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Prostitution

Variantes Singulier Pluriel
Féminin prostitution prostitutions

Définitions de « prostitution »

Trésor de la Langue Française informatisé

PROSTITUTION, subst. fém.

A.−
1. Vieilli. [Le plus souvent à propos d'une femme] Pratique de la débauche pour des motifs plus ou moins intéressés; inconduite où le sentiment n'a point de part. Cette timide créature [la comtesse] avait trop de pureté, trop de grandeur pour essayer, comme certaines femmes adroites, de gouverner le comte en mettant du calcul dans sa conduite, espèce de prostitution par laquelle les belles âmes se trouvent salies (Balzac, Enf. maudit,1831, p. 374).Qu'est-ce que la prostitution, sinon les conséquences de l'amour sans l'amour, l'union des sens sans amour? (Karr, Sous tilleuls,1832, p. 148).
P. méton. [Avec un indéf. ou au plur.] Aigries, affaiblies et malades, obstinées en leur rigidité, en leur entêtement de Françaises et d'honnêtes femmes, elles assistaient avec écœurement à l'infamie, aux prostitutions, aux capitulations des autres (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 111):
1. Elle la voyait toujours passer des bras de Jacques aux bras de Guillaume, et ce double abandon lui paraissait une prostitution diabolique, un besoin de sales débauchés. Zola, M. Férat,1868, p. 229.
2. Fait pour un individu de l'un ou l'autre sexe, de consentir à avoir des relations sexuelles avec des partenaires différents, dans un but lucratif et d'en faire son métier; exercice de ce métier; le fait de société qu'il représente. La prostitution, cette autre forme de l'esclavage, dévore comme une lèpre la société européenne (Nerval, Voy. Orient,t. 3, 1851, p. 275).La bassesse immonde de toute sa personne, usée par dix années de prostitution (Zola, Argent,1891, p. 396).Neuf sur dix des jeunes gens qui se livrent ici [à Berlin] à la prostitution, ne sont nullement homosexuels (Gide, Journal,1932, p. 1144).V. femme I C 3 a ex. de Flaubert :
2. ... la prostitution n'est pas claire dans la tête des gens qui, bourrés d'idées reçues, mélangent la fiction littéraire à la réalité et font voisiner dans un flou artistique les putes au grand cœur et les salopes, les bêtes de plaisirs et les anges dévoyés, les putains respectueuses et les putains respectables. L'Événement du Jeudi,10 avr. 1986, p. 45, col. 1.
SYNT. S'adonner, se livrer à la prostitution; sombrer, tomber dans la prostitution; encourager, inciter qqn à la prostitution; tirer ses ressources, vivre de la prostitution; réglementer, interdire la prostitution; établissement, lieu, maison de prostitution; registre de (la) prostitution; réseau de prostitution; milieu, monde de la prostitution.
[Suivi d'un adj. ou d'un compl. prép. de indiquant la nature de ceux qui l'exercent ou qui s'y adonnent, la manière dont elle s'exerce, le lieu où elle s'exerce] Prostitution clandestine, occasionnelle, professionnelle; prostitution du boulevard, du trottoir, de luxe; prostitution enfantine, homosexuelle, masculine. Partout, les hôtels de passe sont fermés ou vont fermer, les tôliers assimilés aux proxénètes. Les studios sont confisqués, interdits. Reste la prostitution « sauvage », le coin d'un bois, la voiture, d'où rafle et prison (Le Nouvel Observateur,24 nov. 1975, p. 67, col. 2).Il existe une corrélation certaine entre ces disparitions [de mineurs] et les phénomènes préoccupants de drogue et de prostitution juvénile (Le Figaro Magazine,8 juin 1984, p. 112, col. 2).La prostitution industrielle dans les maisons d'abattage (Libération,27 oct. 1984, p. 12, col. 2).
P. méton.
La relation sexuelle elle-même. L'excès même de ses premières austérités [du christianisme] étoit nécessaire : il falloit qu'il y eût des martyrs de la chasteté, quand il y avoit des prostitutions publiques; des pénitens couverts de cendre et de cilice, quand la loi autorisoit les plus grands crimes contre les mœurs (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 592).
Ensemble de prostitué(e)s. Certes, la prostitution de l'hôtel particulier méprise celle de la rue, mais dans les cas urgents l'acte professionnel s'accomplit de lui-même et, sous un certain regard, c'est toujours le même geste de dénouer la ceinture (Bernanos, Imposture,1927, p. 325).P. ext. Les prostituées et ceux qui vivent d'elles, notamment les proxénètes. Le cadavre calciné d'une jeune femme découvert samedi au Castellet (Var) sur un plateau proche du circuit « Paul-Ricard » constitue la cinquième affaire criminelle du même type depuis 1978 dans ce lieu de rendez-vous bien connu de la prostitution toulonnaise (L'Est Républicain,24 avr. 1984, p. 20, col. 6).
