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Puîné
Sommaire
- Définitions de « puîné »
- Étymologie de « puîné »
- Phonétique de « puîné »
- Fréquence d'apparition du mot « puîné » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « puîné »
- Citations contenant le mot « puîné »
- Traductions du mot « puîné »
- Antonymes de « puîné »
- Combien de points fait le mot puîné au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | puîné | puînés |
Féminin | puînée | puînées |
Définitions de « puîné »
Trésor de la Langue Française informatisé
PUÎNÉ, -ÉE, adj.
Lang. jur. Qui est né après un frère ou une sœur. Le premier est un lord, l'aîné, et par conséquent le possesseur de tous les biens de la famille. Le second est son frère puîné, époux de Paméla, déshérité à cause de ce mariage, et vivant du produit de sa demi-paie, dans un état de gêne assez voisin de l'indigence (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 148).Wiktionnaire
Adjectif - français
puîné (orthographe traditionnelle)
-
(Droit) Qui est né immédiatement après un frère ou une sœur aîné(e).
- En ce cas, la fille a sur le frère puîné un avantage qui consiste en ce qu'elle a la propriété de sa part, si elle se marie , tandis que le frère puîné n'a que l’usufruit de la sienne. (Art. 268 et 346). — (Philippe-Antoine Merlin de Douai, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, 4e édition, Bruxelles, Tarlier, 1827, v. 17, p. 564)
- Mes grands-parents y élèvent leurs trois enfants. Le beau Pierre, l'aîné, a seize ans. La facétieuse Juliette, la cadette, en a dix. Entre eux deux, Gabriel, le puîné, a quatorze ans. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, p. 353)
Nom commun - français
puînée \pɥi.ne\ féminin (orthographe traditionnelle)
- (Droit) Personne de sexe féminin qui est née immédiatement après l’un de ses frères ou l’une de ses sœurs.
Nom commun - français
puîné \pɥi.ne\ masculin (pour une femme, on dit : puînée) (orthographe traditionnelle)
-
(Droit) Personne qui est née immédiatement après l’un de ses frères ou l’une de ses sœurs.
- La première fille à laquelle je fis des attouchements, en conséquence de mon goût pour une jolie chaussure, fut ma première puînée, qui s’appelait Jenovefette. — (Nicolas Edme Restif de La Bretonne, L’Anti-Justine, 1798)
- Il avait trois fils. Ivan Illitch était le puîné. — (Léon Tolstoï, La Mort d’Ivan Illitch, I886 ; traduit du russe par Michel-Rostislav Hofmann, 1976, p. 17)
- Contrairement à ses frères, Joseph Antoine l’aîné, Vincent et Nicolas, les deux puînés, qui marchaient dans les pas de leur géniteur, Michele ne se voyait pas toute sa vie garder les chèvres et les mulets, […]. — (Gérard de Cortanze, Banditi, page 33, Albin Michel, 2004)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Qui est né après un de ses frères ou une de ses surs. C'est mon frère puîné. C'est ma sur puînée. Il s'emploie substantivement pour distinguer de l'aîné ses Frères et surs. C'est mon puîné. Dans la conversation, on se sert plus ordinairement du nom de Cadet.
Littré (1872-1877)
- Qui est né après un frère, après une sœur. Frère puîné. Sœur puînée.
Substantivement. Un puîné. Une puînée.
M. de Boutteville était de la maison de Montmorency, petit-fils d'un puîné du baron de Fosseux
, Saint-Simon, 16, 187.Par extension.
Sanchoniaton aurait parlé de Moïse, s'il avait été son contemporain ou son puîné
, Voltaire, Dial. XXIV, 17.
HISTORIQUE
XVe s. Par quoy l'on ne peut proceder à faire les estats et distributions d'iceulx decrets, ne congnoistre ceulx qui sont aisnez ou puisnez [plus anciens ou plus récents]
, Ordonn. roy. à la suite de l'Anc. coust. de Normandie, f° 33, dans LACURNE.
