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Citations sur le vous
Il y a 489 citations sur le vous.
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« Oh ! ne parlez pas de ma peine, » dit la Duchesse ; « je vous fais cadeau de tout ce que j’ai dit jusqu’à présent. » « Voilà un cadeau qui n’est pas cher ! » pensa Alice. « Je suis bien contente qu’on ne fasse pas de cadeau d’anniversaire comme cela ! » Mais elle ne se hasarda pas à le dire tout haut.
Lewis Carroll — Alice au pays des merveilles -
Bon anniversaire, dit Louis. Oh, ça suffit. dit Odile. Et ça vous fait quel effet d'avoir trente-cinq ans? Elle le secoue par l'épaule. Ça suffit. Toi aussi, ce sera bientôt ton tour.
Patrick Modiano — Une jeunesse -
Bon anniversaire, Malaussène, répéta ma patronne, la surprise vous a plu ? Or, la surprise. La vraie surprise. La surprise façon Jérémy. C'est que ce n'était pas mon anniversaire.
Daniel Pennac — Monsieur Malaussène -
Vous allez vieillir d'un an très bientôt, alors bon anniversaire, chéri ! Essayez de devenir un chrysanthème violet plutôt qu'un potiron carré.
Simone de Beauvoir — Lettres à Nelson Algren -
Mariez-vous, vous ferez bien ; ne vous mariez pas, vous ferez encore mieux.
Saint Paul — Epîtres aux Corinthiens -
Confessez-vous à vous-même : mourriez-vous s'il vous était défendu d'écrire?
Rainer Maria Rilke — Lettres à un jeune poète -
Si vous épousez une laide, vous serez peiné ; si vous épousez une belle, vous serez berné.
Bion de Boristhène -
Comment vous qui guérissez les autres ne vous guérissez-vous pas vous-même ?
Esope -
Quoique vous fassiez, vous ferez mal !
Sigmund Freud -
Du moment que vous prouvez, vous mentez.
Gustave Flaubert — Lettre à Louise Colet -
Si vous voulez vraiment rêver, réveillez-vous...
Daniel Pennac — Au bonheur des ogres -
Une prison : regardez-vous vous-même.
Jacques Rigaut — Papiers posthumes -
Vous êtes empereur, seigneur, et vous pleurez !
Jean Racine — Bérénice -
Vous trouverez en vous le repos.
Saint Thomas -
Vous aimerez votre prochain comme vous-même.
Saint Matthieu -
Vous vivez, vous apprenez. Ou vous ne vivez pas longtemps.
Robert Heinlein — Time enough for love -
Lorsque vous refusez de vous battre, vous gagnez.
D.J. Schwartz -
Soyez vous-même ! dis-je à quelqu'un ; mais il ne le pouvait : il n'était personne.
Petrus Augustus Genestet -
Et Phèdre au Labyrinthe avec vous descendue Se serait avec vous retrouvée, ou perdue.
Jean Racine — Phèdre, II, 5, Phèdre -
Mais si l'on veut les séparer, Le coudrier meurt promptement, Le chèvrefeuille mêmement. Belle amie, ainsi est de nous ; Ni vous sans moi ni moi sans vous.
Marie de France — Lais, Lai du chèvrefeuille -
Vous n’avez pas de robe rouge ? lui demanda-t-il à brûle-pourpoint. Elle le regarda interloquée. Non, en effet, elle n’avait pas de robe rouge, c’était visible.
Jorge Semprún — La Montagne blanche -
« Et le Liban ? Vous connaissez ? » Il se moquait de moi ce n’était pas bien méchant, une réponse du berger à la bergère, mais j’avais le ventre noué parce que je savais que je n’irais jamais au Liban, un de ces pays qui n’existent plus que dans la Bible,
Richard Millet — Dévorations -
« Puisqu’elle me dit bonjour de cette manière-là, je vais lui faire la réponse du berger à la bergère. Bonjour, eh bien bonjour, puisque c’est comme ça chez vous. »
Béatrix Beck — Des accommodements avec le ciel -
C’est si fatigant et si odieux pour elle ce vacarme, ces querelles, ces scènes continuelles entre vous.
Françoise Dolto — Lettres de jeunesse -
« Oh, écoutez, il faut que je vous raconte, c’est à mourir de rire. ma tante, quel numéro, ah quelle famille vous pouvez le dire. On est vraiment tous un peu cinglés. » C’est un peu tard maintenant pour se rebiffer, pour faire les dégoûtés, comme on fait son lit on se couche.
