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Baiser
Sommaire
- Définitions de « baiser »
- Étymologie de « baiser »
- Phonétique de « baiser »
- Fréquence d'apparition du mot « baiser » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « baiser »
- Citations contenant le mot « baiser »
- Images d'illustration du mot « baiser »
- Traductions du mot « baiser »
- Synonymes de « baiser »
- Combien de points fait le mot baiser au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | baiser | baisers |
Définitions de « baiser »
Trésor de la Langue Française informatisé
BAISER1, verbe trans.
BAISER2, subst. masc.
Action de baiser, résultat de cette action.Wiktionnaire
Nom commun - français
baiser \bɛ.ze\ masculin
-
Contact de la bouche sur le visage, sur les lèvres, sur quelque partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect.
- Par le baiser que me donne ma pauvre Modeste, je devine ce qui se passe en elle : si elle a reçu ce qu’elle attend, ou si elle est inquiète. Il y a bien des nuances dans les baisers, même dans ceux d’une fille innocente […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y avait en outre une dent d’Abeilard et une dent d’Héloïse, deux blanches incisives, qui, du temps où elles étaient recouvertes par leurs lèvres frémissantes, s’étaient peut-être rencontrées dans un baiser. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. — (Guy de Maupassant)
- Poète, prend ton luth et me donne un baiser. — (Alfred de Musset, La Nuit de mai)
- […] Julie se baissa, lui présenta son front, et y reçut le baiser du soir, ce baiser machinal, sans amour, espèce de grimace qui lui parut alors odieuse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
-
Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ?
Pas sur la bouche
Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ?
Ça m'effarouche,
Pas sur la bouche,
Ça l'effarouche
La bouche c'est fait pour causer,
Pas pour baiser
— (Yves Mirande, Albert Villemetz, Ta bouche, opérette, 1920) - Elle ne me demanda ni une parole, ni un baiser. Elle vit que je laissais une distance entre nos bouches. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IX)
- Un baiser sans moustache, disait-on alors, c’est comme un œuf sans sel ; j’ajoute : et comme le Bien sans Mal, comme ma vie entre 1905 et 1914. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36.)
- couvrir de baisers, dévorer de baisers
- prendre, cueillir, dérober, ravir un baiser
- Geste de simulation d’un baiser où l’on porte sa main aux lèvres, à l’adresse d’une ou plusieurs personnes.
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Pâtisserie) (Belgique) Sorte de meringue double, spécialité de la ville belge de Malmedy, en Wallonie.
Verbe - français
baiser \be.ze\ ou \bɛ.ze\ intransitif et transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
-
(Transitif) Appliquer sa bouche sur le visage, sur les lèvres, sur une partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect; et par extension, faire le même acte à un objet. — Note d’usage : À cause de la prééminence du sens obscène, ce verbe n’est pratiquement plus utilisé actuellement dans cette acception, sauf dans quelques emplois très spécialisés tels que baiser la main d’une dame ou baiser l’anneau d’un évêque.
- (Sens vieilli) Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi,
Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie,
Mille et mille baisers donne-moi je te prie,
Amour veut tout sans nombre, amour n’a point de loi.
Baise et rebaise-moi ; belle bouche pourquoi
Te gardes-tu là-bas, quand tu seras blêmie,
À baiser (de Pluton ou la femme ou l’amie),
N’ayant plus ni couleur, ni rien semblable à toi ?
