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Truffe

Variantes Singulier Pluriel
Féminin truffe truffes

Définitions de « truffe »

Trésor de la Langue Française informatisé

TRUFFE, subst. fém.

A. −
1. BOT. Champignon ascomycète souterrain, en forme de tubercule et vivant en symbiose avec les racines de certains arbres et notamment des chênes. La truffe du Périgord, Tuber melanosporum, qui constitue ce que, ordinairement, on appelle « la truffe » (GDEL).
2. Tubercule souterrain formé par le réceptacle de certains champignons, très parfumé et fournissant un mets très apprécié et recherché. Truffe blanche, noire; truffe du Périgord; truffe cuite sous la cendre; truffes à la serviette, en timbale; pelures de truffes; omelette, pâté aux truffes. La truffe est le diamant de la cuisine (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 97).Le voilà avec son petit cochon cherchant des truffes (E. de Guérin, Journal, 1834, p. 7).
Vx, région. Pomme de terre. Truffe blanche, rouge. (Dict. xixeet xxes.).
Truffe d'eau. Macre flottante (Dict. xixeet xxes.). Synon. châtaigne* d'eau.
P. anal., CONFIS. Friandise, petite bouchée faite d'une pâte au beurre chocolatée enrobée de cacao. (Dict. xxes.).
B. − P. anal.
1. Extrémité du museau du chien. C'était un grand chien blanc et feu, coiffé de longues oreilles noires (...). Il marchait vite, sans courir, tenant sa truffe haut dans le vent (Genevoix, Dern. harde, 1938, p. 65).
2. Fam. Nez gros et rond. Il ne gardait que sa truffe de fleurie, belle et rouge, pareille à un œillet au milieu de sa trogne dévastée (Zola, Assommoir, 1877, p. 745).
Pop. Se piquer la truffe. S'enivrer. Synon. se piquer le nez* (pop.).Un sous-sol peinard, tout plein de bêcheuses endiamantées et de mecs bourrés, qui se piquaient la truffe sans presque faire de bruit (Simonin, Touchez pas au grisbi, 1953, p. 195).
C. − Pop., fam. Imbécile. Quelle truffe! Je me demande qu'est-ce qu'il peut lui trouver. Il faut qu'il soit tout de même une fameuse truffe. Elle a des pieds comme des bateaux, des moustaches à l'américaine et des dessous sales! (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 818).
[En fonction d'attribut] Être truffe. T'es de mon avis? Pas forcément? Alors c'est que tu es plus truffe que tu n'en as l'air (San-Antonio, J'ai essayé: on peut!1973, p. 128 ds Rob. 1985).
REM. 1.
Truff(e)au,(Truffau, Truffeau) subst. masc.,hist. du cost. Au Moyen Âge, xiveet xves., élément postiche de la coiffure féminine (cheveux postiches garnissant les tempes, puis haut bourrelet en forme d'U soutenant la coiffe). Elles brûlèrent publiquement leurs atours de tête, bourreaux, truffaux, pièces de cuir ou de baleine dont elles dressaient le devant de leurs chaperons (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 483).Leloir 1961 et Nér. Hist. Art 1985 donnent également truffe empl. dans ce sens.
2.
Truffette, subst. fém.,confis. Petite bouchée faite d'une pâte au beurre chocolatée enrobée de cacao. Pour 2 douzaines de truffettes, prendre 100 grammes de beurre (...), 2 jaunes d'œufs ; 3 cuillerées à bouche de sucre en poudre; 3 grosses barres de chocolat; 6 ou 8 cuillerées de sucre granulé ou de cacao (Lar. mén.1926, p. 1181).
3.
Trufficulteur, -trice, subst.Exploitant(e) d'une truffière (infra dér.); producteur, productrice de truffes. Quand il fait beau au mois d'août, les trufficulteurs ont des frissons dans le dos: la récolte sera mauvaise. Il faut de l'eau pendant l'été pour que les truffes, ces petits champignons souterrains, se décident à pousser (L'Express, 15 févr. 1965, p. 31, col. 3).
4.
Trufficulture, subst. fém.Culture de la truffe. Des stages d'initiation à la trufficulture vont être organisés (...) en Périgord. Ils seront animés par des spécialistes à la Maison de la truffe et sur le sentier des truffières; leur durée est d'une journée (Le Monde, 5 févr. 1983, p. 15).
