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Soupir

Variantes Singulier Pluriel
Masculin soupir soupirs

Définitions de « soupir »

Trésor de la Langue Française informatisé

SOUPIR, subst. masc.

A. −
1. Expiration ou inspiration plus ou moins forte et prolongée qui rétablit un équilibre respiratoire perturbé le plus souvent par une vive émotion. Soupir de contentement, de délivrance, de douleur, de gratitude, de regret, de soulagement; exhaler, pousser un soupir; énormes, longs, profonds soupirs. J'abandonne au lecteur le soin de se représenter ma douloureuse surprise. Pour peu qu'il ait l'âme sensible, ce lui sera sans doute chose des plus aisées; car les soupirs auxquels je donnai cours en cette occasion ressemblent de tout point aux plaintes qu'il n'eût pas manqué d'exhaler lui-même en une occurrence analogue (Milosz,Amour. init., 1910, p. 25):
Après un assez long moment, il m'a renseigné sans me regarder: « Elle était très liée avec madame votre mère. Elle dit que c'était sa seule amie ici et que maintenant elle n'a plus personne. » Nous sommes restés un long moment ainsi. Les soupirs et les sanglots de la femme se faisaient plus rares. Elle reniflait beaucoup. Elle s'est tue enfin. Camus,Étranger, 1942, p. 1130.
En partic. Le dernier soupir, les derniers soupirs. Celui, ceux du mourant. Rendre (soi-même) le dernier soupir; recueillir, recevoir le dernier soupir (de qqn). L'indigent de l'évangile, en exhalant son dernier soupir, devient soudain (chose sublime) un être auguste et sacré (Chateaubr.,Génie, t. 2, 1803, p. 325).Aussitôt que quelqu'un a poussé le dernier soupir, on l'emmène très vite, en Packard, chez l'embaumeur qui le farde et l'arrange. De sorte que si vous voyez enfin un visage très reposé et très rose, à New-York, c'est un mort (Morand,New-York, 1930, p. 275).
[À propos d'un animal] Le soupir long et grave des bœufs qu'atteint le coup de masse du boucher (Courteline,Train 8 h. 47, 1888, p. 196).
P. anal. [À propos d'un objet] Je l'avais soulevé sans le plus petit bruit, sans le moindre grincement de pène, le moindre soupir de la boiserie, ce loquet criard! (Fabre,Oncle Célestin, 1881, p. 407).La voiture se plaint doucement de la fatigue de la route, les vis et les écrous, la roue et le brancard poussent chacun leur petit soupir aigu ou grave (Hugo,Fr. et Belg., 1885, p. 157).
2. Au fig., littér.
a) Expression généralement douloureuse d'un amour le plus souvent insatisfait. Nous aimions l'amour, et quelques-unes d'entre nous l'ont pratiqué avec une sombre sauvagerie. Les soupirs de la pauvre Lespinasse font encore trembler sur la terre les mains qui tournent les pages de son livre (Noailles,Nouv. espér., 1903, p. 60).Rodrigue et Prouhèze, en dépit des océans qui s'étendent entre eux, ne poussent pas un soupir qui n'ait son écho dans l'âme bien-aimée: d'une rive de l'Atlantique à l'autre, écoutez-les qui se parlent à voix basse (Mauriac,Journal occup., 1944, p. 358).
P. méton. L'amour lui-même. Saqueville: (...) mais un amour et une candidature sur les bras tout à la fois (...) comment fais-tu pour mener tout cela de front? Louis: L'intrigue électorale le matin (...) les soupirs le soir (Mérimée,Deux hérit., 1853, p. 53).
b) Chant ou son plaintif, mélancolique, lyrique. On croit entendre les soupirs du vent dans la tige du jeune olivier (Chateaubr.,Génie, t. 1, 1803, p. 556).Adieu donc, chants du cuivre et soupirs de la flûte! Plaisirs ne tentez plus un cœur sombre et boudeur! (Baudel.,Fl. du Mal, 1859, p. 120).
B. − MUS. Silence qui a valeur d'une noire; le signe qui, sur la portée traduit ce silence. Demi-soupir (v. demi- I A 1), quart* de soupir, huitième, seizième de soupir. Le quart de pause ou soupir a la forme d'un sept retourné (...) et s'écrit sur la portée entre la troisième et la quatrième ligne (Kastner,Gramm. mus., 1837, p. 58).Le soupir, suivant J. de Garlande, était une pause plus apparente que réelle (Coussemaker,Hist. harm. Moy. Âge, 1852, p. 202).
Prononc. et Orth.: [supi:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1erquart xiies. « hoquet, rot » (Lapidaire de Marbode, 320 ds Studer-Evans, p. 40: sospir et rut); 1640 souspir d'Alleman (Oudin Curiositez); 2. ca 1150 « respiration profonde qu'on laisse échapper sous le coup d'une émotion, de la douleur » (Wace, St Nicolas, 1026 ds T.-L.); 1470-75 jusques au derrenier soupir (Perceforest, éd. G. Roussineau, 3epartie, t. I, p. 252, 432); 1671 rendre le dernier soûpir (Pomey); 3. fig. a) ca 1160 « expression douloureuse de l'amour » (Eneas, 1813 ds T.-L.: Onc nel porent [Enée] flechier mes lermes [de Didon] Ne mi sospir; 7963: Granz lëece vient de sospir [en amour]); b) 1640 « regret, douleur causés par une déception » (Corneille, Cinna, IV, 5: Mon cœur est sans soupirs, mes yeux n'ont point de larmes); c) 1823 « plainte lyrique, expression de la mélancolie » (Lamartine, Nouv. Méditations, XIII ds Œuvres poét., éd. M.-Fr. Guyard, p. 147: l'ardent soupir qui vers le ciel s'élance, L'extase de la lyre; XXVI, p. 190: De Philomèle et du poète Les plus doux chants sont des soupirs). B. En parlant d'un animal ou d'un inanimé 1. 1560 « exhalaison, émanation » (Paré, Œuvres, XXIV, 3, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 3, p. 357b: exhailaisons, fumées et souspirs des vapeurs pourries et infectées); 2. 1616 « souffle » froids souspirs de bize (D'Aubigné, Tragiques, II ds Œuvres, éd. E. Réaume et F. de Caussade, t. 4, p. 102); 3. a) 1803 « son, bruit mélancolique » soupirs à l'airain [des cloches] (Chateaubr., Génie, t. 2, p. 4); 1830 soupir [de la mer] (Lamart., Harm., p. 327); b) 1846 « chant plaintif » soupirs du rossignol (Chateaubr., Mém., t. 1, p. 128). C. 1611 mus. souspir; demy-souspir (Cotgr.). Déverbal de soupirer*. Fréq. abs. littér.: 2 997. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 436, b) 5 128; xxes.: a) 4 042, b) 2 926.

