérieure sera le premier moment de l’intervention sollicitée, & la nouvelle disposition des quatre jambes étant précisément la même que celle qui est requise pour l’accomplissement du mouvement pressé, auquel vous desirez de porter l’animal, le tems recherché & qui doit être tiré de sa progression naturelle & de sa premiere allure, sera incontestablement pris.
La vîtesse du trot abrégeant infiniment la durée de l’action de chaque membre, ce tems par une conséquence nécessaire, fuit & s’échappe avec une extrème rapidité : de-là la plus grande difficulté d’agir dans une précision parfaite. Aussi-tôt que la jambe de devant de dedans se leve, la jambe gauche de derriere va se détacher de terre, & elle est encore plus en-arriere que la droite de l’arriere-main, qui étoit prête à se poser près de la direction du centre de gravité, au moment où l’autre alloit s’enlever. Voyez l’échelle podométrique de la même Planche. Cette position est donc encore conforme à celle de ces deux jambes au galop à droite. Or entreprenez dans ce même instant de détacher du sol le devant, la chûte de la jambe gauche de cette extrémité, ou sa foulée sur le terrein, favorisera l’effet de vos aides ; la droite sa voisine qui quittoit la terre pour se porter en-avant, s’y portera réellement en attendant la retombée de l’avant-main. La droite de derriere sera fixée sur le terrein, moins avant qu’elle ne s’y seroit fixée elle-même, mais plus avant que la gauche, qui demeurera à l’endroit où vous l’aurez surpris ; & vous trouverez enfin dans la situation des membres de l’animal, tout ce qui peut vous assûrer de la justesse du tems saisi.
Quant à l’amble, personne n’ignore que cette action est beaucoup plus basse que celle du pas & du trot ; elle ne peut être telle, qu’autant que les reins & tout l’arriere-main baisseroit davantage. Le tems qu’exige le passage de cette allure au galop, ne differe en aucune maniere de celui que nous venons d’indiquer ; parce que dès que ce tems n’est autre chose, ainsi que nous l’avons observé, que l’instant où les jambes du cheval figurent, s’il m’est permis d’user de cette expression, comme elles figurent lors de l’instant du partir, il ne peut être qu’invariable. Il se présente aussi bien plus aisément, attendu le plus de rapport du mouvement de l’animal ambulant avec le mouvement de celui qui galope ; mais on doit admettre quelque distinction, eu égard aux aides. Celle de la main sera modifiée ; parce que le derriere de l’animal fléchissant au point que chaque pié de derriere outrepasse dans sa portée la piste de celui de devant qu’il chasse, le poids réside naturellement sur les hanches, & l’extrémité antérieure doit être conséquemment plus aisément enlevée. D’ailleurs, outre que l’effort de la main doit diminuer, l’action des jambes doit être plus vive ; & dès-lors le cheval embrassera plus de terrein. Que si les aides étoient les mêmes que celles que l’on doit mettre en usage pour passer du pas au galop ; & si le tems de la main & des jambes étoit en égalité de force, il est certain que ses piés de derriere n’opéreroient en percutant que l’élevation, & non le transport du corps en-avant, comme si l’appui des jambes ne l’emportoit pas sur la force de la main, on courroit risque de provoquer sa chûte en l’acculant.
On peut encore enlever l’animal du moment de parer, de l’instant du repos, de l’action de reculer, & de tous les airs bas & relevés auxquels il manie ; mais quelqu’intéressans & quelque curieux que soient & que puissent être les détails auxquels la discussion des tems & des moyens de le partir, dans les uns & dans les autres de ces cas, nous assujettiroit ; nous les sacrifions au desir & à la nécessité d’abreger, & nous nous bornerons aux réflexions que nous suggere la seconde difficulté que nous nous sommes proposés d’éclaircir.