Prononc. et Orth.: [tʀyf]. Att. ds Ac. dep. 1694 (1740: ,,Quelques-uns écrivent trufle``). Étymol. et Hist. I. Fig. 1. 1174-87 « bourde, mensonge » (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 2866); 2. 1866 « ce qui est rare, enviable, recherché » (Veuillot, Odeurs de Paris, p. 149: le flair qui mène à cette truffe); 3. 1901 « benêt, imbécile » (Bruant, pp. 54-55); cf. 1918 (Proust, loc. cit.). II. A. 1. 1363 « tuber cibarium » (ds B. Prost, Inv. mobiliers ducs de Bourgogne, t. 1, 1904, p. 20); 2. 1538 « châtaigne d'eau » (Est., s.v. tribulus: un fruict qu'on appelle Chastaignes de riviere ou truffes); 3. 1600 « pomme de terre » (Olivier de Serres, Theatre d'Agriculture, Paris, Jamet Métayer, p. 563: Cet arbuste dit cartoufle, porte fruict de mesme nom, semblable à truffes et par d'aucuns ainsi appelé), sens encore en usage dans de nombreux dial., FEW t. 13, 2, p. 385b. B. P. anal. a) [1843 en parlant du nez d'un ivrogne] (Balzac, Illus. perdues, p. 8: Vous eussiez dit d'une truffe monstrueuse enveloppée par les pampres de l'automne); id. « gros nez » fam. (Id., ibid., p. 605: la truffe de son grand-père au milieu du visage); 1904 « nez (en général) » (Nouv. Lar. ill.); b) [1899 (France, P. Nozière, p. 251: son grouin noir [d'un hérisson] qui a l'air d'être taillé dans une truffe)] 1905 (Colette, Dialog. bêtes, p. 8: [Toby le chien] ma truffe enfiévrée); c) 1935 confis. truffes au chocolat (Marinette, Cuis. de notre temps, Lyon, E. Vitte, no865). Empr. à l'a. prov.trufa, sens propre 1446 [1293?] (Chartes de Gréalou, en Rouergue ds Rayn.); sens fig. « moquerie » ca 1225 (trufas de Roais [n. anc. d'Edesse, v. éd., p. 473, 35] Peire Cardenal, Œuvres, éd. R. Lavaud, LXXI, 35; cf. Levy Prov.; ce sens fig. s'expliquant par la difficulté de la recherche des truffes qui paraissent se jouer de ceux qui les cueillent), issu du lat. vulg. tufera, ae (ves., Anthimus), de tufer, eris « truffe », forme osco-ombrienne de tuber « id. » (Pline, 19, 33-34, v. André Bot., p. 322 et André Plantes 1985, p. 266). Le sens II A 3 est dep. 1600 également rendu par cartoufle (Olivier de Serres, loc. cit. [Vivarais]; Lyonnais, Franche-Comté, Bourgogne), adapt. du suisse aléman. cartoffel (1639, Berne d'apr. FEW, loc. cit., p. 388a), lui-même prob. adapté de l'ital. tartuffoli « pomme de terre » (relevé par le botaniste bâlois Gaspard Bohin en 1596, FEW., ibid.), issu du lat. terrae tuber [*terri tufer] « truffe » (Mart., 13, 50; Juv., 14, 7, v. André Bot., p. 322). De l'ital., véhiculé par la Suisse, l'all. Tartuffel (1651), Cartoffel (1758), Kartoffel, Kluge20; de même orig., le type dial. gallo-rom. tartoufle, dont l'aire géogr. recouvre à peu près celle du type cartoufle (FEW, op. cit., p. 386 b). Sur les voies de pénétration de la pomme de terre, ainsi que sur d'autres appellations, v. patate, pomme de terre; cf. aussi tartuffe. Fréq. abs. littér.: 223. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 428, b) 547; xxes.: a) 296, b) 106.
DÉR.
Truffier, -ière, adj. et subst. fém.a) Adj. α) Où poussent les truffes; favorable à la truffe. Terrain truffier; région truffière. Chêne truffier. Chêne avec les racines duquel le mycélium de la truffe vit en symbiose. La trufficulture consiste à enfouir du mycélium autour de chênes chétifs, dits chênes truffiers (Fén.1970). β) Dressé à la recherche des truffes. Cochon truffier; truie truffière. Les chiens truffiers sont nombreux dans les départements du Sud-Ouest et du Sud-Est de la France où ils ont remplacé les cochons moins efficaces (Animaux1981).b) Subst. fém. Endroit où poussent les truffes; en partic., parcelle consacrée à la production des truffes. Truffière sauvage, cultivée. On reconnaît une truffière à la présence d'un « brûlis » caractérisé par la disparition de toute végétation adventice autour de l'arbre porteur (Lar. agric.1981).V. supra rem. trufficulture ex. [tʀyfje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. 1resattest. [fin xives. (Compte ds Mém. Soc. Eduenne, 1880, p. 398 ds Gdf.: N. Drouot et Thiebault de Dijon, truffiers), sens difficile à élucider, faute de cont.; même mot?] a) adj. α) 1480 serreure truffiere « serrure de sûreté » (Compte, éd. A. Salmon ds Bibl. Éc. Chartes, 3esérie, t. 4, 1852-53, p. 390), β) 1867 « qui a rapport aux truffes » surface truffière (Moniteur universel, 19 nov., p. 1426, 1recol.); 1872 chêne truffier (Littré), 1876 truie truffière (Lar. 19e), b) subst. α) 1511 fém. trouffiere pour serrure truffiere (Arch. Meuse B 618, fol. 118 bis ds Gdf.), β) 1749 fém. « terrain sur lequel on trouve des truffes » (Nouv. Maison rustique, 1, p. 965 d'apr. Brunot t. 6, p. 200, note 2), cf. 1796 (Fr. Rozier, Cours compl. d'agric., Paris, t. 9, p. 483a), 1801 masc. « homme qui déterre les truffes » (Id., ibid., d'apr. FEW t. 13 2, p. 384b; le mot ne figure pas au t. 9, s.v. truffe de l'éd. 1781-1805), 1872 id. « porc truffier » (Littré); de truffe, suff. -ier*. Le sens a α , peut-être parce que cette serrure semble se jouer des voleurs, FEW t. 13 2, p. 389a, note 5.
BBG. - Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 674. - Guill. Orig. gourmande 1986, p. 264. - Quem. DDL t. 1, 33.

