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Lis

Définitions de « lis »

Trésor de la Langue Française informatisé

LIS, LYS, subst. masc.

A. −
1. Plante ornementale à tige droite, aux feuilles lancéolées et à grandes fleurs campanulées, solitaires ou en grappe, dont il existe de nombreuses variétés. Lis blanc, doré, tigré; lis sauvage; lis magnifique, majestueux; corolle, fleur de lis; bulbe, caïeu, oignon de lis. Une espèce de lis, que nos botanistes ont reconnue être le lis jaune ou la saranne du Kamtschatka (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 40).Un beau lys rouge et jaune, un peu « vulgaire » et, comme les amaryllis de ces derniers jours, de pas très « bon goût ». Dimension et port du lys martagon (Gide, Retour Tchad,1928, p. 1002).De hautes gerbes de lys dont les pistils dorés se multipliaient dans les miroirs et les glaces des vitrines. Un parfum entêtant émanait de ces gerbes (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 150).
BOT. Genre de plantes herbacées monocotylédones (lilium) appartenant à la famille des Liliacées. Les ovaires dits supères s'attachent au sommet du pédoncule floral au-dessus des autres parties de la fleur : tels sont ceux du Lis, de la Mauve, du Pavot, de l'Œillet (Bot.,1960, p. 888 [Encyclop. de la Pléiade]).
P. anal. [En parlant d'autres plantes]
Lis d'étang, lis d'eau. Nénuphar. Les lis d'eau coquets et frêles (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Mouche, 1890, p. 1338).
Lis de mai, lis des vallées. Muguet. Le lys des vallées, dont les blanches clochettes, agitées au moindre souffle, répandent une odeur délicieuse (France, P. Nozière,1899, p. 51).
Lis de Saint-Jacques. Variété d'amaryllis. (Dict. xixeet xxes.).
2. En partic.
a) Lis blanc (lilium candidum ou lis commun), fleur de lis blanc.
α) P. compar. Elle était blanche plus qu'aucune des filles d'Égypte, blanche comme le lait, comme le lis (Gautier, Rom. momie,1858, p. 275).V. albâtre ex. 39.
β) P. métaph. Une tendre rougeur vient colorer les lis de son front (Cottin, Mathilde, t. 1, 1805, p. 302).Le lis de sa joue, ou le bleu du regard Dont le seul souvenir me perce comme un dard (Lamart., Confid.,1859, p. 128).Les musiciennes des chants-défendus, objuratrices d'amour, inviolées comme le lis de leurs seins, s'avancent, pâles sous leurs pierreries (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 381).
[En fonction de déterm.] Bras, chair, joues, mains, seins de lis. Ce teint de lys et de roses était encore relevé chez Philéas par un sourire gracieux qui résultait bien moins d'une disposition de l'âme que de cette disposition des lèvres pour lesquelles on a créé le mot poupin (Balzac, Député d'Arcis,1847, p. 295).Sur le devant du char les filles les mieux faites, Les plus charmantes fleurs du jardin de beauté, Font de leurs doigts de lis pleuvoir les violettes (Gautier, Poés.,1872, p. 207).Les dernières admiratrices de Lamartine, au front de lis sous des anglaises tombantes, ont depuis bien des années clos leur bel œil rêveur (A. Daudet, Crit. dram.,1897, p. 229):
1. Raphaël voyait Pauline dans une toilette simple et de bon goût. À travers la gaze qui couvrait chastement son corsage, des yeux habiles pouvaient apercevoir une blancheur de lys et deviner des formes qu'une femme eût admirées. Puis c'était toujours sa modestie virginale, sa céleste candeur, sa gracieuse attitude. Balzac, Peau chagr.,1831, p. 216.
b) Littér. [Le lis comme symbole de pureté, de candeur, d'innocence, de vertu] Lis virginal.
P. compar. Pur comme le/un lis. Sous le deuil où se plaît cette âme sans essor, Repose une candeur inviolée encor Comme un lys enfermé dans un coffret d'ébène (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883p. 358) :
2. Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... − On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir. Rimbaud, Poés.,1871, p. 46.
P. métaph. Cette belle fille, ce lys vierge, cette coupe de pudeur et de délices (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 407).Tu n'as pas désespéré de la bonté divine (...). Le lis de tes vertus a fleuri sur le fumier de ta corruption (France, Thaïs,1890, p. 333):
3. Un rire muet dilata sa face, à la vue de tout ce qu'il y avait à souiller dans ce lys. La limace contemplait la rose avant d'y baver, il se mit à trembler de joie et avec des gestes fous, lacéra le corsage et la robe, dispersant ces lambeaux d'étoffe qui semblaient résister et défendre le corps de cette vierge, bientôt martyre. Péladan, Vice supr.,1884, p. 272.
