Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « nymphe »
Nymphe
Sommaire
- Définitions de « nymphe »
- Étymologie de « nymphe »
- Phonétique de « nymphe »
- Fréquence d'apparition du mot « nymphe » dans le journal Le Monde
- Citations contenant le mot « nymphe »
- Images d'illustration du mot « nymphe »
- Traductions du mot « nymphe »
- Synonymes de « nymphe »
- Combien de points fait le mot nymphe au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | nymphe | nymphes |
Définitions de « nymphe »
Trésor de la Langue Française informatisé
NYMPHE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun 2 - français
nymphe \nɛ̃f\ féminin
-
(Entomologie) Une espèce d’insecte lépidoptère (papillon) de nuit de la famille des noctuidés (Noctuidae) dont le dos des ailes est de couleur brune avec des bandes foncées et du jaune sur les ailes postérieures.
- La chenille de la nymphe se nourrit sur le chêne vert ou le chêne liège.
Nom commun 1 - français
nymphe \nɛ̃f\ féminin
-
(Mythologie) Divinité féminine grecque d’un rang inférieur qui hante les fleuves, les sources, les bois, les montagnes, les prairies, les mers, etc., et personnifie les forces vives de la nature.
- Les voilà qui m’entourent ; les voilà qui me contemplent ; les voilà qui me disent en leurs provocations : « Jeune dieu d’Amour, enseigne aux nymphes bocagères la mollesse et le désir, l’inconstance et la passion, le sourire et le sérieux. » — (Jules Janin, La Fin d’un monde et du neveu de Rameau, E. Dentu, Paris, 1873, p. 49)
- Ô nymphe, ô source antique aux froides transparences ! — (Jean Lorrain, Les Nymphes)
-
(Poétique) Belle jeune fille ou jeune femme.
- Nous eûmes hier un joli concert suivi d’un bal : on ne connaît ici que le menuet. J’eus le plaisir d’en danser plusieurs avec une Portugaise charmante de seize ans et demi : elle a une taille de nymphe, une physionomie piquante, et la grâce plus belle encore que la beauté, on la nomme Dona Theresa. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d’Évariste Parny, tome 1, Debray, impr. Didot l’aîné, Paris, 1808, p. 213)
-
Le visage couvert de riches éphélides,
Une nymphe endormie en offrant ses beaux seins,
D’une main martelée à la perle d’airain,
Rejoint l’éternité sous des soleils torrides. — (Francis Étienne Sicard, « La Nymphe » dans Lettres de soie rouge, 2011)
-
(Ironique) Jeune fille ou jeune femme attachée à un lieu, à un rôle, à une fonction.
- Sur les deux mâles, l’un rempilait comme adjudant au 55e de ligne, en Avignon, cité des Papes et des punaises, et cueillait une flamboyante vérole parmi les nymphes de la rue des Grottes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
-
(Entomologie) Stade de métamorphose d’un insecte, intermédiaire entre l’état de larve et celui d’imago.
- La pupe est formée par la dernière exuvie larvaire rétractée qui constitue un puparium chitinisé, dur et résistant. La pupe enferme la nymphe et ne permet pas de distinguer les parties de l’imago. — (P. Pesson & Jean Louveaux, Pollinisation et productions végétales, Éditions Quae, 1984, note bas de p. 52)
-
(Anglicisme) (Sens non classique) Larve âgée du puceron dont les ébauches des ailes sont déjà développées.
- On peut prévoir que, de cette enveloppe de nymphe, il va sortir bientôt un insecte ailé. — (Jules Émile Planchon, Nouvelles observations sur le puceron de la vigne, Pierre Grollier, 1868, page 8)
-
(Anatomie) (au pluriel) Petites lèvres, replis membraneux de chaque côté de l’orifice vaginal sous les grandes lèvres de la vulve.
