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Frise

Variantes Singulier Pluriel
Féminin frise frises

Définitions de « frise »

Trésor de la Langue Française informatisé

FRISE1, subst. fém.

A.− ARCHIT. ANTIQUE. Partie de l'entablement comprise entre l'architrave et la corniche et qui, dans les monuments de style grec, est ornée, selon les ordres, de peintures, de sculptures représentant des figures géométriques, des végétaux ou des personnages en procession ou en combat. Frise dorique, ionique, corinthienne. L'astre du jour (...) frappoit de ses derniers rayons les colonnes du temple de Minerve (...) et sembloit animer sur la frise les admirables sculptures de Phidias (Chateaubr., Martyrs,t. 2, 1810, p. 222):
1. Car elles savent bien que le mâle ciseau Qui fouilla sur leurs fronts l'architrave et les frises N'en chassera jamais le zéphyre et l'oiseau. Banville, Cariat.,1842, p. 6.
B.− P. ext.
1. ARCHIT., ARTS DÉCORATIFS. Bandeau de faible largeur peint ou sculpté qui décore le haut d'un édifice, d'une pièce ou d'un objet quelconque. Une frise un peu capricieuse, mais d'une délicatesse exquise, est sculptée au-dessus de la porte (Chateaubr., Itinér. Paris Jérus.,1811, p. 274).Les toiles d'araignée se déployaient dans les encoignures et sur la frise du plafond (Queffélec, Recteur,1944, p. 27):
2. La frise du rez-de-chaussée déroulait des mosaïques, une guirlande de fleurs rouges et bleues, alternées avec des plaques de marbre, où étaient gravés des noms de marchandises, à l'infini, ceignant le colosse. Zola, Bonh. dames,1883, p. 762.
2. ÉBÉNISTERIE, MENUIS. Moulure, panneau horizontal de faible largeur.
Frise de placard, de porte, de lambris. Les panneaux [des lambris] sont faits avec des planches refendues en frises (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 2, 1928, p. 117).
Frise de parquet. Bande qui encadre un parquet; petite lame de parquet. Un point du parquet de la salle à manger (...). C'était, à gauche de la fenêtre, la frise de chêne qu'ils avaient déplacée, puis remise, pour cacher, dessous, la montre et les dix mille francs (Zola, Bête hum.,1890, p. 123).[Le] parquet (...) comporte une frise d'encadrement le long des murs (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 2, 1928p. 184).
3. SERR. ,,... panneau long, rempli de divers ornements, qui se met à hauteur d'appui aux ouvrages de fer, tels que les rampes d'escaliers, les travées de barreaux, etc.`` (Littré).
4. THÉÂTRE, au plur. Bandes de toiles placées au cintre d'un théâtre et devant figurer le ciel ou un plafond. M. Ducrocq avait levé la tête avec impatience vers les frises du théâtre (Champfl., Souffr. profess. Delteil,1853, p. 212).
Fam. Aller aux frises, toucher les frises, monter jusqu'aux frises. Aller jusqu'au sommet, jusqu'à la gloire. Sublime déjà pour les haïsseurs de toute virilité intellectuelle, il [Alexis Dulaurier] escalada enfin les plus hautes frises en publiant les deux premiers romans d'une série dont nul prophète ne saurait prévoir la fin (Bloy, Désesp.,1886, p. 16).
C.− P. métaph. et au fig. Série, longue suite de personnes, de motifs. Toute une frise de personnages de guignol sortis de cette boîte de Pandore qu'était le Grand-Hôtel (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 666).
En frise. Comme sur une frise. Le blanc-roux des moutons, rangés en frise (Gide, Journal,1930, p. 1012).
Prononc. et Orth. : [fʀi:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1524 archit. frize (E. Coyecque, Recueil d'actes notariés, t. 1, p. 98 : et sur ceste frize, une corniche double, un arc terse, auquel y aura Dieu le pere); 2. 1692 frise « bande de pourtour d'un plancher » (A. du Pradel, Le Livre commode contenant les adresses de la ville de Paris, t. 2, p. 123 d'apr. FEW t. 8, p. 402b). Empr. à l'ital. dial. du Nord friso, freso, corresp. à l'ital. fregio, attesté comme terme d'archit. dep. ca 1235 (L. Ghiberti ds Batt.), aussi « ornement » en général (dep. 1304, Giordano da Pisa, ibid.), prob. issu du b. lat. phrygium (opus) « ouvrage phrygien » (v. Du Cange, s.v. frigium et phrygium), en raison de la renommée des Phrygiens dans différents domaines artistiques : cf. Phrygiae vestes « étoffes brochées d'or » chez Virgile ds Gaff.; cf. lat. médiév. fresium, frezium « frange » ds Du Cange, frixium « broderie » à Bologne, frixus à Modène d'apr. FEW t. 8, p. 402b. Bbg. Archit. 1972, p. 126, 211. − Quem. DDL t. 5.