L’obligation de rappeller à la justesse & à l’union un cheval dont le galop est irrégulier & défectueux, suppose d’abord dans le cavalier une connoissance parfaite de l’ordre exact & précis, dans lequel les membres de l’animal doivent agir & se succéder, & un sentiment intime né de l’impression, ou de la sorte de réaction de leurs divers mouvemens sur lui. Cette connoissance infructueuse, si elle n’est jointe à ce sentiment, est bien-tôt acquise : mais ce sentiment inutile aussi, s’il n’est joint à cette connoissance, est infiniment tardif dans la plûpart des hommes ; & l’on peut dire qu’il en est même très-peu qui parviennent au degré de finesse, nécessaire pour juger du vice de l’action du cheval dans le premier moment, c’est-à-dire dans celui où le soûtien de devant doit être suivi de sa retombée & de sa chûte. Quelle est donc la cause de cette extrème difficulté de discerner l’accord ou le défaut de consentement des parties mûes dans un animal que l’on monte ? Elle réside moins dans l’inaptitude des éleves, que dans le peu de lumieres des maîtres, dont le plus grand nombre est incapable de les habituer à écouter, dans les leçons qui doivent précéder celle-ci, des tems, sans la science & sans l’observation desquels on ne peut maîtriser le cheval, en accompagner l’aisance & en développer les ressorts, & qui négligent encore de leur faire appercevoir dans cette allure, par la comparaison du sentiment qui les affecte quand l’animal est juste, & de celui qu’ils éprouvent quand il est faux, la différence qui doit les frapper dans l’instant & dans le cours de la falsification & de la desunion. Le cheval galope-t-il dans l’exactitude prescrite ? il est certain que votre corps suit & se prête à son action avec une facilité singuliere, & que votre épaule de dedans reçoit en quelque façon la principale impression de sa battue. La jambe de dedans de devant n’entame-telle pas ? l’incommodité qui en résulte s’étend jusqu’à votre poitrine, & il vous paroît même que l’animal se retient & chemine près de terre ; ce qui arrive réellement sur les cercles, car son épaule étant hors du mouvement & de la proportion naturelle du terrein, il ne peut se porter en-avant & se relever que difficilement. La jambe qui doit mener mene-t-elle, mais n’est-elle pas accompagnée par la hanche ? vos reins & toutes les parties qui reposent sur la selle en ressentent une atteinte desagréable ; la mesure cesse de s’imprimer sur votre épaule de dedans, & votre épaule de dehors est sollicitée à se mouvoir, à s’avancer & à marquer malgré vous la fin de chaque pas. Enfin le bipede qui devoit entamer reste-t-il totalement en-arriere, tandis que l’autre mene ? la cadence vous semble juste, mais vous reconnoissez que cette justesse prétendue est dans les parties de dehors ; & si le cheval n’est pas aussi accoûtumé à galoper à cette main qu’à l’autre, il est impossible que la dureté de son allure ne vous en apprenne l’irrégularité. Voilà des faits sur lesquels, lorsque les disciples n’ont point été instruits à sentir & à distinguer dans des actions plus lentes, le lever, le soûtien, le poser, & l’appui de chaque membre, il seroit du moins plus avantageux d’arrêter leur attention, que de leur permettre de se déplacer, pour considérer dans l’extrémité antérieure des mouvemens, dont l’appréciation même la plus vraie ne détermine rien de positif, relativement à ceux du bipede postérieur auquel les yeux du cavalier ne peuvent atteindre. Il faut avoüer cependant que ces diverses réactions sont tantôt plus foibles, & tantôt plus fortes ; elles sont moins sensibles de la part des chevaux qui ont beaucoup d’union, de legereté, & une grande agilité de hanches ; elles sont plus marquées de la part de ceux dont les battues sont étendues, peu promptes & abandonnées ; mais l’habitude d’une exécution refléchie sur les uns & sur les autres, ne peut que les rendre également familieres. Il est encore des circonstances où elles nous induisent en erreur ; un instant suffit alors pour nous détromper. Que l’animal jette, par exemple, la croupe hors la volte, l’effet que le premier tems produira sur nous, sera la même que celui qui nous avertit que le cheval est faux, & nous serons obligés d’attendre le second pour en décider ; parce que dans ce même second tems, les hanches étant déjà dehors, & l’animal continuant à galoper déterminément, dès qu’il est demeuré juste, nous n’appercevons aucun changement dans notre assiette.
