Maître de manège

Locution nominale - français

maître de manège \mɛtʁ də ma.nɛʒ\ masculin

1. (Équitation) Responsable d'un lieu où se pratiquent le dressage de chevaux et la formation de cavaliers.
   • […] ; nous n'avons point parlé, par exemple, d'une loi faite uniquement pour défendre aux écuyers protestans de donner des leçons d'équitation; les jésuites qui n'avaient jamais fréquenté de maîtres de manège, supposaient, apparemment, que ces écuyers étaient de profonds théologiens qui argumenteraient contre leurs élèves, en leur apprenant à faire la volte, ou à partir du bon pied. — (Recueil de pièces sur l'état des protestans de France, anonyme (Nicolas de Condorcet), Londres : chez Dodsley, 1781, p. 40)
   • Le haras s’étend sur plusieurs hectares d'une herbe de contes de fées. J'emprunte une allée bordée de fusains et débouche sur la cour centrale où un palefrenier et un maître de manège s'engueulent virilement. — (James Fillol, Une autre gloire : Souviens-toi d'où tu est tombé, Société des Écrivains, 2011, chap. 23)
   • Portés, au galop d'abord, puis au trot par Eponine et Sultan, ils ont gagné le plateau et les herbages de Saint-Marc-Jaumegarde où ils ont rencontré, à la sortie du village et dans son domaine, le sieur Aurélien Fontenac éleveur de chevaux, cavalier émérite et maître de manège : « […] ». — (Pierre Moustiers, Héritier d'un seigneur, Éditions Albin Michel, 2010, chap. 10)
2. (Cirque) Régisseur qui dirige le service de piste et, par extension, qui présente le spectacle.
   • Chaque cirque possède, en outre, un maître de manège, appelé chef de piste ou chef d’équitation, qui a la responsabilité de la cavalerie. Écuyer consommé, le dressage en liberté ou en haute école ne doit avoir pour lui aucun secret. — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, p. 21)