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Vénus
[veny]
Définitions de « vénus »
Vénus - Nom commun
- Vénus — définition française (sens 1, nom commun)
- Désigne une femme d'une beauté exceptionnelle.
- Genre de mollusques bivalves, caractérisés par une coquille arrondie aux valves épaisses ornées de stries rayonnantes ou concentriques.
- Nom donné à la praire commune, espèce de mollusque bivalve.
Expressions liées
-
Aller et venir
Comme il habitait au-dessus de chez nous, je l'entendais aller et venir, frapper du pied, renverser des chaises, bâiller longuement
— Duhamel, Terre promise - Année vénusienne
- Arbre bien venu
- Bien, mal venu(e)
- Ceinture de vénus
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Cheveux de vénus
Les nombreuses familles des pariétaires, la camomille, les cheveux de Vénus sortaient par touffes abondantes et variées entre les barbacanes de la muraille, lézardée malgré son épaisseur.
— Balzac, Le Curé de village - Collier de vénus
- Coup de pied de vénus
- Cristaux de vénus, vert de vénus (acétate neutre de cuivre en cristaux.)
- Cycle, jour vénusien
- D'où vient-il? venir du ciel, de la mer
- En venir aux dernières extrémités, aux grands moyens
- En venir jusque-là
-
En venir à
Devenir passive, être contredite et contrainte, peiner, c'est là, semble-t-il, pour la volonté, une étrange façon d'en venir à ses fins
— Blondel, Action - Espérance, pensée qui vient à quelqu'un
- Faire venir les larmes aux yeux (faire pleurer, émouvoir.)
- Il lui vient à l'idée, à l'esprit de + inf
- Il vient de mourir
- L'eau m'en vient à la bouche
- La peur lui vient au ventre
- Laisser venir, voir venir (attendre en observant le développement, l'évolution des événements.)
- Le dernier venu, la dernière venue (personne qui arrive la dernière.)
- Le nouveau venu, la nouvelle venue (personne qui vient d'arriver.)
-
Mont de vénus
Qui est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
— Georges Brassens, Les Trompettes de la renommée - Ne faire qu'aller et venir
- Ne pas venir à la cheville de quelqu'un
- Odeur, lumière qui vient jusqu'à quelqu'un
- Paroles qui viennent aux oreilles, aux lèvres de quelqu'un
- Premier venu, première venue (premier, première à se présenter n'importe lequel, laquelle pris, prise au hasard.)
- Qu'il y vienne!
- S'en aller comme on est venu
- Sabot-de-vénus
- Sacrifier à vénus
- Sentiment qui vient au cœur de quelqu'un
- Sujet bien venu
- Tard venu(e)
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Tard-venu
Il se croit, sans la moindre ruse,L'objet d'un amour ingénu ;Mais vient un jour qui désabuseL'adorateur trop tard-venu.Certain mari fait la sottiseD'aller chercher fortune au loin ;Longtemps absent, il se ravise,Il reparaît ;
- Tirage photographique bien, mal venu
- Téton-de-vénus
- Venir acheter, réclamer quelque chose
- Venir au lof
- Venir au secours de quelqu'un (s'approcher de quelqu'un pour le secourir secourir quelqu'un.)
-
Venir au vent
Après dîner, sur les quatre heures, il nous en est venu une considérable sous le beaupré, qui a rasé le vaisseau et contre laquelle il se seroit brisé, si M. de la Rigaudière, qui s’en est aperçu, n’avoit vite crié au lof ! c’est-à-dire de mettre le gouvernail pour venir au vent et éviter par là la glace.
— Louis-Joseph de Montcalm, Journal du marquis de Montcalm durant ses campagnes en Canada de 1756 à 1759 - Venir avec quelqu'un
- Venir bien, mal (se développer bien, mal.)
- Venir chercher, voir quelqu'un
- Venir chez quelqu'un
- Venir d'arriver, de rentrer
- Venir d'une minute à l'autre
- Venir dans l'esprit, à l'idée de quelqu'un
- Venir dans les bras, sur les genoux de quelqu'un
- Venir de nulle part
- Venir de son chef ou par représentation (se présenter pour avoir sa part d'une succession d'un partage.)
- Venir demander conseil
- Venir en permission, en vacances
- Venir en personne
- Venir par paris
- Venir pour quelque chose, pour dîner
- Venir sur tribord, sur babord (gouverner de manière à se diriger un peu plus vers tribord, vers babord.)
- Venir voir quelque chose
- Venir à bout de quelque chose
- Venir à composition, à résipiscence
- Venir à considérer, à envisager quelque chose
- Venir à l'aide de quelqu'un, venir en aide à quelqu'un (aider quelqu'un, aller près de quelqu'un pour l'aider.)
- Venir à la démocratie
- Venir à quelqu'un
- Voir venir quelqu'un avec ses gros sabots
- Vénus accroupie, callipyge
- Vénus anadyomène
- Vénus attrape-mouches
- Vénus hottentote
- Vénus ou venus verrucosa
-
Y venir (s'y résoudre, l'accepter.)
Plaise au ciel, quand tu auras trente ans, t'accorder une bonne place à Bicêtre ou aux Repenties, puisque tu dois y venir tôt ou tard!
— Janin, Âne mort -
À venir (qui doit arriver, se produire futur.)