Quoi qu’il en soit, & à quelque étude que l’on se livre pour acquérir cette faculté nécessaire de percevoir & de sentir, il est de plus absolument essentiel de s’attacher à celle de la nature du cheval que l’on travaille. Les déréglemens de l’animal dans l’action dont il s’agit, comme dans toutes les autres, proviennent en général & le plus souvent de la faute des maîtres qui l’y exercent inconsidérément & trop tôt, ou du peu d’assûrance du cavalier dont l’irrésolution de la main & l’incertitude des jambes & du corps occasionnent ses desordres : mais il est certain que les voies dont il se sert pour le desunir & pour falsifier, sont toûjours relatives à sa conformation, à son inclination, à son plus ou moins de vigueur, de souplesse, de legereté, de finesse, de volonté, d’obéissance & de courage. Un cheval chargé d’épaules & de tête, ou bas du devant, falsifiera ou se desunira en s’appuyant sur la main, & en haussant le derriere. Un cheval long de corps en s’alongeant davantage, pour diminuer la peine qu’il a à rassembler ses forces & à s’unir : un cheval foible de reins, en mollissant & en ralentissant son mouvement : un cheval qui a beaucoup de nerf & de legereté, en se portant subitement en-avant : un cheval qui a du courage & de l’ardeur, en augmentant encore plus considérablement la véhémence de son allure : un cheval entier ou moins libre à une main qu’à l’autre, en portant la croupe en-dedans : un cheval qui tient du ramingue, en la portant en-dehors : un cheval qui joue vivement des hanches & qui est fort & nerveux d’échine, en la jettant tantôt d’un côté & tantôt d’un autre : un cheval d’une grande union, en se retenant & en se rassemblant de lui-même, &c. Or comment, si l’on n’est pas en état de suivre & d’observer toutes ces variations, faire un choix prudent & éclairé des moyens qu’il convient d’employer pour le remettre ? Il est des chevaux tellement fins & sensibles, que le mouvement le plus leger & le plus imperceptible porte atteinte à l’ordre dans lequel leur progression s’effectue ; si les aides qui tendent à les faire reprendre, ne sont administrées avec une précision & une subtilité inexprimables, elles ne servent qu’à en augmenter le trouble, & l’on est contraint de les faire passer à une action plus lente, & même quelquefois de les arrêter pour les repartir. Il en est encore qui falsifient quelques instans, & qui reviennent d’eux-mêmes à la justesse, on doit continuer à les galoper sans aucune aide violente ; & comme ils pechent par trop d’union, ils demandent à être étendus dans les commencemens, & à être ramenés ensuite & insensiblement à une allure soûtenue & plus écoutée. Nous en voyons dont l’action n’est telle qu’elle doit être, qu’autant que nous les avons échappés ; parce que, constitués par la falsification dans un défaut réel d’équilibre, ils ressentent dans la course une peine encore plus grande que dans la battue d’un galop ordinaire, & que la fatigue qu’ils éprouvent, les oblige à chercher dans la succession harmonique & naturelle de leurs mouvemens, l’aisance & la sûreté qui leur manquent : c’est ce que nous remarquons dans le plus grand nombre des chevaux qui galopent faux par le droit & aux passades ; ils reprennent sans y être invités aussi-tôt qu’ils entrent sur la volte & qu’ils l’entament. Quelques-uns au contraire, & qui ne sont point confirmés, deviennent faux lorsqu’on les échappe. Plusieurs ne se rejettent sur le mauvais pié & ne se desunissent, que parce qu’ils jouissent d’une grande liberté. En un mot il est une foule & une multitude de causes, d’effets, d’exceptions & de cas particuliers, que le véritable maître a seul le droit de discerner, & qui ne frappent point la plûpart des hommes vains qui s’arrogent ce titre, parce qu’il en est peu qui ayent une notion même legere des difficultés qu’il faut vaincre pour le mériter.
Dans l’impossibilité où nous sommes de nous abandonner à toutes les idées qui s’offrent à nous, nous simplifierons les objets, & nous nous contenterons de tracer ici en peu de mots des regles sûres & générales, 1° pour maintenir le cheval dans la justesse de son allure, 2° pour l’y rappeller.