- On ne coupe rien aux filles Turques dans la circoncision, mais en Perse on leur coupe les nymphes. — (Joseph Pitton de Tournefort, Relation d’un voyage du Levant, fait par ordre du Roy, vol. 2, 1717, page 331)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Chacune des divinités secondaires qui, suivant la mythologie grecque et romaine, habitaient les fleuves, les sources, les bois, les montagnes et les prairies. Les nymphes des bois, des eaux. Elle a une taille de nymphe se dit d'une Jeune fille, d'une jeune femme dont la taille est élégante et fine. En Histoire naturelle, il se dit d'un Insecte dans le degré de ses métamorphoses qui est intermédiaire entre l'état de larve et celui d'insecte parfait. On dit plutôt Chrysalide.
Littré (1872-1877)
-
1Dans le polythéisme gréco-latin, divinité des fleuves, des bois, des montagnes.
Écho n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse
, Boileau, Art p. III.Une corneille, dit Hésiode, vit neuf fois autant qu'un homme ; un cerf, quatre fois autant qu'une corneille ; un corbeau, trois fois autant qu'un cerf ; le phénix, neuf fois autant qu'un corbeau ; et les nymphes enfin, dix fois autant que le phénix
, Fontenelle, Oracl. I, 6.Tantôt, quand d'un ruisseau, suivi dès sa naissance, La nymphe aux pieds d'argent a sous de longs berceaux Fait serpenter ensemble et mes pas et ses eaux
, Chénier, Élég. XVI.Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil
, Chénier, ib. XX. -
2En poésie, jeune fille belle et bien faite. C'est une nymphe.
Une nymphe en habit de reine, Belle, majestueuse et d'un regard charmant, Vint s'offrir tout d'un coup aux yeux du pauvre amant Qui rêvait alors à sa peine
, La Fontaine, Petit chien.Elle a une taille de nymphe, se dit d'une jeune personne dont la taille est élégante et légère.
Madame la Dauphine avait une fille d'honneur jolie comme le jour, et faite comme une nymphe
, Saint-Simon, 39, 197. -
3 Fig. Courtisane, femme galante.
Avouez le vrai, ce n'est pas ce qui vous tient ; vous ne sauriez quitter vos nymphes, amenons l'innocente avec nous : je crois que vous ne vous souciez plus guère de l'autre
, Retz, Mém. t. II, liv. 3, p. 100, dans POUGENS.Car du métier de nymphe me couvrir, On n'en est plus dès le moment qu'on aime
, La Fontaine, Courtis.Quelques embrassades et autres menues licences qui furent si bien reçues de la nymphe…
, Duclos, Œuv. t. X, p. 42.À la vérité, on le chicane [le ministre] sur l'emploi de ces neuf cents millions [du budget] ; le meilleur usage qu'il en pût faire, ce serait, selon moi, de les jouer au biribi ou d'en entretenir des nymphes d'opéra
, Courier, Lett. VI. -
4 Terme d'histoire naturelle. Insecte parvenu de l'état de larve à son second état, principalement lorsque, sous cette forme, il possède la faculté de se mouvoir ; d'où il suit qu'une nymphe est une chrysalide mobile ; chrysalide se dit seulement de la nymphe des lépidoptères ; ainsi la chrysalide se change toujours en papillon, et jamais en mouche.
Quand les vers des abeilles sont près de se transformer en nymphes, les ouvrières ont soin de fermer avec un couvercle de cire les cellules où ils sont logés
, Bonnet, 5e mém. abeilles.Lorsque l'insecte, après avoir rejeté la dépouille de ver, se montre avec toutes les parties extérieures revêtues seulement d'enveloppes particulières, molles et transparentes, qui ne les tiennent point assujetties au corps, on nomme cela une nymphe
, Bonnet, Contempl. nat. Œuvr. t. VIII, p. 275, dans POUGENS.Fig.
Nous devenons chrysalides, nymphes dans l'utérus
, Voltaire, Newton, I, 8.Les nymphes des fourmis sont ce qu'on appelle vulgairement œufs de fourmis.
