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Générique

Variantes Singulier Pluriel
Masculin et féminin générique génériques

Définitions de « générique »

Trésor de la Langue Française informatisé

GÉNÉRIQUE, adj. et subst. masc.

I. − Adj. [P. oppos. à spécifique] Qui appartient au genre, qui en est la caractéristique.
A. − [Correspond à genre A 2 a] Langue cultivée, PHILOS., LING. Tous ces hors-d'œuvre délicats que la vague roule sur sa rive sablonneuse, et que les pêcheurs reconnaissants désignent sous le nom générique de fruits de mer (Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 48).Ce nom de Massif Central, de création savante comme la plupart des vocables génériques, représente un ensemble dans lequel les caractères communs l'emportent sur les différences (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. de Fr.,1908, p. 276).Entérite. On désigne sous ce terme générique chez les animaux toutes les inflammations de l'intestin grêle comme du gros intestin (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 59) :
1. L'humanité est virtuellement dans chaque homme, mais il n'y a que des hommes particuliers qui aient une existence véritable au sein de l'être éternel. L'humanité est un être générique ou universel; mais les universaux, comme on disait dans l'école, n'ont pas une existence pareille en quelque chose à celle des êtres particuliers. P. Leroux, Humanité, t. 1, 1840, p. 248.
SYNT. Appellation, concept, définition, dénomination, distinction, idée, notion, qualificatif, signification, substantif, type générique.
B. − [Correspond à genre A 2 b] TAXINOMIE (biol. animale et végétale) :
2. ... voyez-le [Darwin] qui essaie de démêler les lois bizarres (...) de la variabilité des caractères spécifiques et génériques. Maeterl., Vie abeilles,1901, p. 219.
C. − PSYCHOL. Image générique. Image formée par superposition d'images particulières avec effacement des différences spécifiques :
3. ... pour que le schéma corporel nous fasse mieux comprendre l'allochirie, il ne suffit pas que chaque sensation de la main gauche vienne se poser et se situer parmi les images génériques de toutes les parties du corps qui s'associeraient pour former autour d'elle comme un dessin du corps en surimpression... Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 115.
II. − Subst. masc. Présentation d'un film ou d'une émission de télévision, placée en début de bande et indiquant les noms du metteur en scène, de l'auteur du scénario, des interprètes, du producteur et des principaux collaborateurs techniques. Le générique s'achevait lorsque Baponot et Sabotier s'assirent enfin en soufflant. Le déroulement du film commença, une histoire assez curieuse (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 112) :
4. Pour répondre exactement à la question « qui est l'auteur du film? », il faudrait énumérer presque tous les noms qui paraissent sur l'écran dans la longue liste du générique [it. ds le texte] projeté avant le début du film. Chartier, Desplanques, Derr. écran,1950, p. 41.
REM. 1.
Généricité, subst. fém.,didact. Caractère générique d'un terme, d'une propriété. Degré, niveau de généricité. Si nous intersectons la propriété spécifique « garçon » avec la propriété spécifique « femme », le résultat est la propriété plus générique « humain », qui est commune aux deux. Si nous continuons à intersecter de la sorte des propriétés spécifiques, nous obtenons des propriétés de généricité croissante, et à la fin nous restons avec des propriétés que nous ne pouvons aucunement intersecter (Jolley, Trait. inform.,1968, p. 51).
2.
Génériquement, adv.D'une manière générique. a) [Correspond à générique I A] Les inculpés, les prévenus, les accusés et les condamnés. Tels sont les noms divers que prennent légalement et successivement ceux que le peuple appelle génériquement des criminels (Balzac, Illus. perdues,1843, p. 731).Son être [de Dieu] n'est pas déterminé, génériquement ou spécifiquement, comme l'être de toute créature (l'être prédicamental) (Théol. cath.t. 4, 1repart. 1920, p. 1105).b) [Correspond à générique I B] Ce qui m'engage à ne pas séparer ces plantes génériquement, c'est l'existence d'une forme dans laquelle le testa compact, assez épais et homogène, est recouvert cependant par une couche peu épaisse d'un tissu cellulaire plus transparent (A. Brongniart, Graines foss.,1876, p. 21).
Prononc. et Orth. : [ʒeneʀik]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. Adj. 1596 « général » (J. de Basmaison, Paraphrase sur les Coustumes d'Auvergne, p. 82 : generique et universelle reservation de droict successif); 1647 « qui se rapporte à un genre » (Descartes, Réponses aux secondes obj., 21 ds DG); 1806 ling. expression générique (Arrêt de la Cour de Cassation, 17 juin, ibid.). 2. Subst. 1944 supra. Dér. du lat. genus, -eris (genre*); suff. -ique*. Fréq. abs. littér. : 105. Bbg. Quem. DDL t. 6.