Il est incontestable en premier lieu que l’action de falsifier & de se desunir est toûjours précédée dans l’animal d’un tems quelconque, qui en altere plus ou moins imperceptiblement la cadence, ou qui change en quelque maniere & plus ou moins sensiblement la direction de son corps ; sans ce tems quelconque, il seroit dans l’impuissance absolue & totale de fausser sa battue, & son allure seroit infailliblement & constamment fournie dans une même suite & un même ordre de mouvemens. Or ce principe étant certain & connu, pourrions-nous indiquer un moyen plus assûré de l’entretenir dans ce même ordre, que celui d’en prévenir l’interversion en saisissant subtilement ce même tems, à l’effet de le rompre par le secours des aides qui doivent en empêcher l’accomplissement ?
En second lieu, si nous supposons, ensuite de l’omission de cet instant à saisir, la fausseté ou la desunion du cheval, & si nous considérons que l’irrégularité à réprimer en lui est toûjours accompagnée, ainsi que nous l’avons observé, de quelque action relative à sa disposition, aux vices & aux qualités qui sont propres ; il est indubitable que nous ne pourrons le remettre qu’autant que nous le solliciterons d’abord à une action contraire : ainsi se précipite-t-il sur les épaules, s’appuie-t-il ? vous le rejetterez sur le derriere, & vous le releverez : mollit-il ? vous l’animerez : rallentit-il sa mesure ? vous la presserez : fuit-il ? vous le retiendrez : se retient-il ? vous le chasserez : se traverse-t-il ? vous le replacerez sur la ligne droite : le tout pour assûrer l’efficacité des aides qui le rectifieront, & qui, soit qu’elles doivent provenir de la main seule, ou de la main & des jambes ensemble, ne different ni par le tems, ni par l’ordre dans lequel elles doivent être données, de celles dont nous faisons usage lors du partir, car elles sont positivement les mêmes. (e)
Galop gaillard : on appelle proprement de ce nom un galop dont la cadence est intervertie & la suite interrompue par des sauts auxquels se livre l’animal. Ces sauts sont souvent l’effet de sa gaieté, ou une preuve de la vigueur de son échine, de sa legereté naturelle, & du mauvais emploi qu’il fait de l’une & de l’autre pour peu qu’il soit animé, & qu’on entreprenne de le renfermer & de le retenir inconsidérément. Quelques auteurs ont très-mal-à-propos confondu cette allure avec l’air du pas & le saut ; elle doit d’autant moins être mise au rang de ce que nous nommons airs de manege, que dans cette action l’animal maîtrise plûtôt le cavalier, que le cavalier ne maîtrise le cheval. (e)
Galop de Contre-tems, allure dans laquelle le devant procede de la même maniere qu’au galop, & le derriere de la même maniere qu’aux courbettes, l’une des jambes du bipede postérieur étant néanmoins un peu plus avancée dans sa battue que l’autre. Plusieurs écuyers italiens admirent cette action & la regardent comme une des plus belles que le cheval puisse fournir, sur-tout si les épaules s’élevent beaucoup plus haut que les hanches. (e)
Galop de Chasse, galop aisé, uni, étendu, ni trop relevé, ni trop près de terre, & dans lequel le cheval déploye librement ses membres. (e)
Étymologie de « galop »
Voy. GALOPER ; bourguign. gailô ; provenç. galop ; espagn. et portug. galope ; ital. galoppo.
- Déverbal de galoper.
