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Français
Sommaire
- Définitions de « français »
- Étymologie de « français »
- Phonétique de « français »
- Fréquence d'apparition du mot « français » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « français »
- Citations contenant le mot « français »
- Images d'illustration du mot « français »
- Traductions du mot « français »
- Synonymes de « français »
- Combien de points fait le mot français au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | français | |
Féminin | française | françaises |
Définitions de « français »
Trésor de la Langue Française informatisé
FRANÇAIS, AISE, adj. et subst.
De (la) France (comprenant dans certains cas ses départements et territoires d'outre-mer).Wiktionnaire
Nom commun - français
français \fʁɑ̃.sɛ\ ou \fʁɑ̃.se\ masculin
-
(Linguistique) Langue parlée entre autres en France, en Suisse, en Belgique, au Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Ontario) et dans plusieurs pays d’Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, etc.).
- Il est une autre portion de la littérature du moyen-âge dans laquelle on voit aussi le français venir se placer à côté du latin, sans le déposséder entièrement : c’est tout ce qui se rapporte à la littérature didactique, soit morale, soit scientifique. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Entrez, dis-je naturellement en français ; le français, vous le savez, étant pour nous autres Polonais une langue presque maternelle. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- C’est aussi avec une valeur réduite qu’on les rencontre dans les français régionaux de l’extrême ouest (picard) et de l’extrême sud (lorrain, gaumais). — (Daniel Blampain, Le français en Belgique, 1997)
- Le français, […], est non seulement la langue naturelle de la chasse, mais celle de l’amour et de la guerre, la langue avec laquelle on séduit les femmes et l’on défie ses ennemis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Par ailleurs, on sait que les juifs français qui s’établirent en Italie, à la suite des proscriptions du XIVe siècle, continuèrent d’écrire en français. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- La guerre vient juste à temps ; dix ans de plus, et c’était trop tard. Dans chacun des villages que nous avons traversés jusqu’ici les enfants ne parlent plus français. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
-
« Pourquoi veux-tu que j’apprenne une langue que tu ne sais pas ? Ça va me servir à quoi ? »
Il répliqua :
« Si l’on n’a appris que le français, on ne sait pas bien le français. Tu t’en rendras compte plus tard. » — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 254) - Tout le monde parlait français sur l’ordre de mon grand-père : un français lent, guttural, avec des grâces fanées et la pompe d’un oratorio. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 79)
- Abandonnant le latin de chat-fourré, que conservent, près de deux siècles après l’ordonnance de Villers-Cotterets, ses collègues, il parle français : la langue du métier, la langue de Molière que cite Boutaric, désormais la langue internationale. — (Christian Chêne, L’enseignement du droit français en pays de droit écrit (1679-1793), Droz, 1982, page 53)
-
(Par extension) (Éducation) Éducation à cette langue, dispensée à des élèves.
- Une prof de français passait le permis de conduire avec comme examinateur le père d’un élève qu’elle venait de faire redoubler. — (Thomas Raphaël, La vie commence à 20h10 : Un rêve vaut bien quelques mensonges, éditions Flammarion, 2011, chapitre 12)
Nom commun - français
Française \fʁɑ̃.sɛz\ féminin (pour un homme, on dit : Français)
-
(Géographie) Femme possédant la nationalité française.
- Les Françaises, comme chacun sait, sont d’une espèce particulière. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard)
Adverbe - français
français \fʁɑ̃.sɛ\
-
Clairement, sans détour.
- Ne veut-elle plus coucher avec vous ? Là, parlons français, corbleu ! est-ce ça ? — (Flaubert, 1reéduc. sent., 1845)
-
— C’est-y des tableaux vivants ?…
— Parlez donc français — dit Madame Garabis agacée. — (Gyp, Souvenirs de petite fille, 1928)
Adjectif - français
français \fʁɑ̃.sɛ\ masculin
- Relatif à la France, ou à ses habitants, ou à sa culture.
- Qu’a apporté le peuple français à l’histoire mondiale? Selon moi, ce n’est pas la révolution de 1789, mais un esprit chevaleresque. — (Dai Sijie, Le Complexe de Di, Gallimard, page 240)
-
(Linguistique) Relatif à la langue française, au français.