Wiktionnaire

Nom commun - français

générique \ʒe.ne.ʁik\ masculin

  1. (Audiovisuel, Cinéma) Liste, au début ou à la fin d’une œuvre cinématographique ou télévisuelle, qui recense l’ensemble des personnes physiques ou morales qui y ont participé ainsi que les fonctions qu’elles y ont exercées.
    • Le générique s’achevait lorsque Baponot et Sabotier s’assirent enfin en soufflant. Le déroulement du film commença, une histoire assez curieuse. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, 1944)
    • Sur ce, alors que le réalisateur tardait un peu à lancer le générique de fin, il s’est mis à défaire le puzzle, à le désassembler pièce par pièce, machinalement, dans une sorte de négation de sa performance. — (Antoine Bello, Éloge de la pièce manquante, éditions Gallimard, 1998, partie Le puzzle (en 48 pièces), chapitre 12)
  2. (Linguistique) Hyperonyme.
    • Linné que nous venons de citer, qui le premier eut l’heureuse idée de désigner tous les corps de la nature par deux noms, l’un générique servant à faire connaitre leurs rapports, et l’autre spécifique destiné à en indiquer les différences, et qui créa la nomenclature zoologique actuellement en usage dans toutes les parties du monde; Linné divisa les animaux en six classes, les mammifères, les oiseaux, les amphibies, les poissons, les insectes et les vers. — (Antoine Paulin Germain Salacroux, Nouveaux éléments d’histoire naturelle, contenant la zoologie, la botanique, la minéralogie et la géologie, Librairie Germer Baillère et Cie, 1839, page 57)
  3. (Pharmacologie) (Par ellipse) Médicament générique.
    • Ainsi, s’il existe un générique, le pharmacien peut le délivrer, il n’a pas besoin du droit de substitution. — (Revue française des affaires sociales, Volume 61, Numéros 3 à 4, Ministère des Affaires sociales, 2007, page 264)

Adjectif - français

générique \ʒe.ne.ʁik\ masculin et féminin identiques

  1. (Didactique) Relatif à un genre.
    • Au temps où on trouvait du poisson à foison, on pêchait dans la Tamise la blanchaille —terme générique pour les jeunes et petits poissons—, le sprat —appelé aussi menuise ou blanquette— et même le hareng. — (Niki Segnit, Le Répertoire des saveurs, Marabout, 2012)
    • Terme, nom, différence générique.
    • Caractères génériques.
    • Dans tous les cas, la première partie du synthème est générique (elle désigne le genre, sous-section de la famille selon la terminologie propre à la zoologie), et la seconde est spécifiante (elle désigne l’espèce, sous-section du genre selon cette même terminologie).— (Henriette Walter, Les noms des mammifères : motivation et arbitraire in La Linguistique, 2003)
  2. (Commerce) Produit vendu sans nom de marque.
    • Les composants électroniques génériques sont souvent moins chers.
  3. (Programmation) Typé au moment de la compilation.
    • En utilisant un paramètre T de type générique, vous pouvez écrire une classe unique qu’un autre code client peut utiliser sans induire le coût ou le risque de casts [sic : transtypages] d’exécution ou d’opérations de boxing [sic : enrobage]. — (Patrice Rey, Les Structures de données, 2011)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

GÉNÉRIQUE. adj. des deux genres
. T. didactique. Qui appartient à un genre. Terme générique. Nom générique. Différence générique. Caractères génériques.

