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Votre
[vɔtr]
Définitions de « votre »
Votre - Adjectif possessif
- Votre — définition française (sens 1, adjectif possessif)
- Pronom possessif de la deuxième personne du pluriel, utilisé pour désigner une chose appartenant à plusieurs personnes ou adressé poliment à une seule personne.
- Forme de politesse précédant un titre honorifique, destinée aux personnalités de haut rang tant civil que religieux.
-
Pronom personnel sujet, correspondant à la deuxième personne du pluriel.
Sire, vos n’en avez talent
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[Après une préposition] Pronom personnel emphatique pour la deuxième personne du pluriel ou singulier formelle.
Et per vostre filz plorez assaz qui obs vos es.
-
[Objet direct] Pronom personnel vous, utilisé ici comme objet direct dans le discours adressé.
Et respondi li ostes : « Bien vos ai escouté. »
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[Objet indirect] Pronom personnel vous, employé comme objet indirect dans l’expression.
Primes didrai vos dels honors
Expressions liées
- Amicalement, cordialement vôtre
- C'est ce n'est pas de votre faute
- Dans votre cas
- De votre bouche
- Faites vos devoirs
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Je bois à la vôtre
Je bois à la vôtre, mesdames et messieurs!
— Toepfer, Nouvelles généalogies - Mettez-vous à votre aise
- Ne perdez pas votre temps
- Par vos propres moyens
- Par votre fait
- Pour votre gouverne
-
Sauf votre respect
Tout le pays est suspendu à son choix. Sera-t-il un visionnaire homme d’État ou un simple joueur de bonneteau, ce jeu où l’on mélange les cartes pour restituer les mêmes ? Entrer dans l’histoire ou se vautrer dans les petites histoires ? « Comme ti veux ti choises » ! Sauf votre respect monsieur le président.
— SenePlus, CHOISIR N’EST PAS UNE OPTION | SenePlus - Tenez votre langue
- Tous les vôtres
-
Vos amis et connaissances
La médecine de groupe ? Quand tous vos amis et connaissances entreprennent de vous donner chacun sa recette pour soigner vous problèmes de santé.
— Anonyme - Vos meilleurs amis
- Vos nom et adresse
- Votre affectionné, votre tout dévoué
- Votre dieu, votre père des/dans les cieux
- Votre enfance, vos vieux jours
- Votre pauvre mère/père
- Vous en serez du vôtre (vous y laisserez tout ou partie de votre bien vous ne serez pas récompensé à proportion de vos efforts.)
- Vous et les vôtres
- Y mettre du vôtre (y mettre ce qui vient de vous, de vos efforts, de votre participation, de votre compréhension.)
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À la bonne vôtre!
Le muletier poussa son verre plein contre celui du grand-père: « À la bonne vôtre! » Il but, s'essuya la bouche
— Pourrat, Gaspard -
À la vôtre
Je bois à la vôtre, mesdames et messieurs!
— Toepfer, Nouvelles généalogies - À vos places!
-
À vos yeux
THÉSÉEEh bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie !Ah ! que j’ai lieu de craindre, et qu’un cruel soupçon,L’excusant dans mon cœur, m’alarme avec raison !Mais, madame, il est mort, prenez votre victime ;Jouissez de sa perte, injuste ou légitime :Je consens que mes yeux soient toujours abusés.Je le crois criminel, puisque vous l’accusez.Son trépas à mes pleurs offre assez de matièresSans que j’aille chercher d’odieuses lumières,Qui, ne pouvant le rendre à ma juste douleur,Peut-être ne feraient qu’accroître mon malheur.Laissez-moi, loin de vous, et loin de ce rivage,De mon fils déchiré fuir la sanglante image.Confus, persécuté d’un mortel souvenir,De l’univers entier je voudrais me bannir.Tout semble s’élever contre mon injustice ;L’éclat de mon nom même augmente mon supplice :Moins connu des mortels, je me cacherais mieux.Je hais jusques aux soins dont m’honorent les dieux ;Et je m’en vais pleurer leurs faveurs meurtrières,Sans plus les fatiguer d’inutiles prières.Quoi qu’ils fissent pour moi, leur funeste bontéNe me saurait payer de ce qu’ils m’ont ôté.PHÈDRENon, Thésée, il faut rompre un injuste silence ;Il faut à votre fils rendre son innocence :Il n’était point coupable.THÉSÉEAh ! père infortuné !Et c’est sur votre foi que je l’ai condamné !Cruelle ! pensez-vous être assez excusée…PHÈDRELes moments me sont chers ; écoutez-moi, ThéséeC’est moi qui sur ce fils, chaste et respectueux,Osai jeter un œil profane, incestueux.Le ciel mit dans mon sein une flamme funeste :La détestable Œnone a conduit tout le reste.Elle a craint qu’Hippolyte, instruit de ma fureur,Ne découvrît un feu qui lui faisait horreur :La perfide, abusant de ma faiblesse extrême,S’est hâtée à vos yeux