En vivant presse-moi de tes lèvres de roses,
Bégaie, en me baisant, à lèvres demi-closes
Mille mots tronçonnés, mourant entre mes bras. — (Pierre de Ronsard, « Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi », Sonnets pour Hélène, 1578) - (Sens vieilli) Viens çà, chère, que je te baise,
Que je t’embrasse long et fort,
Mon cœur près de ton cœur bat d’aise
Et d’amour pour jusqu’à la mort — (Paul Verlaine, « Compagne savoureuse et bonne », Chansons pour elle, 1891) - Mais, aussitôt après, il tendit sa main à l’ermite. Ce dernier, quelque peu humilié, plia le genou et la baisa. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Et quand je m’approchai du fauteuil de grand’mère pour lui baiser la main, elle se détourna et cacha sa main sous son mantelet. — (Léon Tolstoï, Souvenirs, 1851-1857, traduction de Ardève Barine, éd. 1922)
- Les deux hommes se baisèrent sur les joues, vigoureusement. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XII)
- Là, tous les notables défilèrent pour lui baiser la main. Il dit à chacun quelques mots. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) — Nous baisâmes les livres saints et nous sortîmes de la chapelle. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Installée près du lit, […] elle baisait, une à une, des images de piété insérées dans un livre vêtu de drap noir. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Sens vieilli) Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi,
-
(Intransitif) (Vulgaire) (Par euphémisme) Euphémisme de coïter, s’accoupler, copuler.
- Quand je baise, la peur que j'ai d'être enceinte me coupe toute envie de jouir. Je n'aime pas baiser. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- Colbert disait un jour à Monsieur de Louvois : « Que n’ai-je baisé plus quand baiser je pouvois ? » — (Tristan Bernard, in Pour tout l’or des mots, par Claude Gagnière, Paris, 1996, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »)
- C’est très bien qu’ils se soucient de leur coupe de cheveux, de leurs pompes et de leurs fringues et qu’ils veuillent tous, à quinze ans, passez-moi l’expression, baiser à tire-larigot, c’est logique, non ? — (Leonardo Padura, Vents de carême, Métailié, Paris, 2006)
- Pour baiser à mort, les back-rooms c'était le paradis. On y passait de la techno ou du vieux krautrock, […]. Fabio pouvait baiser des heures. — (Thomas Gunzig, Kuru, Éditions Au Diable Vauvert, 2005, chapitre 4)
- Et si ma femme me fait pas confiance elle devient casse-burnes, et si elle devient casse-burnes, je m'éloigne, et si je m'éloigne trop, je finis par aller baiser ailleurs. — (Juliette Bouchet, Le Double des corps, Robert Laffont, 2015)
-
(Transitif) Posséder, prendre, sexuellement.
-
Aristocrates, vous voilà dans le bahut,
Je baiserons[sic] vos femmes et vous serez cocus,
Aristocrates, je vous vois tous cornus. — (Anonyme, Le Tombeau des aristocrates, 1791) - Personne n’y avait rien compris à cet abandon et surtout pas la fille elle-même, parce qu'il avait pris pourtant bien du plaisir à la baiser. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
-
(Par extension) Avoir en son pouvoir, dominer, tromper, berner, piéger, posséder quelqu’un.
- Note d’usage : Cette acception transporte tous les sens dérivés du verbe sodomiser : avoir quelqu’un en son pouvoir, le dominer, l’avoir, le posséder, et aussi vaincre, l’emporter, tromper, piéger, voler, etc.
- L’enfoiré croyait m’avoir, mais je l’ai bien baisé.
- Si la révolution qui abat tout d’un coup est hors de portée, le goutte-à-goutte des fermetures, lui, est bien réel, continu, et il peut être le support d’un début d’alternative anti-capitaliste qui, pour ainsi dire, cheminerait en creusant le capitalisme de l’intérieur. Si on veut, on pourrait appeler ça aussi : baiser le capital dans son sommeil. — (Frédéric Lordon, in Lionel Maurel, Survivre dans les ruines (numériques) du capitalisme, 6 novembre 2018 → lire en ligne)
- Note : Dans cet exemple, tous les mots principaux renvoient à la sodomie : enfoiré est une variante affaiblie d’enculé ; avoir et baiser sont des variantes de sodomiser.
-
Casser, détériorer, abîmer.
- (Par extension) En forçant sur l’écrou, j’ai baisé le filetage.
