Fête des palmes

Locution nominale - français

fête des Palmes \fɛt dɛ palm\ féminin

1. (Judaïsme) Fête religieuse qui précède la Pâque.
   • […] ; alors en effet que les anges et les hommes se réjouissent aux célébrations de notre Seigneur surtout aux fêtes des Palmes, la joie et l'exultation des amateurs de multiplier les hymnes, c'est quand leur troupe entonne une hymne, même si le goût et le sens en sont insipides, même si elle est composée par un jeune ! — (Dadisho’ Ḳaṭraya, Commentaire du livre d'abba Isaïe (logoi I-XV), édité par ‎René Draguet, Louvain : Secrétariat du Corpus SCO, 1972, p. 142)
2. (Christianisme) (Sud de la France) Synonyme de dimanche des Rameaux.
   • L’Église, voulant réserver tout l'office de ce jour pour la commémoration de la mort et de la passion du Sauveur, a réduit la cérémonie de la fête des Palmes à la bénédiction de ces branches et à une procession solennelle qui devoit représenter l'entrée triomphante de Jésus-Christ dans Jérusalem. — (« De la Semaine sainte », chap. 2, dans le Traité des Fêtes mobiles, d'après l'ouvrage posthume d'Alban Butler, Paris & Besançon : chez Gauthier frères & Cie, 1835, p. 230)
   • On croit que la fête des Palmes ou des Rameaux a commencée en Palestine, et que de là elle s'est communiquée dans le reste de l'Orient ; mais il n'y a pas de preuve bien évidente qu'elle ait été établie dans les églises d'Occident avant le sixième siècle. — (Jacques Collin de Plancy, Grande vie des saints, avec le concours d'Edouard Daras, tome 25, chap. 12 : Le dimanche des Rameaux, Paris : chez Louis Vivès, 1875, p. 112)
   • C'était un paradis orienté au sud, vers la chaleur, un paradis modeste, au milieu d'un hectare d'arbres fruitiers ; […] ; un paradis que visitait, chaque année, tout seul, et monté sur son âne, le Dieu de la Fête des Palmes. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
   • C'est la fête des Palmes, la semaine prochaine, sais-tu si elle a l'intention d'y assister ?
     Le général Comte de Lally a autorisé les troupes à y prendre part, cette réunion promet d'être superbe. — (Pierre Sinmare, Monsieur de Lally : Des Indes à l'échafaud, Paris : Éditions des Presses modernes, 1945, chap. 8)
   • […] lettres, sur parchemin, munies du sceau de cire de l'évêque de Paris, Ranulphe d’Hombloniere, datées de 1281, le jeudi précédant la fête des Palmes (19 mars 1282, nouveau style), et portant vidimus du rescrit précité adressé à Philippe [III], roi des Francs. — (Bernard Causse, Église, finance et royauté : la floraison des décimes dans la France du Moyen Age, tome 1, Éditions Aux Amateurs de livres, 1988, p. 39)