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De bon ton
[dœ bɔ̃ tɔ̃]
Définitions de « de bon ton »
De bon ton - Locution adjectivale
- De bon ton — définition française (sens 1, locution adjectivale)
-
Conforme aux bonnes manières, au savoir-vivre ou au bon sens.
En Suisse, il est de bon ton de se lever à 4 heures du matin
Étymologie de « de bon ton »
Usage du mot « de bon ton »
Évolution historique de l’usage du mot « de bon ton » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « de bon ton » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « de bon ton »
Citations contenant le mot « de bon ton »
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L’acte de cracher n’est pas une nécessité biologique mais peut signifier tour à tour le mépris, la sincérité, la haine, la détermination ou l’habitude. C’est une façon d’exprimer ses sentiments. A une certaine époque, il était de bon ton de chiquer, c’est à dire de mâcher les feuilles de tabac sèches et là, le chiqueur n’hésitait pas à envoyer un jet de salive à droite à gauche et en face.
Algérie Patriotique — Crachat et Ramadhan : Zekri dénonce le grave dérapage d'un médecin français - Algérie Patriotique -
Classer, coder, modéliser, corréler, évaluer… Il est de bon ton depuis des années de faire passer l’économie pour une science objectivable, mathématisable, une science qui détiendrait la vérité, une science qui aurait si bien construit sa déification qu’on ne pourrait plus rien elle opposer. En effet, qu’opposer à « la verité » si ce n’est le mensonge et l’erreur, voire la folie ?
The Conversation — « Il n’y a pas d’idéologie en matière d’économie » -
Le son de The Goon Sax devrait parler à beaucoup : foncièrement rock, aux tendances pop psyché, le groupe marche dans les pas des plus grands : Pavement, Cocteau Twins et PJ Harvey en tête. Pour ce nouvel album, le groupe s’est épaulé du producteur de renom John Parrish. Une belle remontada de l’indie pop qui va de bon ton avec la chaleur estivale !
Rolling Stone — The Goon Sax : "Desire" ardent - Rolling Stone -
A la fin de son mandat, Emmanuel Macron est le président de la République qui a le mieux nommé les choses, et c'est ce que l'on attend d'un président. Il est impossible d'avoir une vision politique cohérente lorsque l'on nomme mal les choses. Il faut se souvenir que, très longtemps, la classe politique française prenait énormément de précautions oratoires chaque fois qu'elle parlait d'islam. Même chez des ministres, il était de bon ton de préciser "attention, c'est une religion de paix et d'amour". Or les ministres n'ont pas pour vocation d'encenser ou d'enjoliver une religion, quelle qu'elle soit.
LExpress.fr — Zineb El Rhazoui : "Sur l'islamisme, Mélenchon a fait le parcours inverse de Macron" - L'Express -
Il serait de bon ton que JLM réponde à MLP. Sinon, d'aucuns pourraient aller jusqu'à penser ''qui dit rien, consent''.
L'Obs — Jean-Luc Mélenchon jugeait-il le voile « obscène et répugnant » en 2010, comme l’affirme Marine Le Pen ? -
Il est de bon ton de valoriser les fragilités que nous dépassons. Mais, la pédagogie de l'erreur pourrait être néfaste aux plus fragiles. Si l'apprentissage par essai et erreur est plébiscité, la fragilité pourrait causer des dégâts pour les apprenants en mal de repères. Pour eux elle ne ferait qu'amplifier la difficulté de se situer ou de comprendre des consignes. Une telle pédagogie accentuerait la scission entre des élèves préparés et disposés à s'engager dans l'apprentissage et d'autres, ignorants des enjeux, des usages et des attendus scolaires.
Ce que les fragilités nous apprennent - Thot Cursus -
Il est souvent de bon ton d’affirmer que l’agression contre l’Ukraine « écrase » la campagne présidentielle en France. De fait, celle-ci, qui avait déjà du mal à démarrer, est passée au second plan de l’actualité depuis trois semaines, même si l’approche...
SudOuest.fr — La guerre en Ukraine renforce l’intérêt pour l’élection -
C’est l’histoire d’une revanche. A la fin des années 1980, il était de bon ton de parler de «japoniaiserie» pour dégommer une certaine production culturelle originaire de l’Empire du Soleil levant. En France, par exemple, Ségolène Royal, alors députée, ne cachait pas son mépris des séries d’animation japonaises, qualifiées de «nulles, médiocres, laides» et accusées d’abrutir la jeunesse. En 2022, force est de constater que les fictions nippones triomphent, reléguant leurs détracteurs aux oubliettes de l’Histoire.
Le Temps — Mangas, Hallyu et «sweet power», la nouvelle révolution culturelle - Le Temps