B. − P. méton.
1. Représentation stylisée d'une fleur de lis. Blason, tapisserie ornés de fleurs de lis; drapeau blanc aux fleurs de lis d'or. Saint Louis, pour récompenser ses services, lui concéda à lui [Geoffroy, baron de Chateaubriand] et à ses héritiers, en échange de ses anciennes armoiries, un écu de gueules, semé de fleurs de lys d'or (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 17).
P. méton. Bijou ou insigne représentant cette figure :
4. ... le drapeau blanc, vaguement rose au soleil couchant, flottait sur le dôme des Tuileries. La place de la Concorde, redevenue alors place Louis XV, regorgeait de promeneurs contents. Beaucoup portaient la fleur de lys d'argent suspendue au ruban blanc moiré qui, en 1817, n'avait pas encore tout à fait disparu des boutonnières. Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 166.
Loc. [P. allus. au siège recouvert d'un tissu orné de fleurs de lis; en parlant d'un magistrat sous l'Ancien Régime] Être assis/siéger sur les fleurs de lis, sur les lis. Siéger dans une cour supérieure. Un juge ou un procureur du roi assis sur les lys doit, pour ainsi dire, mourir pendant l'audience. Là est son champ de bataille (Balzac, Physiol. mar.,1826, p. 90).
En partic. Fleur de lis. Sous l'Ancien Régime, marque au fer rouge en forme de lis qui était appliquée sur l'épaule de certains condamnés. Le roi le tient en estime si particulière qu'il l'a fait blasonner d'une fleur de lis à l'épaule pour le retrouver partout au cas qu'il se perdît (Gautier, Fracasse,1863, p. 324).Nous montrons à qui veut les voir nos tours fort drôles, Nos trucs, nos fleurs de lys, parfois sur nos épaules (Hugo, Toute la lyre, t. 2, 1885, p. 200).
P. métaph., HIST. Les fleurs de lis, le royaume des lis, le trône des lis, les lis. Le royaume de France. Le rétablissement du trône des lis, la restauration de la famille de Henri IV (Jouy, Hermite, t. 5, 1814, p. 181).Le roi (...) communia avec ses quatre fils Charles, Louis, Jean, Philippe, et les seigneurs des fleurs de lis, comme on appeloit alors les princes du sang (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 4, 1831, p. 133).Louis réclame vos secours; Vierge, prêtez votre assistance Aux lis de France! (Delavigne, Louis XI,1832, I, 7, p. 26).
2. HÉRALDIQUE
a) Fleur de lis. Meuble héraldique formé de trois fleurs de lis stylisées et unies. Ces fauteuils, ornés d'un écusson sculpté, où brillaient sur l'azur les trois fleurs de lys de France surmontées d'une couronne royale, sortaient visiblement des garde-meubles du Louvre, ou tout au moins de celui de quelque château royal (Dumas père, Monte-Cristo, t. i, 1846, p. 564).
b) Lis rouge. Emblème de Florence. Florence est vraiment la ville de la fleur, et ce n'est pas à tort qu'elle porte le lys rouge pour emblème (France, Lys rouge,1894, p. 229).
Prononc. et Orth. : [lis]. Se prononce [li] dans fleur de lis (Barbeau-Rodhe 1930). Ac. 1694-1878 : lis; 1935 : lis, lys. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971 : lis. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1150 bot. (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 8038); b) ca 1223 symbole de pureté, de vertu (Gautier de Coinci, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 32, 235 : la fleurs de lis [désignant la Vierge]); 2. a) ca 1225 hérald. (Durmart le Gallois, éd. J. Gildea, 8558); b) 2emoitié du xives. les fleurs de lis « la famille royale française » (Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, éd. R. Delachenal, t. 1, p. 185, cf. Gdf., s.v. lis2[Chron. de S.-Den.]); c) fin du xvies. fleur de lis « marque au fer rouge qu'on applique sur l'épaule de certains condamnés » (P. de L'Estoile, Mémoires, 2ep., p. 342 ds Gdf. Compl.); 3. a) 1583 lis d'étang « nénuphar » (Ch. Estienne, J. Liébault, L'Agriculture et maison rustique, p. 134a); b) 1680 lis des vallées « muguet » (Rich.); c) 1840 lis de Saint-Jacques « amaryllis » (Ac. Compl. 1842); d) 1896 lis d'eau « nénuphar » (Roll. Flore t. 1, p. 148). Forme du plur., qui a éliminé le sing. *lil, du lat. lilium « lis », qui ne semble attesté que chez Béroul, Tristan, éd. E. Muret4, 2738. Fréq. abs. littér. : Lis : 483. Lys : 774. Fréq. rel. littér. Lis : xixes. : a) 583, b) 952; xxes. : a) 742, b) 599. Lys : xixes. : a) 872, b) 1 468; xxes. : a) 1 639, b) 774. Bbg. Buyssens (E.). Le Double probl. de la fleur de lis. Arch. ling. 1951, t. 3, pp. 38-44. - Rommel 1954, p. 110, 117.