Wiktionnaire

Nom commun - français

soupir \su.piʁ\ masculin

  1. Expiration prolongée qu’on laisse échapper sous l’influence d’un sentiment de tristesse, d’une émotion, d’une souffrance.
    • À mesure qu’il approchait de ses antagonistes, des craquements, des soupirs et des han ! l’aidaient à se diriger. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
    • Il secoua la tête, jeta un soupir puis essuya son front avec le revers de sa manche de chemise : […]. — (Franz-Olivier Giesbert, L'immortel : 22 balles pour un seul homme, Éditions Flammarion, 2011, chap. 44)
    • Je tremble toujours de n’avoir écrit qu’un soupir, quand je crois avoir noté une vérité. — (Stendhal, De l'Amour, chap. 9, dans la collection Œuvres complètes de Stendhal), Paris : chez Michel Lévy frères, 1843, p. 21)
  2. (Musique) Signe qui marque l’endroit où l’on doit observer un silence équivalent à une noire.
    • Il y a un soupir marqué en cet endroit-là.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SOUPIR. n. m.
Expiration prolongée qu'on laisse échapper sous l'influence d'un sentiment de tristesse, d'une émotion, d'une souffrance. Long soupir. Profond soupir. Soupir amoureux. Ardents soupirs. Tendres soupirs. Pousser de grands soupirs. Etouffer ses soupirs. Dernier soupir, Dernier moment de la respiration, dernier souffle de la vie. Je vous servirai, j'aurai de la reconnaissance envers vous jusqu'à mon dernier soupir, jusqu'au dernier soupir. Rendre le dernier soupir, Mourir. Recevoir, recueillir le dernier soupir de quelqu'un, L'assister à ses derniers moments.

