Amplissime

Rem. Ac. 1835 : ,,il est familier et peu usité``; n'est enregistré par Ac. ni en 1878, ni en 1932.

Prononc. − Dernière transcription ds DG : an-plis'-sim'. [ss] géminé est noté dans tous les autres dict. du xix^es., sauf Fél. 1851.

Étymol. ET HIST. − 1517 « très ample, très grand, très haut » (Fossetier, Chron. Marg., ms. Brux., I, f^o109 v^ods Gdf. : Province amplissime longue et large); d'où av. 1598 « titre honorifique » (Ph. de Marnix, Differ. de la Relig., II, i, 3 ds Hug. : Nos Illustrissimes Cardinaux et amplissimes Evesques et Archevesques); 1690 (Fur. : Amplissime est une qualité dont on honore quelques personnes en leur parlant, particulièrement à l'étranger, et dans les collèges, ce qui laisse supposer qu'il s'agit du mot latin au vocatif); 1751 amplissime rector formule latine au vocatif (Encyclop. : On traite dans les exercices publics le Recteur de l'Université de Paris d'amplissime rector). Empr. au lat. amplissimus, superl. de amplus « ample », en parlant d'une pers. « éminent » (Cicéron, S. Rosc. 83 ds TLL s.v., amplus 2011, 46 : is mihi videtur amplissimus); en relation avec un titre (ii^es., Pius Fronto., p. 26, 17 N, ibid., 2011, 76 : consul amplissime).

BBG. − Bél. 1957.