Wiktionnaire

Nom commun - français

truffe \tʁyf\ féminin

  1. Forme particulière de champignons de la famille des ascomycètes du genre des tubéracées; champignons souterrains, charnus, compacts, recherchés pour leur arôme et pour leur saveur dont l’espèce la plus intéressante et la plus connue est la truffe noire ou truffe du Périgord.
    • Tous deux professaient une estime sincère et profonde pour la truffe. — La truffe, cette végétation sourde et mystérieuse de Cybèle, cette maladie savoureuse qu’elle a cachée dans ses entrailles plus longtemps que le métal le plus précieux, cette exquise matière qui défie la science de l’agromane, comme l’or celle des Paracelse ; la truffe, qui fait la distinction du monde ancien et du moderne, et qui, avant un verre de Chio, a l’effet de plusieurs zéros après un chiffre. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 60.)
    • Très prisée pour ses qualités gustatives et ses vertus thérapeutiques, la truffe a aussi « un énorme intérêt environnemental et pastoral parce qu’elle favorise le développement de la plante et multiplie par dix la biomasse », explique Imed Sbissi de l'IRA. — (Marie Verdier -En Tunisie, on cherche des solutions pour les zones arides – Journal La Croix, page 27, 18 novembre 2015)
    • Une sauce, des boudins blanc, une dinde farcie aux truffes
  2. (Par analogie) Friandise, pâtisserie en forme de truffe à base de chocolat.
    • Une truffe au chocolat.
  3. (Familier) Personne naïve ou stupide.
    • Je suis une vraie truffe en informatique !
    • La jolie poupée que voilà s’apprête à se faire reluire par mes bons soins, et moi, grosse truffe, je vais être obligé de lui dire « pas ce soir », comme une femme adultère à son époux. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 98)
  4. (Vieilli ou régional) Pomme de terre.
  5. (Familier) (Populaire) Se dit du nez quand il est gros et épaté.
    • Ce n’était pas un nez, mais une énorme truffe !
  6. (Vieilli) (Désuet) Tromperie, fourberie.
    • Au début du XXe siècle, Charles Rozan nous rappelle dans Les végétaux et les proverbes que le mot truffe ou trufle s’est dit dans l’ancienne langue, pour tromperie. C’était, sans doute, une allusion à la petite production qu’était alors la truffe; on indiquait par ce mot, une chose de néant, une chose trompeuse.— (Truffe ! (Ne la prenez pas pour une méchante) - D’après « Les végétaux et les proverbes », paru en 1905), site france-pittoresque.com, 24 décembre 2010)
  7. (Zoologie) Rhinarium, surface sans poil et parfois humide, qui entoure les narines d'un grand nombre de mammifères, dont le chien.
    • L'analyse de l'empreinte de la truffe du chien permet une identification de l'animal aussi précise que les empreintes digitales chez l'homme.
    • Sylvestre (Sylvester en VO), le chat blanc et noir à truffe rose, est un personnage de dessin animé où il apparait en duo avec le canari Titi.
    • En juillet 2002, le Parlement bulgare a voté une loi interdisant les prestations d'ours dansants. Jusque là arrachés à la mère encore bébés, un anneau de fer leur était introduit à vif dans la truffe.
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Littré (1872-1877)