Wiktionnaire

Adjectif - ancien français

lis \Prononciation ?\

  1. Variante de les.

Nom commun - français

lis \lis\ masculin invariable

  1. (Botanique) Genre de liliacées qui porte, sur une haute tige, des fleurs à trois pétales et trois sépales pétaloïdes.
    • Le suc d’oignons de lis étoit tenace, gluant; il fallut pour en avoir un peu, le ramasser avec un couteau : il étoit couleur de café au lait. — (Jean-Étienne Guettard, Mémoires sur différentes parties des sciences et arts, Paris : Laurent Prault, 1770, tome 2, page L)
    • Il faut vraiment n’avoir jamais mis les pieds à la campagne pour s’imaginer que le lis blanc, le lis immaculé, le lis parfumé, croît ailleurs que dans nos jardins et nos serres; nos lis des champs sont petits, rouges, inodores et maculés de noir! — (Marie-Victorin, « L’étude des sciences naturelles », Revue canadienne, volume 20, no 4, octobre 1917)
  2. Fleur du lis blanc.
    • Elle semblait faite pour glisser, en robe blanche, dans des paysages liturgiques, une branche de lis ou un rameau d’or à la main. — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
    • Le lis est le symbole de la virginité, de la candeur, de l’innocence, de la pureté.
  3. (Sens figuré) Couleur très blanche de la fleur.
    • Teint de lis et de rose.
  4. (Par ellipse) Fleur de lis.
    1. (En particulier) (Histoire) Marque représentant une fleur de lis, qu’on imprimait anciennement, avec un fer chaud, sur l’épaule des malfaiteurs condamnés à une peine afflictive et infamante.
    2. (Héraldique) Fleur de lis.
      • Autrefois l’écu de France avait trois fleurs de lis d’or en champ d’azur.

Nom commun - ancien français

lis \Prononciation ?\ masculin

  1. (Botanique) Lis.
    • Flors de rose et de lis — (Li ABC Nostre Dame, ms. 837 de la BnF, f. 170v.)
    • Estre des fleurs de lis, être de la famille royale.

Forme de nom commun - français

lis \Prononciation ?\ masculin

  1. Pluriel de li.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Littré (1872-1877)

LIS (l'Académie dit qu'on prononce lis' en parlant de la fleur, li dans fleur de lis, armes de la maison de Bourbon, et de nouveau lis' dans la locution l'empire des lis, le royaume des lis pour dire la France : en un mot, lis, toutes les fois qu'il est hors de la fleur de lis du blason se prononce lis') s. m.
  • 1Plante bulbeuse qui porte, sur une haute tige, des fleurs blanches à six folioles (genre lilium, famille des liliacées). Tel en un secret vallon Sur le bord d'une onde pure Un jeune lis, l'amour de la nature, Croît à l'abri de l'aquilon, Racine, Athal. II, 9. Tel un sauvage lis, Confiant au désert le parfum qu'il exhale, Cache aux vents indiscrets sa beauté virginale, Delille, Trois règnes, V. Quand un lis virginal penche et se décolore Par un ciel brûlant desséché, Delavigne, Paria, II, 6.

    Lis blanc ou commun, lilium candidum, L. ; lis turban, lilium pomponium, L. ; lis de Chalcédoine, lilium chalcedonicum, L. ; lis martagon, lilium martagon, L.

  • 2La fleur du lis blanc. La blancheur des lis. Blanc comme un lis.

    Fig. Teint de lis, teint de lis et de rose, teint extrêmement blanc, teint blanc et vermeil.

    Poétiquement, on dit les lis de son teint, de son visage. Et les lis de son teint seraient-ils effacés ? Tristan, Mariane, V, 2. Les roses et les lis de votre beau visage, Tristan, M. de Chrispe, II, 3. Je trouvai Mademoiselle de Sceaux très belle, le teint du plus grand éclat du monde, des lis et des roses en abondance, Retz, I, 6. Attends, discret mari, que la belle en cornette Le soir ait étalé son teint sur la toilette, Et, dans quatre mouchoirs de sa beauté salis, Envoie au blanchisseur ses roses et ses lis, Boileau, Sat. X.