Littré (1872-1877)

GÉNÉRIQUE (jé-né-ri-k') adj.
  • Qui appartient au genre. Terme générique. Caractères génériques Noms génériques. Vous ne prouvez rien contre moi en disant que l'unité de toutes les perfections qui sont en Dieu est formée de la même façon que l'unité générique et celle des autres universaux, Descartes, Rép. aux sec. objec. 21. L'unité générique n'ajoute rien de réel à la nature de chaque individu, Descartes, ib.
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Encyclopédie, 1re édition (1751)

GÉNERIQUE, adj. Les noms établis pour présenter à l’esprit des idées générales, pour exprimer des attributs qui conviennent à plusieurs especes ou à plusieurs individus, sont nommés appellatifs par le commun des Grammairiens. Quelques-uns trouvant cette dénomination peu expressive, peu conforme à l’idée qu’elle caractérise, en ont substitué une autre, qu’ils ont cru plus vraie & plus analogue ; c’est celle de génériques ; & il faut convenir que si cette derniere dénomination n’est pas la plus convenable, la premiere, quand on l’a introduite, devoit le paroître encore moins. Autant qu’il est possible, l’étymologie des dénominations doit indiquer la nature des choses nommées : c’est un principe qu’on ne doit point perdre de vûe, quand la découverte d’un objet nouveau exige qu’on lui assigne une dénomination nouvelle ; mais une nomenclature déjà établie doit être respectée & conservée, à-moins qu’elle ne soit absolument contraire au but même de son institution : en la conservant, on doit l’expliquer par de bonnes définitions ; en la réformant, il faut en montrer le vice, & ne pas tomber dans un autre, comme a fait M. l’abbé Girard, lorsqu’à la nomenclature ordinaire des différentes especes de noms, il en a substitué une toute nouvelle.

Les noms se divisent communément en appellatifs & en propres, & il semble que ces deux especes soient suffisantes aux besoins de la Grammaire ; cependant, soit pour lui fournir plus de ressources, soit pour entrer dans les vûes de la Métaphysique, on soûdivise encore les noms appellatifs en noms génériques ou de genre, & en noms spécifiques ou d’espece. « Les premiers, pour employer les propres termes de M. du Marsais, conviennent à tous les individus ou êtres particuliers de différentes especes ; par exemple, arbre convient à tous les noyers, à tous les orangers, à tous les oliviers, &c. Les derniers ne conviennent qu’aux individus d’une seule espece ; tels sont noyer, olivier, oranger, &c. ». Voyez Appellatif.

M. l’abbé Girard, tom. I. disc. v. pag. 219. partage les noms en deux classes, l’une des génériques, & l’autre des inviduels ; c’est la même division générale que nous venons de présenter sous d’autres expressions. Ensuite il soûdivise les génériques en appellatifs, abstractifs & actionnels, selon qu’ils servent, dit-il, à dénommer des substances, des modes, ou des actions. Mais on peut remarquer d’abord que le mot appellatif n’est pas appliqué ici plus heureusement que dans le système ordinaire, & que l’auteur ne fait que déroger à l’usage, sans le corriger. D’autre part, la soûdivision de l’académicien n’est ni ne peut être grammaticale, & elle devoit l’être dans son livre. La diversité des objets peut fonder, si l’on veut, une division philosophique ; mais une division grammaticale doit porter sur la diversité des services d’une même sorte de mots ; & cette diversité de service dépend, non de la nature des objets, mais de la maniere dont les mots les expriment. Ainsi la division des noms appellatifs en génériques & spécifiques, peut être regardée comme grammaticale, en ce que les noms génériques conviennent aux individus de plusieurs especes, & que les noms spécifiques qui leur sont subordonnés, ne conviennent, comme on l’a déjà dit, qu’aux individus d’une seule espece ; ce qui constitue deux manieres d’exprimer bien différentes : animal convient à tous les individus, hommes & brutes ; homme ne convient qu’aux individus de l’espece humaine.