Phonétique du mot « galop »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
galop | galo |
Évolution historique de l’usage du mot « galop »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « galop »
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La semaine, l'accès reste à 5 €, sachant que du 6 au 16 février pour chaque place achetée la seconde est gratuite sur le site de France Galop (www.france-galop.com) avec le code promo START20, y compris pour le jour de l'Arc. leparisien.fr, Hippisme : la billetterie de France Galop est ouverte pour la nouvelle saison - Le Parisien
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Au galop ! Jouir, vivre ! Nous sommes mortels ! De Isabelle Sorente / L ,
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Les idées fixes sont bonnes cavalières, elles reviennent vite au galop. De Emmanuel Wathelet ,
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Un sot qui a un moment d'esprit étonne et scandalise, comme des chevaux de fiacre au galop. De Chamfort / Maximes et pensées, caractères et anecdotes ,
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Je ne vous dirai pas : changez de caractère ; Car on n'en change point, je ne le sais que trop. Chassez le naturel, il revient au galop. De Destouches / Les Glorieux ,
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Le coeur a besoin d’un répit pour devenir capable de battre la chamade ; de l’immobilité au galop effréné, il faut des pauses pour retrouver sa respiration et laisser ainsi son coeur prendre de la vitesse. De Natasha Illum Berg / Un thé sur le divan bleu ,
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On éperonne toujours le cheval qui galope. De Pline l’Ancien ,
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Quand un cheval galope tout seul, on ne peut pas voir s’il est rapide ou lent. De Proverbe chinois ,
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On peut tout savoir sur la cellule nucléaire et être atteint de cécité galopante en ce qui concerne ses plus proches. De Janine Boissard / La Maison des enfants ,
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Insomnie. Singulier état où l'acuité des sens s'accroît, où les souvenirs s'accumulent jusqu'à devenir parfois intolérables, où le temps qui s'écoule pourtant au ralenti permet à la pensée de galoper follement. De Yvette Naubert / Les Pierrefendre ,
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« Ma structure n’est pas vraiment faite pour accueillir un concours et les bénévoles ont accompli un gros travail. De plus, à la fin de la journée, ils m’ont tous dit qu’ils étaient prêts à recommencer dans l’avenir en espérant alors que l’on puisse accueillir du public. Personnellement, je trouve que cela a été une journée enrichissante, un galop d’essai réussi. Si l’on tend vers un retour à la normale du point de vue sanitaire, comme cela semble se dessiner, je renouvellerai l’expérience avec plaisir ». , Équitation : un galop d’essai réussi chez Claire Mathieu Compétition à Gonneville-sur-Scie | Les Informations Dieppoises
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Si les aides des organismes rattachés sont restées quasi inexistantes à ce jour, les gérants ont apprécié le bel élan de solidarité de cavaliers et de proches venus les aider pendant cette période difficile. « Ils nous ont filé un sacré coup de main. On les remercie ! ». Aujourd’hui, Coat Congar file au galop vers l’été : « On met les bouchées doubles pour l’organisation de stages ». Des stages à la demi-journée, du niveau débutant jusqu’au niveau Galop 7. « On note déjà une demande assez importante », apprécient Sébastien et Sophie qui disposent encore de places pour qui voudrait trotter dans le « poumon vert » de la ville. Le Telegramme, Centre équestre de Coat Congar. Au galop ! - Morlaix - Le Télégramme
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Au pas, au trot ou encore au galop… Au fil du séjour, les jeunes cavaliers découvrent et progressent en équitation sous la houlette d’une monitrice diplômée. Sans oublier de prendre soin de leur monture. Et pour profiter à fond de leurs vacances… baignade et escalade sont aussi au programme. 480.00 dans le cadre de l’opération « colonies apprenantes » par le Ministère de l’Éducation Nationale. Unidivers, Colo au Galop – 09 au 16/08/20 Centre d’hébergement La Matrassière Saint-Julien-en-Vercors dimanche 9 août 2020