  • 3En armoiries, fleurs de lis, armes des rois de France, imitant très imparfaitement trois fleurs de lis unies ensemble, celle du milieu droite, et les deux autres ayant leurs sommités courbées en dehors. Les rois de France portent d'azur à trois fleurs de lis d'or. Et mentiront les prophéties De tous ces visages pâlis, Dont la vaine étude s'applique à chercher l'an climatérique De l'éternelle fleur de lis, Malherbe, III, 1. Les armoiries des rois de France ne ressemblèrent jamais à des lis ; c'est évidemment le bout d'une hallebarde, telles qu'elles sont décrites dans les mauvais vers de Guillaume le Breton, Voltaire, Mœurs, 75. Il est certain que, ni en pierre, ni en métal, ni sur les médailles ni sur les sceaux, on ne trouve aucun vestige véritable de fleurs de lis avant Louis le Jeune ; c'est sous son règne, vers 1147, que l'écu de France commença d'en être semé, Saint-Foix, Ess. Hist. Paris, Œuv. t. IV, p. 107, dans POUGENS. C'est sous Charles V que les fleurs de lis, qui étaient sans nombre dans l'écu de France, commencèrent à être réduites à trois, en l'honneur, dit un historien, de la sainte Trinité, Saint-Foix, ib. p. 108.

    Poétiquement. Les fleurs de lis, le royaume de France. Vole vite, et de la contrée Par où le jour fait son entrée, Jusqu'au rivage de Calis, Conte sur la terre et sur l'onde Que l'honneur unique du monde C'est la reine des fleurs de lis, Malherbe, III, 2. Qui n'a vu dessous leurs combats [des Français] Le Pô mettre les cornes bas, Et les peuples de ses deux rives, Dans la frayeur ensevelis, Laisser leurs dépouilles captives à la merci des fleurs de lis ? Malherbe, IV, 5.

    Les lis se dit quelquefois pour les fleurs de lis. Que nos campagnes ne voient jamais les lis déployés contre les lis, Massillon, Or. fun. Madame. Ces juges, ces pairs avilis Qui te prédisent des merveilles [au duc de Bordeaux], De mon temps juraient que les lis Seraient le butin des abeilles [armoiries des Napoléons], Béranger, les Deux cousins.

    Poétiquement. Les Lis, se disaient autrefois de la France (on met une majuscule). L'empire des Lis. Le trône des Lis.

    Ceindre les lis, devenir roi ou reine de France. Lorsqu'aux yeux du peuple que j'aime Je ceignis les lis éclatants, Béranger, Mar. Stuart.

    Les lis ne filent point, c'est-à-dire le royaume de France ne peut être tenu par des femmes (phrase tirée de l'Évangile de saint Mathieu, VI, 28, et détournée de son sens, pour être appliquée comme décision divine en faveur de la loi salique). On a oublié que les léopards, qui sont (on ne sait pourquoi) les armoiries d'Angleterre, ne filent pas plus que les lis qui sont (on ne sait pourquoi) les armoiries de France, Voltaire, Dict. phil. Loi salique.

    Siéger, être assis sur les fleurs de lis, s'est dit des membres d'une cour supérieure, par allusion aux tapis semés de fleurs de lis dont leurs siéges étaient couverts. Il fallait qu'un magistrat dît son avis assis sur les fleurs de lis, sans en avoir communiqué avec personne, Retz, II, 151. [Les juges] qui ne donnent à leurs charges que les restes d'une oisiveté languissante, comme s'ils n'étaient juges que pour être de temps en temps assis sur les fleurs de lis, Fléchier, Lamoignon.

  • 4Ordre du Lis, ordre créé par Louis XVIII en 1816, qui n'était guère qu'un signe de ralliement.
  • 5Fleur de lis, fer marqué de plusieurs petites fleurs de lis que le bourreau appliquait sur l'épaule de certains condamnés ; c'est ce qu'on nommait la marque, aujourd'hui abolie. Je fus connu, mais par mon infamie, Comme un gredin, que la main de Thémis A diapré de nobles fleurs de lis Par un fer chaud, gravé sur l'omoplate, Voltaire, le Pauvre diable.
  • 6Chevalier du lis, nom, à Rome, de trois cent soixante chevaliers dont on attribue l'institution à Paul III, pour la défense du patrimoine de Saint-Pierre
  • 7Lis d'or, monnaie de la valeur de sept francs ; lis d'argent, monnaie d'argent qui valait vingt sols. Ces monnaies furent frappées sous Louis XIV en 1655, et n'eurent cours que pendant très peu de temps.
  • 8Nom, chez les Juifs, d'un bijou. Elle prit une chaussure très riche, des bracelets, des lis d'or, des pendants d'oreilles, des bagues, Sacy, Bible, Judith, X, 3.
  • 9Genres de la famille des liliacées : lis asphodèle ou lis jaune, hemerocallis flava, L. ; lis de Saint-Bruno ou des Allobroges, anthericum liliastrum, L. ; lis de mai, ou des vallées, le muguet, convallaria maialis, L.