Si l’on avoit appellé communs les noms auxquels on a donné la dénomination d’appellatifs, on auroit peut-être rendu plus sensible tout-à-la-fois & leur nature intrinseque & leur opposition aux noms propres : mais nous croyons devoir nous en tenir aux dénominations ordinaires, les mêmes que M. du Marsais paroît avoir adoptées ; parce qu’elles sont autorisées par un usage, qui au fond n’a rien de contraire aux vûes légitimes de la Grammaire, & que de plus elles sont en quelque sorte l’expression abrégée de la génération de nos idées, & des effets merveilleux de l’abstraction dans l’entendement humain. Voyez Abstraction.

On peut voir au mot Appellatif une sorte de tableau raccourci de cette génération d’idées qui sert de fondement à la division des mots ; mais elle est amplement développée au mot Article, t. I. p. 722.

Nous y ajoûterons quelques observations qui nous ont paru intéressantes, parce qu’elles regardent la signification des noms appellatifs, & qu’elles peuvent même produire d’heureux effets, si, comme nous le présumons, on les juge applicables au système de l’éducation.

On peut remonter de l’individu au genre suprême, ou descendre du genre suprême à l’individu, en passant par tous les dégrés différenciels intermédiaires : Médor, chien, animal, substance, être, voilà la gradation ascendante ; être, substance, animal, chien, Médor, c’est la gradation descendante. L’idée de Médor renferme nécessairement plus d’attributs que l’idée spécifique de chien ; parce que tous les attributs de l’espece conviennent à l’individu, qui a de plus son suppôt particulier, ses qualités exclusivement propres & incommunicables à tout autre. Par une raison semblable & que l’on peut appliquer à chaque dégré de cette progression, l’idée de chien renferme plus d’attributs que l’idée générique d’animal, parce que tous les attributs du genre conviennent à l’espece, & que l’espece a de plus ses propriétés différencielles & caractéristiques, incommunicables aux autres especes comprises sous le même genre.

La gradation ascendante de l’individu à l’espece, de l’espece au genre prochain, de celui-ci au genre plus éloigné, & successivement jusqu’au genre suprême, est donc une véritable décomposition d’idées que l’on simplifie par le secours de l’abstraction, pour les mettre en quelque sorte plus à la portée de l’esprit ; c’est la méthode d’analyse.

La gradation descendante du genre suprême à l’espece prochaine, de celle-ci à l’espece plus éloignée, & successivement jusqu’aux individus, est au contraire une véritable composition d’idées que l’on réunit par la réflexion, pour les rapprocher davantage de la vérité & de la nature ; c’est la méthode de synthèse.

Ces deux méthodes opposées peuvent être d’une grande utilité dans des mains habiles, pour donner aux jeunes gens l’esprit d’ordre, de précision, & d’observation.

Montrez-leur plusieurs individus ; & en leur faisant remarquer ce que chacun d’eux a de propre, ce qui l’individualise, pour ainsi dire, faites-leur observer en même tems ce qu’il a de commun avec les autres, ce qui le fixe dans la même espece ; & nommez-leur cette espece, en les avertissant que quand on désigne les êtres par cette sorte de nom, l’esprit ne porte son attention que sur les attributs communs à toute l’espece, & qu’il tire en quelque sorte hors de l’idée totale de l’individu, les idées singulieres qui lui sont propres, pour ne considérer que celles qui lui sont communes avec les autres. Amenez-les ensuite à la comparaison de plusieurs especes, & des propriétés qui les distinguent les unes des autres, qui les spécifient ; mais n’oubliez pas les propriétés qui leur sont communes, qui les réunissent sous un point de vûe unique, qui les constituent dans un même genre ; & nommez-leur ce genre, en y appliquant les mêmes observations que vous aurez faites sur l’espece ; savoir que l’idée de genre est encore plus simplifiée, qu’on en a séparé les idées différencielles de chaque espece, pour ne plus envisager que les idées communes à toutes les especes comprises sous le même genre. Continuez de même aussi loin que vous pourrez, en faisant remarquer avec soin toutes les abstractions qu’il faut faire successivement, pour s’élever par dégrés aux idées les plus générales. N’en demeurez pas là ; faites retourner vos éleves sur leurs pas ; qu’à l’idée du genre suprême ils ajoûtent les idées différencielles constitutives des especes qui lui sont immédiatement subordonnées ; qu’ils recommencent la même opération de degrés en degrés, pour descendre insensiblement jusqu’aux individus, les seuls êtres qui existent réellement dans la nature.