Genre d'insectes voisins des hémérobes.
-
5 Terme d'anatomie. Nom de deux replis membraneux chez la femme, ainsi dits parce que, voisins du méat urinaire, ils servent à conduire l'urine.
Les Arabes circoncirent leurs filles, en coupant une très légère partie des nymphes
, Voltaire, Mœurs, circoncision. - 6Nymphe de Ternate, martin-pêcheur à longs brins.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
NYMPHE, s. f. (Mythol.) ce mot signifie en latin une nouvelle mariée ; mais c’est toute autre chose dans la Mythologie : les Poëtes l’ont donné à des divinités subalternes, dont ils ont peuplé l’univers. Il y en avoit qu’on appelloit uranies ou célestes, qui gouvernoient la sphere du ciel ; d’autres terrestres ou épygies : celles-ci étoient subdivisées en nymphes des eaux, & nymphes de la terre.
Les nymphes des eaux étoient encore divisées en plusieurs classes ; les nymphes marines appellées océanides, néréides, & mélies. Les nymphes des fontaines, ou naïades, crénées, pégées : les nymphes des fleuves & des rivieres, ou les potamides : les nymphes des lacs, étangs, ou lymnades.
Les nymphes de la terre étoient aussi de plusieurs classes ; les nymphes des montagnes qu’on appelloit oréades, orestiades ou orodemniades : les nymphes des vallées, des bocages, ou les napées : les nymphes des prés ou limoniades : les nymphes des forêts, ou les dryades, & hamadryades. Tous ces noms marquoient le lieu de leur habitation.
Elles ont encore eu plusieurs autres noms : comme ionides, isménides, lysiades, thémistiades, & cent autres qu’elles tiroient du lieu de leur naissance, ou plutôt des lieux où elles étoient adorées, comme Pausanias & Strabon les interpretent.
On n’accordoit pas tout à fait l’immortalité aux nymphes ; mais Hésiode les fait vivre quelques milliers d’années. On leur offroit en sacrifice du lait, de l’huile, & du miel, & on leur immoloit quelquefois des chevres.
Il n’est pas aisé de découvrir l’origine de l’existence des nymphes, & des fables qu’on a débitées sur leur compte. Cette idée des nymphes est peut-être venue de l’opinion où l’on étoit anciennement, que les ames des morts erroient auprès des tombeaux, ou dans les jardins & les bois délicieux qu’elles avoient fréquentés pendant leur vie. On avoit même pour ces lieux un respect religieux ; on y invoquoit les ombres de ceux qu’on croyoit y habiter ; on tâchoit de se les rendre favorables par des vœux & des sacrifices, afin de les engager à veiller sur les troupeaux & sur les maisons. Meursius remarque que le mot grec nymphé, n’est autre que le mot phénicien néphas, qui veut dire ame ; & il ajoute que cette opinion, ainsi que plusieurs autres de ce tems-là, tiroient leur origine des Phéniciens.
Cette conjecture sur l’origine des nymphes peut encore être appuyée par l’idée que l’on avoit que les astres étoient animés ; ce qu’on étendit ensuite jusqu’aux fleuves, aux fontaines, aux montagnes & aux vallées, auxquelles on assigna des dieux tutélaires.
Dans la suite on a pris pour des nymphes des dames illustres par quelques aventures ; c’est pour cela sans doute qu’Homere appelle nymphes, Phaëtuse & Lampetie, qui gardoient en Sicile les troupeaux du soleil.
On a même été jusqu’à honorer de simples bergeres du nom de nymphe, & tous les poëtes anciens & modernes ont embelli leurs poésies de cette nouvelle idée. Mais comme Diodore rapporte que les femmes des Atlantides étoient communément appellées nymphes, il semble que c’est dans ce pays-là, que prit naissance l’opinion de l’existence de ces déesses ; parce qu’on disoit que c’étoit dans les jardins délicieux de la Mauritanie tingitane, auprès du mont Atlas, qu’habitoient après leur mort les ames des héros.