-
Aristocrates, vous voilà dans le bahut,
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Appliquer sa bouche sur le visage, sur les lèvres, sur quelque partie du corps d'une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect. Baiser quelqu'un. Baiser à la bouche, à la joue, au front. Baiser sur la bouche. Baiser la main d'une femme. Par extension, Il regardait deux pigeons se baiser.
SE BAISER se dit de même, figurément et familièrement, de Certaines choses qui se touchent, qui sont en contact. Deux arbres qui se baisent dans une charmille. Deux pains qui se baisent dans le four. Il n'avait à son feu que deux pauvres tisons qui se baisaient.
BAISER se dit aussi en parlant des Choses sur lesquelles on applique la bouche en signe de vénération et de respect. Baiser la croix, des reliques. Baiser une image par dévotion. Baiser la terre par humilité. Baiser la mule du pape. Baiser l'anneau de l'évêque. Donner la paix, la patène à baiser. Baiser le bas de la robe d'une reine, d'une princesse. Fig., Vous devriez baiser la trace de ses pas, chacun de ses pas, Il vous a rendu de très grands services, vous lui devez beaucoup de reconnaissance. Fig. et fam., Baiser les mains à quelqu'un, Lui faire ses compliments. Je n'ai que le temps de venir vous baiser les mains et je pars. Dites à monsieur un tel, à madame une telle que je lui baise les mains, que je lui baise très humblement les mains. Fam., Je vous baise les mains, se dit ironiquement pour témoigner à une personne qu'on n'approuve point ce qu'elle dit ou qu'on no veut pas faire ce qu'elle demande.
Littré (1872-1877)
-
1Appliquer sa bouche sur le visage, la main ou un objet quelconque. Son père le baisa et le congédia. Il portait un reliquaire qu'il baisait avec effusion.
Viens baiser cette joue et reconnais la place Où fut jadis l'affront que ton courage efface
, Corneille, Cid, III, 6.Et baiser une main qui nous perce le cœur
, Corneille, Hor. IV, 4.Apprenons … à trahir nos amis, nos ennemis baiser
, Régnier, Sat. IV.Chacun baise en tremblant la main qui nous enchaîne
, Voltaire, M. de Cés. II, 2.Il baise avec respect ce vase qu'il me rend
, Corneille, Pomp. V, 1.Allons à nos martyrs donner la sépulture, Baiser leurs corps sacrés, les mettre en digne lieu
, Corneille, Poly. V, 6.Tu le vois tous les jours, devant toi prosterné, Baiser avec respect le pavé de tes temples
, Racine, Esth. Prol.Les colonels [russes] ainsi traités [battus de verges] par leurs soldats, furent encore obligés de les remercier, selon l'usage oriental des criminels, qui, après avoir été punis, baisent la main de leurs juges
, Voltaire, Russie, 4.Fig.
Hé, se peut-il qu'un roi craint de la terre entière, Devant qui tout fléchit et baise la poussière…
, Racine, Esth. II, 7.Les rois des nations devant toi prosternés De tes pieds baisent la poussière
, Racine, Athal. III, 7.Il faut pouvoir baiser ses fers et aimer son esclavage
, Massillon, Bonh.Elle nous fait baiser la main qui nous frappe
, Massillon, Dégoûts.Baiser la main, porter sa main par respect près de sa bouche, quand on veut présenter ou recevoir quelque chose, ou quand on veut saluer quelqu'un.
Anciennement, baiser dans le sens de rendre ou de recevoir visite, parce qu'on se baisait à chaque visite.
Vous avez donc baisé toute la Provence ?
Sévigné, 229.Familièrement. Baiser les mains à quelqu'un, lui faire ses compliments.
Sur cela je vous baise très humblement les mains
, Sévigné, 10.Je baise les mains à monsieur le docteur
, Molière, Mar. forcé, 6.Ironiquement. Je vous baise les mains, je ne suis pas de cet avis, je ne ferai pas ce que vous voulez.