P. métaph. Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l'âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l'imprévu qui se montre, à l'inconnu qui passe (Baudel., Poèmes prose,1867, p. 60).
3. ANTIQUITÉ
a) Prostitution sacrée. Fait pour des hommes ou des femmes d'avoir des relations sexuelles dans l'enceinte d'un temple, notamment dans le cadre du culte de la fécondité. Dans la prostitution sacrée le don n'a lieu qu'une seule fois, comme offrande de la chasteté, avant l'entrée en mariage. Dans le cas de la prostituée sacrée, le don se répète (Bible Suppl.t. 81972, col. 1358).
b) [Dans l'Écriture sainte] Fait de s'adonner au culte des idoles. La relation de cause à effet entre l'idolâtrie et la prostitution n'est pas la seule qui existe. Les auteurs sacrés y ajoutent une relation de similitude. Par vocation, en effet, la nation israélite appartient à Jehovah; quand elle se détourne de lui pour se livrer aux faux dieux, elle se rend coupable de fornication et de prostitution (Biblet. 51912, col. 770).
B.−
1. Fait de renoncer à sa dignité, de se déprécier; usage dégradant que l'on fait de ses qualités, de son savoir, de son art, pour des raisons d'intérêt ou par ambition, par nécessité ou par obligation. Le grand crime de Voltaire est l'abus du talent et la prostitution réfléchie d'un génie créé pour célébrer Dieu et la vertu (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb.,t. 1, 1821, p. 275).La plupart des hommes célèbres meurent dans un véritable état de prostitution. Finir comme Sieyès ou comme Rossini, en philosophe repu ou en artiste désabusé (Sainte-Beuve, Poisons,1869, p. 18):
3. La liberté que révérait M. Thiers était une liberté du privilège consolidée par la police; la famille exaltée par les journaux conservateurs se maintenait sur un état social où femmes et hommes étaient descendus dans la mine, à demi nus, à la même corde; la morale prospérait sur la prostitution ouvrière. Camus, Homme rév.,1951, p. 248.
P. méton. Il y a environ vingt-cinq ans que j'ai préféré l'indigence et même le décri aux vacheries ou prostitutions littéraires qui ont porté plusieurs de mes anciens camarades à l'académie et au pouvoir (Bloy, Journal,1902, p. 103).La fortune de Roussel lui permet de vivre seul, malade, sans la moindre prostitution. Sa richesse le protège. Son œuvre n'a pas une tache de graisse (Cocteau, Poés. crit. I,1959, p. 135).
2. Dégradation de quelque chose par usage abusif ou dévoyé. Je déteste la poésie parlée, la poésie en phrases. Pour les choses qui n'ont pas de mots, le regard suffit. Les exhalaisons d'âme, le lyrisme, les descriptions, je veux de tout cela en style. Ailleurs, c'est une prostitution de l'art et du sentiment même (Flaub., Corresp.,1852, p. 462).Même cette prostitution du pathétique, que sont les imbécillités des films, ne parvenait pas à affaiblir le pathétique de ces deux visages : la vie tenait le coup (Montherl., Lépreuses,1939, p. 1499):
4. Seuls, les Shakespeare, plus faciles à compter, résistent à la prostitution du génie, parce que, redevenus pareils à la nature qu'ils représentent, ils offrent aux hommes moins une source d'imitation qu'une source d'art, un monde nouveau et second où l'on peut puiser sans honte et sans peur, éternellement. Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 299.
REM.
Prostitutionnel, -elle, adj.Relatif ou propre à la prostitution (supra A 2). On a chiffré au double de professionnelles le nombre des « occasionnelles ». Encore ne s'agit-il que d'une statistique assez vague, appuyée sur des estimations, peut-être au-dessous de la réalité. Du reste, où commence le fait prostitutionnel? (Le Monde,16 mars 1973, p. 10, col. 5).Le périmètre prostitutionnel qui est visé par le maire est celui du bas de la rue Saint-Denis, près du forum des Halles où la valeur immobilière des appartements a décuplé en quelques années (Libération,27 mars 1985, p. 19, col. 4).
Prononc. et Orth. : [pʀ ɔstitysjɔ ̃]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. : 1. a) 2emoit. xiiies. « débauche » (Version anglo-normande de l'Apocalypse, éd. P. Meyer ds Romania t. 25, p. 237); b) 1611 « action de se prostituer pour de l'argent » (Cotgr.); 1690 lieux de prostitution (Fur.); 2. 1588 « usage dégradant que l'on fait d'une chose » (Montaigne, Essais, I, 40, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 253); 3. 1718 « fait de s'abandonner à l'idolâtrie [dans l'Écriture] » (Ac.). Empr. au lat. chrét. prostitutio « profanation, prostitution », dér. de prostitutum, supin de prostituere (v. prostituer). Fréq. abs. littér. : 460. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 563, b) 865; xxes. : a) 629, b) 208.