    Genres de la famille des amaryllidées : lis de Saint-Jacques, amaryllis formosissima, L. ; lis jaune doré, amaryllis aurea, L. Lis de Guernesey, l'amaryllis grenesia, naturalisé à Guernesey, dit-on, par suite d'un naufrage, Le Héricher, Hist. et Gloss. t. II, p. 441.

    Lis mathiole, pancratium maritimum, L. ; lis des Incas, alstroemeria peregrina, L.

    Iridées : lis des marais, iris pseudo-acorus, L. ; lis d'Espagne, iris xiphioides, EHR.

    Familles dicotylédonées : lis de Surate, hibiscus suratensis, L. ; lis des étangs, nymphea alba, L.

  • 10Petite constellation boréale, dite quelquefois Mouche.
  • 11Lis de mer, espèce d'encrine.

REMARQUE

L'Académie met une majuscule à Lis quand il signifie la France ; cependant elle n'en met pas à léopard quand il signifie l'Angleterre. Il y a inconséquence. Le mieux serait de n'en mettre ni à l'un ni à l'autre.

HISTORIQUE

XIIe s. Si cum li liz est entre les espines, ensi est m'amie entres les filhes, Job, p. 441. Dame, mar [à male heure] [je] vi le clair vis et la face, Où rose et lis florissent chascun jour, Couci, X. Qui dunc veïst le sanc et le cervel chaïr, E sur le pavement l'un od l'autre gesir, De roses et de lilies [prononcez lis] li peüst sovenir, Th. le mart. 151.

XIIIe s. Vermeille ert [elle était] come rose, blanche com flor de lis, Berte, XX.

XIVe s. [Le roi de Navarre haranguant le peuple de Paris dit] qu'il aimoit moult le royaume de France, et qu'il y estoit bien tenu, car il estoit des fleurs de lys de tous costés [parent de la famille royale], Chr. de St Denis, t. II, p. 250, dans LACURNE.

XVe s. Bel oncle de Berry, nous ne voulons pas que vous nous eloigniez notre cousine votre fille des fleurs de lys, nous lui pourvoirons un mariage bon et bien seant pour elle, Froissart, III, IV, 34.

XVIe s. Jà le laurier te prepare couronne ; Jà le blanc lis dedans ton bers fleuronne, Marot, I, 228. D'autres couleurs que de blanches y a il des lys venans d'eux-mesmes sans artifice, comme des rouges et violets, aucunement dissemblables en figure aux francs, De Serres, 575. Ne cerchez pas en leur cœur les armoiries de Lorraine… n'autre que des fleurs de lys toutes pures et nettes, si vivement empreintes qu'ils ne souffriront à nul, quel qu'il soit, braver l'amour du roy ne du nom françois, R. de la Planche, Livre des marchands, édit. du Panthéon, p. 429.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. LIS. Ajoutez :
12 Arbre aux lis, le tulipier et plusieurs magnolias de l'Amérique du nord, Baillon, Dict. de botan. p. 247.
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Encyclopédie, 1re édition (1751)

LIS, lilium, s. m. (Hist. nat. Botan.) genre de plante dont la fleur forme une espece de cloche. Elle est composée de six pétales plus ou moins rabattues en dehors ; il y a au milieu un pistil qui devient dans la suite un fruit oblong ordinairement triangulaire & divisé en trois loges. Il renferme des semences bordées d’une aîle & posées en double rang les unes sur les autres. Ajoutez aux caracteres de ce genre la racine bulbeuse & composée de plusieurs écailles charnues qui sont attachées à un axe. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Lis-asfodele, lilio asphodelus, genre de plante à fleur liliacée monopétale ; la partie inférieure de cette fleur a la forme d’un tuyau, la partie supérieure est divisée en six parties. Il sort du fond de la fleur un pistil qui devient dans la suite un fruit presqu’ovoïde, qui a cependant trois côtes longitudinales ; il est divisé en trois loges & rempli de semences arrondies. Ajoutez à ces caracteres que les racines ressemblent à des navets. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Lis blanc, (Botan.) c’est la plus commune des 46 especes de Tournefort du genre de plante qu’on nomme lis. Cette espece mérite donc une description particuliere. Les Botanistes nomment le lis blanc lilium album vulgare, J. Bauh. 2. 685. Tournefort, I. R. H. 369. lilium album, flore erecto, C. B. P. 76.

