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Chez

Définitions de « chez »

Trésor de la Langue Française informatisé

CHEZ, prép.

Préposition exprimant la relation « à l'intérieur de », cet intérieur étant considéré comme le siège de phénomènes typiques.
A.− Sens local. [Exclusivement avec des subst. de l'animé hum., des noms de pers. (ou des pron. corresp.)]
1. [Le groupe prép. signifie « dans la maison de, au domicile de, dans le magasin de... »]
a) Chez + sing.Habiter chez son frère, aller chez le pharmacien :
1. Entre donc, vieille tripe! C'est mon tour, tu payes assez souvent. Ils entrèrent chez Lencaigne, ricanant d'aise, se poussant d'une grande tape affectueuse. Zola, La Terre,1887, p. 227.
2. − J'ai retrouvé un projet de discours, destiné à être lu à la chambre, dans le cabinet de toilette de la dame en question, me disait-il en souriant, tandis qu'on nous annonçait chez la merveille. Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 184.
En raison du sens « dans la maison de », le groupe prép. peut être lui-même précédé d'une autre prép. à valeur locale, le concept « dans » étant alors neutralisé et chez signifiant « la maison où habite..., séjourne habituellement... » :
3. Alors je songeai, puisque j'avais la clef de chez elle, à aller la voir comme de coutume. A. Dumas Fils, La Dame aux Camélias,1848, p. 146.
4. Tous les jeunes gens, et même les messieurs âgés qui aimaient bavarder avec une femme, de temps en temps, poussaient une pointe jusqu'à chez elle, et s'enquéraient hypocritement de la présence de Respellière. Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 35.
5. Les avenues avant chez la tante c'était plein de marrons. Je pouvais pas m'en ramasser, on n'avait pas une minute... Céline, Mort à crédit,1936, p. 51.
b) Chez + plur.Le groupe prép. désigne une petite communauté (couple, famille). Vivre chez ses parents; être invité chez des amis.
Chez suivi des mots famille, ménage :
6. ... j'arrivai chez la famille Prévost. Delécluze, Journal,1825, p. 207.
7. Samedi 23 avril. Déjeuner à Versailles avec les Daudet, chez le ménage Lafontaine. Un gentil petit intérieur, mais un fichu déjeuner, ... E. et J. de Goncourt, Journal,1892, p. 235.
Chez + n. propre précédé de l'art. déf.Chez les Dupont. Chez le couple, dans la famille Dupont.
Rem. 1. À la 3epers., les pron. lui, elle, eux, elles renvoient à une ou plusieurs personnes dont il a été question précédemment. Chez est suivi de soi quand le suj. est indéterminé ou non exprimé : M. de La Fayette sortit de chez le roi en nous rassurant tous : chacun se retira chez soi après minuit (Mmede Staël, Considérations sur les princ. événements de la Révolution fr., t. 1, 1817, p. 270). 2. Chez + subst. désignant un lieu est exclu. Voici, p. plaisant., placé dans la bouche d'un étranger : « Ah! bien, répondit le Scandinave, (...). Mais je dois faire observer à Madame que, si je me suis permis ce questionnaire − pardon, ce questation − c'est que je dois retourner demain à Paris pour dîner chez la Tour d'Argent ou chez l'Hôtel Meurice » (Proust, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 931).
Emploi substantivé précédé d'un déterminatif, fam. et région. (notamment au Canada). Chez les Vaillancourt, c'est mon chez nous (Ringuet, L'Héritage,Montréal, 1946, p. 17).
2. Fam., gén. avec un pron. Le groupe prép. désigne une communauté plus large (ville, village, région et même pays) avec laquelle les pers. ont des liens affectifs :
8. Et, même si c'était la maladie, à supposer même que ce soit ça, est-ce que ce serait la première fois qu'on l'aurait par chez nous?... Est-ce qu'ils ne l'ont pas eue au Châble, et encore l'hiver passé à Entremont, et à Eveneire?... Ramuz, La Grande peur dans la montagne,1926, p. 116.