FRISE2, subst. fém.

TEXT. Étoffe de laine, toile à longs poils frisés. Une lisière de drap de frise lui servait de ceinture et de baudrier (Gautier, Fracasse,1863, p. 296).
Prononc. et Orth. : [fʀi:z]. Enq. : /fʀiz/. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1386 frise « grosse étoffe de laine » (Doc. ds Z. rom. Philol. t. 80, 1964, p. 437); 2. 1680 « toile de Hollande » (Rich.). Orig. incertaine. Prob. issu de mantel de Frise (1376, doc. ds Z. rom. Philol. t. 80, p. 439, note 31), du topon. Frise. L'expr. plus anc. drap de Frise (ca 1210, Dolopathos, éd. Ch. Brunet et A. de Montaiglon, 3880) semble désigner un tissu plus précieux et doit prob. être rattachée à Phrygia, v. M. Höfler ds Z. rom. Philol. t. 80, p. 438, note 29. Au sens 2, dér., au xviies., de Frise, nom de pays (FEW t. 15, 2, pp. 172-173; Höfler, pp. 12-13, p. 28).
STAT. − Frise1 et 2. Fréq. abs. littér. : 199.
BBG. − Vidos (B.E.). Fr. frise, esp. frisa. Arch. St. n. Spr. 1969, t. 205, pp. 376-378.

FRISE3, subst. fém.

Dans l'expr. cheval de frise (v. cheval C 7 a).
Étymol. et Hist. [1572 frizzes (Delb. Notes mss ds DG; v. Barb. Misc. 30, p. 489)]; 1642 chevaux de Frise (Oudin Fr.-Ital.). Prob. trad. approximative du néerl. Friese ruiter, littéralement « cavalier de Frise », ainsi nommé parce que ce système de défense passe pour avoir été inventé en Frise pendant la guerre contre les Espagnols. Cf. aussi la dénomination all. spanischer Reiter, littéralement « cavalier espagnol » (Valkh. pp. 141-142; Bl.-W.1-5).

Wiktionnaire

Nom commun - ancien français

frise \Prononciation ?\ féminin

  1. Drap de Frise ou drap frisé.
  2. Drap de Frise, grosse étoffe de laine.

Nom commun 3 - français

frise \fʁiz\ féminin

  1. Variante de Frise.
    • Cheval de frise.

Nom commun 2 - français

frise \fʁiz\ féminin

  1. (Textile) Sorte d'étoffe de laine à poil frisé.
    • Frise d'Espagne et de Flandre, frise sèche d'Angleterre, frise blanche appelée de coton — (Tarif du 18 avril 1667)
    • Et ne s'habilloit plus que de noir, encore estoit-ce d'une frise beaucoup plus grosse qu'il ne la falloit à porter le deuil de sa femme. — (MARG., Nouv. x., XVIe siècle)
  2. (Marine) Morceaux de laine épaisse qui garnissent les sabords pour empêcher l'eau de pénétrer.
  3. Machine qui sert à faire le ratinage des étoffes[6]. Machine pour friser la laine.

