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Babylone

[babilɔ̃]
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Définitions de « babylone »

Babylone - Interjection

Babylone — définition française (sens 1, interjection)
Interjection exprimant la surprise ou l'étonnement.

Étymologie de « babylone »

Du nom propre Babylone, ville antique renommée pour sa grandeur et sa magnificence.

Usage du mot « babylone »

Évolution historique de l’usage du mot « babylone » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « babylone » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « babylone »

Citations contenant le mot « babylone »

  • Paris c'est Babylone la ville de toutes les tentations.
    Christine Angot — Quitter la ville
  • La tradition carnavalesque est intimement liée au calendrier. Le cycle des saisons qui offrent un prétexte, tous les ans, à une césure dans la fuite des jours, en général à la fin de l'hiver. On la discerne dans la Babylone du IIe siècle av. J.-C. comme à Rome, avec les Saturnales...
    Carnaval - Le monde à l'envers - Herodote.net
  • Ce nouvel apogée est brisé par les invasions des Amorrites qui entraînent la chute d’Ur en 2004 av. J.-C.. Le pays est ravagé et la langue sumérienne elle-même disparaît au profit de l’akkadien que les Amorrites adoptent. De nouvelles villes telles qu’Isin et Larsa remplacent les anciennes. Les Amorrites fondent également Babylone plus au nord. En Syrie, ils font d’Alep et de Qatna les capitales de puissants royaumes. Enfin les Elamites renforcent leur unité autour de leurs 2 capitales historiques, Anshan et Suse.
    3500 à 539 av. J.-C. - La Mésopotamie... en mode chronométré - Herodote.net
  • Zadig, avec de grandes richesses, et par conséquent avec des amis, ayant de la santé, une figure aimable, un esprit juste et modéré, un cœur sincère et noble, crut qu’il pouvait être heureux. Il devait se marier à Sémire, que sa beauté, sa naissance et sa fortune rendaient le premier parti de Babylone. Il avait pour elle un attachement solide et vertueux, et Sémire l’aimait avec passion. Ils touchaient au moment fortuné qui allait les unir, lorsque, se promenant ensemble vers une porte de Babylone, sous les palmiers qui ornaient le rivage de l’Euphrate, ils virent venir à eux des hommes armés de sabres et de flèches. C’étaient les satellites du jeune Orcan, neveu d’un ministre, à qui les courtisans de son oncle avaient fait accroire que tout lui était permis. Il n’avait aucune des grâces ni des vertus de Zadig ; mais, croyant valoir beaucoup mieux, il était désespéré de n’être pas préféré. Cette jalousie, qui ne venait que de sa vanité, lui fit penser qu’il aimait éperdument Sémire. Il voulait l’enlever. Les ravisseurs la saisirent, et dans les emportements de leur violence ils la blessèrent, et firent couler le sang d’une personne dont la vue aurait attendri les tigres du mont Imaüs. Elle perçait le ciel de ses plaintes. Elle s’écriait : « Mon cher époux ! on m’arrache à ce que j’adore. » Elle n’était point occupée de son danger ; elle ne pensait qu’à son cher Zadig. Celui-ci, dans le même temps, la défendait avec toute la force que donnent la valeur et l’amour. Aidé seulement de deux esclaves, il mit les ravisseurs en fuite, et ramena chez elle Sémire évanouie et sanglante, qui en ouvrant les yeux vit son libérateur. Elle lui dit : « Ô Zadig ! je vous aimais comme mon époux ; je vous aime comme celui à qui je dois l’honneur et la vie. » Jamais il n’y eut un cœur plus pénétré que celui de Sémire ; jamais bouche plus ravissante n’exprima des sentiments plus touchants par ces paroles de feu qu’inspirent le sentiment du plus grand des bienfaits et le transport le plus tendre de l’amour le plus légitime. Sa blessure était légère ; elle guérit bientôt.
    Voltaire — Zadig ou la destinée
  • À son bout de table, les yeux flambants, Samuel prêchait toujours ; il s’était levé pour mieux se faire entendre et il jetait l’anathème à toute volée, au hasard, mêlant tout, parlant de l’alcool et du sang de Christ, de Babylone et des bouilleurs de cru.
    Ernest Pérochon — Nêne
  • Quand Tobie auroit écrit trois ou quatre fois à un sénateur de Babylone qu’une hirondelle lui avoit émuti tout chaudement dans les yeux, pensez-vous que le sénateur eût été bien rejoui des bavarderies de Tobie?
    Johann Heinrich Meynier — Nouvelles lettres françoises sur toutes sortes de sujets (Neue französische Briefmuster für die gewöhnlichsten Vorfälle des Lebens)
  • Il est important de noter qu’il n’est pas question de messie dans les écrits prophétiques d’Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et ceux des douze prophètes mineurs. En réalité, le mot n’est utilisé que deux fois en hébreu dans les livres prophétiques (hormis Daniel): une fois en Isaïe (45,1) lorsqu’il désigne le roi de Perse, Cyrus, qui a permis aux exilés de Babylone de retourner à Jérusalem, et une fois dans le livre d’Habaquq (3, 13), où il se réfère ou au roi davidique ou au peuple lui-même.
    Qu’est-ce que l’attente messianique dans l’Ancien Testament? - Vatican News
  • L’humanité avait-elle les moyens de prévenir ce désastre de la guerre dans les airs ? Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher la décadence qui transforma l’Assyrie et Babylone en des déserts arides […]
    H. G. Wells — La Guerre dans les airs

Traductions du mot « babylone »

Langue Traduction
Anglais babylon
Espagnol babilonia
Italien babilonia
Allemand babylon
Chinois 巴比伦
Arabe بابل
Portugais babilônia
Russe вавилон
Japonais バビロン
Basque babilonia
Corse babilonia
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.