9. ... c'est bien l'italien qu'ils parlent, mais avec l'accent de chez eux. E. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 75.
10. À côté, c'est une maison française bâtie à la fin du dix-septième siècle par un réfugié, la seule de Londres sans doute, et qui est bien de chez nous, avec son haut toit de tuiles à la Mansart. Morand, Londres,1933, p. 155.
Avec un pron. au sing. :
11. Les villes de chez moi étaient, la nuit, couleur de cendre. Saint-Exupéry, Lettre à un otage,1943, p. 389.
B.− [Avec un plur. désignant un vaste ensemble de personnes formant une communauté stable] Chez introduisant un tel groupe nom. signifie « à l'intérieur de la communauté, du milieu constitué(e) par ». Synon. parmi.Chez les Allemands, chez les Musulmans, chez les romantiques.
Littér. [Suivi d'un subst. de l'inanimé (personnification)] :
12. J'ai cherché le Dieu que j'adore Partout où l'instinct m'a conduit, Sous les voiles d'or de l'aurore, Chez les étoiles de la nuit; ... Lamartine, Harmonies,Pourquoi mon âme est triste? 1830, p. 428.
13. ... Guetteur pâle, appliquant des verres grossissants Aux faits connus, aux faits possibles, au bon sens, Regardant le ciel spectre au fond du télescope, Chez les astres voyant, chez les hommes myope! Hugo, La Légende des siècles,La Comète, t. 4, 1877, p. 711.
C.− [Avec des plur., des coll. ou des sing. de sens générique; le groupe prép. désigne une classe d'êtres dont on décrit les traits ou les comportements spécifiques]
1. [Le subst. est un plur.] :
14. J'en connais un autre qui a fait paraître en 1900 une étude sur « le mécanisme de la digestion chez les acridiens... » C'est énorme! Gide, Journal,1910, p. 289.
[Avec un quantificateur] :
15. Mais, quoique ce précieux symptôme se vérifie maintenant chez l'immense majorité des négativistes, ... Comte, Catéchisme positiviste,1852, p. 25.
16. On dit que, dès le germe, ce mollusque, son formateur, a subi une étrange restriction de son développement : toute une moitié de son organisme s'est atrophiée. Chez la plupart, la partie droite (et chez le reste, la gauche) a été sacrifiée; ... Valéry, Variété V,1944, p. 26.
2. [Le subst. est un sing. générique] :
17. La circulation générale précède dans son apparition les circulations locales chez l'embryon. C. Bernard, Cahier de notes,1860, p. 166.
18. ... puisque la partie souterraine de la vigne, périssable dans le cep français, résistait chez le cep américain; ... Pesquidoux, Le Livre de raison,1925, p. 76.
3. [Le subst. désigne une pers. définie] :
19. Ce fut le choc qui déclencha chez lui l'impulsion définitive. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 294.
Spéc. Chez + n. d'écrivain.Dans l'œuvre de :
20. Chez Bergson, les métaphores sont surabondantes et, tout compte fait, les images sont très rares. Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 79.
Rem. gén. 1. On trouve parfois chez au lieu de dans devant un subst. à valeur coll. désignant un groupe humain. a) Le subst. appartient au vocab. de la sociol., a une valeur classificatrice. Aristocratie : Méprisez [le vice] donc partout, et plus encore chez l'aristocratie vicieuse (Lamartine, Voyage en Orient, t. 1, 1835, p. 235). Classe : Cette frugalité (...) forcée chez la classe la plus nombreuse (Say, Traité d'écon. pol., 1832, p. 116). La vraie supériorité cérébrale (...) se trouve aujourd'hui plus répandue proportionnellement chez les classes préservées d'une éducation et d'une autorité dégradantes (Comte, Catéchisme positiviste, 1852, p. 231). La paralysie générale chez les classes dirigeantes (Barrès, Mes cahiers, t. 1, 1896, p. 90). Exaspérer chez les classes le sentiment de leur distinction (Benda, La Trahison