Sa racine est bulbeuse, composée de plusieurs écailles charnues, unies ensemble, attachées à un pivot, & ayant en dessous quelques fibres. Sa tige est unique, cylindrique, droite, haute d’une coudée & demie, garnie depuis le bas jusqu’au sommet de feuilles sans queues, oblongues, un peu larges, charnues, lisses, luisantes, d’un verd-clair, plus petites & plus étroites insensiblement vers le haut, & d’une odeur qui approche du mouton bouilli quand on les frotte entre les doigts. Ses fleurs ne se développent pas toutes ensemble ; elles sont nombreuses & rangées en épi à l’extrémité de la tige sur une hampe : elles sont belles, blanches, odorantes, composées de six pétales épais, recourbés en dehors, & représentant en quelque maniere une cloche ou une corbeille ; leur centre est occupé par un pistil longuet à trois sillons, d’un blanc verdâtre & de six étamines de même couleur, surmontées de sommets jaunâtres. Le pistil se change en un fruit oblong, triangulaire, partagé en trois lobes remplis de graines roussâtres, bordées d’un feuillet membraneux, posées les unes sur les autres à double rang.

Les feuilles, les tiges & les oignons de cette plante sont remplis d’un suc gluant & visqueux : on la cultive dans nos jardins pour servir d’ornement, à cause de sa beauté & de sa bonne odeur. On dit qu’elle vient d’elle-même en Syrie.

Ses fleurs & ses oignons sont d’usage en Medecine ; le sel ammoniacal qu’ils possedent, joint à une médiocre portion d’huile, forme ce mucilage bienfaisant d’où les oignons tirent leur vertu pour amollir un abscès, le conduire en maturité & à suppuration. On les recommande dans les brûlures, étant cuits sous la cendre, pilés & mêles avec de l’huile d’olive ou des noix fraîches. (D. J.)

Lis de saint Bruno, liliastrum, genre de plante à fleur liliacée, composée de six pétales, & ressemblant à la fleur du lis pour la forme. Il sort du milieu de la fleur un pistil qui devient dans la suite un fruit oblong : ce fruit s’ouvre en trois parties qui sont divisées en trois loges & remplies de semences anguleuses. Ajoutez aux caracteres de ce genre que les racines en sont en forme de navets, & qu’elles sortent toutes d’un même tronc. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Lis-jacinthe, lilio hiacinthus, genre de plante à fleur liliacée, composée de six pétales, & ressemblant à la fleur de la jacinthe ; ce pistil devient dans la suite un fruit terminé en pointe, arrondi dans le reste de son étendue, & ayant pour l’ordinaire trois côtes longitudinales. Il est divisé en trois loges, & rempli de semences presque rondes. Ajoutez à ces caracteres que la racine est composée d’écailles comme la racine du lis. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Lis-narcisse, lilio-narcissus, genre de plante à fleur liliacée, composée de six pétales disposés comme ceux du lis : le calice, qui est l’embrion, devient un fruit ressemblant pour la forme à celui du narcisse. Ajoutez à ces caracteres que le lis-narcisse differe du lis en ce que sa racine est bulbeuse & composée de plusieurs tuniques, & qu’il differe aussi du narcisse en ce que sa fleur a plusieurs pétales. Tournefort, inst. rei herb. Voyez Plante.

Lis des vallées, (Botan.) genre de plante que les Botanistes nomment lilium convallium, & qu’ils caractérisent ainsi. L’extrémité du pédicule s’insere dans une fleur monopétale en cloche pendante en épi, & divisée au sommet en six segmens. L’ovaire croît sur la sommité du pédicule au-dedans de la fleur, & dégénere en une baie molle, sphérique, pleine de petites semences rondes, fortement unies les unes aux autres.

Observons d’abord que le nom de lis est bien mal donné à ce genre de plante, qui n’a point de rapport aux lis : observons ensuite que le petit lis des vallées, lilium convallium minus de Bauhin, n’appartient point à ce genre de plante, car c’est une espece de similax.

M. de Tournefort compte sept especes véritables de lis des vallées, dont la principale est le lis des vallées blanc, lilium convallium album, que nous appellons communément muguet. Quelquefois sa fleur est incarnate, & quelquefois double, panachée. Voyez la description de cette plante au mot Muguet. (D. J.)

Lis des vallées, (Mat. med.) Voyez Muguet.

Lis ou Lis blanc, (Chimie, Pharmacie, & Mat. med.) La partie aromatique de la fleur des lis n’en est point séparable par la distillation ; l’eau qu’on en retire par ce moyen n’a qu’une odeur desagréable d’herbe, & une très-grande pente à graisser. Voyez Eaux distillées. L’eau de lis que l’on trouve au rang des remedes dans toutes les pharmacopées, & qui est fort vantée, comme anodine, adoucissante, &c, doit donc être bannie des usages de la Medecine.

L’huile connue dans les dispensaires sous les noms d’oleum lirinum, crinimum & susinum, qu’on prépare en faisant infuser les fleurs des lis dans de l’huile d’olive, est chargée de la partie aromatique des lis, mais ne contient pas la moindre portion du mucilage qui constitue leur partie vraiment médicamenteuse. L’huile de lis n’est donc autre chose que de l’huile d’olive chargée d’un parfum leger, peu capable d’altérer les vertus qui lui sont propres, & par conséquent un remede qui n’augmente pas la somme des secours pharmaceutiques. Voyez Huile.