- Mais pour qu’une grammaire française soit respectée, il faut premièrement que la langue française continue à être employée et, ceux qui s’efforcent de l’empailler en conviendront, cette condition suppose l’existence d’un certain nombre de Français. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Qui est conforme au caractère traditionnel de notre race. Cela est bien français. Inversement, Cela n'est pas français, se dit d'un Propos ou même d'une action contraire à l'honneur, à la générosité, à la délicatesse, à la courtoisie. Substantivement, Le français, La langue française. Fig. et fam., Comprenez-vous le français? Comprenez-vous bien mon avertissement, mes menaces, ma réprimande, etc. On dit de même J'entends le français, Je vous comprends très bien. Fam., Parler français, Expliquer nettement son intention sur quelque affaire. Parlez-nous français. On a bien de la peine à vous faire parler français. Fig. et fam., En bon français, Nettement, clairement, franchement, sans ménagement. Je vous le dis en bon français. À la française, loc. adv. À la manière française, c'est-à-dire Avec une certaine élégance traditionnelle dans les murs françaises, et aussi avec clarté, simplicité, avec mesure. Jardins à la française, Jardins d'un dessin symétrique, destinés d'ordinaire à accompagner un monument.
Littré (1872-1877)
-
1Qui est de France. Le territoire français. Le caractère français. L'Académie française.
Il semble que la bonne fortune de la langue française lui ait ménagé cette glorieuse prérogative d'être la première qui ait paru réunie en un corps si vaste et si étendu [un dictionnaire complet]
, Préf. du Dict. de FURETIÈRE.Dans le siècle passé, Charles Quint, d'ailleurs ennemi mortel de la France, aimait si fort la langue française qu'il s'en servit pour haranguer les États des Pays-Bas le jour qu'il fit son abdication
, ib.Il n'y a que les cœurs français qui connaissent cette sorte de délicatesse
, Rousseau, Conf. X.Par extension. Être tout Français, être attaché aux intérêts de la France.
Comme le sénateur [Morstein] était tout Français, son témoignage fit employer Caillières
, Saint-Simon, 42, 241.J'étais Français ardent [ardent partisan des Français], et cela me rendit nouvelliste
, Rousseau, Conf. V.Théâtre français, théâtre de Paris consacré spécialement à la représentation des tragédies et des comédies. On dit, dans le même sens, au pluriel, les Français. Allons aux Français voir Cinna.
Au sortir du concert je le mène aux Français, Où j'ai depuis huit jours une loge louée
, Boissy, Deh. tromp. III, 5.Les Français pour la Comédie française, ellipse née pendant la révolution
, Genlis, Mém. t. V, p. 91. C'est une erreur de Mme de Genlis, comme on le voit par l'exemple de Boissy, dont la comédie citée plus haut est de 1740. -
2 S. m. et f. Celui, celle qui est née en France. Un Français. Une Française.
L'on doit demeurer d'accord que les Français ont quelque chose en eux de poli, de galant, que n'ont point les autres nations
, Molière, le Sicil. 14.Un homme qui aurait vécu sous Louis XIV et qui reviendrait au monde ne reconnaîtrait plus les Français ; il croirait que les Allemands ont conquis ce pays-ci
, Voltaire, Lett. Cideville, 16 avr. 1735.Sous Hugues Capet, Robert, Henri et Philippe, on n'appela Français que les peuples en deçà de la Loire
, Voltaire, Dict. phil. Franc, France.Le résultat de cette savante conversation fut qu'on devait donner le nom de Francs aux pillards, le nom de Velches aux pillés et aux sots, et celui de Français à tous les gens aimables
, Voltaire, Disc. aux Velches, Suppl.Collectivement. Le Français est léger.
Le Français, né malin, forma le vaudeville
, Boileau, Art p. II.Roi des Français, qualification donnée à Louis XVI en 1789, d'après une distinction subtile et fausse de J. J. Rousseau qui prétendait que le nom de la terre après le mot roi, empereur, impliquait la possession absolue du sol et même des personnes. Cette qualification fut reprise par Louis-Philippe en 1830.