XVIe s. Loy [chez les Indiens d'Amérique] que les aisnez succedent à tout le bien, et n'est reservé aulcune part au puisné, que d'obeissance
, Montaigne, II, 336.
Étymologie de « puîné »
-
(1718) Composé de puis et de né.
-
Note : D’abord attesté avec l’orthographe puisné et depuis 1740 puîné. Il apparaît encore comme puisné en 1743 dans Les Amours de Théagène et Chariclée (tome 1, page 74).
Il est aussi écrit puinay, puisnay dans un mémoire de la fin du XVIIe siècle[1].
-
Note : D’abord attesté avec l’orthographe puisné et depuis 1740 puîné. Il apparaît encore comme puisné en 1743 dans Les Amours de Théagène et Chariclée (tome 1, page 74).
Phonétique du mot « puîné »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
puîné | pyine |
Fréquence d'apparition du mot « puîné » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « puîné »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « puîné »
-
La petite Annette, 5 ans, proteste bruyamment tout en tapant du pied: «Vous ne faites jamais ce que je veux!» Elle est la cadette de la famille et s’estime toujours injustement traitée. En promenade, elle refuse tout à coup de marcher, espérant que l’un de ses grands frères la portera sur son dos. Elle parle et parle sans discontinuer et s’attend à ce qu’on l’écoute enfin. Mais elle aime bien aussi que ses frères l’emmènent partout et jouent avec elle. Le comportement d’Annette est, dit-on, typique du dernier-né. Mais y a-t-il vraiment quelque chose de typique à être l’aîné, le puîné ou le cadet?
Le cadet est-il toujours le chouchou? | Illustré -
La vitrine est bien entendu Tissot Immobilier dirigé par Romain Tissot qui assure le développement, la commercialisation des surfaces, la gestion immobilière et le syndic de copropriété. Benoît de son côté via Tissot Coordination, assure la maîtrise d’œuvre et la gestion des travaux. Nicolas, qui met ses pas dans les pas de son père, est en charge de Tissot électricité. Le puîné, Olivier, intervient depuis quelques années sur les services à fortes valeurs ajoutées comme la gestion des parkings, des bâtiments, la conciergerie, etc.
Objectif Gard — FAIT DU JOUR Le groupe Tissot, l’immobilier avec la famille en plus - Objectif Gard -
«Exclu, oublié, incompris»… Coincé entre l'aîné et le benjamin, celui qu'on appelait jadis le «puîné» serait-il le mal-aimé du clan familial ? Décryptage et témoignages de celles et ceux qui sont «nés après».
Madame Figaro — L’enfant du milieu ou la difficile position du cadet - Madame Figaro -
L’honorable Guy Cournoyer, juge puîné de la Cour supérieure du Québec pour le district de Montréal, est nommé juge puîné de la Cour d’appel du Québec. Monsieur le juge Cournoyer remplace monsieur le juge N. Kasirer, qui a été nommé à la Cour suprême du Canada le 16 septembre 2019.
Vingt55 — Une avocate de Drummondville, Me Katheryne Alexandra Desfossés nommée juge à la Cour Supérieure du Québec – Vingt55 -
Rembobinons la langue française. En ancien français, on parlait, par ordre d’apparition dans la famille, d’aîné (étymologiquement "celui qui est né-avant") et de puîné (étymologiquement "celui qui est né-après", puis-né, avec un î accent circonflexe comme dans aîné). Ce puîné a été progressivement remplacé par le mot "cadet" qui vient du gascon "capdet", qui voulait dire "chef, capitaine".
RTL.fr — Cadet, aîné, benjamin : remettons la famille en ordre
Traductions du mot « puîné »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | younger |
Espagnol | mas joven |
Italien | minore |
Allemand | jünger |
Chinois | 更年轻 |
Arabe | اصغر سنا |
Portugais | mais jovem |
Russe | моложе |
Japonais | 若い |
Basque | gazteago |
Corse | più ghjovanu |
Antonymes de « puîné »
Combien de points fait le mot puîné au Scrabble ?
Nombre de points du mot puîné au scrabble : 5 points