Spicule

Définitions de « spicule »

Spicule - Nom commun

• (Botanique) Désigne un petit épi.

  Dans le monde fascinant de la botanique, les spicules n'étaient rien de plus que d'insignifiants petits épis, discrets mais incontournables.

• (Zoologie) Constituant du squelette des éponges, formé de silice, de calcaire ou de spongine.

  Dans le monde spongieux, le spicule, cet élément squelettique fait de silice, de calcaire ou de spongine, joue un rôle clé dans la structure et la résistance de ces organismes maritimes.

• (Microbiologie) Protéine en forme d'aiguille entourant certains virus, facilitant leur attachement et infection des cellules hôtes.

  Prenons l’exemple du spicule (spike en anglais) du virus SARS-Cov-2, c’est-à-dire la protéine de fusion lui permettant de s’accrocher à nos cellules et de les infecter : plus de dix articles publiés entre mars et juillet 2020 dans les journaux les plus connus (Nature, Science, Cell, PNAS – la bibliographie est accessible ici) ont dévoilé le fonctionnement de cette protéine.

• (Astronomie) Émission gazeuse transitoire rapide située dans la chromosphère solaire.

  Comme un éclair lumineux, la spicule s'élance dans la chromosphère solaire, offrant un spectacle à la fois éphémère et fascinant.

• (Médecine) Structure acérée indifférenciée pouvant se former dans divers tissus corporels.

  Cet épaississement portait électivement sur les corticales, qui sont homogènes avec un bord extérieur net, sans aspect feuilleté, sans séparation entre la corticale et l'os néoformé, ni irrégularité ou spicule.

Étymologie de « spicule »

Évolution historique de l’usage du mot « spicule » depuis 1800

Synonymes de « spicule »

• spéculer

Citations contenant le mot « spicule »

• Ce dernier est un virus responsable de ce que l’on appellerait un rhume commun, mais auquel les scientifiques ont injecté la protéine de spicule du SARS CoV-2. Cette étape est nécessaire pour stimuler la réponse du système immunitaire. Le vaccin russe serait similaire à ce que développe en ce moment la firme chinoise CanSino qui est déjà dans la phase 2 des tests.

• Les scientifiques examinent l'échantillon de sang deux fois : pour les anticorps conventionnels dirigés contre l'intérieur du coronavirus (protéine de nucléocapside) et pour les anticorps potentiellement neutralisants qui se lient à la surface du virus (protéine de spicule). Seuls des tests ELISA validés et certifiés CE-IVD sont utilisés, ce qui rend les résultats des tests plus fiables que ceux des tests rapides.

• Les chercheurs ont en effet montré que, chez des souris préalablement immunisées contre le coronavirus, l’administration intranasale d’un vaccin contenant la protéine du spicule du coronavirus induisait une forte augmentation des lymphocytes B et T et des niveaux d’IgA au niveau de la muqueuse, ainsi qu’à une activation de l’immunité systémique. Cette réponse immunitaire est associée à une réduction marquée de la charge virale et à une protection complète des animaux contre l’infection mortelle par le virus. 

• Ce vaccin utilise un autre virus respiratoire, un adénovirus atténué, comme vecteur pour amener dans les cellules humaines le matériel génétique codant pour la région du spicule du coronavirus, un domaine moléculaire essentiel à sa virulence. 

• Leur découverte concerne la protéine de spicule que le coronavirus utilise pour s’attacher aux cellules humaines et les infecter.

• Pour détecter la présence d'anticorps, les chercheurs ont mis au point quatre tests : ELISA N, ELISA S, S-Flow et LIPS. Les deux premiers sont des tests classiques utilisant comme antigènes cibles soit la protéine de nucléocapside (N) entière du SARS-CoV-2, dans le cas de l’ELISA N, soit le domaine extracellulaire du spicule (S) du virus, pour l’ELISA S. Sur son site, l’Institut Pasteur note que « les tests ELISA S sont un peu plus sensibles que l’ELISA N ».

• La modélisation du spicule du virus, avec toutes les variations existantes et même celles qu’on ne trouve pas encore dans la nature.

• Les chercheurs de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), de l'Université de Montréal, de l'Université McGill et de l'Université du Québec à Montréal ont découvert, dans un premier temps, que l'acide tannique nuit à la liaison entre la protéine de spicule du virus et les récepteurs ACE2 qui se trouvent à la surface des cellules et que le virus utilise pour entrer à l'intérieur et lancer sa reproduction.

Traductions du mot « spicule »

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du Littré (1872-1877)
• Définitions du Wiktionnaire
• Définitions du TLFi
• Synonymes de spicule sur lebonsynonyme.fr