des clercs, 1927, p. 121). Élite : On constate ces progrès parallèles non pas seulement chez l'élite, mais dans toutes les classes de la société (Durkheim, De la Division du travail soc., 1893, p. 256). Foule : Ce reste de bonnes mœurs, que l'on trouvoit encore chez la foule (Chateaubriand, Génie du Christianisme, t. 2, 1803, p. 374). Mais une idée passionnelle, comme il en germe chez les foules, s'empara des pèlerins lombards (Grousset, L'Épopée des croisades, 1939, p. 71). Génération : [Les historiens] exaltent chez les générations nouvelles l'orgueil d'être français (Bordeaux, Les Derniers jours du fort de Vaux, 1916, p. 132). Genre humain : L'éducation est une révélation qui a lieu chez l'individu, et la révélation est une éducation qui a eu lieu et qui a lieu encore chez le genre humain (P. Leroux, De l'Humanité, t. 2, 1840, p. 490). Jeunesse : Poloche se rassit dans son coin, et on l'entendit grommeler de vagues protestations contre le manque de savoir-vivre, qu'on rencontrait chez la jeunesse (Moselly, Terres lorraines, 1907, p. 140). Pays : Des effets qui deviennent de nos jours moins intenses chez les pays développés (Perroux, L'Écon. du XXes., 1964, p. 382). Population : Des dépenses usuelles chez la population française (Comte, op. cit., p. 271). Postérité : Ces jours de bonheur fuirent avec tant de rapidité, qu'ils ont passé pour un songe chez la postérité malheureuse (Chateaubriand, Essai hist. sur les Révolutions, t. 1, 1797, p. 42). Race : Les désordres des tems passés ont reparu chez les races présentes! (Volney, Les Ruines, 1791, p. 76). Cette idée d'une vie immortelle chez la race humaine (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 2, 1848, p. 122). Secte : Du génie inventif qu'on ne trouve ni chez M. Rob Owen, ni chez Miss Wright, ni chez la secte du producteur (Fourier, Le Nouv. monde industr., 1830, p. 39). Société : La répression domine tout le droit chez les sociétés inférieures (Durkheim, op. cit., p. 112). Et sans doute le concept de pure littérature diffère grandement chez la société française d'aujourd'hui de ce qu'il était chez son aînée d'il y a trois siècles (Benda, La France byzantine, 1945, p. 179). Tribu : C'est ce que l'on a observé notamment chez les tribus indiennes de l'Amérique (Durkheim, op. cit., p. 21). On trouve jusque chez les tribus les plus reculées de Nouvelle-Guinée ces types de maisons communes (Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum., 1921, p. 123). b) En dehors de ce type de vocab., l'emploi de chez est artificiel : En 39, ce fut la guerre et je partis chez l'armée anglaise, en qualité de correspondant de guerre (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 367). L'analyse des profits qu'il [un investissement] suscite chez les entreprises de son environnement (Perroux, op. cit., p. 261). Ce qui prouve, (...), chez l'état-major allemand une tendance de plus en plus grande à... (Joffre, Mémoires, t. 1, 1931, p. 164). 2. Chez au lieu de à. Devant étranger au sens de « pays étranger » : Le Français qui, sans autorisation du gouvernement prendrait du service militaire chez l'étranger, ou s'affilierait à une corporation militaire étrangère, perdra sa qualité de Français (Code civil, 1804, p. 6). Des centaines de mille Français, emmenant leurs vieillards, leurs femmes et leurs enfants, avaient fui chez l'étranger (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan, t. 2, 1870, p. 56). Devant police : − Où que tu touches ton argent? Chez la police?... (Adam, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 153).