En les exerçant ainsi à ramener, par l’analyse, la pluralité des individus à l’unité de l’espece & la pluralité des especes à l’unité du genre, & à distinguer, par la synthese, dans l’unité du genre la pluralité des especes & dans l’unité de l’espece la pluralité des individus ; ces idées deviendront insensiblement précises & distinctes, & les élémens des connoissances & du langage se trouveront disposes de la maniere la plus méthodique. Quel préjugé pour la facilité de concevoir & de s’exprimer, pour la netteté du discernement, la justesse du jugement, & la solidité du raisonnement !

Seroit-il impossible, pour l’exécution des vûes que nous proposons ici, de construire un dictionnaire où les mots seroient rangés par ordre de matieres ? Les matieres y seroient divisées par genres, & chaque genre seroit suivi de ses especes : le genre une fois défini, il suffiroit ensuite d’indiquer les idées différencielles qui constituent les especes. Il y a lieu de croire que ce dictionnaire philosophique, en apprenant des mots, apprendroit en même tems des choses, & d’une maniere d’autant plus utile, qu’elle seroit plus analogue aux procédés de l’esprit humain.

Quoi qu’il en soit, il résulte des principes que nous venons de présenter sur la composition & la décomposition des idées, que les noms qui les expriment ont une signification plus ou moins déterminée, selon qu’ils s’éloignent plus ou moins du genre suprême ; parce que les idées abstraites que l’esprit se forme ainsi, deviennent plus simples, & par-là plus générales, plus vagues & applicables à un plus grand nombre d’individus ; les noms plus ou moins génériques qui en sont les expressions, portent donc aussi l’empreinte de ces divers degrés d’indétermination : la plus grande indétermination est celle du nom le plus générique, du genre suprême ; elle diminue par dégrés dans les noms des especes inférieures, à mesure qu’elles s’approchent de l’individu, & disparoît entierement dans les noms propres qui ont tous un sens déterminé.

On tire cependant les noms appellatifs de leur indétermination, pour en faire des applications précises. Les moyens abrégés qu’on employe à cette fin dans le discours, sont quelquefois des équivalens de noms propres qui n’existent pas ou qu’on ignore ; cette pierre, mon chapeau, cet homme. D’autres fois on supplée par cet artifice à une énumération ennuyeuse & impossible de noms propres ; les philosophes de l’antiquité, au lieu du long étalage des noms de tous ceux qui dans les premiers siecles ont fait profession de philosophie.

Il y a diverses manieres de restreindre la signification d’un nom générique : ici c’est l’apposition d’un autre nom, le prophete roi : là c’est un autre nom lié au premier par une préposition, ou sous une terminaison choisie à dessein ; la crainte du supplice, metus supplicii : dans une occasion c’est un adjectif mis en concordance avec le nom ; un homme savant, vir doctus : dans une autre c’est une phrase incidente ajoûtée au nom ; la loi qui nous soûmet aux puissances : souvent plusieurs de ces moyens sont combinés & employés tout-à-la-fois. C’est ainsi que l’esprit humain a su trouver des richesses dans le sein même de l’indigence, & assujettir les termes les plus vagues aux expressions les plus précises. (E. R. M.)

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Étymologie de « générique »

Lat. genus, generis, genre.