SOUPIR, en termes de Musique, se dit d'un Silence qui équivaut à une noire. Prenez garde en chantant à bien marquer, à bien observer ces soupirs. Il se dit aussi d'un Signe qui marque l'endroit où l'on doit observer un silence équivalent à une noire. Il y a un soupir marqué en cet endroit-là. Demi-soupir, quart de soupir, huitième de soupir, Silence qui a la valeur d'une croche, d'une double croche, d'une triple croche.

Littré (1872-1877)

SOUPIR (sou-pir) s. m.
  • 1Respiration plus forte et plus prolongée qu'à l'ordinaire et qui est causée soit par quelque gêne physique, soit par quelque trouble moral ; le soupir est causé par une contraction lente et volontaire du diaphragme, tandis que le sanglot est dû à une contraction involontaire et spasmodique de ce muscle. Pousser des soupirs. Vous faisiez de grands soupirs dans cette église [de la Visitation, à Moulins]… j'en faisais de bien douloureux de mon côté, Sévigné, 17 mai 1676. Ici je fis un soupir, mais de ces soupirs qui nous échappent quand on nous dit quelque chose qui adoucit le chagrin où nous sommes, Marivaux, Marianne, 8 part.

    Par extension. Vous savez l'horreur qu'on a de recueillir ces soupirs contagieux, qui sortent du sein d'un mourant, pour faire mourir ceux qui vivent, Fléchier, Mme de Montaus. Et sur sa bouche encor, s'il erre un vain soupir, Que ma bouche du moins puisse le recueillir ! Delille, Én. IV.

    Familièrement. Tirer des soupirs de ses talons, soupirer profondément.

  • 2 Fig. et poétiquement. Il se dit quelquefois de sons vagues qui se font entendre. Le christianisme a inventé l'orgue, et donné des soupirs à l'airain même, Chateaubriand, Génie, III, I, 1. La flûte dans les bois, et ces chants sur les mers Arrivaient jusqu'à nous sur les soupirs des airs, Lamartine, Socrate, 35.
  • 3 Fig. Gémissement, regret causé par quelque passion ou quelque chagrin. Un cœur gros de soupirs. Mon cœur est sans soupirs, mes yeux n'ont point de larmes, Corneille, Cinna, IV, 5. La grâce a déjà mis la princesse en défense ; ni la gloire ni la jeunesse n'auront d'elle un soupir, Bossuet, Duch. d'Orl. M. le Tellier a vu disparaître toute sa grandeur avec sa vie, sans qu'il lui en ait coûté un seul soupir, Bossuet, le Tellier. La mort, qui nous ravit les personnes chères, et qui nous fait pousser tant de soupirs et verser tant de larmes, Massillon, Avent, Jugem. univ. Les évêques jetèrent bien encore quelques soupirs dans leurs remontrances à Charles le Chauve, que l'on trouve dans le capitulaire de l'an 856, et dans la lettre qu'ils écrivirent à Louis le Germanique l'an 858, Montesquieu, Esp. XXXI, 23.
  • 4 Fig. Gémissement d'amour. Je suis au désespoir que l'amour me contraigne à pousser des soupirs pour ce que je dédaigne, Corneille, Cid, I, 3. Elle [l'Église] ne reconnaît ses enfants que par les soupirs qu'ils poussent sans cesse vers leur patrie, Massillon, Carême, Prière, 1. Hélas ! combien de fois la pauvre Chaillot m'a-t-elle prédit que le premier soupir de ton cœur ferait le destin de ta vie ! Rousseau, Hél. I, 7. Tout cela [honnêteté, foi jurée] n'est-il pas un rêve, une bulle de savon que le premier soupir d'un cavalier à la mode doit évaporer dans les airs ? Musset, Capr. de Marian. II, 1.