Prononc. et Orth. : [ʃe] a) z final ne se prononce pas. À ce sujet cf. Fouché Prononc. 1959, p. 409, et Mart. Comment prononce 1913, p. 350 : ,,Le z final, dans les mots proprement français, est dans le même cas que l'x : il remplace simplement un s, même quand il représente étymologiquement ts. Aussi ne se prononce-t-il pas plus que l's ou l'x, notamment dans toutes les secondes personnes du pluriel : aime(z), aimie(z), aimerie(z), etc. Il ne se prononce pas davantage dans le mot sonne(z), qui est en réalité un impératif, ni dans les substantifs ne(z) et bie(z) disparu devant bief, ni dans l'adverbe asse(z) et les prépositions che(z) et re(z), de re(z)-de-chaussée``. b) Prononc. de l'e. Cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 53 : ,,On prononce [e] final fermé dans les mots en -ez où le z ne se prononce pas``. Cf. aussi Fouché Prononc. 1959, p. 65 : ,,L'[e] s'écrit e sans accent dans les monosyllabes inaccentués : ces, des, les, mes, ses, tes, et, chez``. c) Liaison. Cf. Kamm. 1964, p. 238 : ,,La lettre [z] peut se lier (devant voyelle). En réalité, elle se trouve rarement en situation d'être liée. On ne voit vraiment que les deux mots chez, assez et les formes verbales. Si la liaison est obligatoire dans allez-y, elle est facultative ailleurs. Ex. : chez autrui [ʃezotʀ ɥi] ou [ʃeotʀ ɥi]; assez˘important ou assez/important; vous˘irez˘à l'école ou vous˘irez/à l'école``. On peut ajouter que gén. la liaison se fait. Cf. Fouché Prononc. 1959, p. 477. Cf. aussi la rem. ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841, Littré et Dub. Ex. : chez eux [ʃezø], chez elle [ʃezεl]. Par contre le plus souvent on ne fait pas la liaison devant un n. propre. On entend plus fréquemment [ʃeãdʀe] que [ʃezãdʀe] pour chez André. Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787 : ,,Dans certaines provinces on dit cheuz, mauvaise prononciation``. À ce sujet cf. aussi Littré : ,,Vaugelas note et condamne la prononciation cheuz vous, cheuz moi, cheuz lui dont la Cour usait``. Attesté ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. Prép. 1. 1130-60 « dans la demeure de » Chiés Simon (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 747, ds T.-L.); 1681 « dans le pays de » (Boss., Hist., III, V ds Littré); 1694 « parmi un groupe de personnes; du temps de » (Ac. : Il y avait une coutume chez les Athéniens); 2. 1580 fig. chez Plutarque « dans l'œuvre de » (Mont., Essais, I, 26, éd. A. Thibaudet, p. 178), condamné par Vaugelas (Rem. sur la lang. fr., 1647, p. 297); av. 1592 « dans l'esprit de » (Mont[aigne] ds Trév. 1704 : Il vaut mieux se soucier de ce qu'on est chez soi que de ce qu'on est chez les autres). B. Loc. prép. 1195 de chiés + nom de pers. « de la maison de » (Ambroise, Guerre sainte, 8783 ds T.-L.). Du lat casa « maison » (case1*); le traitement irrégulier de la finale s'explique par la position prétonique du mot dans son emploi prépositionnel (Cornu ds Romania, t 11, 1882, p 84 et Rom Forsch., t. 23, p. 108; R. Haberl ds Z. fr. Spr. Lit., t. 36, 1, p. 304; REW3, no1728; FEW t. 2, p. 452 : 1rehyp.), plutôt que par une forme casus (ixes. CGL II, 571, 33, très rare), croisement de casa avec domus, mansus (E. Richter ds Z. rom. Philol., t. 31, 1907, p. 571; FEW t. 2, p. 452 : 2ehyp.). Le recours à une formation à partir de enchiés, non attesté av. le début du xiiies. (Bueve de Hanstone, version anglo-norm. éd. Stimming, 719) et très rare (du lat. pop. in casa; Bl.-W.5; EWFS2; Rheinfelder t. 2, § 731), ne paraît pas nécessaire. Fréq. abs. littér. : 61 403. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 85 081, b) 99 485; xxes. : a) 92 492, b) 79 658. Bbg. Goug. Lang. pop. 1929, pp. 15-16; Mots t. 1, 1962, p. 172. − Spitzer (L.). Chez Vandamme sont venus. Mod. Lang. Notes 1942, t. 57, pp. 103-108. − Vaganay (L. J.). Notules. Neuphilol. Mitt. 1939, t. 40, no7-8, p. 376.