Wiktionnaire

Nom commun - français

prostitution \pʁɔs.ti.ty.sjɔ̃\ féminin

  1. (Sexualité) Pratique de l’acte sexuel contre rémunération au sens large (argent principalement, avantage en nature, service...)
    • N’oublions pas que la fonction de la prostitution réglementée, milieu abject mais nécessaire, est de canaliser la sexualité extra-conjugale et surtout qu’elle demeure conforme à la nature. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
    • Le mariage tel qu’il se contracte constitue donc une forme de prostitution. Mais de plus il est la cause principale de la prostitution ordinaire, de la prostitution proprement dite. Ainsi que je le proclamais récemment dans un article du « Journal », la prostitution est la soupape de sûreté du mariage. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
    • Dans chaque département, l’État a pour mission […] d’exercer toute action médico-sociale en faveur des personnes qui se livrent à la prostitution. — (Article L121-9, Code de l’action sociale et des familles, 2009)
    • Il fut surpris par le spectacle extraordinaire que lui offraient ces lieux où les femmes blanches, jaunes et noires étaient chosifiées à travers le sexe. Dans son pays, la prostitution ne se pratique pas à ciel ouvert. — (Noël-Kodia-Ramatta, Les enfants de la guerre: éteindre le feu par le feu?, éd. Menaibuc, 2005, p. 98)
  2. (Figuré) Alliance immorale.
    • Que soient flétries comme elles le méritent ces unions monstrueuses et immorales, prostitution de la part de l’épousée, proxénétisme admis de la part de la famille, et qui consistent, avec la bénédiction de l’Église et la consécration du maire, à placer une fille jeune et forte dans la couche d’un vieillard ou d’un rentier précocement usé par la fête. — (Jean Marestan, L’Éducation sexuelle, Éditions de la « Guerre Sociale », 1910)
  3. (Figuré) Corruption d’un idéal par des intérêts financiers ou de pouvoir.
    • La prostitution des juges fut démontrée aux yeux de la nation : les exemples, les argumens sans réplique allégués par les avocats ci-dessus nommés au sujet de la liberté individuelle éclairèrent le peuple sur ses droits et sur leur violation manifeste par les coups répétés de l'autorité la plus illégale. — (Catharine Macaulay Graham, Histoire d'Angleterre depuis l’avènement de Jacques I, jusqu’à la Révolution, traduit de l'anglais par Mirabeau, Paris : chez Gattey, 1791, vol.2, p. 103)
    • Il y a là une sorte de prostitution des valeurs du judaïsme, qui consiste à se servir d'elles comme couverture pour satisfaire des pulsions et des intérêts patriotiques. — (Leibowitz, cité dans : Yakov M. Rabkin, Au nom de la Torah: une histoire de l'opposition juive au sionisme, chap. 3 : La Terre d'Israël entre l'exil et le retour, Presses de l'Université Laval, 2004, p. 90)
