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Phraseur en anglais : phrase

Traductions de « phraseur » en anglais

Traduction la plus commune : phrase Ecouter

Nom

phraseur m (pluriel phraseurs, feminine phraseuse)

  1. windbag (excessive talker)

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Exemples d'usage du mot « phraseur » en français / anglais

  • Je viens de relire ces deux livres. Le talent de Xavier ne m’impressionne plus guĂšre : la dĂ©marque phraseuse en plein d’endroits des Illuminations voire de Bateau ivre de quelqu’un qui n’aurait pas vu que ces ouvrages sont d’abord la chronique d’un Ă©chec annoncĂ©! La vĂ©hĂ©mence de Grall ne me touche plus guĂšre : l’accumulation et la phrase nominale comme figures de style, en veux-tu ? en voilà ! LĂ  oĂč Rimbaud le voyant avec une grande Ă©conomie de mots et d’images exprime ses rĂȘves et ses espoirs, ses craintes aussi, Xavier Grall rĂ©pĂšte, comme un bateleur, redit, surenchĂ©rit, cherche trop Ă  l’évidence l’originalitĂ©. Quant aux idĂ©es elles ne surnagent pas beaucoup de cette logorrhĂ©e fatigante : Grall se contente de proclamer les lendemains qui chantent sans en rĂ©vĂ©ler la substance et il se perd dans des contradictions qui jadis ne m’avaient pas surpris parlant de la Bretagne et n’évoquant quasiment que la partie bretonnante du pays (quand il reproche Ă  HĂ©lias de s’en tenir Ă  la « BigoudĂ©nie », d’ĂȘtre « un Ă©crivain cantonal »), parlant de l’Argoat et de l’Armor, des paysans et des marins, mais oubliant (ou mĂ©prisant) le peuple des villes, les prolĂ©taires, qui ne sont pas nĂ©s avec l’exode rural mais qui erraient bien avant dans les campagnes. Mes malheureux ancĂȘtres peuvent en tĂ©moigner ! À plusieurs reprises, Grall se prĂ©sente d’ailleurs, lui et les pairs qu’il adoube, comme l’ « aristocratie » de la chose bretonne ! Gare la piĂ©taille ! Assurer comme il le fait, que la Bretagne est le pays par excellence de la poĂ©sie et que nulle part ailleurs il n’y aurait autant de poĂštes ni de chanteurs pouvait enthousiasmer et faire vibrer le jeune homme que j’étais et qui s’essayait lui aussi Ă  Ă©crire, mais avec un peu de recul, on voit toute l’exagĂ©ration, le vide de telles paroles. J’ai vĂ©cu en Alsace, en Westphalie, dans le Pays de Bade, en Occitanie, en Corse : partout aprĂšs 68 j’ai pu observer le mĂȘme phĂ©nomĂšne et cette poĂ©sie qui Ă©clatait en tout lieu tenait moins Ă  des conditions « ethniques », Ă  un gĂ©nie « national » particulier qu’à des circonstances de vie nouvelles, Ă  un besoin de parler, de dire et de se dire, de contester (pour la France) un centralisme Ă©touffant, de rĂ©affirmer ses diffĂ©rences et de crier ses solidaritĂ©s

