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Physiologie
Sommaire
- Définitions de « physiologie »
- Étymologie de « physiologie »
- Phonétique de « physiologie »
- Fréquence d'apparition du mot « physiologie » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « physiologie »
- Citations contenant le mot « physiologie »
- Images d'illustration du mot « physiologie »
- Traductions du mot « physiologie »
- Synonymes de « physiologie »
- Combien de points fait le mot physiologie au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | physiologie | physiologies |
Définitions de « physiologie »
Trésor de la Langue Française informatisé
PHYSIOLOGIE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
physiologie \fi.zjɔ.lɔ.ʒi\ féminin
-
Partie de la biologie qui traite des fonctions des organes chez les êtres vivants.
- À toutes ces expériences, la physiologie positive gagna deux grandes vérités, à savoir que certains animaux peuvent, comme les plantes, se reproduire par boutures et par bourgeons. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Les bons effets du pansage sont parfaitement démontrés par la physiologie. Cette science nous apprend que la répercussion produite par l’étrille sur la peau, a des effets marqués sur les animaux. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- physiologie végétale.
- physiologie générale.
- physiologie comparée.
-
Certains ouvrages qui traitent de cette science.
- La physiologie de Gley.
-
(Par extension) Désigne des essais traitant de l’étude physique et morale de divers caractères, de diverses conditions, etc.
- La physiologie du mariage.
- La physiologie de l’amour.
- La physiologie de l’employé.
-
(Vieilli) Science de l’être humain en état de santé.
- au xviie siècle, le partage entre anatomie et physiologie ne correspond pas à celui entre science descriptive des structures d’un côté et science des fonctions du vivant de l’autre. D’abord parce que la physiologie, science de l’homme en état de santé, ne s’articule pas avec l’anatomie, mais avec la pathologie. Ensuite parce qu’elle est considérée comme une science portant sur l’économie de l’homme sain ou de l’animal en son entier, là où l’anatomie est une pratique mettant au jour par la dissection ce qui appartient aux parties du corps. — (Raphaële Andrault, La raison des corps. Mécanisme et sciences médicales, Vrin, Paris, 2010, page 97)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Partie de la biologie qui traite des fonctions des organes, soit chez les êtres vivants, soit dans les végétaux. Physiologie animale ou simplement Physiologie. Traité, cours de physiologie. Physiologie végétale. Physiologie générale. Physiologie comparée. Il se dit aussi de Certains ouvrages qui traitent de cette science. La Physiologie de Gley. Par extension, ce mot s'est employé pour désigner des Essais traitant de l'étude physique et morale de divers caractères, de diverses conditions, etc. La physiologie du mariage. La physiologie de l'amour. La physiologie de l'employé.
Littré (1872-1877)
-
1 Terme didactique. Science qui fait partie de la biologie et qui traite des fonctions des organes dans les êtres vivants, végétaux et animaux. Physiologie animale. Physiologie végétale. Physiologie comparée.
La physiologie, cette partie de la médecine qui, pénétrant dans la structure intime des parties du corps, y cherche par quelles lois l'homme se forme, se développe, croît, vit, reproduit son semblable, dépérit et meurt
, Condorcet, Haller.Physiologie générale, celle qui, sans faire d'application à aucune espèce vivante déterminée, traite d'une manière philosophique et abstraite des phénomènes de la vie.
Physiologie spéciale, celle qui, prenant pour sujet d'étude une espèce vivante distincte, décrit le mécanisme de la vie dans cette espèce seule.
- 2Ouvrage qui traite de cette science. La Physiologie de Müller.
HISTORIQUE
XVIe s. La consideration des choses naturelles appartient à la premiere partie de medecine, dite physiologie
, Paré, Introd. 3.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
PHYSIOLOGIE, s. f. de φύσις, nature, & λογος, discours, partie de la Médecine, qui considere ce en quoi consiste la vie, ce que c’est que la santé, & quels en sont les effets. Voyez Vie & Santé. On l’appelle aussi économie animale, traité de l’usage des parties ; & ses objets se nomment communément choses naturelles ou conformes aux lois de la nature. Voyez Naturel & Nature.
Or toutes les actions & les fonctions du corps humain sont ou vitales, ou naturelles, ou animales. Voyez Vital, Naturel & Animal. Les actions & les fonctions vitales dépendent de la bonne constitution du cerveau, du cœur, & du poumon : les naturelles, de celle de tous les organes qui concourent à la nutrition ; tels sont ceux de la mastication, de la déglutition, de la digestion, de la chylification, de la circulation, des secrétions, &c. & enfin les animales dépendent de la bonne disposition des organes à l’action desquels l’ame paroît concourir d’une maniere particuliere ; tels sont ceux des sensations, de la vûe, de l’odorat, de l’ouïe, du goût, du toucher, du mouvement musculaire, du sommeil, de la veille, de la faim, de la soif, &c. Voyez toutes ces choses à leur article particulier, Cerveau, Respiration, Digestion, Sensation, &c.