    C'est l'objet de ses soupirs, se dit d'une fille, d'une femme dont quelqu'un est fort amoureux.

  • 5Dernier soupir, derniers soupirs, le dernier moment de la vie. Puissé-je… Voir le dernier Romain à son dernier soupir, Moi seule en être cause et mourir de plaisir ! Corneille, Hor. IV, 5. Et quel est notre aveuglement, si, toujours avançant vers notre fin, et plutôt mourants que vivants, nous attendons les derniers soupirs pour prendre les sentiments que la seule pensée de la mort nous devrait inspirer à tous les moments de notre vie ? Bossuet, Duch. d'Orl. Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie, Je rends dans les tourments une pénible vie, Racine, Phèdre, IV, 6.

    Recevoir, recueillir les derniers soupirs de quelqu'un, l'assister à ses derniers moments. C'est vous, divine Providence, qui m'avez conduit en ces lieux, pour recevoir les derniers gages de son amitié, et pour recueillir les derniers soupirs de sa pénitence, Fléchier, Duc de Montaus. Je croyais que tes mains fermeraient mes yeux, et que tu recueillerais mon dernier soupir, Fénelon, Tél. XVII. Vous veniez recevoir ses derniers soupirs, Massillon, Or. fun. Madame.

    Rendre le dernier soupir, les derniers soupirs, mourir. Une oppression à croire qu'il allait rendre le dernier soupir, Sévigné, 404. Cette douleur l'agitait, de sorte qu'il semblait à chaque moment qu'elle allait rendre les derniers soupirs, Bossuet, Panég. Ste Thérèse, 2.

  • 6 Populairement. Soupir d'ivrogne, éructation causée par les vapeurs du vin.
  • 7 Terme de musique. Silence qui équivaut à une noire.

    Signe ayant à peu près la forme d'une virgule et qui indique ce silence.

    Demi-soupir, signe de silence d'une durée égale à la valeur d'une croche.

    Quart de soupir, signe de silence représentant la valeur d'une double croche.

    Huitième de soupir, signe de silence représentant la valeur d'une triple croche. On dit quelquefois demi-quart de soupir.

    Seizième de soupir, signe de silence représentant la valeur d'une quadruple croche.

HISTORIQUE

XIIe s. Charles se dresse, si a fait un sospir, Ronc. p. 155. De mil souspirs que je li doi par dete, Couci, VI. Mais cil qui Deu cremirent et qui l'orent amé, En unt od [avec] grief suspir celéement pluré, Th. le mart. 46.

XIIIe s. Quant s'estoit relevée, moult grans souspirs [elle] jetoit, Berte, XXVIII.

XVIe s. Lors il [la Boétie mourant] se teut, et attendit que les soupirs et les sanglots eussent donné loysir à son oncle de lui respondre, Montaigne, Lett. v. Ils [les sauvages mis dans le cadre] ne cessent jusques au dernier soupir de les braver et desfier [leurs bourreaux] de parole et de contenance, Montaigne, I, 244. Il ne fallut qu'un souspir de probité pour lui faire oster [au chancelier l'Hospital] les seaux, D'Aubigné, Hist. I, 264. L'air exterieur est corrompu par certaines exhalations, fumées et souspirs des vapeurs pourries et infectées, Paré, XXIV, 3.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

SOUPIR, SANGLOT, GÉMISSEMENT, CRI PLAINTIF, (Synonymes.) tous ces mots peignent les accens de la douleur de l’ame ; en voici la différence selon l’explication physiologique donnée par l’auteur de l’histoire naturelle de l’homme.

Lorsqu’on vient à penser tout-à-coup à quelque chose qu’on desire ardemment, ou qu’on regrette vivement, on ressent un tressaillement ou serrement intérieur ; ce mouvement du diaphragme agit sur les poumons, les éleve, & y occasionne une inspiration vive & prompte qui forme le soupir ; lorsque l’ame a réfléchi sur la cause de son émotion, & qu’elle ne voit aucun moyen de remplir son desir, ou de faire cesser ses regrets, les soupirs se répetent, la tristesse qui est la douleur de l’ame, succede à ses premiers mouvemens.

