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Citations sur le des - Page 11
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Il y a toujours quelque chose de ridicule dans les émotions des personnes que l’on a cessé d’aimer.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Après tout, qu’est-ce qu’un beau mensonge ? Tout simplement ce qui est une preuve en soi. Si quelqu’un se trouve manquer à ce point d’imagination qu’il éprouve le besoin d’apporter des preuves pour étayer un mensonge, il ferait aussi bien de dire d’emblée la vérité.
Oscar Wilde -
— C'est une charmante chose, m'écriai-je, mais quel est ce merveilleux jeune homme dont l’art nous a si heureusement conservé la beauté ? — C’est le portrait de monsieur W. H., dit Erskine avec un triste sourire. Ce peut être un effet de lumière dû au hasard, mais il me sembla que des larmes brillaient dans ses yeux. — Monsieur W. H. ! m’écriai-je. Qui donc est monsieur W. H. ? — Ne vous souvenez-vous pas ? répondit-il. Regardez le livre sur lequel reposent ses mains. — Je vois qu’il y a là quelque chose d’écrit, mais je ne puis le lire, répliquai-je. — Prenez cette loupe grossissante et essayez, dit Erskine sur les lèvres de qui se jouait toujours le même sourire de tristesse. Je pris la loupe et approchant la lampe un peu plus près, je commençai à épeler l’âpre écriture du seizième siècle : "À l’unique acquéreur des sonnets ci-après". — Dieu du ciel ! m’écriai-je. C’est le monsieur W. H., de Shakespeare. — Cyril Graham prétendait qu’il en était ainsi, murmura Erskine. — Mais il n’a pas la moindre ressemblance avec lord Pembroke, répondis-je. Je connais très bien les portraits de Penhurst. J’ai demeuré tout près de là il y a quelques semaines. — Alors vous croyez vraiment que les sonnets sont adressés à lord Pembroke ? demanda-t-il.
Oscar Wilde — Le portrait de Mr. W.H. -
Non, vous ne le croyez pas encore. Un jour, lorsque vous serez vieux, flétri, laid, lorsque la pensée aura creusé ses rides sur votre front, que les jeux horribles de la passion auront brûlé vos lèvres, alors vous le comprendrez, vous le sentirez cruellement. Maintenant, où que vous alliez, vous enchantez le monde. En sera-t-il toujours ainsi ?... Vous avez un visage merveilleusement beau, M. Gray. Ne protestez pas. C'est la vérité. Et la beauté est une forme de génie, elle est même supérieure au génie, puisqu'elle se passe d'explication. Elle est une des grandes merveilles du monde, comme l'éclat du soleil, la naissance du printemps ou le reflet, dans les eaux de la nuit, de cette conque d'argent que nous nommons la lune. On ne saurait la mettre en question. Elle est souveraine de droit divin. Ceux qui la possèdent sont princes. Vous souriez ? Ah, quand vous l'aurez perdue vous ne sourirez plus... On dit souvent que la beauté n'est que superficielle. C'est possible. Mais du moins, elle n'est pas aussi superficielle que la pensée. Pour moi, la beauté est la merveille des merveilles. Il n'y a que les esprits légers pour ne pas juger selon les apparences. Le vrai mystère du monde, c'est le visible et non l'invisible... Oui, M. Gray, les dieux ont été bons pour vous. Mais les dieux reprennent vite leurs dons. Vous n'avez que quelques années à vivre, réellement, pleinement, intensément. Votre jeunesse s'en ira, votre beauté aussi, et alors s'ouvrira l'ère des triomphes médiocres. Le souvenir de votre passé vous les rendra plus amers que des défaites. Chaque mois qui s'écoule vous rapproche de quelque chose d'effroyable. Le temps est jaloux de vous, et s'acharne sur vos lys et vos roses. Votre teinte jaunira, vos joues se creuseront, votre regard s'éteindra. Vous souffrirez horriblement... Ah ! réalisez votre jeunesse aussi longtemps qu'elle est à vous. Ne gaspillez pas l'or de vos jours à écouter des fadaises, à tenter de soulager une misère irrémédiable. Ne consacrez pas votre vie à des individus ignorants, communs et vulgaires. Défiez-vous des aspirations malsaines, des faux idéaux de notre temps. Vivez ! Vivez la vie merveilleuse qui est en vous. Ne laissez rien perdre de vos possibilités. Soyez toujours à la recherche de sensations nouvelles. N'ayez peur de rien... Un nouvel hédonisme, voilà ce qu'il faut à notre siècle. Vous pouvez en devenir le vivant symbole. Il n'est rien que votre personnalité ne vous permette d'accomplir : le monde est à vous pour une saison. Dès l'instant où je vous ai rencontré, j'ai compris que vous ignoriez vos dons et leurs immenses possibilités. Tant de choses me charmaient en vous qu'il me fallait vous entretenir de vous-même. J'ai pensé qu'il serait tragique de vous laisser ainsi perdre votre jeunesse, car elle durera peu de temps. Les simples fleurs des collines se fanent mais fleuriront de nouveau. Ce cytise sera aussi doré en juin prochain que maintenant. Dans un mois, cette clématite se couvrira d'étoiles pourpres qui tous les ans illumineront de nouveau la nuit vert sombre de ses feuilles. Mais votre jeunesse ne recommencera pas. Le rythme joyeux de nos vingt ans s'évanouit insensiblement. Nos membres faiblissent, nos sens s'épuisent. Nous dégénérons en d'horribles pantins, hantés par le souvenir de passions effrayantes, de tentations adorables auxquelles nous n'avons pas osé céder. Jeunesse ! Il n'est rien au monde que la jeunesse ! p. 46 Edition Pocket Classiques
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
La plupart des hommes sont autres qu'eux-mêmes.