Quant aux métamorphoses de tant de personnes changées en nymphes, en naïades, en oréades, en néréïdes, en dryades, en hamadryades, &c on peut penser que lorsque quelques dames illustres étoient enlevées à la chasse, qu’elles périssoient dans la mer, dans les bois ; la ressource ordinaire étoit de dire que Diane ou quelqu’autre divinité les avoit changées en nymphes. Tel étoit la prétendue Egérie, cette célebre nymphe que Numa Pompilius alloit souvent consulter dans la forêt d’Aricie. Après la mort de ce prince, les Romains ne trouvant plus cette nymphe merveilleuse, mais seulement une fontaine, ils imaginerent la métamorphose de la nymphe en fontaine.
Nous ne dirons rien ici de la belle description que fait Homere de l’antre des nymphes, ni de ces vers où Horace nous représente Bacchas instruisant ces déesses : vidi Bacchum docentem nymphas. On ne seroit sûrement pas content des allégories que quelques auteurs y ont trouvées, & encore moins des obscénités qu’un philosophe stoïcien, homme grave & sérieux, a débitées sur ce sujet dans son hexaméron rustique.
Mais nous pouvons bien dire un mot de la fureur qu’éprouvoient ceux qui par hasard avoient vû quelque nymphe dans le bain. Ovide lui même craignoit cet evénement, comme il nous l’apprend au IV. liv. des Fastes, quand il dit,
Nec Dryadas, nec nos videamus labra Dianæ,
Nec faunum medio dùm premit aura die.
« Jamais ne puissions-nous appercevoir Diane, Ni les nymphes des bois, ni les faunes cornus, Lorsqu’au milieu du jour ils battent la campagne ».
C’est à quoi Properce, liv. III. élég. xij. fait allusion, lorsque décrivant la félicité des premiers siecles il dit :
Nec fuerat nudas pœna videre deas.
« Alors pour avoir vû quelques déesses nues,
« On n’étoit point puni si rigoureusement ».
Ceux qui étoient épris de cette fureur des nymphes, s’appelloient en grec νυμφολήπτοι, en latin lymphatici. Les eaux, dit Festus, s’appellent lymphes, du nom de nymphes ; car on croyoit autrefois que tous ceux qui avoient seulement vû l’image d’une nymphe dans une fontaine, étoient épris de fureur le reste de leur vie. Les Grecs les nommoient nympholepti, & les latins lymphatici.
Plutarque dans la vie d’Aristide, dit : « la caverne des nymphes sphragitides est située à l’une des croupes du mont Cythéron ; il y avoit anciennement un oracle, de l’esprit duquel plusieurs devenoient insensés ; ce qui les fit nommer nympholepti ». (D. J.)
Nymphe, (Littérat.) ce mot se prend quelquefois dans les auteurs grecs & latins pour une femme simplement. C’est ainsi que l’emploie Homere, Iliad, p. v. 130. Callimaque, hymn. in Del. v. 215. Hymn. in Apoll. v. 90. &c. Ovide applique ce mot aux femmes des Grecs, lorsqu’il dit : Grata ferunt nymphæ pro salvis dona maritis. C’est une chose assez commune dans les auteurs, d’appeller nymphes, les épousées & les nouvelles mariées. Elles portent le nom de nymphes, dit Phornutus, parce qu’alors elles paroissent en public pour la premiere fois, ayant été auparavant cachées, pour ainsi dire, dans leurs maisons. (D. J.)
Nymphes, s. f. pl. (Anatom.) Ces deux especes de crêtes d’un rouge vermeil dans les jeunes filles, une de chaque côté, qui descendent en grossissant jusque vers le milieu de la vulve, s’appellent nymphes, parce qu’on a cru qu’elles dirigeoient le cours de l’urine. Elles ne sont ni de même longueur dans tous les sujets, ni toujours de même grosseur l’une que l’autre ; & elles s’alongent tellement dans quelques femmes, particulierement de certains pays, qu’on est obligé de les couper.