-
3 S. m. Le français, la langue française. Apprendre, enseigner le français.
La capitale de l'empire romain et de l'Église latine, où toutes les autres langues devraient se taire, quand le latin parle, Rome, dis-je, observe pourtant cette coutume dans la publication du jubilé, que deux prêtres en lisent la bulle, l'un en latin, l'autre en français sur deux chaires différentes dans l'église de Saint-Pierre du Vatican
, Préf. du Dict. de FURETIÈRE.Ce qui rend encore le français plus commun, c'est la perfection où le théâtre a été porté dans cette langue ; c'est à Cinna, à Phèdre, au Misanthrope qu'elle a dû sa vogue, et non pas aux conquêtes de Louis XIV
, Voltaire, Dict. phil. Langues.On prétend que le latin était, par la vivacité des ellipses et par la variété des inversions, plus propre à l'éloquence ; le français le serait plus à la philosophie par l'ordre et la simplicité de la syntaxe
, Duclos, Gramm. Œuv. t. IX, p. 94, dans POUGENS.Écrire en français, écrire correctement dans la langue française.
Je me pique seulement d'écrire en français ; c'est un devoir indispensable que tout le monde a négligé depuis Racine
, Voltaire, Lett. d'Argental, 2 mars 1772.En langage d'écolier, le bon français, la traduction plus élégante qui se fait après l'explication littérale. Mettez ce morceau en bon français. Répéter le bon français.
Entendre le français, comprendre la langue française.
Fig. Entendre le français, comprendre à demi-mot.
Hé ! pourquoi donc ne pas parler ? que craignez-vous ? les petites filles du palais entendent le français, monsieur, je vous en réponds
, Dancourt, la Gazette, sc. 2.M. de Duras se disposait à se trouver à Versailles ; le roi lui manda de ne point venir et de ne songer qu'à sa santé il entendit le français et demeura à Paris
, Saint-Simon, 108, 154.Familièrement. Entendez-vous le français ? comprenez-vous mon avertissement, ma menace, etc. ?
J'entends le français, je vous comprends parfaitement.
En bon français, clairement, franchement, sans ménagement.
Notre ennemi, c'est notre maître : Je vous le dis en bon français
, La Fontaine, Fabl. VI, 8.Qu'est-ce donc ? qu'ai-je fait ? - Le sot, en bon français
, Molière, l'Ét. I, 8.Adjectivement. Ce qui n'est pas clair n'est pas français.
Cela n'est pas français, se dit d'un propos contraire à l'honneur, au sentiment national, à la galanterie.
Adverbialement. Parler français, s'exprimer en langage français. Cet étranger parle français.
On l'entend [la langue française] et on la parle dans toutes les cours de l'Europe, et il n'est point rare d'y trouver des gens qui parlent français et qui écrivent en français aussi purement que les Français mêmes
, Préf. du Dict. de FURETIÈRE.Parlez grec, latin, italien au peuple, mais parlez français au sage
, Diderot, Lettre sur les sourds et muets.Fig. Parler français, s'expliquer clairement, intelligiblement.
Parler français, expliquer nettement son intention sur quelque affaire. Expliquez-vous, on a bien de la peine à vous faire parler français.
Ce discours était assez net, et il était difficile de parler plus français
, Marivaux, Marianne, 1re part.Parler français à quelqu'un, lui parler avec autorité et d'un ton menaçant.
Mme de Montespan la renvoyait [la fille de M. du Maine] quand elle l'importunait, et lui parlait extrêmement français
, Saint-Simon, 180, 159. -
4À la française, à la manière des Français. S'habiller à la française.
Il n'y a rien de si ridicule que l'italien chanté à la française, si ce n'est peut-être le français chanté à l'italienne
, Voltaire, Temple du goût.
REMARQUE
Français s'est longtemps écrit comme François, lors même que la prononciation avait changé. On y fait l'homme d'importance, Et l'on n'est souvent qu'un bourgeois, C'est proprement le mal françois
, La Fontaine, Fabl. VIII, 15. À mon gré, le Corneille est joli quelquefois ; En vérité pour moi j'aime le beau françois
, Boileau, Sat. III.