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(Adjectif, nom) (XVIe siècle)[1] Du latin genus, generis (« genre ») et -ique.
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Phonétique du mot « générique »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
générique ʒenerik

Fréquence d'apparition du mot « générique » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « générique »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « générique »

  • La série Les mystères de l’Ouest (1965- 1969) a marqué les téléspectateurs par son intrigue mêlant western et espionnage, ses gadgets, les nombreux déguisements du duo formé par James T. West (Robert Conrad) et Artemus Gordon (Ross Martin), mais aussi son générique.
    Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net — Un générique TV dans le rétro: «Les mystères de l’Ouest»
  • Le générique de la série chère à son créateur Michael Hirst a été créé par la société britannique The Mill et le réalisateur Rama Allen, qui avait déjà travaillé sur celui de True Blood.
    Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net — Un générique TV dans le rétro: «Vikings»
  • Ce samedi soir, le générique de Fort Boyard va résonner dans notre salon, et on en frissonne d’avance. « Tiiin tin tin tin tin tin tin-tin-tin-tin-tiiin », voilà notre hymne de la Ligue des champions à nous, fervents supporteurs du FC archipel charentais. Avec cette mélodie, le top départ de notre été est donné. Que le Père Fouras et Passe-Partout viennent envahir notre poste, on ne demande que cela. Et lorsque Olivier Minne prononce la mythique phrase « Félindra, tête de tigre », on sent les embruns fouetter notre visage.
    « Fort Boyard » : Pourquoi l’émission marque-t-elle (vraiment) le top départ de l’été ?
  • Série diffusée entre 2004 et 2012, Desperate Housewives est dotée d’un générique plutôt ingénieux. L’idée provient de Marc Cherry, scénariste de la série: pourquoi ne pas montrer une évolution de la femme au cours du temps grâce à des œuvres célèbres? C’est la société yU + Co, à Hollywood qui est chargée de la conception.
    Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net — Un générique TV dans le rétro: Desperate Housewives
  • Diffusée entre 1997 et 2002, Ally McBeal plonge son intrigue dans un cabinet d’avocats huppé de Boston, avec à sa tête Ally McBeal (Calista Flockhart), avocate trentenaire qui cherche l’amour. La chanson du générique – Searchin’my soul, par Vonda Shepard – a été choisie par l’actrice Michelle Pfeiffer, qui est la femme du créateur de la série, David E.Kelley.
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  • Ce mercredi 8 juillet, M6 diffusera un nouvel épisode de Zone Interdite. Son générique est connu de tous, mais savez-vous qui se cache derrière cette composition ? Non Stop People vous en dit plus !
    Non Stop People — Zone Interdite : une star de la chanson française à l'origine du générique | Non Stop People
  • 21 juin (Reuters) - Le régulateur indien a donné son feu vert à Hetero Labs et Cipla Ltd pour fabriquer et commercialiser leur version générique du traitement expérimental de Gilead contre le COVID-19 remdesivir, ont annoncé dimanche les sociétés pharmaceutiques indiennes.
    Cipla : L'Inde autorise une version générique de l'anti-COVID de Gilead | Zone bourse
  • De plus en plus de plateformes comme Netflix incitent à passer directement au film ou à la série suivante, en faisant l’économie du générique. Une hérésie, selon le compositeur britannique Daniel Pemberton. Il défend “un moment de contemplation essentiel”.
    Courrier international — Pourquoi il faut lutter contre la fin des génériques de fin
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  • Le générique de la série chère à son créateur Michael Hirst a été créé par la société britannique The Mill et le réalisateur Rama Allen, qui avait déjà travaillé sur celui de True Blood.
    Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net — Un générique TV dans le rétro: «Vikings»
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Images d'illustration du mot « générique »

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Traductions du mot « générique »

Langue Traduction
Anglais generic
Espagnol genérico
Italien generico
Allemand generisch
Chinois 通用的
Arabe عام
Portugais genérico
Russe общий
Japonais ジェネリック
Basque generiko
Corse generico
Source : Google Translate API

Synonymes de « générique »

Source : synonymes de générique sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « générique »

Combien de points fait le mot générique au Scrabble ?

Nombre de points du mot générique au scrabble : 17 points

Générique

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