Tout ce qui est purement corporel dans l’homme, ne nous offre que des principes tirés des méchaniques & des expériences de Physique ; & c’est par-là seulement qu’on peut connoître les forces générales & particulieres des corps. La Médecine, comme l’observe le grand Boërhaave, a donc des démonstrations distinctes & même si claires, si faciles à saisir, si évidemment vraies, qu’il faut être insensé pour les nier. Voici un exemple tiré de la respiration. Tout animal vivant respire sans cesse, c’est-à-dire inspire, ou prend l’air, ou l’expire, ou le rend tour-à-tour. Dans l’inspiration, les vésicules du poumon se dilatent, les vaisseaux distribués entr’elles se relâchent, & laissent un plus libre passage au sang : dans l’expiration, ces vaisseaux sont comprimés, le sang est fortement chassé du cœur aux poumons par une artere élastique, conique, convergente, contre les parois de laquelle toute la partie du liquide qui y est contenu, doit nécessairement heurter, & conséquemment dilater en saison de son action. Ainsi le sang est tantôt plus mollement poussé par le cœur, & tantôt poussé avec force dans les petits vaisseaux par la compression des vésicules qui ne manquent pas de ressort. De cette méchanique démontrée par la dissection des animaux vivans, on déduit clairement tous les effets de la respiration, & l’on sait pourquoi dans toutes les maladies dans lesquelles le poumon ne laisse pas librement passer le sang, comme dans l’asthme, dans la péripneumonie vraie ou fausse, &c. le visage est si rouge, ses vaisseaux & ceux du col si gonflés, la tête entreprise jusqu’au vertige & au délire, le sang qui reflue par les veines jugulaires se mêle à celui de la veine-cave, de-là dans le ventricule droit & dans l’artere pulmonaire ; mais c’est à son extrémité qu’est la digue qui empêche le trajet du sang : il retournera donc sur ses pas, & produira toutes sortes d’accidens fâcheux, si on ne dissipe ces obstacles ; & il est également évident que la saignée & les délayans peuvent en venir à bout. La définition du cercle n’est pas plus claire en Géométrie, que les lumieres qui guident souvent un savant praticien. Il ne s’occupe que du corps, & il ne connoît que les lois méchaniques que suivent tous les corps, & par lesquelles il est facile d’expliquer leur action ; ainsi il peut appliquer au corps de l’homme, sans se tromper, tout ce qui est vrai de tout autre corps. Le frottement de deux parties solides produit de la chaleur dans le corps humain comme par-tout ailleurs.
Quant au commerce mutuel de l’ame & du corps, c’est non-seulement la chose du monde la plus inconcevable, mais même la plus inutile au médecin. La chaleur produite dans le corps peut bien se concevoir quand même l’homme ne seroit qu’un, comme parle Montaigne, puisque les pierres s’échauffent par le frottement. Le mouvement ne peut s’expliquer ni par les affections du corps, ni par les propriétés de l’ame ; il n’y a rien dans l’idée de l’ame qui se trouve dans celle du mouvement. C’est pourquoi la chaleur & le mouvement ne peuvent s’expliquer par l’ame ; & si, voulant expliquer le mouvement volontaire, vous dites qu’il consiste en ce que l’ame veut le mouvement, vous n’éclaircissez rien, parce qu’il n’y a rien dans l’idée du mouvement que vous puissiez trouver dans l’idée de l’ame ; car éclaircir ou rendre raison d’une chose, c’est faire voir clairement qu’il y a dans l’idée d’A quelque chose contenue aussi dans celle de B, mais encore une fois le médecin ne doit s’embarrasser que de rétablir la santé. Or cette curation est un changement qui se fait dans le corps humain par l’action d’autres corps. Mais l’ame n’est pas susceptible de pareils changemens, ainsi tous les systèmes sur son commerce avec le corps sont inutiles. Qui a guéri le corps, ne doit pas s’inquiéter de l’ame ; elle revient toujours sûrement à ses fonctions, quand le corps revenant aux siennes, leve tous les obstacles qui sembloient l’empêcher d’agir. La cataracte se forme dans l’œil, & empêche l’ame de voir ; abattez le crystalin, les rayons reprendront leur ancienne route, l’ame verra & vous aurez fait toute votre charge. Quelqu’un tombe en défaillance, comment rappeller son ame avec laquelle la vôtre n’a aucun commerce ? irritez les nerfs de l’odorat, les fonctions de l’ame reparoîtront, comme si elle se fût réveillée au bout de ces nerfs, ou comme si la correspondance des organes avec cette substance spirituelle vous étoit parfaitement connue. Boërhaave, comment.