Nathalie Sarraute — Le planétarium -
Je vais peut-être vous paraître original, Monsieur, mais je préfère encore travailler honnêtement plutôt que de voler sous la protection de la police ! Alors vous irez trimer à l’usine ? Oui. Enfin, comme on fait son lit, on se couche.
Václav Havel — La grande roue -
J’embrassais des filles, l’essentiel de mon existence était tout entière à l’extérieur de cette classe étriquée, eh oui les gars, la vie est ailleurs, allez en cours si ça vous amuse, moi j’embrasse des filles et tant pis si j’attrape des trucs, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, et je peux vous dire que mes yeux se ferment sans même que j’aie à leur imprimer la moindre impulsion tant la passion embrase tous nos sens…
Fabrice Caro — Le discours -
[…] le présentateur l’avait promis mais vous savez comme le temps est changeant et, si vous voulez mon avis, ils se trompent aussi souvent qu’ils prévoient correctement, mais j’écoute la météo tout de même et pour rendre à César ce qui est à César, au printemps dernier, ils ont bien prévenu les gens qu’il y aurait des vents violents et des inondations, et c’était tant mieux parce que la tempête a éventré Pittsburgh, de grands arbres ont été arrachés…
John Edgar Wideman — Le projet Fanon -
Et cela dit, elle se remit à pleurer à merveille. «Madame, lui dit alors Antigonos, ne vous désolez pas sans besoin. S’il vous plaît, contez-moi vos malheurs et ce qu’a été votre vie. Il est toujours possible que les choses se soient passées d’une façon telle que nous trouvions, avec l’aide de Dieu, un arrangement convenable. »
Boccace — Le Décaméron -
Elles avaient fomenté une opération de déstabilisation, procédé courant qui consiste à décrédibiliser quelqu’un qui pourrait vous objecter votre profonde malhonnêteté.
Marc Dugain — Ils vont tuer Robert Kennedy -
L’ennui ne coûte rien, alors que les distractions sont si chères. Et surtout, ne vous amusez pas à faire l’amour au milieu des bois. Les corps s’usent à chaque fois qu’on en bat le briquet.
Régis Jauffret — Microfictions -
Vous n’avez pas pris de petit déjeuner. Il est trop tard pour le petit déjeuner, dit David. Ridicule, dit Catherine. C’est toi l’épouse de service aujourd’hui, Princesse. Force-le à prendre un petit déjeuner. Vous ne voudriez pas du café et des fruits, David ? s’enquit la jeune fille.
Ernest Hemingway — Le jardin d’Éden -
Qui empêche Mlle Clairon de se jeter et de mourir au pied de Tancrède quand son père éperdu et immobile est éloigné d’elle ou qu’il marche à elle, qui l’empêche de dire j’expire et de tomber près de son amant. La somme totale de ce compte est remerciement, tendresse, respect, et envie de ne point mourir sans vous revoir.
Voltaire — Correspondance -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
C’est en cela que nous faisons plus que vous parce que nous avons à prendre sur nous-mêmes. Vous n’avez rien eu à vaincre dans votre cœur, ni dans votre intelligence.
Albert Camus — Lettres à un ami allemand -
Je suis un homme très tranquille à qui vous faites des yeux effrayants, et puis je causais avec madame en tout bien tout honneur. Mais oui, certainement, murmura Oliva, en tout bien tout honneur.
Alexandre Dumas — Le Collier de la reine -
FrosinePar ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrois de tout mon cœur. Vous savez que, de mon naturel, je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ?
Molière — L’Avare -
Je ne vous demande pas de remerciements, mon vieux, tout vient à point à qui sait attendre.
Pierre Mac Orlan — La Maison du retour écœurant -
Ma chère, reprit doucement Pauline, vous auriez l’idée de vous faire épouser, que vous ne vous y prendriez pas autrement. Il faudra bien que ça finisse, et il n’y a encore que le mariage, puisque vous ne voulez point de l’autre affaire. Écoutez, je dois vous prévenir que tout le monde a la même pensée oui, on est persuadé que vous lui tenez la dragée haute pour le mener devant M. le maire.
Émile Zola — Au Bonheur des Dames -
Il mordit de nouveau dans le sandwich et secoua la tête obstinément tout en mâchant rageusement. Je ne vous crois pas, fit-il, la bouche pleine.
Thomas Blanchard Dewey — Paradis de poche