  4. (Christianisme) Fait de s’abandonner à l’idolâtrie.
    • L’Écriture, toute divine en ses expressions, traite l’idolâtrie, de fornication & de prostitution : cela est bien dit ; puisque l'homme se retire de son légitime possesseur pour se donner à de misérables créatures. — (Anonyme (Jeanne Marie Bouvier de La Mothe Guyon), Les livres de Josué, des Juges, & de Ruth, avec des explications et réflexions qui regardent la vie intérieure, tome 3 du Vieux Test, Cologne : chez Jean de La Pierre, 1714, p. 84)
    • Jud. v. 11. Act. 1. 18. Ose. 9. 1. Dilexisti mercedem, suppl, meretriciam : Vous avez aimé, ô Israël, la récompense de votre prostitution aux idoles : […]. — (Abbé Huré, « Merces », dans le Dictionnaire de philologie sacrée, vol. 2; le vol. 6 de l’Encyclopédie théologique, Paris : chez Migne, 1846, p. 1049)
  5. (Religion) Pratique sexuelle sacrée.
    • C’est le jour des prostitutions sacrées. Corinthe, heureuse, est pavoisée. Des banderoles flottent au vent partout, portant peintes les formes sexuelles qu’en ce jour la ville, dévouée à Aphrodite, honore comme les premières formes des dieux. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
    • Quelle ne fut pas la surprise des Anglais, au XVIIIe siècle, lorsqu'ils découvrirent l'existence, dans les temples hindous de l'Inde, d'une prostitution à caractère sacré : les servantes des dieux (dévadâsî) appartenaient à un époux divin qu'elles étaient tenues de divertir par leurs talents artistiques (chants, danses) et, pour que la jouissance soit parfaite, de combler charnellement. — (Gabrielle Monthélie, Quand la prostitution était sacrée, dans www.lemondedesreligions.fr, 01/07/2009)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

PROSTITUTION. n. f.
Pratique de la débauche à prix d'argent; en ce sens il ne se dit que des Femmes et des filles. Vivre dans la prostitution. Lieu, maison de prostitution, Maison de débauche.

PROSTITUTION s'emploie aussi figurément. La prostitution de la justice, la prostitution des lois, L'abus qu'un juge corrompu fait des lois et de la justice en y trouvant son intérêt.

PROSTITUTION désigne, dans le langage de l'Écriture, le Fait de s'abandonner à l'idolâtrie.

Littré (1872-1877)

PROSTITUTION (pro-sti-tu-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.
  • 1Abandonnement à l'impudicité. Vous leur immolez donc l'honneur de Théodore, à ces dieux dont enfin la plus sainte action N'est qu'inceste, adultère et prostitution ? Corneille, Théod. III, 1. On ne peut lire sans étonnement les honneurs qu'il fallait à Vénus, et les prostitutions qui étaient établies pour l'adorer, Bossuet, Hist. II, 5. La prostitution publique des femmes à Babylone, non-seulement autorisée par les lois, mais commandée par la religion même dans une certaine fête, Rollin, Hist. anc. Œuv. t. II, p. 451, dans POUGENS.

