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Nuque
[nyk]
Définitions de « nuque »
Nuque - Nom commun
- Nuque — définition française (sens 1, nom commun)
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(Anatomie) Région postérieure du col, reliant la tête au reste du corps.
Ses regards inspectèrent la salle et, finalement, se fixèrent sur la grosse nuque puissante de Feempje.
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(Coiffure) Partie arrière de la chevelure se situant au-dessus de la nuque anatomique.
Quant à la nuque elle est dégradée de haut en bas, sans effilage, elle comporte 3 ou 4 étages, l'ensemble pourrait être signé monsieur de Paris car le bourreau doit préparer d'une manière analogue la chevelure de ceux qui sont promis à la veuve.
Expressions liées
- Coup sur la nuque
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De la nuque aux talons
Rien qu'à l'accent du camarade, Raboliot devina tout de suite. Un tressaillement le parcourut, le chauffa de la nuque aux talons
— Genevoix, Raboliot -
Des pieds à la nuque
Des frémissements parcourent son corps, des pieds à la nuque
— Malègue, Augustin - Des talons à la nuque
- Douleur nucale
- Os nucaux
- Se gratter la nuque
- Tué d'une balle à la/dans la nuque
Étymologie de « nuque »
Du latin médiéval nuca, issu de l'arabe nuḫāʻ. Apparaît également en provençal comme nuca, nucha, en espagnol, portugais et italien comme nuca. A également été lié au germanique, par exemple suédois nacke, anglais neck, allemand Ge-nick, et hollandais nocke. Cependant, l'origine la plus probable est l'arabe noukhâ'a, signifiant « la moelle ».Usage du mot « nuque »
Évolution historique de l’usage du mot « nuque » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « nuque » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « nuque »
Antonymes de « nuque »
Citations contenant le mot « nuque »
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La nuque est un mystère pour l'oeil.
Paul Valéry — Mauvaises pensées et autres -
L’orgueil est un plaisir de la nuque. La vanité est un plaisir des reins.
Malcolm de Chazal -
L’homme, qui roulait sans casque, a été percuté par le rétroviseur du véhicule. Il a été touché au niveau de la nuque. Le conducteur de la camionnette a pris la fuite.
Pronostic vital engagé pour le cycliste renversé à Rouvroy | Actu Pas-de-Calais -
Après quarante ans, c'est sur la nuque que nous portons notre véritable visage, regardant désespérément en arrière.
Julio Cortazar — Marelle -
C’est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrineTranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud — Le dormeur du Val -
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut
Arthur Rimbaud — Le Dormeur du val -
Comment vais-je poser ma main sur ton corps, Andreas ? Il se rapproche un peu et ôte ma chemise, nous sommes pleins et prêts. De nous être longtemps retenus, dans un silence et une contemplation suspendus à la surprise et au plaisir, provoque à cet instant une sorte de tumulte, et nous nous empoignons, par les bras, par la nuque, par le torse et les reins. Voilà comment tu prends mon corps, Andreas : de toutes parts, car l’ivresse t’a gagné comme elle m’a gagné moi, et j’accepte les acrobaties que ton ardeur soudaine m’oblige à faire. Tête penchée en arrière, mains cherchant un appui, trouvant un mur, bientôt le sol, quelle souplesse ! Et tes dents se plantent dans la peau de mon ventre, un peu de brutalité sourd de tes agissements, elle me va, elle cadre avec ton torse et ton silence, et je comprends que là tu voudrais bien m’ouvrir, non tant en métaphore, d’un coup de rein, mais déchirer ma peau en espérant trouver, derrière la peau, le muscle et les irrigations ce que cache mon âme française et apaisée. Voilà comment je prends ton corps, Andreas : allongé sur le sol, je ramène ta bouche qui traînait sur mon ventre, je la hisse à la mienne puis j’encercle ton dos, m’arrime à tes épaules, serre à en perdre haleine l’heureuse tresse de muscles ou gît ce que tu es, où bat ce que tu veux. Si je pouvais tout entier t’absorber dans un désir dément de gagner ton essence et ta vitalité, ficher dans mes entrailles cette magnificence sans âge et sans destin, j’aurais sans doute gagné, et l’Histoire avec moi, un peu de cette paix si douce à nos épaules quand nous la rencontrons. Voilà comment nous nous mêlons : ceci est notre corps, prenons-le pour en jouir, prenons l’autre pour aimer et retournons au vent. Mais s’il fallait que je noue Andreas autour d’une colonne, le hisse sur une croix, l’enterre, l’emmure vivant ou le jette au cachot, comment m’en saisirais-je ? Mais s’il fallait qu’au fond d’une tranchée d’Argonne, une rue de Stalingrad, nous nous rencontrions pour nous éliminer, à mains nues et sans larmes, où irions-nous d’abord : au coeur, au souffle, à l’âme ?
Mathieu Riboulet — Les Œuvres de miséricorde -
Il me frictionne brièvement la nuque, me donne l’impression de rêver — Ne te mets donc pas martel en tête. Concentre-toi. Je suis là. Et puis il se tourne vers l’horizon, vigilant. Fin de la communication. Je luis sais gré de ne pas attendre une réponse ou un commentaire de ma part. Il est là, à mes côtés, j’avais remarqué, c’est à cette heure mon plus grand tourment. Que je ne me mette pas martel en tête ; j’aimerais bien. Mais « martel en tête » est en la circonstance une expression sous-dimensionnée. Je fais mine de faire comme Louis, mon père. Je considère le panorama. Silencieux et inquiet.
Michel Drouard — Micron noir
Traductions du mot « nuque »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | neck |
Espagnol | cuello |
Italien | collo |
Allemand | hals |
Chinois | 颈部 |
Arabe | رقبه |
Portugais | pescoço |
Russe | шея |
Japonais | 首 |
Basque | lepoan |
Corse | u collu |