de l’accuser lui-même.Elle s’en est punie, et fuyant mon courroux,A cherché dans les flots un supplice trop doux.Le fer aurait déjà tranché ma destinée ;Mais je laissais gémir la vertu soupçonnée :J’ai voulu, devant vous exposant mes remords,Par un chemin plus lent descendre chez les morts.J’ai pris, j’ai fait couler dans mes brûlantes veinesUn poison que Médée apporta dans Athènes.Déjà jusqu’à mon cœur le venin parvenuDans ce cœur expirant jette un froid inconnu ;Déjà je ne vois plus qu’à travers un nuageEt le ciel et l’époux que ma présence outrage ;Et la mort à mes yeux dérobant la clarté,Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté.PANOPEElle expire, seigneur !THÉSÉED’une action si noireQue ne peut avec elle expirer la mémoire !Allons, de mon erreur, hélas ! trop éclaircis,Mêler nos pleurs au sang de mon malheureux fils !Allons de ce cher fils embrasser ce qui reste,Expier la fureur d’un vœu que je déteste :Rendons-lui les honneurs qu’il a trop mérités ;Et, pour mieux apaiser ses mânes irrités,Que, malgré les complots d’une injuste famille,Son amante aujourd’hui me tienne lieu de fille !
— Racine, Phèdre - À votre santé! à votre bonne santé! (Formule employée en levant son verre rempli pour trinquer avec quelqu'un et boire en son honneur, en prononçant des vœux favorables à sa santé)
- Être des vôtres
Étymologie de « votre »
Du latin populaire voster (il existait également une forme voster en latin archaïque, mais on ne la trouve plus en latin classique), altération du latin classique vester « votre, vôtre », par influence de vos « vous » et par analogie avec noster « notre, nôtre ».Usage du mot « votre »
Évolution historique de l’usage du mot « votre » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « votre » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « votre »
Citations contenant le mot « votre »
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Père UbuMerdre.Mère UbuOh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou.Père UbuQue ne vous assom’je, Mère Ubu !Mère UbuCe n’est pas moi, Père Ubu, c’est un autre qu’il faudrait assassiner.Père UbuDe par ma chandelle verte, je ne comprends pas.Mère UbuComment, Père Ubu, vous estes content de votre sort ?Père UbuDe par ma chandelle verte, merdre, madame, certes oui, je suis content. On le serait à moins : capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l’ordre de l’Aigle Rouge de Pologne et ancien roi d’Aragon, que voulez-vous de mieux ?Mère UbuComment ! après avoir été roi d’Aragon vous vous contentez de mener aux revues une cinquantaine d’estafiers armés de coupe-choux, quand vous pourriez faire succéder sur votre fiole la couronne de Pologne à celle d’Aragon ?Père UbuAh ! Mère Ubu, je ne comprends rien de ce que tu dis.Mère UbuTu es si bête !Père UbuDe par ma chandelle verte, le roi Venceslas est encore bien vivant ; et même en admettant qu’il meure, n’a-t-il pas des légions d’enfants ?Mère UbuQui t’empêche de massacrer toute la famille et de te mettre à leur place ?Père UbuAh ! Mère Ubu, vous me faites injure et vous allez passer tout à l’heure par la casserole.Mère UbuEh ! pauvre malheureux, si je passais par la casserole, qui te raccommoderait tes fonds de culotte ?Père UbuEh vraiment ! et puis après ? N’ai-je pas un cul comme les autres ?Mère UbuÀ ta place, ce cul, je voudrais l’installer sur un trône. Tu pourrais augmenter indéfiniment tes richesses, manger fort souvent de l’andouille et rouler carrosse par les rues.Père UbuSi j’étais roi, je me ferais construire une grande capeline comme celle que j’avais en Aragon et que ces gredins d’Espagnols m’ont impudemment volée.Mère UbuTu pourrais aussi te procurer un parapluie et un grand caban qui te tomberait sur les talons.Père UbuAh ! je cède à la tentation. Bougre de merdre, merdre de bougre, si jamais je le rencontre au coin d’un bois, il passera un mauvais quart d’heure.Mère UbuAh ! bien, Père Ubu, te voilà devenu un véritable homme.Père UbuOh non ! moi, capitaine de dragons, massacrer le roi de Pologne ! plutôt mourir !Mère Ubu (à part).Oh ! merdre ! (Haut.) Ainsi tu vas rester gueux comme un rat, Père Ubu.Père UbuVentrebleu, de par ma chandelle verte, j’aime mieux être gueux comme un maigre et brave rat que riche comme un méchant et gras chat.Mère UbuEt la capeline ? et le parapluie ? et le grand caban ?Père UbuEh bien, après, Mère Ubu ? (Il s’en va en claquant la porte.)Mère Ubu (seule).Vrout, merdre, il a été dur à la détente, mais vrout, merdre, je crois pourtant l’avoir ébranlé. Grâce à Dieu et à moi-même, peut-être dans huit jours serai-je reine de Pologne.
