Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « quand »
Quand
[kɑ̃]
Définitions de « quand »
Quand - Conjonction
- Quand — définition française (sens 1, conjonction)
- Exprime le moment ou la période au cours de laquelle se déroule une action.
-
Introduit une condition, signifiant 'même si' ou 'dans l'hypothèse où'.
Je ne serais pas venu à bout d’achever, quand j’aurais travaillé toute la journée.
Quand - Adverbe interrogatif
- Quand — définition française (sens 2, adverbe interrogatif)
-
Adverbe interrogatif marquant le temps, demandant à quel moment.
Dis, quand reviendras-tu ?
- Utilisé avec des prépositions (à, de, depuis, jusqu’à) pour former des locutions précisant le moment.
Expressions liées
- Dieu sait quand
- Je déteste quand il dit cela
-
Je ne sais quand
Oui, ce seul mot, COLLIER, a été la clef d’or qui vient d’ouvrir une case de mon cerveau, bêtement bouchée depuis je ne sais quand […]
— Eugène Sue, Le Juif errant -
N'importe quand
La durée d'efficacité peut diminuer selon l'importance du trafic et la météo (orage) mais cette technique peut être réalisée n'importe quand dans la journée et ne demande pas de signalisation particulière puisque l'adhérence reste la même, avant et après le traitement apportant ainsi une réponse immédiate pour les usagers.Des tests à Brioude et Langeac
— Une nouvelle technique testée en Haute-Loire pour refaire les routes endommagées - La Commère 43 - Où, c'est quand
- Quand (bien) (même) + cond
- Quand bon me semble
- Quand c'est que ?
-
Quand donc
Quand donc fut-elle jamais plus florissante?
— auteur - Quand enfin allez-vous cesser de?
-
Quand et quand (avec, en même temps que, en compagnie de.)
[La féodalité] fit du serf attaché à la glèbe un soldat sous la bannière de sa paroisse; on le vendoit encore quand et quand la terre
— Chateaubriand, Études ou Discours historiques - Quand il fera chaud
- Quand il le faut
- Quand il vous plaira
- Quand je pense (à)! quand je pense (que)!
- Quand la mer se retire
- Quand les poules auront des dents
-
Quand même
Que tu pleures ou ries la vie passe quand même.
— Anonyme - Quand passent les cigognes
- Quand que ? quand qu'i va venir?
- Quand vous pourrez
-
Quand vous voudrez
Adressez-vous plutôt aux passions qu'aux vertus quand vous voudrez persuader une femme.
— Donatien Alphonse François, comte de Sade, dit le marquis de Sade, La Philosophie dans le boudoir - À quand? de quand? depuis quand? jusqu'à quand? pour quand?
Étymologie de « quand »
Du latin quando. Cette forme latine est supposée représenter quam-die (comment au jour ?), avec une chute du i similaire à celle observée dans pridem.Usage du mot « quand »
Évolution historique de l’usage du mot « quand » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « quand » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « quand »
Citations contenant le mot « quand »
-
Le monde change quand nous changeons.
Marianne Williamson -
Homme aime quand il veut, et femme quand elle peut.
Proverbe français -
Femme rit quand elle peut, et pleure quand elle veut.
Jean Antoine de Baïf — Mimes, enseignements et proverbes -
Ma théorie des 3D, c’est quand ça Danse, quand ça Déconne et quand ça Dénonce.
Alain Chabat -
Quand on veut, on peut. Mais parfois, quand on ne veut pas on doit quand même.
Anonyme -
Abolie, et son aile affreuse dans les larmesDu bassin, aboli, qui mire les alarmes,Des ors nus fustigeant l’espace cramoisi,Une Aurore a, plumage héraldique, choisiNotre tour cinéraire et sacrificatrice,Lourde tombe qu’a fuie un bel oiseau, capriceSolitaire d’aurore au vain plumage noir…Ah ! des pays déchus et tristes le manoir !Pas de clapotement ! L’eau morne se résigne,Que ne visite plus la plume ni le cygneInoubliable : l’eau reflète l’abandonDe l’automne éteignant en elle son brandon :Du cygne quand parmi le pâle mausoléeOu la plume plongea la tête, désoléePar le diamant pur de quelque étoile, maisAntérieure, qui ne scintilla jamais.Crime ! bûcher ! aurore ancienne ! supplice !Pourpre d’un ciel ! Etang de la pourpre complice !Et sur les incarnats, grand ouvert, ce vitrail.
Mallarmé — Hérodiade (ouverture -
Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres sales et traîne misérablement dans le passage. Par les vilains jours d’hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble. À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau. Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d’enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l’ombre ; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets verdâtres ; au-delà, derrière les étalages, les boutiques pleines de ténèbres sont autant de trous lugubres dans lesquels s’agitent des formes bizarres. À droite, sur toute la longueur du passage, s’étend une muraille contre laquelle les boutiquiers d’en face ont plaqué d’étroites armoires ; des objets sans nom, des marchandises oubliées là depuis vingt ans s’y étalent le long de minces planches peintes d’une horrible couleur brune. Une marchande de bijoux faux s’est établie dans une des armoires ; elle y vend des bagues de quinze sous, délicatement posées sur un lit de velours bleu, au fond d’une boîte en acajou. Au-dessus du vitrage, la muraille monte, noire, grossièrement crépie, comme couverte d’une lèpre et toute couturée de cicatrices.
Thérèse Raquin — Émile Zola -
Puisque vous m'y autorisez, quand je pourrai je vous ferai chercher.
Proust — Guermantes.
Traductions du mot « quand »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | when |
Espagnol | cuando |
Italien | quando |
Allemand | wann |
Chinois | 什么时候 |
Arabe | متى |
Portugais | quando |
Russe | когда |
Japonais | いつ |
Basque | noiz |
Corse | quandu |