Répare ce malheur et me sois secourable. - Je vous baise les mains, je n'ai pas le loisir
, Molière, l'Étour. II, 7.Je vaux bien que de moi l'on fasse plus de cas, Et je baise les mains à qui ne me veut pas
, Molière, F. sav. V, 4.Fig. Vous devriez baiser la trace de ses pas, c'est-à-dire vous devriez à chaque instant lui prouver votre reconnaissance, votre respect.
Populairement, à certains jeux, baiser le cul de la vieille, perdre sans prendre un point, sans gagner un coup.
Terme de féodalité. Baiser le verrou, la serrure, espèce d'hommage du vassal, le seigneur étant absent.
-
2 Par extension. Toucher légèrement.
Ces flots qui baisent sans murmure Les flancs de ce rocher…
, Hugo, Orient. 14.L'onde qui baise ce rivage, De quoi se plaint-elle à ses bords ?
Lamartine, Méd. II, 15.Ancien terme de mathématiques. Avoir une osculation ou un contact de second ordre.
-
3 Fig. Arriver jusqu'à.
Ceux du conseil des finances y entrèrent ce jour-là sans en savoir davantage que le public, ni même si l'affaire baiserait ou non le bureau de ce conseil
, Saint-Simon, 284, 113. -
4Se baiser, v. réfl.
Il est constant qu'elles se baisent de meilleur cœur devant les hommes
, Rousseau, Ém. V.
HISTORIQUE
XIe s. Quand l'ot [ouit] Marsile, si l'ad baiset al col
, Ch. de Rol. XLIV.
XIIe s. Au departir de li [elle] [il] l'a doucement baisie
, Sax. VII. Fait dunc li arcevesques, cui Deus esteit mult près : Sire, à l'onur de Deu e la vostre vus bes
, Th. le mart. 109. Si vint devant le rei, si aürad à terre, puis sil baisad li reis
, Rois, 172.
XIIIe s. En larmes et en pleurs souvent le baiserai
, Berte, VII. La terre mout souvent par humbleté [elle] baisoit
, ib. XXVIII. Il deviennent si homme, chascun en foy [il] baisa
, ib. CXXXI. Grant joie fait à sa mesnie, Qui devant li est esmaïe, Celui bese et cestui enbrace
, Ren. 11851. Et, par behordeïs [combat] de vens, Les undes de mer eslevans, Font les flots as nues baisier
, la Rose, 19147. Et tu qui la rose baisas, Par quoi de duel si grant fais as, Que tu ne t'en sez apaisier ? Cuidoies-tu tous jors baisier, Tous jors avoir aide et delice ?
ib. 6771. Et ces choses dites, il le doit baisier en fei, et crier quanque il peut : Entrez
, Ass. de Jér. I, 30. Et lors vint frere Henri de Ronnay à li, qui avoit passé la riviere, et li besa la main tout armée
, Joinville, 228. L'en disoit que la royne Blanche le [le fils d'Élisabeth de Thuringe] besoit ou [au] front par devocion
, Joinville, 206.
XIVe s. Toutes bouches qui rient à le fois [parfois], te dist-on, Ne voilent [veulent] pas baisier ; bien souvent le voit-on
, Baud. de Seb. XIII, 42.