Les fleurs de lis cuites dans l’eau & réduites en pulpe, sont employées utilement dans les cataplasmes émolliens & calmans ; mais l’on emploie beaucoup plus communément les oignons de cette plante préparés de la même maniere ; ces oignons sont un des ingrédiens les plus ordinaires des cataplasmes dont on se sert dans les tumeurs inflammatoires qu’on veut conduire à suppuration ; souvent même ce n’est qu’un oignon de lis cuit sous la cendre qu’on applique dans ces affections extérieures. Ce remede réussit presque toujours : ses fréquens succès en ont fait un médicament domestique dont personne n’ignore les usages. (b)

Lis de pierre, lilium lapideum ; (Hist. nat.) nom donné par quelques naturalistes à une pierre sur laquelle on voit en relief un corps qui ressemble à un lis. M. Klein croit que c’est une espece d’étoile de mer dont l’analogue vivant est étranger à nos mers ; il l’appelle entrochus ramosus. Il trouve que par la figure il a du rapport avec l’étoile de mer de Magellan. Quelques auteurs croient que cette pierre est la même que l’encrinos ou l’encrinite dont Agricola donne la description, aussi-bien que Lachmund dans son Oryctographia Hildesheimensis. Voyez l’article Encrinite. Cependant Scheuchzer appelle pierre de lis un fragment de corne d’ammon, sur la surface ou l’écorce de laquelle on voyoit comme imprimées des fleurs de lis semblables à celles qui sont dans les armes de France. Mais il paroît que c’est l’encrinos qui doit à juste titre rester en possession du nom de pierre de lis ou de lis de pierre. (—)

Lis, ou Notre Dame du Lis, (Hist. mod.) ordre militaire institué par Garcias IV. roi de Navarre, à l’occasion d’une image de la sainte Vierge, trouvée miraculeusement dans un lis, & qui guerit ce prince d’une maladie dangereuse. En reconnoissance de ces deux événemens, il fonda en 1048 l’ordre de Notre Dame du Lis, qu’il composa de trente-huit chevaliers nobles, qui faisoient vœu de s’opposer aux Mores, & s’en réserva la grande-maîtrise à lui & à ses successeurs. Ceux qui étoient honorés du collier, portoient sur la poitrine un lis d’argent en broderie, & aux fêtes ou cérémonies de l’ordre, une chaîne d’or entrelacée de plusieurs M M gothiques, d’où pendoit un lis d’or émaillé de blanc, sortant d’une terrasse de sinople, & surmonté d’une grande M, qui est la lettre initiale du nom de Marie. Favin, hist. de Navarre.

Lis, (Hist. mod.) nom d’un ordre de chevalerie institué en 1546 par le pape Paul III. qui chargea les chevaliers de défendre le patrimoine de saint Pierre, contre les entreprises de ses ennemis, comme il avoit établi pour le même but, ceux de saint Georges dans la Romagne, & de Lorette dans la Marche d’Ancone, quoique Favin rapporte l’origine de celui-ci à Sixte V. & le fasse de quarante-un ans postérieur à la création qu’en fit Paul III. selon d’autres auteurs.

Les chevaliers du lis étoient d’abord au nombre de cinquante, qu’on appelloit aussi participans, parce qu’ils avoient fait au pape un présent de 25000 écus, & on leur avoit assigné sur le patrimoine de saint Pierre, un revenu de trois mille écus, outre plusieurs privileges dont ils furent décorés. La marque de l’ordre est une médaille d’or que les chevaliers portent sur la poitrine ; on y voit d’un côté l’image de Notre-Dame du Chesne, ainsi nommée d’une église fameuse à Viterbe, & de l’autre un lis bleu céleste sur un fond d’or, avec ces mots : Pauli III. Pontific. Max. Munus. Paul IV. confirma cet ordre en 1556, & lui donna le pas sur tous les autres. Les chevaliers qui le composent portent le dais sous lequel marche le pape dans les cérémonies lorsqu’il n’y a point d’ambassadeurs de princes pour faire cette fonction. Le nombre de ces chevaliers fut augmenté la même année jusqu’à trois cens cinquante. Bonanni, catalog. equestr. ordin.

Lis d’argent, (Monnoie.) monnoie de France, qu’on commença à fabriquer ainsi que les lis d’or, en Janvier 1656. Les lis d’argent, dit le Blanc, pag. 387, étoient à onze deniers douze grains d’argent fin, de trente pieces & demie au marc, de six deniers cinq grains trébuchant de poids chacune, ayant cours pour vingt sols, les demi-lis pour dix sols, & les quarts de lis pour cinq sols. (D. J.)