Wiktionnaire

Préposition - français

chez \ʃe\

  1. Dans la maison de, au logis de ; associé au lieu de résidence ou d'activité d'une personne.
    • Daumier montre à ses lecteurs ce qui se passe lorsque les louis-philippards se rendent à la revue et veulent rentrer chez eux. Ils sont trempés par l'eau qui tombe à foison. — (Paul Ducatel, Les premières années de caricatures politiques d'Honoré Daumier 1830-1835, éd. J. Grassin, 2000, p. 202)
    • Les soirées entre Coréens obéissent toujours au même schéma : on boit l'apéritif (du soju ou de la bière) chez l'un, puis on va dîner dans l'un de ces restaurants où l'on est accroupi devant une table basse ; […]. — (Jean Piel, Corée, tempête au pays du Matin-Calme, Arles : chez P. Picquier, 1998)
  2. (Par extension) Se dit du pays natal, du lieu qu’on habite ordinairement.
    • L’air de ce pays ne lui convenait pas, il a été obligé de retourner chez lui.
  3. Parmi.
    • Il y avait telle coutume chez les Grecs.
  4. (Figuré) En la personne de, en parlant de quelqu’un.
    • Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
    • C’est chez lui une habitude.
  5. (Figuré) (Par extension) Dans les œuvres de quelqu’un.
    • On trouve ce récit chez Hérodote.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CHEZ. prép.
Dans la maison de, au logis de. J'ai été chez vous, chez mon père. Chacun est maître chez soi. Allons-nous-en chacun chez nous. Je viens de chez vous, d'auprès de chez vous. J'ai passé par chez vous. Quelquefois, de cette préposition, jointe à un pronom personnel, il se forme un nom. Avoir un chez-soi. Aimer son chez-soi. Quand j'aurai un chez-moi, j'y recevrai mes amis. Quand vous aurez un chez-vous, j'irai vous voir. Il a maintenant un chez-lui. Il se dit aussi, par extension, du Pays natal, du lieu qu'on habite ordinairement. Je pars demain pour chez moi. L'air de ce pays ne lui convenait pas, il a été obligé de retourner chez lui. Il signifie aussi Parmi. Il y avait telle coutume chez les Grecs. Chez nous, les modes se succèdent rapidement. Il signifie figurément En la personne de quelqu'un. C'est chez lui une habitude. Par extension, On trouve ce récit chez Hérodote.

Littré (1872-1877)