C'est dans le XVIe siècle que la prononciation changea : on n'osa plus, selon un auteur contemporain, dont voici les termes : dire françois et françoise, sur peine d'être appelé pédant ; mais faut dire francès et francèse comme anglès et anglèse
, D'Olivet, Rem. Racine, § 10. Voltaire, comme on sait, insista beaucoup pour qu'on écrivît français : On prononce aujourd'hui français, et quelques auteurs l'écrivent de même ; ils en donnent pour raison qu'il faut distinguer françois, qui signifie une nation, de François, qui est un nom propre
, Voltaire, Dict. phil. François. Cette innovation fut combattue ; et Louis Racine, dans la préface de ses Remarques sur le théâtre de son père, dit : " Vous ne serez pas, monsieur, de ceux qui écrivent français, au lieu de françois. " D'Alembert objectait que, faisant tant que de changer, il faudrait écrire francès : On ferait peut-être bien d'ajouter que français ne représente guère mieux la prononciation, et qu'on devrait écrire francès comme procès, Lett. à Voltaire, 11 mars 1770. Toutefois l'innovation a prévalu, avec raison, puisqu'il y a toujours de l'inconvénient à écrire de même deux sons différents sans aucun moyen de les distinguer. On remarquera que jadis la diphthongue oi se prononçait plutôt ouè que oua ; de sorte que le passage de la prononciation de oi en è a été moins difficile qu'il ne le semble d'abord.
HISTORIQUE
XIe s. Dient Franceis : il nus i convient garde
, Ch. de Rol. XII.
XIIe s. Encor ne soit ma parole françoise, Si la puet-on bien entendre en françois
, Quesnes, Romancero, p. 83.
XIIIe s. Pour aprendre françois [à] leur filles et leur fils
, Berte, v. [Ils] Surent près d'aussi bien le françois de Paris
, ib. Il n'est nus [nul] qui françois seüst…
, la Rose, 7225. Les maisons n'estoient pas L'une lez l'autre à quatre pas ; Ainz i avoit, dont muit leur poise, Le tiers d'une liue franchoise
, Rutebeuf, 296.
XIVe s. Vin françois [vin qui se recueille dans la province anciennement dite île de France]
, Ord. des rois, t. III, p. 298.
XVe s. Avec tout ce les Foissois [gens de Foix] ont les cœurs tous françois, et de leger recevront le roi de France à seigneur
, Froissart, III, IV, 23. Lequel comte de Foix, si très tost comme il me vit, me fit bonne chere, et me dit en bon françois…
, Froissart, II, III, 1. Au commencement des guerres, et que… messire Olivier de Cliçon fut devenu bon françois
, Froissart, II, III, 8.
XVIe s. Car quoique né de Paris je ne sois, Point je ne laisse à estre bon françois
, Marot, II, 175. Approche-toi, Charles, tant loing tu sois, Du magnanime et puissant roy françois
, Marot, II, 303. Mais à ce dernier roole de la mort et de nous, il n'y a plus que feindre, il faut parler françois
, Montaigne, I, 67. Un peu de chasque chose, et rien du tout : à la françoise
, Montaigne, I, 154. Il lui donnoit de bon vin, et le fournissoit quelque fois de compagnie françoise [de filles]
, Despériers, Contes, t. I, p. 226, dans LACURNE. Les gens d'armes françois du sieur de Teligny, qui estoient las, n'en tinrent compte, et se voulurent coucher à la françoise [se déshabiller pour se coucher] et eux despouiller, disant qu'ilz n'avoient garde
, Rob. de la Mark, Mémoires, ms. p. 79, dans LACURNE.
Étymologie de « français »
Franc 1, avec le suffixe ois ou eis, qui répond au suffixe italien ese, et qui vient du suffixe latin ensis. Franceis en Normandie, françois dans le Nord.
- (Date à préciser) Du moyen français françois, de l’ancien français franceis, du latin Franciscus (« Franc, des Francs »), dérivé de Francus (« Franc »)[1].
- Synchroniquement, dérivé de France, avec le suffixe -ais.
