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Chert

[ʃɛr]
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Définitions de « chert »

Chert - Nom commun

  • (Pétrographie) Roche sédimentaire constituée principalement de silice, similaire au silex mais souvent associée à des dépôts marins et contenant parfois des fossiles.

    Les cherts correspondant présentent des squelettes de dolomite et des fossiles silicifiés. — (Robert Feys, Étude géologique du Carbonifère briançonnais (Hautes-Alpes)—1957, numéros 6 à 8, 1963)

Étymologie de « chert »

De l'anglais chert.

Usage du mot « chert »

Évolution historique de l’usage du mot « chert » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « chert » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « chert »

Citations contenant le mot « chert »

  • La cherté donne goût à la viande.
    Michel de Montaigne
  • Les anthropologues travaillant sur le site d’Olduvai ont remarqué que ces hominidés avaient préféré certains types de pierres pour la confection de leurs outils. Le quartzite et le chert, par exemple, étaient le plus souvent utilisés pour les petits outils très tranchants. Et à l’inverse, le basalte semblait avoir été façonné pour fabriquer des pièces plus lourdes.
    Sciencepost — En matière d'outils, nos ancêtres savaient ce qu'ils faisaient
  • Lors de travaux de réfection des conduites d’aqueduc et d’égout dans le secteur du boulevard Langelier et de la rue du Roi, en 2015, les archéologues ont découvert dans la fosse d’excavation des éclats de chert, une roche siliceuse qui était utilisée pour fabriquer des outils.
    Le Journal de Montréal — Une découverte vieille de 8000 ans | Le Journal de Montréal
  • Le parc misera entre autres sur les richesses archéologiques du Témiscouata pour attirer les visiteurs. La région compte en effet une concentration unique au Québec de sites préhistoriques amérindiens, certains vieux de 8 500 ans. Entre le lac Touladi et la rivière du même nom, on trouve des pointes de flèches et des grattoirs sculptés dans le chert, pierre abondante dans le parc. Le budget de 30 millions de dollars servira donc à aménager environ 90 km de pistes cyclables et de sentiers de marche, de raquette et de ski de fond. On construira aussi des refuges et de nouveaux chalets, qui s’ajouteront à la dizaine qui s’y trouvent déjà.
    L’actualité — Le parc de la deuxième chance | L’actualité
  • Mais ce qui caractérise particulièrement ce territoire, c’est le lien entre nature et culture. Soixante-deux sites archéologiques ont été découverts dans la région du Témiscouata, dont 54 sur le territoire du parc, témoignant ainsi d’une occupation humaine qui daterait de 9400 ans. Le Témiscouata­­ a été un carrefour d’exploi­­tation et d’échanges. Cela s’explique par la ­présence de deux carrières de chert, une pierre qu’utilisaient les Malécites pour la fabrication d’outils de chasse et d’usage domestique.
    Le Journal de Montréal — Virée dans le Témiscouata | Le Journal de Montréal
  • Au gré des saisons, les déplacements humains ont été guidés par la disponibilité des ressources. Poissons, plantes, arbres, petits fruits, animaux, matériaux lithiques. « La présence de deux carrières de chert [NDLR : un minerai semblable au silex] au lac Touladi a certainement joué un rôle déterminant dans la fréquentation du territoire par les Amérindiens, explique Pierre-Emmanuel Chaillon, responsable de la conservation et de l’éducation au parc national du Lac- Témiscouata. Comme ces carrières de chert ne bougent pas, on revenait d’année en année chercher le précieux minerai. »
    Le Devoir — Virée archéologique au lac Témiscouata | Le Devoir

Traductions du mot « chert »

Langue Traduction
Espagnol chert
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.