CHEZ (ché ; le z se lie ; chez eux, dites : ché-z eux) prép.
  • 1Dans la maison de, au logis de, dans la demeure de. Souper chez quelqu'un. J'étais chez lui comme chez moi. Vous êtes chez vous. Se renfermer chez soi. On ne pouvait les retenir chez elles. Venir chez quelqu'un. Admettre quelqu'un chez soi. Il n'a pas mis le pied chez lui. Se réfugier chez quelqu'un. Chacun est maître chez soi. Qui doute que, si de ses armes Ilion avait eu l'appui, Le jeune Atride avecque larmes Ne s'en fût retourné chez lui ? Malherbe, III, 3. … Heureux qui vit chez soi, De régler ses désirs faisant tout son emploi ! La Fontaine, Fables, VII, 12. Chéri de tout le peuple, honoré chez le prince, La Fontaine, Poly. IV, 3.
  • 2Dans le pays de. Ce qui se passait chez les ennemis. Nom peu connu chez les barbares. Prendre un roi chez un peuple voisin. Memnon voulait qu'on les allât [les Macédoniens] attaquer chez eux, Bossuet, Hist. III, v. La profession de comédien était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs ; qu'est-elle chez nous ? La Bruyère, XII.
  • 3De chez, préposition composée signifiant qu'on sort de la demeure de quelqu'un. Je ne sais qui sort de chez moi. Je viens de chez mon juge. Ne pas sortir de chez soi. Tu m'as mis hors de chez moi. J'entendais de chez moi. Mais puisque, par ce triste et prudent souvenir, De chez Antiochus elle l'a fait bannir, Corneille, Nicom. I, 5.
  • 4Par chez, préposition composée signifiant qu'on passe par la demeure de quelqu'un. Passer par chez quelqu'un. Nous irons par chez les Africains. Vous feriez un voyage charmant ; mais je voudrais que vous passassiez par chez nous, Voltaire, Lett. Marmontel, 23 avr. 1766.
  • 5Près de chez, loin de chez. Il demeure près de chez nous. Loin de chez lui, loin de son pays.
  • 6 Fig. Parmi. Chez nos ancêtres. Coutume reçue chez les anciens. Chez les barbares la fidélité dépend de la fortune. Que de restitutions, de réparations, la confession ne fait-elle pas faire chez les catholiques ! Rousseau, Ém. III.
  • 7Dans l'esprit ou le caractère de quelqu'un. C'est une conviction chez lui. Ce n'est pas une habitude chez moi de rendre compte… Châtier en autrui ce qu'on souffre chez soi, Corneille, Poly. III, 5. Pour un fourbe chez vous la pitié trouve place, Corneille, Perthar. III, 5. Et vous serez fameux chez la postérité, Corneille, Cinna, II, 1.
  • 8Dans un auteur. Chez le même poëte. Je lis chez certains auteurs.
  • 9 Substantivement. Un chez-soi. Un chez-moi. Son chez-lui. Cela rend mélancolique, mais cela fait aussi un grand bien ; car on en aime mieux son chez-soi, Voltaire, Lett. Villette, 8 juillet 1765.

REMARQUE

1. Vaugelas a condamné la locution : chez Plutarque, chez Platon, pour dire dans Plutarque, dans Platon ; Marg. Buffet et Chifflet sont de son avis ; Th. Corneille ratifie cette sentence, admettant toutefois qu'en parlant de toute une nation on peut fort bien dire chez : chez les Grecs, chez les Romains. À quoi on répondra d'abord que la locution est ancienne puisqu'elle est dans Montaigne, ensuite qu'elle se justifie, n'étant qu'une extension de chez signifiant dans l'esprit de. Une fois que chez a été ôté de sa signification propre, rien n'empêche qu'il ait pris celle que Vaugelas lui conteste.

2. Chez ne prend pour complément que des noms de personnes ou d'êtres personnifiés : Patte blanche est un point Chez les loups, comme on sait, rarement en usage, La Fontaine, Fabl. IV, 15.

HISTORIQUE

XIIe s. Vos voliez venir à nos [nous] e à ceaus [ceux] qui sont à ches nos, Machab. II, 11. Aval au bourc, ches son hoste Florent, Ronc. p. 189. Chies un hoste [ils] hebergent qui moult estoit prudhom, Sax. XXII.

XIIIe s. Que se venir [je] pooie ches Symon le voier, Berte, XLVII. Et vint droit au castiel où li rois estoit en prison, et se hiebrega ciés une vaine feme, Chr. de Rains, p. 53. Et ele n'i met riens ne oste Que ce c'on trueve en chiés son oste, Rutebeuf, II, 59.

XVe s. Pietre du Bois s'en vint un soir chieux ce Philippe, Froissart, II, II, 101. Et de là suyvit tant le chevalier la pucelle qu'il la trouva cheuz une sienne cousine, Perceforest, t. VI, f° 54, dans LACURNE.

XVIe s. Qu'il ne tarde plus à amener sa fille, car nous allons cheux M. Deschenais, où elle pourroit bien se rendre, Marguerite de Navarre, L. 12. Comme dict ce poëte chez Plutarque, Montaigne, I, 23. Se retirer chez soy, Montaigne, I, 32.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CHEZ. - REM. Ajoutez : 3. Vaugelas note et condamne la prononciation cheuz vous, cheuz moi, cheuz lui, dont la cour usait.