TRUFFE (tru-f') s. f.
  • 1 Terme de botanique. Genre de la famille des champignons.
  • 2Champignon souterrain, charnu, compacte, dont les spores sont renfermées dans l'épaisseur du tissu charnu et germent lors de la destruction de celui-ci, pour la reproduction de l'espèce ; il a beaucoup de parfum et est un mets très recherché. Truffe noire. Truffe blanche. Les truffes du Périgord sont les plus estimées. Une dinde aux truffes. La truffe, cette plante si bien déguisée qui naît, croît et fructifie dans la terre, sans jamais en sortir, ne présente qu'une tête arrondie où l'on ne découvre aucun des caractères par lesquels les plantes nous sont connues, Bonnet, Contempl. nat. III, 7. Presque tout le monde en a été attaqué, successivement [du rhume], de façon qu'à l'opéra, au lieu d'offrir des liqueurs fraîches et des truffes comme à l'ordinaire, le limonadier offre et vend de la pâte de guimauve, Barbier, Journal, fév. 1733. Les cochons recherchent les truffes avec passion, lorsqu'ils en ont une fois goûté ; ils les indiquent donc en fouillant la terre, Genlis, Maison rust. t. III, p. 252, dans POUGENS. Quand on veut garder des truffes pour l'hiver, on doit les faire sécher au four, après les avoir coupées par tranches, Genlis, ib. Un sauté de truffes est un plat dont la maîtresse de la maison se réserve de faire les honneurs ; bref, la truffe est le diamant de la cuisine, Brillat-Savarin, Physiol. du goût, Médit. VI.
  • 3 Populairement. Truffe de savetier, marron.
  • 4Truffe d'eau, tribule aquatique ou macre flottante.
  • 5 Populairement. Truffe, gros nez bourgeonné.

    PROVERBE

    Quand il tonne, on dit dans certaines campagnes : Voilà un bon temps pour les truffes.

HISTORIQUE

XVIe s. Il trouva la relique ployée dans la serviette comme on enveloppe les truffles en Xaintonge, D'Aubigné, Faen. IV, 11. Marrons, truffes, porreaux…, Paré, XVIII, 43. Cet arbuste, dit cartoufle, porte fruict de mesme nom, semblable à truffes, De Serres, 563. Trufle, la macre et la trufe, Cotgrave

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Étymologie de « truffe »

(XIIIe siècle) Emprunté à l'ancien occitan trufa[1], au sens propre au XVe siècle et au sens figuré de « moquerie » un siècle auparavant ; ce sens figuré s'expliquant par la difficulté de la recherche des truffes qui paraissent se jouer de ceux qui les cueillent. L’occitan est issu du latin vulgaire tufera, de tufer « truffe », forme osco-ombrienne du latin classique tuber. Les botanistes du XVIIe siècle l’ont également employé avec le sens de « pomme de terre », également rendu par cartoufle (dans le Vivarais, Lyonnais, Franche-Comté, Bourgogne), adaptation du suisse alémanique cartoffel, lui-même probablement adapté de l'italien tartuffoli (« pomme de terre », relevé par le botaniste bâlois Gaspard Bohin en 1596), dérivé de tartufo (« truffe »), issu du latin terrae tuber *terri tufer. De l'italien, véhiculé par la Suisse, provient l'allemand Tartuffel (1651), Cartoffel (1758), Kartoffel. Sur les voies de pénétration de la pomme de terre, ainsi que sur d'autres appellations, → voir patate, pomme de terre, tartuffe et treuffe.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Berry, truffe, pomme de terre ; bourguig. treufe ; provenç. trufa. à côté de cette forme, il y a celles qui n'ont pas d'r : génev. tufelle, pomme de terre. Il y a aussi celles qui commencent par tar : truffes ou tartufles, dans un livre français de 1505 cité par Lamonnoye ; ital. tartuffo ; milanais, tartuffol ; vénit. tartufola ; d'où l'allem. Kartoffel. Le préfixe tar est, suivant Ménage, le représentant du latin terra : terrae tuber. Tout se réduit donc à deux formes essentielles : l'une avec r, l'autre sans r. La forme sans r se rattache très vraisemblablement au latin tuber, ou, au pluriel, tubera, pris au singulier féminin. Maintenant la forme avec r représenterait-elle aussi tubera avec interversion de l'r, comme flestre, du latin fistula ? L'ancienne langue avait truffe ou trufle au sens de tromperie ; Diez pense que c'est le même mot que l'autre truffe, une petite production ayant donné son nom à une chose de néant, chose trompeuse.