Lorsque cette douleur de l’ame est profonde & subite, elle fait couler les pleurs ; si l’air entre dans la poitrine par secousses, il se fait plusieurs inspirations réitérées par une espece de secousse involontaire ; chaque inspiration fait un bruit plus fort que celui du soupir, c’est ce qu’on appelle sanglots. Les sanglots se succedent plus rapidement que les soupirs, & le son de la voix se fait entendre un peu dans le sanglot.

Les accens en sont encore plus marqués dans le gémissement. C’est une espece de sanglot continué, dont le son lent se fait entendre dans l’inspiration, & dans l’expiration ; son expression consiste dans la continuation & la durée d’un ton plaintif, formé par des sons inarticulés : ces sons du gémissement sont plus ou moins longs, suivant le degré de tristesse, d’affliction, & d’abattement qui les cause, mais ils sont toujours répétés plusieurs fois ; le tems de l’inspiration est celui de l’intervalle du silence, qui est entre les gémissemens, & ordinairement ces intervalles sont égaux pour la durée, & pour la distance.

Le cri plaintif est un gémissement exprimé avec force & à haute voix ; quelquefois ce cri se soutient dans toute son étendue sur le même ton, c’est sur-tout lorsqu’il est fort élevé & très-aigu ; quelquefois aussi il finit par un ton plus bas ; c’est ordinairement lorsque la force du cri est modérée. (D. J.)

Soupir, s. m. en Musique, est un caractere qui se fait ainsi soupir, & qui marque un silence, dont le tems doit être égal à celui d’une noire ou de la moitié d’une blanche. Voyez Silences, valeur des Notes, &c. (S)

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Étymologie de « soupir »

Bourguig. sôpir ; wallon, sospeur ; provenç. sospir, sospire ; catal. suspir ; esp. suspiro ; ital. sospiro ; du lat. suspirium (voy. SOUPIRER).

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Du latin suspirium (« respiration profonde, soupir, asthme »), de sub- et spirare (« respirer »).
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Phonétique du mot « soupir »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
soupir supir

Citations contenant le mot « soupir »

  • La musique romantique est caractérisée par la présence d'un soupir entre chaque note...
    Anonyme
  • Saisis-toi du plaisir, et, à l'ultime coup de balai, Que ton dernier soupir soit : Assez joui de la vie.
    Jan-Jacob Slauerhoff
  • Nul soupir ne tombe à terre.
    Proverbe turc
  • Je tremble toujours de n'avoir écrit qu'un soupir, quand je crois avoir noté une vérité.
    Stendhal — De l'amour
  • La vie n'est-elle pas qu'un long soupir puisqu'on dit d'une personne qui meurt : rendre le dernier soupir ?
    Françoise Tessier-Dumoulin — Le salon vert
  • Y a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ?
    Arthur Schnitzler
  • Un roi soupire-t-il, c'est tout un peuple aussitôt qui gémit.
    William Shakespeare — Hamlet, III, 3, Rosencrantz
  • Entre le sarcasme et l’ironie il y a la même distance qu’entre un rot et un soupir.
    Hugo Pratt — Corto Maltese - le roman
  • Ce bruit de soupir, d'inquiétudes, que fait le temps qui passe.
    Gabrielle Roy — La montagne secrète
  • Le soupir d'une jolie fille s'entend de plus loin que le rugissement du lion.
    Proverbe arabe
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Images d'illustration du mot « soupir »

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Traductions du mot « soupir »

Langue Traduction
Anglais sigh
Espagnol suspiro
Italien sospiro
Allemand seufzer
Chinois
Arabe تنهد
Portugais suspiro
Russe вздох
Japonais はぁ
Basque hasperen
Corse suspir
Source : Google Translate API

Synonymes de « soupir »

Source : synonymes de soupir sur lebonsynonyme.fr

Combien de points fait le mot soupir au Scrabble ?

Nombre de points du mot soupir au scrabble : 8 points

Soupir

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