Oscar Wilde -
Quand j’aime quelqu’un intensément, je ne dis son nom à personne. C’est presque une trahison. J’ai appris à aimer le secret. Il me semble que c’est la seule chose qui puisse nous faire la vie moderne mystérieuse ou merveilleuse. La plus commune des choses nous paraît exquise si quelqu’un nous la cache.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
JACK : Ce sont des sottises. Tu dis sans cesse des sottises. ALGERNON : Mon cher, il est bien plus intelligent de dire des sottises que d'en écouter, et c'est également beaucoup plus rare, en dépit de ce que peut dire tout un chacun. JACK : Je ne t'écoute pas. Je suis incapable de t'écouter. ALGERNON : Oh, ce n'est que de la fausse modestie. Acte III.
Oscar Wilde — L'Importance d'être constant -
L ’atelier était plein de l’odeur puissante des roses, et quand une légère brise d’été souffla parmi les arbres du jardin, il vint par la porte ouverte, la senteur lourde des lilas et le parfum plus subtil des églantiers. (incipit)
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Le petit Hans avait beaucoup d'amis, mais le plus dévoué de tous était le grand Hugh le meunier. Vraiment, le riche meunier était si dévoué au petit Hans qu'il ne serait jamais allé à son jardin sans se pencher sur les plates-bandes, sans y cueillir un gros bouquet ou une poignée de salades succulentes ou sans y remplir ses poches de prunes ou de cerises selon la saison. - De vrais amis possèdent tout en commun, avait l'habitude de dire le meunier. Et le petit Hans approuvait de la tête, souriait et se sentait tout fier d'avoir un ami qui pensait de si nobles choses. Parfois, cependant, le voisinage trouvait étrange que le riche meunier ne donnât jamais rien en retour au petit Hans, quoi qu'il eut cent sacs de farine emmagasinés dans son moulin, six vaches laitières et un grand nombre de bêtes à laine ; mais Hans ne troubla jamais sa cervelle de semblables idées. Rien ne lui plaisait davantage que d'entendre les belles choses que le meunier avait coutume de dire sur la solidarité des vrais amis.
Oscar Wilde — Le prince heureux, le géant égoïste et autres contes -
Nous vivons l'âge des surmenés et des sous-éduqués, une époque où les gens sont si travailleurs qu'ils en deviennent totalement idiots. Le Critique comme artiste
Oscar Wilde — De l'importance d'avoir de l'esprit -
- L'humanité se prend beaucoup trop au sérieux ; c'est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l'Histoire serait bien différente.
Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray -
Et quand les scientifiques ne seront plus obligés de descendre dans un Est-End* déprimant pour distribuer du cacao et de méchantes couvertures à des gens mourant de faim, ils auront tout loisir d'inventer des choses merveilleuses et extraordinaires pour leur propre joie et celle des autres. * East-End : quartiers populeux de L'Est de Londres. L'Ame de l'homme sous le socialisme
Oscar Wilde — De l'importance d'avoir de l'esprit -
Il y a des gens que je ne reconnais plus tellement j’ai changé.
Oscar Wilde -
J'adore les plaisirs simples. Ils sont le dernier refuge des gens compliqués.
Oscar Wilde -
Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose.
Oscar Wilde -
Parfois je dis des choses tellement intelligentes que je n'en comprends pas un mot.