Les mots, le rythme, la tonalité, la mélodie, les harmonies d'une même œuvre à venir, dont l'intelligence de l'artiste n'embrasse pas encore le sens réel et la figure
— Rolland, Beethoven - Être bien, mal venu
- Œuvre bien, mal venue
Étymologie de « vénus »
Du latin Venus, Veneris, comparé au sanskrit védique vanas (charme) et van (désirer), au danois ven (joli, agréable), et à l'anglo-saxon van (brillant). Le mot est utilisé depuis 1674 en tant que nom de la déesse Vénus et depuis 1778 en zoologie comme ellipse de conque de Vénus.Usage du mot « vénus »
Évolution historique de l’usage du mot « vénus » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « vénus » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « vénus »
Citations contenant le mot « vénus »
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Pauvres gens ! l'Art n'est pas d'éparpiller son âme : Est-elle en marbre, ou non, la Vénus de Milo ?
Paul Verlaine — Poèmes saturniens, Épilogue , Messein -
ŒNONE.Quoi ! de quelques remords êtes-vous déchirée ?Quel crime a pu produire un trouble si pressant ?Vos mains n’ont point trempé dans le sang innocent ?PHÈDRE.Grâces au ciel, mes mains ne sont point criminelles.Plût aux dieux que mon cœur fût innocent comme elles !ŒNONE.Et quel affreux projet avez-vous enfantéDont votre cœur encor doive être épouvanté ?PHÈDRE.Je t’en ai dit assez : épargne-moi le reste.Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.ŒNONE.Mourez donc, et gardez un silence inhumain ;Mais pour fermer vos yeux cherchez une autre main.Quoiqu’il vous reste à peine une faible lumière,Mon âme chez les morts descendra la première ;Mille chemins ouverts y conduisent toujours,Et ma juste douleur choisira les plus courts.Cruelle ! quand ma foi vous a-t-elle déçue ?Songez-vous qu’en naissant mes bras vous ont reçue ?Mon pays, mes enfants, pour vous j’ai tout quitté.Réserviez-vous ce prix à ma fidélité ?PHÈDRE.Quel fruit espères-tu de tant de violence ?Tu frémiras d’horreur si je romps le silence.ŒNONE.Et que me direz-vous qui ne cède, grands dieux !À l’horreur de vous voir expirer à mes yeux ?PHÈDRE.Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable,Je n’en mourrai pas moins : j’en mourrai plus coupable.ŒNONE.Madame, au nom des pleurs que pour vous j’ai versés,Par vos faibles genoux que je tiens embrassés,Délivrez mon esprit de ce funeste doute.PHÈDRE.Tu le veux ? lève-toi.ŒNONE.Parlez : je vous écoute.PHÈDRE.Ciel ! que lui vais-je dire ? et par où commencer ?ŒNONE.Par de vaines frayeurs cessez de m’offenser.PHÈDRE.Ô haine de Vénus ! ô fatale colère !Dans quels égarements l’amour jeta ma mère !ŒNONE.Oublions-les, madame ; et qu’à tout l’avenirUn silence éternel cache ce souvenir.PHÈDRE.Ariane, ma sœur ! de quel amour blesséeVous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !ŒNONE.Que faites-vous, madame ? et quel mortel ennuiContre tout votre sang vous anime aujourd’hui ?PHÈDRE.Puisque Vénus le veut, de ce sang déplorableJe péris la dernière et la plus misérable.ŒNONE.Aimez-vous ?PHÈDRE.De l’amour j’ai toutes les fureurs.ŒNONE.Pour qui ?PHÈDRE.Tu vas ouïr le comble des horreurs…J’aime… À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.J’aime…ŒNONE.Qui ?PHÈDRE.Tu connais ce fils de l’Amazone,Ce prince si longtemps par moi-même opprimé…ŒNONE.Hippolyte ? Grands dieux !PHÈDRE.C’est toi qui l’as nommé !ŒNONE.Juste ciel ! tout mon sang dans mes veines se glace !Ô désespoir ! ô crime ! ô déplorable race !Voyage infortuné ! Rivage malheureux,Fallait-il approcher de tes bords dangereux !
Racine — Phèdre -
Ô Vénus, ô Déesse !Je regrette les temps de l'antique jeunesse,Des satyres lascifs, des faunes animaux,Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameauxEt dans les nénufars baisaient la Nymphe blonde !Je regrette les temps où la sève du monde,L'eau du fleuve, le sang rose des arbres vertsDans les veines de Pan mettaient un univers !
Arthur Rimbaud — Soleil et chair -
... plusieurs de nos contemporains offriraient volontiers à quelque statue de Vénus anadyomène ou de Vénus victorieuse, non une génisse ou une brebis, mais des fruits, du lait et du vin, ...
auteur -
Le principal personnage est une Vénus genitrix, car elle a le corps d’une femme qui a enfanté, et anadyomène.
Françoise Joukovsky — À travers la Galerie François Ier -
[…]: ils prétendent que Tyndare oublia Vénus dans un sacrifice qu'il offrit à tous les dieux, et qu'en punition de ce mépris, Vénus fit en sorte que les filles de ce prince fussent bigames, trigames, et désertatrices de leurs maris.
Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle — t.7 (G-Hem) -
Moins que jamais, il sera la vénus des carrefours. Et c'est tant mieux pour les cœurs à qui il se rendra sensible
Malègue — Augustin -
Dès lors que Galilée eut observé dans sa lunette des phases gibbeuses pour Vénus, il lui devint par le fait même évident que Vénus devait plutôt tourner autour du Soleil qu’autour de la Terre. Le système ptolémaïque recevait là un coup mortel, mais le système copernicien ne fut toutefois pas adopté par suite de cette observation seule.
Revue des questions scientifiques — volume 151
Traductions du mot « vénus »
Langue | Traduction |
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Anglais | venus |
Espagnol | venus |
Italien | venere |
Allemand | venus |
Chinois | 金星 |
Arabe | كوكب الزهرة |
Portugais | vênus |
Russe | венера |
Japonais | 金星 |
Basque | artizarra |
Corse | venere |