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Au programme samedi : 9 courses de galop dont le Grand Prix de la Teste de Buch. L’entrée est gratuite pour tous et le sera "toute la saison afin de faire venir le plus grand nombre de visiteurs" explique la direction de l’hippodrome dans un communiqué. SudOuest.fr, Bassin d’Arcachon : l’hippodrome de La Teste ouvre au public
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J’ai été happée par la passion des chevaux très tôt. Il parait que j’ai prononcé le mot « dada » avant « papa ». J’ai débuté à poney à l’âge de trois ans et obtenu le galop 7 à 10 ans. J’ai ensuite participé aux championnats de France poneys en concours complet, dressage et saut d’obstacles. Lorsque je suis passée à cheval, je me suis consacrée au concours hippique et j’ai fait partie de l’équipe de France dans les catégories cadets, juniors et jeunes cavaliers. , Sarah Marcel Dirickx vole de victoires en victoires / Saut d'obstacles / Sport / Accueil - leperon.fr
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Football Pour leur premier galop d’entraînement, samedi aux Rojalets, Terre Sainte et le Stade Nyonnais ont présenté un visage qui laisse augurer de belles promesses. Dominateur, le Stade s’est imposé 2-0. , Terre Sainte et le Stade montrent un visage prometteur
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Ils y sont arrivés. Enfin. Après une ascension rugueuse qui les aura vu défier pas moins de quatre dépressions, les trois premiers marins de la Vendée Arctique Les Sables ont enroulé, ce jeudi matin, le premier point de passage de cette ultime course avant le Vendée Globe situé sous l’Islande. Après une dernière nuit de glisse rapide, Charlie Dalin (Apivia) et Jérémie Beyou (Charal) ont vu le vent s’affaisser. Et du coup, ils ont vu revenir au galop l’ancien leader Thomas Ruyant (LinkedOut), qui leur a fait l’intérieur et a devancé Charlie Dalin de 6 minutes lors du point de passage COI – Unesco sous le cercle polaire Arctique. Après 4 jours 20h 11 minutes de course et 1581 milles avalés à 13,6 noeuds de moyenne. Sport24, Vendée-Arctique-Les Sables: Ruyant en tête devant Dalin et Beyou au 1er way point - Fil infos - Vendée Globe - Voile
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Chassez le naturel, il revient au galop … … xxiii , L. Reybaud, La vie de corsaire
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La Bourse de Paris s'essoufflait un peu jeudi matin (+0,04%), repassant à l'équilibre après avoir ouvert en hausse, les incertitudes provoquées par l'augmentation des cas de contaminations au Covid-19 revenant au galop. Boursorama, La Bourse de Paris hésitante (+0,04%) revient à l'équilibre - Boursorama
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L’Osaka-Jo Hall est médusée tandis que l’imposture de BUSHI se révèle être Dick Togo, grand nom de la Michonoku-Pro Wrestling ainsi que de la DDT, cinquante ans et toujours en très bonne forme. Hiromu Takahashi revient une nouvelle fois au galop pour s’en prendre à son ancien allié et lui demander une chance pour ses nouveaux titres — et l’attaquer aussi, accessoirement. VoxCatch, NJPW Dominion 2020 : EVIL remporte les championnats IWGP poids-lourds et Intercontinental
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Thomas Carlile associé à Birmane n’a pas tremblé durant ce cross de reprise. Une légère avance après le CSO et un cross déroulé de belle manière. Cela semblait presque facile. Et pourtant, non. Maxime Livio et Api du Libraire chutent dans une combinaison en milieu de parcours, du côté de la piste de galop. Aurélie Riedweg est aussi éliminée avec Api des Noues et abandonne avec Rohan du Maneix. On compte aussi des désobéissances, sur le principal gué en numéro 19, sur le 22 A, le 22 B... Clara Loiseau abandonne avec Wont Wait. Même punition pour Aurore Touvron associée à Pacha du Paitis. La cavalière des Pays-Bas, Sanne De Jong ne terminera pas le cross avec Hatary MBF. Avec un chrono imposé à 6"13 sur ce parcours de 3700 mètres rythmé par 24 obstacles dont 8 combinaisons, soit une trentaine d’efforts, seuls sept couples sont sans pénalité dans le temps imparti : Arnaud Boiteau/Quoriano, Mathieu Lemoine/Tzinga D’Auzay, Jean Teulère/Voilà D’Auzay, Nicolas Touzaint/Eboli, Karim Florent Laghouag/Triton Fontaine, Jean Lou Bigot/Utrillo du Halage et Christopher Six/Totem de Brecey. , CCI 4*S Jardy : Thomas Carlile et Birmane confirment lors du cross / Complet / Sport / Accueil - leperon.fr