Oscar Wilde -
Le travail acharné n'est que le refuge des gens qui n'ont rien d'autre à faire.
Oscar Wilde -
Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme. C'est là leur vanité maladroite. Les femmes ont un sens plus sûr des choses : Ce qu'elles veulent, c'est être le dernier amour d'un homme...
Oscar Wilde -
De nos jours, la plupart des gens meurent d’une espèce de bon sens rampant et découvrent trop tard qu’il n’y a que les erreurs qu’on ne regrette jamais.
Oscar Wilde -
Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.
Oscar Wilde -
J'ai des goûts très simples: je me contente du meilleur.
Oscar Wilde -
Je puis être parfaitement heureux tout seul. Avec la liberté, des fleurs, des livres et la lune, qui ne serait pas parfaitement heureux ?
Oscar Wilde -
La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit.
Oscar Wilde -
Il y a des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose.
Oscar Wilde -
Vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu'exister.
Oscar Wilde — Maximes et autres textes -
Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière de peinture. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro 1 et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours leur donner des explications.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le renard parut très intrigué : « Sur une autre planète ? - Oui. - Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ? - Non. - Ça, c'est intéressant ! Et des poules ? - Non. - Rien n'est parfait », soupira le renard.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
- Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elle ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a ... - Que veux-tu dire ? - Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, les étoiles qui savent rire !
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
On connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! (page 69)
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
C'est tellement mystérieux, le pays des larmes !
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Il avait pris au sérieux des mots sans importance et était devenu très malheureux
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres, qui sont savants, elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a... Que veux-tu dire ? Quand du regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi,des étoiles qui savent rire ! Et il rit encore. Et quand tu sera consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme çà, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : oui, les étoiles, çà me fait toujours rire ! Et ils te croiront fou. Je t'aurai joué un bien vilain tour... Voilà la fin de l'extrait que j'ai choisi de lire à la cérémonie du Père Lachaise en pensant à ce petit garçon qui était blond comme les blés, qui a été baigné par cette histoire tellement belle et qui est parti à 44 ans, comme çà, en une fraction de seconde. Et j'ai fini par : tu nous l'as joué ce bien vilain tour, mon petit............, Dorénavant, je regarderai toutes les étoiles, que tu aimais tant observer, en pensant à toi et en me demandant dans laquelle tu ris.....
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
-Rien n 'est parfait , soupira le renard . Mais le renard revint à son idée : -Ma vie est monotone .Je chasse les poules,les hommes me chassent.Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent .Je m 'ennuie donc un peu .Mais, si tu m 'apprivoises ,ma vie sera comme ensoleillée . Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres .Les autres pas me font rentrer sous terre .Le tien m 'appellera hors du terrier , comme une musique .Et puis regarde ! Tu vois , là-bas, les champs de blé ? Je mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile.Les champs de blé ne me rappellent rien .Et ça , c 'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d 'or .Alors ce sera merveilleux quand tu m' auras apprivoisé Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi .Et j 'aimerai le bruit du vent dans le blé... Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : -S 'il te plait ...apprivoise-moi ! dit-il . -Je veux bien, répondit le petit prince , mais je n 'ai pas beaucoup de temps .J 'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître . -On ne connaît que les choses que l 'on apprivoise, dit le renard .Les hommes n 'ont plus le temps de rien connaître .ILs achètent des choses toutes faites chez les marchands .Mais comme il n 'existe point de marchands d 'amis , les hommes n 'ont plus d 'amis, Si tu veux un ami , apprivoise-moi ! -Que faut-il faire ? dit le petit prince . -IL faut être très patient , répondit le renard .Tu t 'assoiras d 'abord un peu loin de moi , comme ça , dans l 'herbe .Je te regarderai du coin de l 'œil et tu ne diras rien .Le langage est source de malentendus .
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
je ne savais pas comment l'atteindre, où le rejoindre... C'est tellement mystérieux, le pays des larmes.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince : "S'il te plait…apprivoise-moi ! dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi ! - Que faut-il faire ? dit le petit prince. - Il faut être très patient, répond le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…" Le lendemain revient le petit prince. " Il eût valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai : je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur…il faut des rites.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
À LÉON WERTH Je demande pardon aux enfants d'avoir dédié ce livre à une grande personne. J'ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j'ai au monde. J'ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J'ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a bien besoin d'être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace : À LÉON WERTH QUAND IL ÉTAIT PETIT GARÇON.
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
— Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! » Et il rit encore. « Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire ! " Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour... »
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince -
C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. (Chapitre 7).
Antoine de Saint-Exupéry — Le Petit Prince