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Étymologie de « chez »

Du latin casa (« maison »). La terminaison irrégulière (chez et non *chase) est expliqué par son emploi prépositionnel, et non parce qu'il viendrait du latin casus (« maison »), mot extrêmement rare[1].
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Du latin casa (« maison »). La terminaison irrégulière (chez et non *chase) est expliqué par son emploi prépositionnel, et non parce qu'il viendrait du latin casus (« maison »), mot extrêmement rare[1].
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Berry, cheux ; picard, cheux, chu ; Saintonge, cheuz ; anc. espagn. en cas ; de casa, la maison (voy. CASE), dont il y avait une forme au masculin (voy. CHAI). Chez est elliptique, et on a la locution complète dans l'ancien français à ches, en chiés, qui signifie exactement à la maison.

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Phonétique du mot « chez »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
chez ʃe

Fréquence d'apparition du mot « chez » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « chez »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « chez »

  • Hugo puissant et fort, Vigny soigneux et fin,D’un destin inégal, mais aucun d’eux en vain,Tentaient le grand succès et disputaient l’empire.Lamartine régna ; chantre ailé qui soupire,Il planait sans effort. Hugo, dur partisan(Comme chez Dante on voit, Florentin ou Pisan,Un baron féodal), combattit sous l’armure,Et tint haut sa bannière au milieu du murmure :Il la maintient encore ; et Vigny, plus secret,Comme en sa tour d’ivoire, avant midi, rentrait.
    Charles-Augustin Sainte-Beuve — Pensée d’Août
  • Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons.  » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
    André Breton et Philippe Soupault —  Les Champs magnétiques
  • J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens.
    Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère
  • Une après-midi d’automne, Gervaise, qui venait de reporter du linge chez une pratique, rue des Portes-Blanches, se trouva dans le bas de la rue des Poissonniers comme le jour tombait. Il avait plu le matin, le temps était très doux, une odeur s’exhalait du pavé gras ; et la blanchisseuse, embarrassée de son grand panier, étouffait un peu, la marche ralentie, le corps abandonné, remontant la rue avec la vague préoccupation d’un désir sensuel, grandi dans sa lassitude. Elle aurait volontiers mangé quelque chose de bon. Alors, en levant les yeux, elle aperçut la plaque de la rue Marcadet, elle eut tout d’un coup l’idée d’aller voir Goujet à sa forge.
    Émile Zola — L’Assommoir
  • Voilà. Ces personnages vont vous jouer l’histoire d’Antigone. Antigone, c’est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu’elle va être Antigone tout à l’heure, qu’elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu’elle va mourir, qu’elle est jeune et qu’elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n’y a rien à faire. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… Et, depuis que ce rideau s’est levé, elle sent qu’elle s’éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n’avons pas à mourir ce soir.Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l’heureuse Ismène, c’est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d’Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ; et puis un soir, un soir de bal où il n’avait dansé qu’avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d’être sa femme. Personne n’a jamais compris pourquoi. Antigone a levé sans étonnement ses yeux graves sur lui et elle lui a dit « oui » avec un petit sourire triste… L’orchestre attaquait une nouvelle danse, Ismène riait aux éclats, là-bas, au milieu des autres garçons, et voilà, maintenant, lui, il allait être le mari d’Antigone. Il ne savait pas qu’il ne devait jamais exister de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir.Cet homme robuste, aux cheveux blancs, qui médite là, près de son page, c’est Créon. C’est le roi. Il a des rides, il est fatigué. Il joue au jeu difficile de conduire les hommes. Avant, du temps d’Œdipe, quand il n’était que le premier personnage de la cour, il aimait la musique, les belles reliures, les longues