    I have just reread these two books. Xavier's talent no longer impresses me: the sentence-like demarcation in many places of Illuminations or even Bateau ivre of someone who has not seen that these works are first and foremost the chronicle of an announced failure! Grall's vehemence no longer touches me: accumulation and the nominal phrase as figures of speech, you name it! Where Rimbaud saw him with a great economy of words and images expressing his dreams and hopes, his fears too, Xavier Grall repeats, like a jester, repeats, outbids, and tries too hard to be original. As for the ideas, they do not emerge much from this tiring logorrhoea: Grall is content with proclaiming the singing tomorrows without revealing their substance and he loses himself in contradictions that once did not surprise me when he spoke of Brittany and evoked almost only the Breton part of the country (when he reproaches Hélias for sticking to the "Bigoudénie", of being "a cantonal writer"), speaking of Argoat and Armor, of peasants and sailors, but forgetting (or despising) the people of the cities, the proletarians, who were not born with the rural exodus but who were wandering around in the countryside long before. My unfortunate ancestors can testify to this! On several occasions, Grall presents himself and his peers as the "aristocracy" of Breton affairs! Beware of the pedestrians! To say, as he does, that Brittany is the country par excellence of poetry and that nowhere else would there be so many poets or singers could enthuse and thrill the young man that I was and who was also trying to write, but with a little hindsight, one can see all the exaggeration and emptiness of such words. I lived in Alsace, Westphalia, Baden, Occitania, Corsica: everywhere after '68 I was able to observe the same phenomenon, and this poetry that burst forth everywhere had less to do with "ethnic" conditions, with a particular "national" genius, than with new life circumstances, with a need to speak, to say and to say oneself, to challenge (for France) a suffocating centralism, to reaffirm one's differences and to shout out one's solidarities... 7seizh.info, En relisant Xavier Grall et Per-Jakez Hélias, le « vagabond dévergondé » et « Ach, cher professeur »... par François Labbé - 7seizh.info
  • Ceci dit sans agressivitĂ© indue envers les militants de LFI, contrairement aux extravagants commentateurs compulsifs qui s'en donnent Ă  coeur joie dans le dĂ©nigrement de ce mouvement mais dont beaucoup ont, comme par hasard, autrefois transitĂ© par la boutique palĂ©o-trotskyste concurrente de celle du premier MĂ©lenchon, j'ai nommĂ© la LCR, qui fut une des autres sectes d'extrĂȘme-gauche de l'aprĂšs-68, tout aussi prĂ©tentieusement phraseuse et dogmatique que l'OCI (ou que le PCMLF sur le versant mao-stal) dans le style rĂ©volutionnaire auto-proclamĂ© pur et dur.
    This is said without undue aggression towards the militants of LFI, contrary to the extravagant compulsive commentators who take great delight in denigrating this movement but many of whom, as if by chance, once passed through the paleo-trotskyist shop that competes with that of the first Mélenchon, I named the LCR, which was one of the other post-68 sects of the extreme left, just as pretentiously phraseful and dogmatic as the OCI (or as the PCMLF on the Mao-Stalin side) in the pure and hard revolutionary self-proclaimed style. Club de Mediapart, Méluche, un retour de trip paléo-trotskyste | Le Club de Mediapart
  • J’avoue que je ne suis pas un bon phraseur mais rien ne peut m’échapper quand il s’agit d’écouter, d’observer et de retenir.
    I admit that I am not a good speaker, but nothing can escape me when it comes to listening, observing and remembering. OujdaCity, L’enseignement Ă  distance et sa crĂ©dibilitĂ© - OujdaCity
  • Si l’on devait donner un nom Ă  l’artisanat qu’il pratique, on pourrait dire qu’il est tournureur-phraseur.
    If one were to give a name to the craft he practices, one could say that he is a turnaround artist. Stéphane Larue, Le chanteur Richard Gotainer de retour avec un nouvel album « Saperlipopette » | Stéphane Larue
  • Une tĂąche absurde et sans fin puisque ses brouillons, aussitĂŽt faits, sont immĂ©diatement jetĂ©s Ă  la poubelle sans ĂȘtre lus par un Taillard de Worms imprĂ©visible, hyperactif, phraseur, passionnĂ© d’HĂ©raclite et incarnĂ© avec un dynamisme survoltĂ© par Thierry Lhermitte.
    An absurd and never-ending task, since his drafts, as soon as they are done, are immediately thrown in the bin without being read by an unpredictable, hyperactive, phrasing Taillard de Worms, passionate about Heraclitus and embodied with a supercharged dynamism by Thierry Lhermitte CharenteLibre.fr, Quai d’Orsay: dans la peau de Villepin - Charente Libre.fr

Phraseur

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