Lis d’or, (Monnoies.) piece d’or marquée au revers du pavillon de France. Ce fut une nouvelle espece de monnoie, dont la fabrication commença en Janvier 1656, & ne dura guere. Le lis d’or, dit le Blanc, pag. 387, pese trois deniers & demi-grain. Ils sont au titre de vingt-trois carats un quart, à la taille de soixante & demi au marc, pesant trois deniers trois grains & demi trébuchant, la piece, & ont cours pour sept livres. Voilà une évaluation faite en homme de métier, qui nous mettroit en état de fixer avec la derniere exactitude, s’il en étoit besoin, la valeur du lis d’or, vis-à-vis de toutes les monnoies de nos jours. Voyez Monnoie. (D. J.)

Lis, fleur de (Blason.) Voyez Fleur-de-lis, & lisez que ces fleurs ont été réduites à trois sous Charles V. & non pas sous Charles VII. Je persiste à regarder la conjecture de Chiflet comme plus hasardée que solide ; mais il est vraissemblable, que ce qui fut long-tems une imagination de peintres, devint les armoiries de France. D’anciennes couronnes des rois des Lombards, dont on voit des estampes fideles dans Muratori, sont surmontées d’un ornement semblable, & qui n’est autre chose, que le fer d’une lance lié avec deux autres fers recourbés. Quoi qu’il en soit, cet objet futile ne valoit pas la peine d’exercer la plume de Sainte-Marthe, de du Cange, de du Tillet & du P. Mabillon. Je ne parle pas de Chiflet, de la Roque, des PP. Tristan de Saint-Amand, Ferrand, Ménestrier & Rousselet, jésuites. Ces derniers écrivains ne pouvoient guere se nourrir d’objets intéressans. (D. J.)

Lis, s. m. (Ourdissage.) c’est la même chose que les gardes du rot, ou les grosses dents qui sont aux extrémités du peigne.

Lis, la (Géogr.) en latin Legia, riviere des pays-bas françois. Elle prend sa source à Lisbourg en Artois, & se jette dans l’Escaut à Gand. On voit que le nom de cette riviere, joint à ceux de l’Escaut, de la Meuse, du Rhin & de la Moselle, dans les vers des poëtes françois, lors des conquêtes de Louis XIV. en Flandres, ils lui disent sans cesse, d’une maniere ou d’autre, également éloignées de la vérité :

Et la Meuse, le Rhin, la Moselle & la Lis,
Admirant vos exploits, tendent les bras aux lis.


(D. J.)

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Étymologie de « lis »

Forme plurielle généralisée de l’ancien français lil, issu du latin lilium.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. lili, liri, lis ; catal. lliri ; esp. lis et lirio ; ital. giglio ; du lat. lilium ; grec, λείριον. Le français lis est l'ancien nominatif lis pour lils. On remarquera dans le XIIe siècle l'orthographe lilie par respect pour l'étymologie latine, bien que ce lilie fût monosyllabe.

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Phonétique du mot « lis »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
lis lis

Fréquence d'apparition du mot « lis » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « lis »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « lis »

  • Mais son invité n’en démordait pas : “Je ne lis pas vos bêtises, je n’écoute pas votre télé. Je ne lis pas les journaux qui médisent de moi…”.
    DHnet — Didier Raoult s’emporte en pleine émission : “Je ne lis pas vos bêtises” (VIDÉO) - La DH/Les Sports+
  • Oui, je lis beaucoup, tout le temps, dès le matin en déjeunant, je ne peux pas m’en passer. Je peux dépenser sans compter pour acheter des bouquins. Je voudrais avoir plus de temps, être en retraite, déjà, pour lire davantage.
    www.lejdc.fr — Une Vauzellienne dans le jury du Prix du Livre France Inter : "Je lis beaucoup, tout le temps, je ne peux pas m’en passer" - Varennes-Vauzelles (58640)
  • ET ALORS!!! Il a pas rappelé Benzema lis donc avant de dire des âneries
    Lyon Mag — Liste des Bleus : Alexandre Lacazette pas convoqué, aucun Lyonnais appelé
  • D’une pureté virginale ou éblouissants, voire extravagants, les lis fleurissent massifs, bordures et jardins bouquetiers pendant l’été. Ces plantes bulbeuses, vivaces et rustiques, arborent des tiges bien droites, robustes, habillées de nombreuses feuilles rubanées.
    La Croix — Le lis blanc, la plante de toutes les légendes

Vidéos relatives au mot « lis »

Traductions du mot « lis »

Langue Traduction
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Antonymes de « lis »

Combien de points fait le mot lis au Scrabble ?

Nombre de points du mot lis au scrabble : 3 points

Lis

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