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Pyrée

Variantes Singulier Pluriel
Masculin pyrée pyrées

Définitions de « pyrée »

Trésor de la Langue Française informatisé

PYRÉE, subst. fém.

ANTIQ. Autel sur lequel les anciens Perses entretenaient le feu sacré. Les murailles de la grande mosquée de Koufah, bâtie sur les fondemens d'un ancien pyrée ou temple du feu, sont chargées de figures de planetes artistement sculptées (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 19).Dans l'Orient sassanide, le roi et les prêtres, les mobeds sont rassemblés autour de l'autel du feu, le pyrée (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 356).
Prononc.: [piʀe]. Étymol. et Hist. 1702 (Mém. de Trévoux, mars, p. 61). Empr. au b. lat.pyreum « id. » (mil. vies. ds Blaise Lat. chrét.), gr. π υ ρ ε ι ̃ ο ν « réchaud », dér. de π υ ̃ ρ « feu ». Pyree est att. en angl. dep. 1638 ds NED: Pyrëe.

Wiktionnaire

Nom commun - français

pyrée \pi.ʁe\ masculin

  1. Lieu, autel, petit temple, où les prêtres mazdéens entretenaient un feu sacré.
    • Le Guèbre, esclave des Turcs ou des Persans ou du Grand Mogol, peut-il compter pour sa patrie quelques pyrées qu'il élève en secret sur des montagnes ? — (Voltaire, Dict. phil. Patrie, 1)
    • Ahouramazdâ n'avait ni statues, ni sanctuaires mystérieux, ni autels ; mais sur les hauteurs s'élevaient des pyrées, c'est-à-dire des abris où la flamme sacrée était alimentée d'âge en âge par des prêtres dont le devoir était de ne pas la laisser s'éteindre. — (Gaston Maspéro, Histoire ancienne des peuples de l'Orient, chapitre XI : l'Asie au temps des Sargonides ; Librairie Hachette et Cie, Paris, 1893, page 503)
    • Les mages d’Atropatène, munis de pyrées ambulants montés sur des chars de prières, pénétrèrent dans le pays derrière les cavaliers et, parcourant une à une les satrapies arméniennes, s’acharnèrent à éteindre les croyances locales et à humilier les divinités dissidentes. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 196)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Littré (1872-1877)

PYRÉE (pi-rée) s. m.
  • Terme d'antiquité. Autel du feu, dans la religion des mages. Le Guèbre, esclave des Turcs ou des Persans ou du Grand Mogol, peut-il compter pour sa patrie quelques pyrées qu'il élève en secret sur des montagnes ? Voltaire, Dict. phil. Patrie, 1.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « pyrée »

Πυρεῖον, lieu où les Perses entretenaient le feu sacré, de πῦρ, feu.

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(Siècle à préciser) Du latin pyreum.
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Phonétique du mot « pyrée »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
pyrée pire

Fréquence d'apparition du mot « pyrée » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « pyrée »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Traductions du mot « pyrée »

Langue Traduction
Anglais pyrea
Espagnol pyrea
Italien pyrea
Allemand pyrea
Chinois 梨木
Arabe بيريا
Portugais pyrea
Russe pyrea
Japonais パイレア
Basque pyrea
Corse pyrea
Source : Google Translate API

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Nombre de points du mot pyrée au scrabble : 9 points

Pyrée

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