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Phonétique du mot « truffe »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
truffe tryf

Fréquence d'apparition du mot « truffe » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « truffe »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « truffe »

  • Croient-ils donc qu'on ait des truffes dans le cœur ?
    Max Jacob — Le Cornet à dés, Gallimard
  • Les vacances ? Dès le deuxième jour, l'ennui commence sitôt le petit-déjeuner expédié. On va acheter des cartes postales qu'on adresse à des truffes qui s'ennuient autre part en vous écrivant les mêmes.
    Frédéric Dard
  • Élevée à un niveau d’excellence grâce à la collaboration de l’association des trufficulteurs audois, du Département et de la Chambre d’agriculture de l’Aude, la production de truffes dans l’Aude permet aujourd’hui à tous de profiter de ces trésors gastronomiques.
    ladepeche.fr — La truffe et les produits truffés - ladepeche.fr
  • Avec la crise sanitaire, le marché de la truffe noire a été écourté. Les trufficulteurs espèrent se rattraper avec un autre bijou gastronomique : la truffe d'été. Moins connue, elle pourrait pourtant connaitre un vrai succès.
    Franceinfo — Provence : à la recherche de la truffe d'été
  • Les aliments sombres comme le café, le chocolat, les truffes, sont souvent associés à des notions comme l'enthousiasme et le luxe. Ces substances sombres et étranges doivent être très anciennes et chargées de sens.
    Margareth Visser
  • Dans sa cuisine de l'Hôtel de France, à Montmarault, Matthieu Omont a quant à lui son petit truc pour rehausser le pâté aux pommes de terre : de la truffe, coupée à la mandoline.
    www.lamontagne.fr — Classique ou à la truffe, à chacun son pâté aux pommes de terre, spécialité phare du Bourbonnais - Montluçon (03100)
  • Les nouveaux riches mangent les truffes avec tant d’avidité qu’ils ont l’air de les trouver.
    Robert de Montesquiou
  • Penser qu'on ne sait pas le nom du premier cochon qui a trouvé une truffe !
    Edmond et Jules de Goncourt — Journal
  • Le Sud de la Drôme est la première région trufficole de France. Ce terroir si particulier, couplé à des paysages de rêve, méritait bien son musée, la Maison de la truffe et du Tricastin, qui vous apprendra tout ce qu'il faut savoir sur le diamant noir.
    France Bleu — La truffe dans tous ses états à Saint-Paul-Trois-Châteaux
  • Fausone est une famille aux racines piémontaises (nord-ouest de l’Italie). Depuis 1948, M. Giovanni Fausone enseigne à sélectionner les meilleures matières premières pour offrir aux consommateurs des produits de qualité. Parmi les produits phares de l’entreprise artisanale familiale, on trouve l’huile d’olive extra vierge italienne aromatisée à la truffe blanche d’Alba.
    La lettre économique et politique de PACA — NICE : Voyage à Alba pour découvrir l'huile de truffe - La lettre économique et politique de PACA
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Traductions du mot « truffe »

Langue Traduction
Anglais truffle
Espagnol trufa
Italien tartufo
Allemand trüffel
Chinois 松露
Arabe الكمأة
Portugais brigadeiro
Russe трюфель
Japonais トリュフ
Basque trufa
Corse tartufo
Source : Google Translate API

Synonymes de « truffe »

Source : synonymes de truffe sur lebonsynonyme.fr

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Nombre de points du mot truffe au scrabble : 12 points

Truffe

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