XVIe s. Ou elle tient Ascaigne qu'elle embrasse, Et baise en luy de son pere la grace
, Du Bellay, J. IV, 8, verso. Je sçay le vent Libyen, Je sçay bien Quelz flots ceste coste baisent
, Du Bellay, J. IV, 35, recto. De là il donne à ces deux cornettes qui venoient de charger les Suisses, et aux Lanskenets qui ne les avoient fait que baizer [aborder]
, D'Aubigné, Hist. I, 168. Avant que cette armée eut baisé [gagné] la frontière
, D'Aubigné, II, 179. Tout cela exploité si courageusement, que sans la venuë des Anglois ils allaient baiser [atteindre] l'artillerie
, D'Aubigné, III, 391. Là sera ajusté et ajencé l'escusson, de telle sorte que l'escorce de la partie superieure baise la ligne traversante [de l'incision de l'arbre]
, De Serres, 668.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1. BAISER. Ajoutez : - REM.1. Figurément, baiser les mains signifie aussi dire adieu, renoncer. Elle va louer une maison pour cent ans, et baise très humblement les mains à la pauvre Bretagne
, Sévigné, 236. S'il est ainsi, je vous baise les mains, Muses ; gardez vos faveurs pour quelqu'autre
, Rousseau J.-B. Liv. I, Epître I.
2. C'est à grand tort que plusieurs écrivains remplacent baiser par embrasser. On lit souvent : il lui embrasse les mains. Ainsi défigurée, la locution devient ridicule.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
BAISER, terme de Géométrie. On dit que deux courbes, ou deux branches de courbes se baisent, lorsqu’elles se touchent en tournant leurs concavités vers le même côté ; c’est-à-dire, de maniere que la concavité de l’une regarde la convexité de l’autre : mais si l’une tourne sa concavité d’un côté, & l’autre d’un autre côté, ou ce qui revient au même. si les deux convexités se regardent, alors on dit simplement qu’elles se touchent. Ainsi le point baisant & le point touchant sont différens.
On employe plus particulierement le terme de baiser, pour exprimer le contact de deux courbes qui ont la même courbure au point de contact, c’est-à-dire, le même rayon de développée. Le baisement s’appelle encore alors osculation. V. Osculation, Développée, Courbure, &c. (O)
Étymologie de « baiser »
Bourguig. boisé ; picard, boisier, bager ; wallon, bâhi ; namurois, bauji ; rouchi, basier ; provenç. baisar ; espagn. bezar ; portug. beijar ; ital. baciare ; du latin, basiare.
- Du latin bāsĭāre qui désignait initialement le baiser donné à des personnes respectées, par exemple au père. Le mot s’est rapidement substitué à suāvĭum (« baiser d’amour ») et à oscŭlum (« petite bouche = arrondissement de la bouche »). Le sens sexuel de baiser est attesté dès le XIIe siècle.
Phonétique du mot « baiser »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
baiser | bɛze |
Fréquence d'apparition du mot « baiser » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « baiser »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « baiser »
-
Ca commence par un baiser, ça finit par un bébé.
Proverbe québécois -
Il n’est pas aisé de baiser un faux cul.
José Artur -
Mieux vaut rater un baiser que baiser un raté.
Anonyme -
Chaque baiser est un tremblement de terre.
George Gordon, Lord Byron -
L’univers est suspendu à un baiser, l’univers tient dans un baiser.
Zalman Chneour — Avec le coucher du soleil -
Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.
Guy de Maupassant — Confession d’une femme -
Seigneur ! Je me demande quel imbécile a inventé le baiser.
Jonathan Swift -
Un baiser sans moustache est comme un beefsteak sans moutarde.
Proverbe italien -
Le suicide, la seule façon de baiser la mort.
José Artur — Les Pensées -
Un baiser est une gourmandise qui ne fait pas grossir.
Anonyme
Images d'illustration du mot « baiser »
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Traductions du mot « baiser »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | kiss |
Espagnol | beso |
Italien | bacio |
Allemand | kuss |
Chinois | 吻 |
Arabe | قبلة |
Portugais | beijo |
Russe | поцелуй |
Japonais | 接吻 |
Basque | musu |
Corse | basse |
Synonymes de « baiser »
- faire l'amour
- bécoter
- biser
- forniquer
- s'accoupler
- bécot
- faire la bête à deux dos
- entuber
- niquer
- caresser
- baisoter
- embrasser
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