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Quatre coupelles, poudre de pâtes, poudre de jambon San Daniel, poudre de parmesan et poudre de jaune d’œuf, accompagnent cette dernière. Quant au filet de saint-pierre, courgette, tomate, olive, on peut dire là que la cuisine est un art. Ensuite, la tradition revient au galop avec le carré d’agneau et sa tomate provençale. En issues gourmandes, Yann Orsi a choisi d’en faire découvrir deux, très délicates, le fenouil, fraises, anis verts, et les agrumes, tagete de limoni. L’Arcadie, c’est « the place to be », nom de Zeus ! Le blog de Gilles Pudlowski - Les Pieds dans le Plat, Saint-Tropez : Rocco Seminara rend magique l’Arcadia | Le blog de Gilles Pudlowski - Les Pieds dans le Plat
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L'association, qui organise 7000 courses de galop par an, est confrontée, depuis 2011, à une baisse de ses revenus. La conquête de nouveaux publics est une obligation pour repartir du bon pied. leparisien.fr, «France Galop doit apprendre à vivre avec moins», affirme son patron - Le Parisien
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Je continuerai à travailler en bonne entente. Mais j’avais dit que je souhaitais travailler en partenariat avec la Ville de Béziers, pas que je laissais la voie à Ménard. Et puis, pendant la période Covid, je me suis rendu compte que l’ouverture que j’avais faite n’était pas celle que j’attendais. Il a voulu, tout de suite, prendre la main, ce n’était pas constructif. Au début, j’étais donc pour une transition apaisée et je me suis aperçu qu’elle ne pouvait pas être apaisée. Un article sur les aides économiques a été publié et le naturel est revenu au galop […]. midilibre.fr, Frédéric Lacas : "Je serai candidat à la présidence de l’Agglo Béziers Méditerranée" - midilibre.fr
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Cette rencontre, qui s’est déroulée à huis clos, a été un bon galop d’entraînement pour les deux clubs. www.alta-frequenza.corsica, Football (amical) - L’AC Aiacciu et Bastia Borgu se sont donnés la réplique (1-0)
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« Nous avons quatre militaires galop 7 » explique Jérôme Soulet. Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pertuis a présenté le projet au patron des gendarmes de Vaucluse, le colonel Jean-Christophe Le Neindre et au préfet Bertrand Gaume. « Les quatre militaires ont suivi le recyclage au certificat d’aptitude à la pratique équestre en gendarmerie à Saint-Germain-en-Laye et un détachement de la garde républicaine de Marseille est venu valider notre projet » précise le chef d’escadron Jérôme Soulet. , Faits-divers - Justice | Luberon : les patrouilles équestres des gendarmes de retour
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Faisant référence aux importantes sollicitations subies par les hôpitaux en Ile-de-France, le Président de l’Association des Entraîneurs de galop a confié : « Il se pourrait que ces courses soient disputées à Chantilly, Compiègne ou Deauville. Il faudra en discuter. Tout dépend du gouvernement et de ses décisions quant au moment et à l’endroit où nous pourrons courir. » leparisien.fr, Hippisme : le ministère de l’Agriculture repousse l’échéance, France Galop dévoile son calendrier - Le Parisien
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Lieux > Exposition Au grand galop, Duruthy et l'art des origines > Claire Artemyz > Abbaye d'Arthous , Au grand galop - Duruthy et l'art des origines - Exposition - Hominidés
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Reconnaissant et satisfait, le patron du galop n'est pas surpris par la tournure favorable des événements. « Les courses sont une activité professionnelle, itinérante certes, mais il est légitime qu'elles repartent comme la plupart des secteurs. » Et le plus dur semble appartenir au passé. « Je n'ai aucune garantie mais, si les épreuves peuvent se disputer dans les zones rouges, comme Strasbourg, l'Oise et Paris, il devrait en être pareil dans tous les départements. » De quoi rassurer une filière hippique en souffrance. leparisien.fr, Reprise des courses le 11 mai : le patron de France Galop savoure la bonne nouvelle - Le Parisien