Les nymphes, en latin nymphæ, sont deux plis prominens de la peau intérieure de la grande aîle extérieure, étendus depuis le prépuce du clitoris jusqu’au grand orifice de la matrice, de l’un & de l’autre côté. Ces plis sont d’abord fort étroits ; ils prennent de la largeur à mesure qu’ils descendent, & ils vont ensuite en se retrécissant vers leur extrémité inférieure.
Ils sont d’une substance spongieuse, composée de membrane délicate, de vaisseaux très-deliés & parsemés de petites glandes sebacées, dont plusieurs sont sensibles à la vûe. Cette disposition intérieure les rend capables de se gonfler à proportion du clitoris, lorsque le sang & les esprits leur sont portés en abondance.
La situation des nymphes est oblique ; leurs extrémités supérieures sont fort approchées : la distance qui est entre leurs extrémités inférieures est plus grande ; elles sont pourvues de quantité de mamelons qui les rendent fort sensibles ; elles reçoivent des arteres & des veines des vaisseaux honteux, & leurs nerfs viennent des intercostaux.
Les filles ont ces parties si fermes & si solides, que l’urine sort de l’uretre entre leurs parois avec une espece de sifflement ; mais elles sont plus ou moins flasques & flétries dans les femmes mariées, à proportion des enfans qu’elles ont eu & de leur âge.
Les nymphes sont quelquefois si larges ou si alongées, qu’elles prominent hors des levres des parties naturelles, & qu’elles incommodent en marchant, en s’asseyant, & même dans les plaisirs de l’amour : quand ce cas existe, on est obligé de les couper. Mauriceau dit avoir fait à Paris le retranchement des deux nymphes à une femme qui l’en pria très-instamment, tant parce qu’étant obligée, à ce qu’elle lui dit, d’aller souvent à cheval, l’alongement de ses nymphes, qu’elle avoit très-grandes, lui causoit par le froissement une douloureuse cuisson, que parce que cette difformité lui déplaisoit fort, aussi bien qu’à son mari.
Pour faire cette opération, on étend la personne sur le dos, on lui écarte les cuisses & les levres des parties naturelles : ensuite le chirurgien prend avec sa main gauche l’une ou l’autre des nymphes, & en coupe, avec une paire de ciseaux qu’il tient de la droite, autant qu’il est nécessaire. Il a soin de se pourvoir de styptiques pour arrêter l’hémorrhagie, & des autres remedes dont il pourroit avoir besoin si la malade tomboit en défaillance. Il panse ensuite la blessure avec quelques baumes vulnéraires, & il parvient facilement à la guérir d’après cette méthode. On trouve dans Solingen, observat. 80. un cas dans lequel la mortification des nymphes en rendit l’amputation nécessaire.
L’excision des nymphes a été pratiquée chez les Egyptiens, & dans quelques endroits de l’Arabie & de Perse. Strabon dit que les femmes égyptiennes recevoient la circoncision. Bélon nous apprend, dans ses observations, livre III. chap. xxviij. que cet usage, qui subsistoit encore de son tems, étoit simplement fondé sur des raisons naturelles qui même n’ont pas lieu dans toutes les femmes de ce pays-là.
Cette incommodité est assez commune en Afrique, & il y a des hommes, si l’on en croit Léon l’africain, qui n’ont d’autre métier que de savoir retrancher aux femmes les nymphes trop alongées ; ils crient à haute voix dans les rues : Qui est celle qui veut être coupée, &c. (D. J.)
Étymologie de « nymphe »
- (Date à préciser) Du latin nympha, lui-même du grec ancien νύμφη, nýmphē (« jeune mariée », « promise », « jeune fille »).