flâneries chez les petits antiquaires de Thèbes. Mais Œdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches, et il a pris leur place.Quelquefois, le soir, il est fatigué, et il se demande s’il n’est pas vain de conduire les hommes. Si cela n’est pas un office sordide qu’on doit laisser à d’autres, plus frustes… Et puis, au matin, des problèmes précis se posent, qu’il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.La vieille dame qui tricote, à côté de la nourrice qui a élevé les deux petites, c’est Eurydice, la femme de Créon. Elle tricotera pendant toute la tragédie jusqu’à ce que son tour vienne de se lever et de mourir. Elle est bonne, digne, aimante. Elle ne lui est d’aucun secours. Créon est seul. Seul avec son petit page qui est trop petit et qui ne peut rien non plus pour lui.Ce garçon pâle, là-bas, au fond, qui rêve adossé au mur, solitaire, c’est le Messager. C’est lui qui viendra annoncer la mort d’Hémon tout à l’heure. C’est pour cela qu’il n’a pas envie de bavarder ni de se mêler aux autres. Il sait déjà…Enfin les trois hommes rougeauds qui jouent aux cartes, leurs chapeaux sur la nuque, ce sont les gardes. Ce ne sont pas de mauvais bougres, ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde, mais ils vous empoigneront les accusés le plus tranquillement du monde tout à l’heure. Ils sentent l’ail, le cuir et le vin rouge et ils sont dépourvus de toute imagination. Ce sont les auxiliaires toujours innocents et toujours satisfaits d’eux-mêmes, de la justice. Pour le moment, jusqu’à ce qu’un nouveau chef de Thèbes dûment mandaté leur ordonne de l’arrêter à son tour, ce sont les auxiliaires de la justice de Créon.Et maintenant que vous les connaissez tous, ils vont pouvoir vous jouer leur histoire. Elle commence au moment où les deux fils d’Œdipe, Étéocle et Polynice, qui devaient régner sur Thèbes un an chacun à tour de rôle, se sont battus et entre-tués sous les murs de la ville, Étéocle l’aîné, au terme de la première année de pouvoir, ayant refusé de céder la place à son frère. Sept grands princes étrangers que Polynice avait gagnés à sa cause ont été défaits devant les sept portes de Thèbes. Maintenant la ville est sauvée, les deux frères ennemis sont morts et Créon, le roi, a ordonné qu’à Étéocle, le bon frère, il serait fait d’imposantes funérailles, mais que Polynice, le vaurien, le révolté, le voyou, serait laissé sans pleurs et sans sépulture, la proie des corbeaux et des chacals… Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort.Pendant que le Prologue parlait, les personnages sont sortis un à un. Le Prologue disparaît aussi. L’éclairage s’est modifié sur la scène. C’est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort. Antigone entr’ouvre la porte et rentre de l’extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main. Elle reste un instant immobile à écouter. La nourrice surgit.
    Jean Anouilh —  Antigone
  • Tords le cou à la poule qui mange chez toi et ponds chez autrui.
    Proverbe espagnol
  • Ce qui me révolte : l'égoïsme. Chez les autres. Pas chez moi. Et le céleri. Chez moi. Pas chez les autres.
    Francis Blanche
  • Le lundi 9 novembre 2020, un résidant du quartier Alco à Montpellier est venu au commissariat déposer plainte après avoir subi une violente agression à son domicile durant le week-end. Tranquillement chez lui, la soirée de ce jeune homme de 24 ans s’est interrompue violemment lorsqu’il entendit frapper à sa porte.
    Montpellier : frappé chez lui sans raison, les agresseurs se sont peut-être trompés de rendez-vous | Métropolitain
  • Suite à une explosion de nouveaux cas de coronavirus dans la province du Hebei, les autorités de deux villes, Shijiazhuang et Xingtai, ont demandé aux habitants de rester chez eux pendant au moins sept jours, selon AP. En outre, les transports publics ont été complètement mis hors service à Shijiazhuang.
    La Chine demande aux résidents de deux villes de rester chez eux - Sputnik France
  • On trouve plus facilement la sagesse chez un homme seul que chez une nation entière.
    Honoré de Balzac
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Traductions du mot « chez »

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Synonymes de « chez »

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