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Gaz lacrymogène
[gaz lakrimɔʒɛn]
Définitions de « gaz lacrymogène »
Gaz lacrymogène - Locution nominale
- Gaz lacrymogène — définition française (sens 1, locution nominale)
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Substance chimiques provoquant une irritation des muqueuses et un écoulement lacrymal (larmes).
L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993.
Étymologie de « gaz lacrymogène »
- (1915) [1] Locution composée de gaz et de lacrymogène.
Usage du mot « gaz lacrymogène »
Évolution historique de l’usage du mot « gaz lacrymogène » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « gaz lacrymogène » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « gaz lacrymogène »
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Six jeunes ont été blessés, dont trois sérieusement, dans une bagarre où a été lancée une bombe de gaz lacrymogène et sortie une batte de baseball.
Courrier picard — Violente bagarre en marge de l’anniversaire à Quevauvillers -
À l’Association Jamaïcaine de Montréal, la vice-présidente Sharon Nelson demande pour sa part le bannissement des gaz lacrymogènes, qui représentent une «menace contre la démocratie». Aux États-Unis, les villes de Seattle, Portland et Pittsburgh ont déjà entamé des démarches. «Bien qu’il soit prouvé que le gaz lacrymogène nuit à la santé des personnes qui y sont exposées, on peut tout de même l’utiliser pour appliquer la loi», dénonce-t-elle dans une déclaration.
Journal Métro — Le SPVM pressé de bannir les prises d’étranglement et les gaz lacrymogènes -
Les mis en cause étaient en possession d’une barre de fer, d’une matraque télescopique et d’une bombe lacrymogène. Tout autant d’armes qui auraient servi à brutaliser un autre adolescent de 15 ans. Ce dernier aurait été mis au sol, frappé et aspergé de gaz lacrymogène pour une raison qu’il ne s’explique encore pas. Une source policière se veut toutefois rassurante à son sujet : “Il se plaignait de douleurs à la nuque. Il a été transporté à l’hôpital Béclère par précaution mais son état n’inspirait pas d’inquiétude.”
24matins.fr — Hauts-de-Seine : treize adolescents interpellés après le passage à tabac d'un jeune de 15 ans -
Impensable il y a quelques jours à peine, l’idée semble faire son chemin rapidement aux États-Unis. Maintes formules sont avancées. Ce mardi, David Grosso, membre du conseil municipal de la Ville de Washington, DC, compte proposer quatre amendements pour « démilitariser » le service de police et en « réduire la taille » du service de police. M. Grosso veut notamment rendre illégale l’utilisation des balles de plastique, mieux baliser l’usage du gaz lacrymogène et réduire la taille du corps policier, qui passerait de 3863 policiers à 3500.
La Presse — Minneapolis: que veut dire «dissolution du service de police»? -
« C'est le gazage de trop », tempête Jean-Matthias Fleury, professeur de philosophie et secrétaire du syndicat SNES-FSU. Car la « dispersion de gaz lacrymogène » (dixit la direction du lycée dans un mail aux agents) de la semaine dernière rappelle un vilain précédent.
leparisien.fr — Champigny : le «gazage de trop» au lycée Langevin-Wallon - Le Parisien -
Les manifestants sont descendus lundi 27 juillet dans les rues du centre-ville de Portland, en Oregon, pour une soixantième nuit consécutive de protestations contre le racisme et les violences policières. Des policiers ont tiré du gaz lacrymogène alors que des manifestants s’approchaient d’eux à vélo.
L'Obs — Affrontements entre police et manifestants à Portland pour la 60e nuit de contestation -
La fille parvient à s’échapper en sous-vêtements, réclamant de l’aide dans la rue pendant que l’une de ses connaissances, à l’intérieur, se fait asperger de gaz lacrymogène et taillader le visage et les avant-bras. Bilan : plus de 30 jours d’ITT et des balafres, dont les stigmates sont encore visibles plus d’un an après les faits.
SudOuest.fr — Libourne : quatre et six ans de prison ferme pour une attaque au couteau -
En réalité, les deux grenades se ressemblent beaucoup. Quand on compare leurs fiches techniques, on remarque qu’elles produisent les mêmes effets : irritant et psychologique. Et un effet de souffle, toujours selon notre source à la gendarmerie. Une impression que ne partage pas le policier Johann Cavallero. Ce délégué national des CRS chez Alliance estime, au contraire, que cet effet de blast est beaucoup moins puissant chez la GM2L. Par ailleurs, toutes deux libèrent du gaz lacrymogène et génèrent pratiquement la même intensité sonore. En revanche, la GM2L ne contient pas d’explosifs brisant contrairement à la GLI-F4, qui est chargée en tolite. Il s’agit d’un dispositif pyrotechnique déflagrant/détonant. «La GM2L se compose d’une espèce de poudre noire compressée. En résumé, c’est un gros pétard», commente encore le même gendarme.
Le Figaro.fr — Maintien de l'ordre : la GLI-F4 remplacée par la GM2L, une grenade aux effets similaires