Phonétique du mot « français »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
français | frɑ̃sɛ |
Fréquence d'apparition du mot « français » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « français »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « français »
-
Je dois m’attendre à tout – ayant été l’homme le plus haï et le plus adoré du XVIIIe siècle !… Avec de la gaieté – et même de la bonhomie, j’ai eu des ennemis sans nombre – et n’ai pourtant croisé la route de personne. Or, j’ai trouvé la cause de tant d’inimitiés. Dès ma folle jeunesse, j’ai joué de tous les instruments, mais je n’appartenais à aucun corps de musiciens – les musiciens m’ont détesté. J’ai inventé quelques bonnes machines, mais je n’étais pas du corps des mécaniciens – et l’on a dit du mal de moi. Je faisais des vers et des chansons, mais qui m’eût reconnu pour poète ? – j’étais le fils d’un horloger ! N’aimant pas le jeu de loto, j’ai fait des pièces de théâtre, mais on disait : “De quoi se mêle-t-il ? Ce n’est pas un auteur, car il fait d’immenses affaires”. Faute de rencontrer qui voulût me défendre, j’ai imprimé de grands mémoires pour gagner des procès qu’on m’avait intentés. Les avocats se sont écriés : “Peut-on souffrir qu’un pareil homme prouve sans nous qu’il a raison !” J’ai traité avec les ministres de grands points de réformation dont nos finances avaient besoin, mais l’on disait encore : “De quoi se mêle-t-il, puisqu’il n’est point financier ?” Luttant contre tous les pouvoirs, j’ai relevé l’art de l’imprimerie française par les superbes éditions de Voltaire – mais je n’étais pas imprimeur et j’ai eu tous les marchands pour adversaires. J’ai fait le haut commerce dans les quatre parties du monde – mais je ne m’étais point déclaré négociant. J’ai eu quarante navires à la fois sur la mer – mais, n’étant pas un armateur, on m’a dénigré dans nos ports. Un vaisseau de guerre à moi de cinquante-deux canons a eu l’honneur de combattre en ligne avec ceux de Sa Majesté, mais regardé comme un intrus, j’y ai gagné de perdre ma flottille ! De tous les Français, quels qu’ils soient, je suis celui qui a fait le plus pour la liberté de l’Amérique – mais je n’étais point classé parmi les négociateurs…
Sacha Guitry — Beaumarchais -
Dada a son origine dans le dictionnaire. C’est terriblement simple. En français cela signifie « cheval de bois ». En allemand « va te faire, au revoir, à la prochaine ». En roumain « oui en effet, vous avez raison, c’est ça, d’accord, vraiment, on s’en occupe », etc. C’est un mot international. Seulement un mot et ce mot comme mouvement.
Hugo Ball — Manifeste littéraire -
Elle* est de toutes les langues la seule qui ait une probité attachée à son génie.
Antoine Rivaroli, dit le Comte de Rivarol — Discours sur l'universalité de la langue française -
Je défendrai jusqu'à la mort la pureté de la langue française.
François de Malherbe -
Tant pis et tant mieux étant les deux grands pivots de la conversation française, un étranger ferait bien de se mettre au fait de leur emploi avant d'arriver à Paris.
Laurence Sterne — Le Voyage sentimental A Sentimental Journey -
Oui, j'ai une patrie : la langue française.
Albert Camus — Carnets, Gallimard -
Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Nicolas Boileau dit Boileau-Despréaux — L'Art poétique -
« Le bureau du représentant américain au commerce a décidé aujourd’hui d’imposer des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les produits français d’une valeur commerciale de 1,3 milliard de dollars en réponse à l’adoption par la France d’une taxe sur les services numériques qui cible injustement les entreprises de technologie numérique américaines », ont indiqué les services de Robert Lighthizer. Les droits de douane supplémentaires seront imposés aux produits cosmétiques et aux sacs à main. Mais ils épargnent d’autres produits emblématiques tels que le champagne, le camembert ou le roquefort.
Taxe Gafa : Washington s’attaque au luxe français mais suspend ses tarifs pour six mois -
Écrire purement en français, c'est un soin et un amusement qui récompense quelque peu l'ennui d'écrire.
Paul Valéry — Choses tues, Gallimard -
Un couple de touristes français, testé positif au coronavirus et qui se trouvait en vacances à Roses a obligé à la mise en place du protocole sanitaire dans l'hôtel et le restaurant qu'ils ont fréquenté. Les employés des deux établissements ont ainsi été contraints de passer un test PCR.
lindependant.fr — Coronavirus - Un couple de français testé positif à Roses, un restaurant fermé pendant quatre jours - lindependant.fr
Traductions du mot « français »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | french |
Espagnol | francés |
Italien | francese |
Allemand | französisch |
Chinois | 法文 |
Arabe | فرنسي |
Portugais | francês |
Russe | французский язык |
Japonais | フランス語 |
Basque | frantziako |
Corse | francese |
Synonymes de « français »
Source : synonymes de français sur lebonsynonyme.frCombien de points fait le mot français au Scrabble ?
Nombre de points du mot français au scrabble : 10 points