    Lieu de prostitution, maison de débauche. On alarme sa pudeur [d'Agnès] en la traînant dans un lieu de prostitution et de honte, Massillon, Panég. Agnès.

  • 2 Fig. Vil abandon qu'on fait des choses morales. La prostitution de la justice, des lois. Une lâche prostitution de la conscience, Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 60. Le duc de Gesvres avait ajouté, sur son compte, toutes les prostitutions qui se peuvent proférer, Saint-Simon, 73, 193.
  • 3 Terme de l'Écriture. Abandonnement à l'idolâtrie.

HISTORIQUE

XVIe s. Me desplaist [dans les compliments] d'en dire gueres oultre ce que j'en crois ; c'est bien loing de l'usage present ; car il ne feut jamais si abjecte et servile prostitution de presentations, Montaigne, I, 292.

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Étymologie de « prostitution »

Lat. prostitutionem, de prostituere, prostituer.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Du latin prostitutio.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « prostitution »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
prostitution prɔstitysjɔ̃

Fréquence d'apparition du mot « prostitution » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « prostitution »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « prostitution »

  • La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour.
    Georges Elgozy — Le Fictionnaire
  • La prostitution est l'état ordinaire de la femme.
    Théophile Gautier
  • La prostitution est un phénomène masculin.
    Françoise Giroud
  • La femme est obligée de choisir entre acheter un homme, ce qui s’appelle le mariage, ou se vendre aux hommes, ce qui s’appelle la prostitution.
    Victor Hugo — Océan prose, 1854
  • L'argent est le meilleur bouillon de culture où puissent pulluler la mauvaise foi, la muflerie et la prostitution.
    Francis Picabia — Ecrits
  • La prostitution marcherait moins bien si les hommes n'avaient pas besoin de se confier à tout prix.
    Frédéric Dard — Emballage cadeau
  • Le parlementarisme, c'est la réglementation de la prostitution politique.
    Karl Kraus — Aphorismes
  • A Hollywood, on traite les acteurs comme des meubles dont la valeur est calculée sur l'argent qu'ils rapportent aux autres. Pour moi, c'est la meilleure définition de la prostitution.
    Linda Fiorentino — Libération - 29 Novembre 1995
  • Si les riverains expliquent que les nuisances provoquées par la prostitution «sont inexistantes, surtout au regard du calvaire des fêtes nocturnes», Jonathan indique que, «sur le principe, ce n'est pas acceptable que rien ne soit fait pour empêcher qu'un appartement soit utilisé à des fins de proxénétisme».
    leparisien.fr — Drogue, prostitution et fiestas : à Tremblay, les voisins de l’appart loué sur Airbnb vivent un enfer - Le Parisien
  • « Il a bénéficié, en mars, d’une libération anticipée, à cause du Covid-19. Il en a profité pour continuer à gérer son réseau de prostitution. Mais, même en prison, il détenait un téléphone qui lui permettait d’organiser son trafic. »
    www.lechorepublicain.fr — Un réseau de prostitution démantelé à Chartres - Chartres (28000)
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Traductions du mot « prostitution »

Langue Traduction
Anglais prostitution
Espagnol prostitución
Italien prostituzione
Allemand prostitution
Chinois 卖淫
Arabe بغاء
Portugais prostituição
Russe проституция
Japonais 売春
Basque prostituzioa
Corse prostituzione
Source : Google Translate API

Synonymes de « prostitution »

Source : synonymes de prostitution sur lebonsynonyme.fr

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Nombre de points du mot prostitution au scrabble : 14 points

Prostitution

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