Boërhaave a été le plus grand théoricien que nous ayons jamais eu, & il passoit aussi pour un grand praticien : en effet, combien de découvertes en Anatomie avoient jusqu’à lui paru sans utilité ? on en peut juger par l’explication admirable de l’action du voile du palais, qu’on trouve dans quelques-unes des éditions de ses institutions de Médecine, dont le docteur Haller a enrichi le commentaire d’un nombre infini d’observations, par lesquelles on peut juger autant de son profond savoir dans l’Anatomie, que dans toutes les autres parties relatives à la Physiologie. Outre les ouvrages que nous avons de lui dans d’autres genres, comme dans la Botanique, dans l’Anatomie, &c. il vient de nous donner une Physiologie intitulée, primæ lineæ Physiologiæ, qui le fera d’autant plus estimer parmi les connoisseurs, qu’il étoit extrèmement épineux d’en donner une qui parût encore nouvelle, après le précieux commentaire qu’il venoit de communiquer.
Étymologie de « physiologie »
Φυσιολογία, de φύσις, nature, et λόγος, doctrine.
- Du latin physiologia.
Phonétique du mot « physiologie »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
physiologie | fizjɔlɔʒi |
Fréquence d'apparition du mot « physiologie » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « physiologie »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « physiologie »
-
La loi ne peut pas tenir compte des personnalités, des physiologies. Alors, dans la moitié des cas, elle est criminelle et dans l'autre moitié, imbécile.
Rémy de Gourmont — Promenades philosophiques -
C’est l’exemple le plus connu de découvertes sérendipiennes, fruit de la rencontre entre le hasard et la sagacité d’un chercheur. Car c’est bien – en partie – à la chance que l’on doit la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming, un médicament qui ouvrit l’ère des antibiotiques et valut au scientifique le Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1945.
Le Temps — Le hasard à l’origine de la pénicilline - Le Temps -
Le goût est éminemment culturel. Il n'a pas la même valeur et la même physiologie à travers le monde, les milieux sociaux et les époques, insiste Fabian Müllers. Les aliments ont également évolué, selon la nature, les progrès industriels ou génétiques.
France Inter — Que mangeait-on au Moyen Âge ? -
Pavlov (1849-1936) était un médecin russe dont les spécialités étaient la pharmacologie et la physiologie. Il ne s’intéressait pas à la psychologie, qu’il considérait comme peu scientifique, mais il conduisit une expérience sur le réflexe conditionné (ou conditionnel) du chien qui fit avancer d’un grand pas la psychologie animale et parallèlement la psychologie humaine.
Afis Science - Association française pour l’information scientifique — Le chien, le petit Albert et nous - Afis Science - Association française pour l’information scientifique -
Une catégorie de médicaments largement utilisés pour traiter l’hypertension depuis plus de 70 ans, à savoir les inhibiteurs calciques de type L (LCCB), peuvent nuire au cœur, soutient Mohamed Trebak, professeur de physiologie cellulaire et moléculaire à l’université américaine de Penn State et co-auteur d’une étude scientifique sur le sujet.
Maroc Diplomatique — Des médicaments longtemps utilisés pour traiter l'hypertension artérielle peuvent nuire au cœur -
Un professeur de physiologie, spécialiste des performances sportives, s’est demandé un jour si les modèles élaborés pour les compétitions d’athlétisme pouvaient aussi s’appliquer à la compétition d’ingestion de hot dogs, organisée chaque année depuis plus de 100 ans à New York. Et si un intestin pouvait s’entraîner, comme on entraîne ses muscles ?
Courrier picard — Le gobage de hot dog n’a plus de secret pour la science -
Un professeur de physiologie, spécialiste des performances sportives, s’est demandé un jour si les modèles élaborés pour les compétitions d’athlétisme pouvaient aussi s’appliquer à la compétition d’ingestion de hot dogs, organisée chaque année depuis plus de 100 ans à New York.
Courrier picard — Le gobage de hot dog n’a plus de secret pour la science -
La loi ne peut pas tenir compte des personnalités, des physiologies. Alors, dans la moitié des cas, elle est criminelle et dans l'autre moitié, imbécile.
Rémy de Gourmont — Promenades philosophiques -
Car c’est bien – en partie – à la chance que l’on doit la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming, un médicament qui ouvrit l’ère des antibiotiques et valut au scientifique le Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1945.
Le Temps — Le hasard à l’origine de la pénicilline - Le Temps -
À travers ce projet de naissance physiologique, l’équipe du PSV a pour but l’accompagnement à la physiologie et à la parentalité.
ladepeche.fr — Villeneuve-sur-Lot : la maternité du Pôle de Santé se dote d’un berceau innovant - ladepeche.fr
Images d'illustration du mot « physiologie »
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Traductions du mot « physiologie »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | physiology |
Espagnol | fisiología |
Italien | fisiologia |
Allemand | physiologie |
Chinois | 生理 |
Arabe | علم وظائف الأعضاء |
Portugais | fisiologia |
Russe | физиология |
Japonais | 生理 |
Basque | fisiologia |
Corse | fisiologia |
Synonymes de « physiologie »
Source : synonymes de physiologie sur lebonsynonyme.frCombien de points fait le mot physiologie au Scrabble ?
Nombre de points du mot physiologie au scrabble : 20 points