Lat. nympha, du grec νύμφη, proprement jeune fille ; comparez nubere, nubilis.
Phonétique du mot « nymphe »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
nymphe | nɛ̃f |
Fréquence d'apparition du mot « nymphe » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « nymphe »
-
Le succès est merveilleux, mais il implique l'effort de suivre le rythme de cette nymphe infidèle qu'est la popularité.
Charlie Chaplin — Ma vie -
Eh oui, la belle nymphe en question du nom de Nabou Touré est souvent aperçu aux locaux de Faramareen music et à croire nos radars, elle y travaillerait à temps plein. Ce qui peut peut etre expliqué sa proximité avec son patron ? Vous jugerez de vous meme en regardant la video !
(10 Photos) Qui est cette femme « Trop proche » de Wally Seck ! – -
Les femelles pondent ensuite leurs œufs juste à côté d’une colonie de pucerons. Une sorte d’open bar pour les larves. Au bout de trois semaines, la larve passe à l’état de nymphe. Elle met huit jours à se transformer en coccinelle adulte.
Franceinfo — Jardin. La coccinelle, meilleure ennemie des pucerons -
Ces nymphes, je les veux perpétuer.
Stéphane Mallarmé — Poésies, l'Après-midi d'un faune -
Pour cette nouvelle édition limitée, c’est un coffret de cinq mouches de pêche, soigneusement épinglées dans un coffret en bois qui arrive sur le marché. Cinquante sont blancs et cinquante bleus. Chaque exemplaire est accompagné d’une lithographie numérotée par l’artiste Olivier Masmonteil. Dans cette boîte, se trouve : une nymphe, un streamer, une mouche tropicale, un papillon et une mouche victorienne. « On est assez loin du merchandising du club », s’amuse Fabien Allègre.
Insolite | Le PSG lance une collection de mouches de pêche "made in" Doubs -
Cette fresque s’inscrit dans une série pour cet artiste du Havre. « C’est la septième ou la huitième œuvre sur le même thème que j’ai appelée « Les nymphes ». D’un côté, c’est un message un peu écolo, qui montre que de toute façon, la nature reprendra toujours le dessus sur l’homme. »
Une fresque écolo et féministe au cœur de la rue Saint-Sever pour Rouen impressionnée | 76actu -
Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras ! Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Pierre de Ronsard — Élégies, XXIV, Contre les bûcherons de la forêt de Gastine -
Le poète a inventé la nymphe mais la nature avait déjà créé l’océan, le nuage et la femme.
Anatole France — Le livre de mon ami -
Ces nymphes, je les veux perpétuer.
Stéphane Mallarmé — Poésies, l'Après-midi d'un faune -
Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras ! Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ?
Pierre de Ronsard — Élégies, XXIV, Contre les bûcherons de la forêt de Gastine
Images d'illustration du mot « nymphe »
⚠️ Ces images proviennent de Unsplash et n'illustrent pas toujours parfaitement le mot en question.-
Photo de Phil Hearing via Unsplash
-
Photo de Tom Elegeert via Unsplash
-
Photo de Jovana Askrabic via Unsplash
-
Photo de Liliia Beda via Unsplash
-
Photo de averie woodard via Unsplash
-
Photo de Match Sùmàyà via Unsplash
Traductions du mot « nymphe »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | nymph |
Espagnol | ninfa |
Italien | ninfa |
Allemand | nymphe |
Chinois | 若虫 |
Arabe | حورية |
Portugais | ninfa |
Russe | нимфа |
Japonais | ニンフ |
Basque | ninfa |
Corse | ninfa |
Synonymes de « nymphe »
- jeune femme
- déesse
- dryade
- hamadryade
- naïade
- napée
- neek
- néréide
- océanide
- oréade
- chrysalide
- hyade
- nymphes
- nymphe
- jeune fille
Combien de points fait le mot nymphe au Scrabble ?
Nombre de points du mot nymphe au scrabble : 16 points