Alfred Jarry — Ubu Roi -
Rassurez-vous, dans cette histoire, vous faites figure de victime, coincé comme vous l’étiez entre ces deux bandes rivales. Votre jeune âge et le vif désir de vous amender que vous manifesterez devant vos juges lorsque je vous le dirai nous permettront d’obtenir, j’en suis sûr, un non-lieu, les doigts dans le nez, mon ami, vous entendez, les doigts dans le nez.
Georgius — Du bromure pour les gayes -
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,Assise auprès du feu, dévidant et filant,Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,Déjà sous le labeur à demi sommeillant,Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,Bénissant votre nom de louange immortelle.Je serai sous la terre et fantôme sans os :Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :Vous serez au foyer une vieille accroupie,Regrettant mon amour et votre fier dédain.Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Ronsard — Sonnets pour Hélène -
Maître Nicless, votre licence vous est retirée, vous payerez l'amende, et vous irez en prison.
Victor Hugo — L'Homme qui Rit -
MADAME,Ce n’est pas sans sujet que je mets votre illustre nom à la tête de cet ouvrage. Et de quel autre nom pourrais-je éblouir les yeux de mes lecteurs, que de celui dont mes spectateurs ont été si heureusement éblouis ? On savait que VOTRE ALTESSE ROYALE avait daigné prendre soin de la conduite de ma tragédie ; on savait que vous m’aviez prêté quelques-unes de vos lumières pour y ajouter de nouveaux ornements ; on savait enfin que vous l’aviez honorée de quelques larmes dès la première lecture que je vous en fis. […] Pardonnez-moi, MADAME, si j’ose me vanter de cet heureux commencement de sa destinée. Il me console bien glorieusement de la dureté de ceux qui ne voudraient pas s’en laisser toucher. Je leur permets de condamner l’Andromaque tant qu’ils voudront, pourvu qu’il me soit permis d’appeler de toutes les subtilités de leur esprit au cœur de VOTRE ALTESSE ROYALE.Mais, MADAME, ce n’est pas seulement du cœur que vous jugez de la bonté d’un ouvrage, c’est avec une intelligence qu’aucune fausse lueur ne saurait tromper. Pouvons-nous mettre sur la scène une histoire que vous ne possédiez aussi bien que nous ? pouvons-nous faire jouer une intrigue dont vous ne pénétriez tous les ressorts ? et pouvons-nous concevoir des sentiments si nobles et si délicats qui ne soient infiniment au-dessous de la noblesse et de la délicatesse de vos pensées ?
Racine — Andromaque -
Donc voilà pour commencer vous allez faire amende honorable. Vous allez faire votre mea culpa.
Nathalie Sarraute — Elle est là -
Essayez d’entourer « Je ne suis pas de votre avis ». c’est vrai que ce serait trop brutal. On pourrait le faire précéder d’« Excusez-moi ». « Excusez-moi » c’est ça que vous avez trouvé ? vraiment quelle ingéniosité. « Excusez-moi » pourrait être suivi de « mais ». et même de « là ». « mais là » qui montrerait qu’il s’agit d’un seul point, oui, limité. sinon l’accord serait parfait. « Excusez-moi, mais là ».
Nathalie Sarraute — Ouvrez -
Il nous restait la possibilité de rectifier l'un des vôtres pour terroriser Tucci et le dissuader de se mettre à table. C'est votre tête qu'il avait dans son réticule, Tom.
Tonino Benacquista — Malavita
Traductions du mot « votre »
Langue | Traduction |
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Anglais | your |
Espagnol | tu |
Italien | vostro |
Allemand | ihre |
Chinois | 您的 |
Arabe | الخاص بك |
Portugais | seu |
Russe | твой |
Japonais | 君の |
Basque | zure |
Corse | u vostru |