Nom commun 1 - français

frise \fʁiz\ féminin

  1. (Architecture) Partie de l’entablement qui est entre l’architrave et la corniche.
    • Pour tout ornement vous avez deux frontons et deux frises sculptées. — (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
    • La frise qui est sur l’architrave doit être plus petite que l’architrave d’une quatrième partie, si ce n'est qu’on y veuille tailler quelque chose ; car alors, afin que la sculpture ait quelque grâce, elle devra être plus grande que l’architrave d’une quatrième partie. — (Perrault, Vitruve, III, 3)
    1. (Par extension) Les bas-reliefs et les ornements en général, disposés comme une frise, en quelque endroit qu’ils soient placés, autour d’un vase, à un chambranle de porte ou de cheminée.
      • Frise lisse : celle qui est unie et sans sculpture.
    2. (Par analogie) Surface plate et continue formant un bandeau, une moulure.
      • Frise de parterre : espèce de plate-bande ornée de buis ou de gazon.
      • Frises de parquet : bandes qui séparent les feuilles du parquet.
      • Frise de lambris : panneau de lambris qui a beaucoup plus de longueur que de largeur.
      • Dans la décoration, les frises sont peintes ou sculptées ; dans la menuiserie, elles encadrent les parquets et les panneaux ; dans la serrurerie, elles font partie des grilles et des rampes d’escalier.
  2. (Carrosserie) Traverse du haut de la caisse d’une voiture au-dessus de la portière.
  3. (Serrurerie) Panneau long, rempli de divers ornements, qui se met à hauteur d’appui aux ouvrages de fer, tels que les rampes d’escaliers, les travées de barreaux, etc.
  4. (Marine) Pièce de bois plate en sculpture, qui règne sous la face de l’éperon.
  5. (Au pluriel) (Théâtre) Bandes de toile peinte, placées au cintre d’un théâtre pour figurer un ciel ou un plafond et aussi de la partie supérieure de la scène.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

FRISE. n. f.
T. d'Architecture grecque. Partie de l'entablement qui est entre l'architrave et la corniche. Frise plate. Frise dorée. Frise enrichie de sculptures. La frise du Parthénon. Il se dit, par analogie, d'une Surface plate et continue formant un bandeau. Dans la décoration, les frises sont peintes ou sculptées; dans la menuiserie, elles encadrent les parquets et les panneaux; dans la serrurerie, elles font partie des grilles et des rampes d'escalier. Il se dit encore des Bandes de toile peinte, placées au cintre d'un théâtre pour figurer un ciel ou un plafond et aussi de la Partie supérieure de la scène.

Littré (1872-1877)

FRISE (fri-z') s. f.
  • 1 Terme d'architecture. Partie de l'entablement qui est entre l'architrave et la corniche. La frise qui est sur l'architrave doit être plus petite que l'architrave d'une quatrième partie, si ce n'est qu'on y veuille tailler quelque chose ; car alors, afin que la sculpture ait quelque grâce, elle devra être plus grande que l'architrave d'une quatrième partie, Perrault, Vitruve, III, 3.

    Frise lisse, celle qui est unie et sans sculpture.

  • 2 Par extension, les bas-reliefs et les ornements en général, disposés comme une frise, en quelque endroit qu'ils soient placés, autour d'un vase, à un chambranle de porte ou de cheminée.
  • 3 Terme de menuiserie. Frises de parquet, bandes qui séparent les feuilles du parquet.

    Frise de lambris, panneau de lambris qui a beaucoup plus de longueur que de largeur.

    Terme de carrosserie. Traverse du haut de la caisse d'une voiture au-dessus de la portière.

  • 4Les serruriers appellent frise un panneau long, rempli de divers ornements, qui se met à hauteur d'appui aux ouvrages de fer, tels que les rampes d'escaliers, les travées de barreaux, etc.
  • 5 Terme de marine. Pièce de bois plate en sculpture, qui règne sous la face de l'éperon.
  • 6Frise de parterre, espèce de plate-bande ornée de buis ou de gazon.
  • 7S. f. pl. Bandes de toile placées au cintre d'un théâtre, pour figurer un ciel ou un plafond.

HISTORIQUE

XVIe s. Au dessus des testes des chapiteaux des colonnes, il y aura un architrave, frise et corniche, qui regnera autour du dit cabinet, Palissy, 59. À chapiteaux d'albastre et frizes de crystal, Du Bellay, J. VI, 61, recto. Moulleures, lozenges, frize et cornice, Marché fait, Bibl. des chartes, 4e série, t. III, p. 62.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. FRISE. Ajoutez :
8Frise ou planche à parquet, planche de chêne constituant un des types adoptés dans le commerce de bois de Paris et dans la région qui alimente les chantiers de la capitale. La frise a de largeur 0m, 12 à 0m, 13, et d'épaisseur 0m, 03, Nanquette, Exploit. débit et estim. des bois, Nancy, 1868, p. 74.
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Encyclopédie, 1re édition (1751)

FRISE, terme d’Architecture, voyez Entablement.