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A un quart d'heure de la fin, Concarneau accélérait soudainement. Vincent ajustait un tir captée par Vidal. Décidément, ce match était une succession de pénaltys. Celui-ci pour l'US Concarneau, généreux pour une faute sur Abdou Moina, pas de sentiment, Guillaume Gégousse réduisait l'écart par un contre-pied (1-2, 75'). Le tonus retrouvé, Concarneau égalisait par Alexandre Vincent, sur un tir contré d'Hacène Ben Ali (80'). Dans la foulée, Evina se délitait complètement. Encore un pénalty, le quatrième de la soirée, Hacène Ben Ali offrait pour la première fois l'avantage à Concarneau (3-2, 82'). Le score ne bougeait pas jusqu'à la fin pour un bon premier galop d'essai pour les Concarnois. , Les Thoniers, menés 0-2, renversent la vapeur dans le dernier quart d'heure - concarneau - football | newsouest.fr
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Simple coup de pub ou galop d’essai pour 2024… Le natif d’Atlanta, 43 ans, semble en tout cas prendre les choses très au sérieux. Dans une interview fleuve accordée au magazine Forbes, il a livré les grands axes d’un programme que LCI a résumé dans la vidéo ci-dessus. LCI, VIDÉO – Avortement, vaccination, écologie… L’Amérique selon Kanye West | LCI
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Du lundi 6 au vendredi 10 juillet, un premier galop de lancement, du sport et de la musique pour toute la famille, entre les rives du Plessis, le golf, le centre nautique et le Bois-du-Verne. Montceau News | L'information de Montceau les Mines et sa region , Montceau-les-Mines : L’été à Montceau « Montceau News | L'information de Montceau les Mines et sa region
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Le week-end dernier, Carter avait pourtant disputé une sorte de galop d’essai avec le club de son enfance, Southbridge (près de Leeston, sa ville natale), dans les plaines de Canterbury. Un match contre une équipe régionale aisément remporté 54-14 que l’ancien maestro du Racing a joué dans son intégralité avec une très bonne réussite au pied (6/7, 12 points marqués.) CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU, Dan Carter (Blues) encore absent face aux Crusaders - Rugby - Super Rugby - CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU - CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU - CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU - CAMEROON MAGAZINE - CAMEROUN INFO - CAMEROUN ACTU
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La société-mère des courses de galop verse une aide financière, par l'intermédiaire de l'association, aux structures qui accueillent des chevaux en période de convalescence. Sur les 320 chevaux pris en charge en 2019, 102 souffraient de pathologies lourdes ou légères. Cette aide vise à les remettre sur pied puis à leur permettre de débuter le travail de reconversion vers l'équitation de loisir, le saut d'obstacles ou encore le horse-ball. France Galop s'assure également de l'efficacité des structures de reconversion – elles sont environ 25 dans le réseau Au-Delà des Pistes. Enfin, France Galop facilite la sortie des courses de ces pur-sang et instaure une interdiction d'abattage. , Chevalmag - France Galop renouvelle son partenariat avec Au-Delà des Pistes
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En ce début d’été, Shamrock repart, au trot et même au galop. Shamrock, c’est le trèfle emblème de l’Irlande donc un porte-bonheur assuré. ladepeche.fr, Pompignan. À cheval sur trois communes, le centre équestre Slamrock repart au galop - ladepeche.fr
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Réunion de galop avec 8 courses Unidivers, [HUIS-CLOS] COURSES DE GALOP PREMIUM 2020 Pornichet mercredi 8 juillet 2020
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france-galop. leparisien.fr, Hippisme : la billetterie de France Galop est ouverte pour la nouvelle saison - Le Parisien
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Images d'illustration du mot « galop »
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Traductions du mot « galop »
Langue | Traduction |
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Anglais | gallop |
Espagnol | galope |
Italien | galoppo |
Allemand | galopp |
Chinois | 驰骋 |
Arabe | عدو |
Portugais | galope |
Russe | галопом |
Japonais | ギャロップ |
Basque | lauhazka |
Corse | galoppu |
Synonymes de « galop »
Source : synonymes de galop sur lebonsynonyme.frCombien de points fait le mot galop au Scrabble ?
Nombre de points du mot galop au scrabble : 8 points