Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « sous la plume de »
Sous la plume de
[su la plym dœ]
Définitions de « sous la plume de »
Sous la plume de - Locution prépositive
- Sous la plume de — définition française (sens 1, locution prépositive)
-
Selon, dans les écrits de (en parlant d’une personne).
À ce moment, l'officier apprend, en lisant dans le journal l’Akhbar, sous la plume de l'archevêque, que des djemaas avaient sollicité l'installation d'un établissement religieux. « La chose est en elle-même si invraisemblable que je n'ai pas eu un instant la pensée qu'elle fût possible. »
Étymologie de « sous la plume de »
Usage du mot « sous la plume de »
Évolution historique de l’usage du mot « sous la plume de » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « sous la plume de » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « sous la plume de »
-
De nos jours, on préfère parler de «fakenews» et, en bon français, d’infox. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, on pouvait utiliser le terme «billevesée», pour caractériser des «propos, écrits vides de sens et souvent erronés». Le substantif féminin se notait aussi bien sous la plume de Balzac que celle d’Hugo ou Sand. Alors pourquoi ne pas le ressusciter? D’autant que le mot peut également s’employer dans deux autres sens. Premièrement, en tant qu’exclamation. «Billevesée!» signifie alors «Sornettes!», «Mensonges!», «Faux!». Secondement, «billevesée» peut désigner une «idée, un comportement, une occupation ou une préoccupation frivole, sans fondement réel».
Le Figaro.fr — Dix mots anciens à utiliser (urgemment) au quotidien -
Moins courant que son cousin «flagada», le «flapi» reste tout aussi efficace pour décrire son extrême fatigue. On le retrouve par exemple sous la plume de Sartre dans La mort dans l’âme: «Enfin seul! six heures de marche et, pendant quatre heures, ce rôle corseté de prince du mal: je suis flapi.» Le mot est issu du provençal et est dérivé de l’adjectif flap «qui est flétri». Le Trésor de la langue française précise qu’il serait issu du latin populaire falappa, altération du latin médiéval faluppa «balle de blé».
Le Figaro.fr — Cinq nuances de fatigue dans la langue française -
Et avoir un problème avec tout en général et les fêtes en particulier, ce qui doit arriver à un certain nombre d’entre nous, peut conduire à des envies de suicide. Dans un recueil inédit, les éditions Wombat qui ont la bonne idée de publier progressivement l’ensemble de l’œuvre de Topor, on pourra lire sous la plume de l’homme au chapeau melon et au rire inimitablement sarcastique ses Cent bonnes raisons de me suicider tout de suite, suivi de Douze possibilités d’échapper à Noël.
Causeur — Roland Topor: "Cent bonnes raisons pour me suicider" - Causeur -
Datant de 1936, le second texte apparaît comme la perception codifiée, au travers d’une description de la Genève calviniste du XVIe siècle, qu’avait Zweig du national-socialisme. Dépeint sous la plume de celui-ci comme un « apôtre de la non-violence » et un « héros moral », le théologien protestant Sébastien Castellion incarnerait en effet la lutte « de la conscience contre la violence », face à la figure tutélaire de Jean Calvin.
La Croix — Zweig et les Réformateurs « de l’ombre » -
Le verbe «rosser», qui signifie «frapper avec violence» est certainement plus connus que son substantif «rossard». Pourtant le mot qualifie très bien, dans un registre populaire, la personne paresseuse. Selon Le Trésor de la langue française, le mot vient de «rosse», lui-même emprunté au moyen haut allemand ross «cheval» qui fut probablement introduit en français par les mercenaires allemands. L’origine paraît étonnante, pourtant le «rossard» désigne aussi le «mauvais cheval». On le retrouve sous la plume de Zola dans Germinal (1885): «Qu’est-ce qu’il a, ce vieux rossard, à s’arrêter court?... Il me fera casser les jambes.»
Le Figaro.fr — Procrastinateurs, cet article est fait pour vous! -
Quel autre mot que «pétrichor» peut si bien décrire «l’odeur qui se dégage de la terre lorsque tombe la pluie après une période sèche»? Si les mots rares conjuguent concision et précision, ils exhalent de plus des parfums d’un autre temps, pour le moins charmant. Que penser, par exemple, de l’adjectif «turpide» que l’on peut trouver sous la plume de Huysmans? qu’en est-il du très «bizarroïde» proustien?
Le Figaro.fr — Seul un amoureux de la langue française réussira ce test sur les mots rares et littéraires du dictionnaire -
Mi-juillet 2020 à Paris, le New York Times, sous la plume de son journaliste nippo-américain Orimitsu Onishi, a consacré un dossier à la question raciale en France et comment la vivent les Noirs de France, exhortés à vivre un universalisme dont ils pensent (et voient?) qu’il ne marche pas. Tract à lu le dossier.
Tract — [ DOSSIER ] Question raciale en France, universalisme (utopique?) et Noirs de l'Hexagone : Le grand dérangement? | Tract -
La poésie est toujours présente sous la plume de la Solinoise Évelyne Charasse. Depuis des années, régulièrement, elle propose des recueils d’une grande sensibilité où le verbe est ciselé pour mieux exprimer le message poétique.
SudOuest.fr — Sainte-Soulle : Évelyne Charasse, une poésie « entre nostalgie et espoir »