Frise, (Marine.) cet ornement de sculpture se trouve en plusieurs endroits du vaisseau ; il y en a une sur la dunette. Voyez Pl. I. n°. 31. une frise sur le côté du vaisseau, au château d’arriere.

La frise de l’éperon est faite d’une piece de bois plate, qui regne entre les deux aiguilles de l’éperon, depuis l’étrave jusqu’à la pointe du même éperon. Voyez Pl. IV. fig. I. n°. 183. la frise.

Frise, (Luth.) cet ornement dans l’orgue, est quelquefois percé à jour ; il y en a au haut des tourelles pour retenir les tuyaux par le haut, comme GHI, fig. 1. & au haut des plates faces, comme KL.

Frise est aussi la plate-bande OPMN, qui sert de socle aux tuyaux & vis-à-vis de laquelle les devans de la laie des sommiers sont placés. Cette plate-bande se peut ôter quand on veut, pour ouvrir les laies, & travailler aux soupapes ; elles sont retenues dans leur place avec des vis en bois ou des tourniquets semblables à ceux qui retiennent les devans de la laie. Voyez Laie.

Frise, s. f. (Commerce.) sorte d’étoffe de laine qui se fabrique principalement à Colchester, en une halle appellée la halle des Hollandois, ou la halle neuve. On a ordonné qu’il ne se feroit à Colchester aucune frise, connue sous les noms de 54, 60, 68, 80, ou 100 ; mais que deux jours après les avoir fabriquées, on les apporteroit à la halle des Hollandois, pour s’assûrer par l’examen qu’elles étoient bonnes, & ce avant d’avoir été nettoyées ni foulées. Il est défendu aussi aux foulons de recevoir de frises qui n’ont pas été marquées à la halle. Chambers.

Frise, en terme de Commerce, espece de ratine grossiere qui n’est pas croisée ; elle est faite de laine frisée d’un côté.

Frise, (Comm.) toile forte & ferme d’un bon usé, mais inférieure en finesse à la toile de Hollande.

Frise, (Menuis.) panneau couché dans les lambris entre le panneau du haut & celui d’appui, mais toûjours au-dessus de la frise du lambris d’appui. Voyez Planche d’Architecture.

Frise, Frisia propria, (Géog.) une des Provinces-Unies ; elle est bornée à l’est par la riviere de Lauwers, qui la sépare de la province de Groningue ; au sud par l’Ovérissel ; à l’oüest, par le Zuyderzée ; & au nord, par la mer d’Allemagne. Cette province peut avoir 12 lieues du sud au nord, & 11 du couchant au levant ; son terroir est fertile en bons pâturages, où l’on nourrit quantité de bœufs & de chevaux de grande taille. La Frise se divise en quatre parties, qui sont l’Ostergow, ou partie orientale ; le Westergow, ou partie occidentale ; le Seven-Wolden, ou les sept forêts ; & les Iles. Les villes de l’Ostergow sont Leuwarde & Doreum : celles du Westergow sont Harlingen, port de mer ; Franeker, université ; Bolswert, ville ancienne, Sneeck, Worcum, Hindelopen, Staveren : le pays de Seven-Wolden, ou des sept Forêts, n’est rempli que de bois & de marécages, & n’a pour ville que Slooten. Les îles sont Ameland, Schelling & Schiermonickoog.

Cette province, après s’être jointe à la confédération, choisit pour son Stadhouder le prince d’Orange ; & cette charge est depuis héréditaire dans sa famille. Pour ce qui regarde la Frise ancienne, qui a eu diverses bornes, & qui a été divisée différemment selon les révolutions arrivées au peuple nommé Frisii par les Romains, c’est un cahos impossible à débrouiller aujourd’hui. On peut cependant consulter les savans qui l’ont entrepris, comme Spener, Altingius, Kempius, Hamcomus, & Winsemius. (D. J.)

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Étymologie de « frise »

Espagn. friso ; ital. fregio. Si frise n'est pas plus ancien dans le français que ne semble l'indiquer l'historique, il s'est formé, au XVIe siècle, de l'espagnol friso. Mais il y avait dans la langue le très ancien verbe friser, au sens de orner : XIIe siècle : La guiche en fist de paile ben friser, Ronc. p. 125. Il y a donc lieu de considérer un même radical dans frise, dans friso, dans fregio. Diez pense que frise est la même chose que fraise 4, et, pour échapper à la difficulté que fait l'italien fregio, admet que fregio vient de frise, comme fregioni vient de frison ; il pense que la signification fondamentale du radical est bouclé, crépu, et que ce radical est germanique : hypothétique dans frisa, fresa, nom des Frisons, ainsi dits, assure-t-on, parce qu'ils étaient bouclés, mais certain dans le frison frisle, l'anglais frizle, bouclé. Dans ce système, on suppose que frise et fraise sont un même mot ; que fraise, chose bouclée, a pris le sens d'ornement, et que l'italien vient du français. Ce sont beaucoup d'hypothèses. Au lieu de cela, il vaut mieux s'en tenir à l'ancienne opinion qui voit dans frise le bas-latin fresium, frisium, frigium, phrygium, qui s'est dit pour broderie, frange, et autres ornements, et qui se rattache aux phrygiæ vestes, étoffes phrygiennes de l'antiquité. Diez objecte que phrygium n'a pu donner en français frise ; mais les formes citées ci-dessus du latin du moyen âge prouvent que cette transmutation a pu se faire. Perrault, Vitruve, III, 3, note 66, rappelle que la partie qui est entre l'architrave et la corniche est appelée par les Grecs zoophoros, à cause que cette partie est ordinairement ornée de sculptures, et se joint à Philandre, qui croit que frise signifie la même chose, à cause du latin phrygio qui signifiait un brodeur.

ÉTYMOLOGIE

Ajoutez : Esp. friso ; de l'arabe ifrîz, rebord d'une muraille pour écarter la pluie, d'après M. Dozy, qui croit que le mot arabe est d'origine grecque.

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(Nom 1) (1524) De l’italien[1] du Nord friso, freso, variante de fregio (« ornement, frise »), lui-même de l’arabe إفريز, ifriz (« rebord d’une muraille pour écarter la pluie »)[2][3][4][5].
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Phonétique du mot « frise »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
frise friz

Fréquence d'apparition du mot « frise » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « frise »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « frise »

  • Faire comprendre des choses complexes à des gens simples frise souvent l'abus de confiance.
    Philippe Bouvard
  • Il faut rire de tout. C'est extrêmement important. C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans.
    Pierre Desproges — Vivons heureux en attendant la mort
  • Originaire de l'ancienne île de Ceylan, devenu l'actuel Sri Lanka, le cannelier vrai est un arbre étonnant puisqu'il est toujours vert, quelle que soit la saison. Issu de la famille des lauracées, il frise parfois les 15 mètres de haut.
    Pleinevie.fr — Minceur : la cannelle, l'astuce coupe-faim - Pleine vie
  • Si, contre la vague, la mer frise, Saute de vent vient en surprise.
    Proverbe français
  • La mer : une telle quantité d'eau frise le ridicule.
    Henry Monnier
  • La valeur des PAPE frise les 5 G$ en 2020
    Finance et Investissement — La valeur des PAPE frise les 5 G$ en 2020 | Finance et Investissement
  • Dans le cadre du festival Points de vue, Andoni Maillard a terminé une frise composée d'environ 3 000 magnets sur l'une des parois du garage à vélos de la place Charles-de-Gaulle. Le public est invité à y apporter sa touche en retirant, déplaçant les magnets, ou en en apportant de nouveaux.
    Ville de Bayonne : Site Internet — Une frise participative pour Points de vue - Ville de Bayonne
  • La mer : une telle quantité d'eau frise le ridicule.
    Henry Monnier
  • Si, contre la vague, la mer frise, Saute de vent vient en surprise.
    Proverbe français
  • Faire comprendre des choses complexes à des gens simples frise souvent l'abus de confiance.
    Philippe Bouvard
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Traductions du mot « frise »

Langue Traduction
Anglais frieze
Espagnol friso
Italien fregio
Allemand fries
Chinois
Arabe إفريز
Portugais friso
Russe фриз
Japonais フリーズ
Basque frisoa
Corse frisgiu
Source : Google Translate API

Synonymes de « frise »

Source : synonymes de frise sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « frise »

Combien de points fait le mot frise au Scrabble ?

Nombre de points du mot frise au scrabble : 8 points

Frise

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