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Citations sur le pour
Il y a 884 citations sur le pour.
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La mère se tait. La fille reprend « Françoise m’a demandé ce que tu voulais pour ton anniversaire, un caraco, ça te va ? Oui, oui. — j’allais pas dire que tu voulais, je sais pas, un tailleur Chanel » (Rire sarcastique de la fille.)
Annie Ernaux — La vie extérieure -
Le 17, le Pasteur fêta son soixantième anniversaire. Sa famille vint pour cela déjeuner avec lui, et nous allâmes le féliciter au dessert. […]. L’émotion du Pasteur et des siens fut incroyables. Il pleurait à chaudes larmes et, par contagion, nous nous mîmes tous à pleurer, comme des Madeleine, même Deloiseau le cynique.
Lucien Diamant Berger — Prisons tragiques -
Chacun pour soi et Dieu pour tous !
Proverbe français -
Si seulement on pouvait être tout à fait pour, ou tout à fait contre !
Simone de Beauvoir — Les Mandarins, Gallimard -
Oeil pour oeil, dent pour dent.
Proverbe biblique -
À La Brévine, les voitures fermées sont inconnues (et dans presque tout le pays) ; il y a le petit charriot pour l’été, et le traîneau pour l’hiver.
André Gide — Correspondance avec sa mère -
Pour l’instant il a élu domicile dans une caravane et c’est la croix et la bannière pour l’en faire sortir.
Tonino Benacquista — Tout à l’ego -
Cela va être gai, l’excursion Et naturellement pour se faire donner des pique-niques ici, ça a été la croix et la bannière. On n’avait pas prévu !
Jean Anouilh — L’Arrestation -
Pour arriver à les décider il faut la croix et la bannière. Il comprenait, soyez-en sûres. Il comprenait très bien. Mais, c’est pour se décider qu’il n’était pas taillé.
Jean Giono — Les Âmes fortes -
Malgré les gants fourrés j’avais les doigts engourdis. Ce fut la croix et la bannière pour tourner le loquet sans déposer au sol mon fabuleux fardeau.
René Depestre — Éros dans un train chinois -
— Comme nous avons beaucoup d’esprit, nous avons imaginé de tirer parti de notre cher joli petit honneur, en attrapant un vieux garçon. — Mais ce vieux garçon, mon bijou, connaît l’alpha et l’oméga des ruses féminines, ce qui veut dire que tu mettrais plus facilement un grain de sel sur la queue d’un moineau que de me faire croire que je suis pour quelque chose dans cet enfantillage.
Honoré de Balzac — La Vieille Fille -
C’est si fatigant et si odieux pour elle ce vacarme, ces querelles, ces scènes continuelles entre vous.
Françoise Dolto — Lettres de jeunesse -
Le soir, lu pour K., Golo et Klaus « Goethe et la démocratie », d’un bout à l’autre, très fatigant. La chose est bariolée, pleine de contradictions, intéressante et nihiliste, avec une conclusion en forme de hourrah et beaucoup d’Amérique.
Thomas Mann — Journal -
« Oh, écoutez, il faut que je vous raconte, c’est à mourir de rire. ma tante, quel numéro, ah quelle famille vous pouvez le dire. On est vraiment tous un peu cinglés. » C’est un peu tard maintenant pour se rebiffer, pour faire les dégoûtés, comme on fait son lit on se couche.
Nathalie Sarraute — Le planétarium -
Des canons pris à l’ennemi seront fondus et le bronze récupéré servira pour les deux lions majestueux qui ornent l’escalier monumental de la chambre des députés à Madrid. D’autres y voient le symbole d’une fausse grandeur qui s’est leurrée ; « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » !
Benoît Pellistrandi — Les fractures de l’Espagne -
Je risquais ma vie pour Charlotte ; peu m’importait. Son aïeul n’avait-il pas écrit qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ? Ma victoire serait l’échafaud.
François-Henri Désérable — Tu montreras ma tête au peuple -
J’admire ton courage, et je plains ta jeunesse.Ne cherche point à faire un coup d’essai fatal ;Dispense ma valeur d’un combat inégal ;Trop peu d’honneur pour moi suivrait cette victoire :À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.On te croirait toujours abattu sans effort ;Et j’aurais seulement le regret de ta mort.
Pierre Corneille — Le Cid -
[…] le présentateur l’avait promis mais vous savez comme le temps est changeant et, si vous voulez mon avis, ils se trompent aussi souvent qu’ils prévoient correctement, mais j’écoute la météo tout de même et pour rendre à César ce qui est à César, au printemps dernier, ils ont bien prévenu les gens qu’il y aurait des vents violents et des inondations, et c’était tant mieux parce que la tempête a éventré Pittsburgh, de grands arbres ont été arrachés…
John Edgar Wideman — Le projet Fanon -
En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode :« Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.Alors, donne-nous ton avis :Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »Connaissant leur perversité, Jésus dit :« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.Il leur dit :« Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »Ils répondirent :« De César. »Alors il leur dit :« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Évangile (Mt 22 — 15-21) -
Décidé à décrédibiliser autant que possible l’archéologue en titre, Waddell écrit à l’Asiatic Society pour lui signaler que l’importance du pilier de Nigliva va « bien au-delà de sa simple inscription, car il fournit un indice sur le lieu de naissance du Bouddha ».
Sophie Royer — Bouddha -
Enfin, des dirigeants de l’AKP affirment à qui veut les croire que ce sont les Kurdes eux mêmes qui ont commis l’attentat pour décrédibiliser le gouvernement.
Gilles Kepel — La Fracture -
L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable et il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire.
Le Monde — Arié Alimi et Vincent Lemire : « L’antisémitisme de gauche connaît une résurgence incontestable et il est instrumentalisé pour décrédibiliser le Nouveau Front populaire » -
Des adjectifs marquant la possibilité et construits avec les suffixes -able, -ible et -uble, il n’a été tiré que très peu de verbes, cette dérivation étant sans doute éloignée du génie de notre langue. On se gardera donc d’employer les verbes crédibiliser et décrédibiliser apparus il y a quelque temps déjà et l’on se souviendra que le verbe créditer et ses dérivés, ainsi que les périphrases où figurent ces verbes, sont plus appropriés pour exprimer l’idée que telle action, telle attitude fait perdre ou augmente le crédit dont jouissait quelqu’un ou quelque chose.
Académie française — Dire -
Le signal consisterait à battre le briquet trois fois, ce qui, tout en restant discret, était assez caractéristique pour se faire reconnaître.
Joseph Conrad — Gaspar Ruiz -
Le lendemain matin, debout dès la cinquième veille, ils payèrent leur chambre puis allèrent un peu plus loin, firent halte pour battre le briquet, et déjeunèrent.
Luo Guan-zhong — Shi Nai-an -
Petite pièce de fer, dont on se sert pour tirer du feu d’un caillou. Battre le briquet.
Dictionnaire de l’Académie française — quatrième édition -
Vous n’avez pas pris de petit déjeuner. Il est trop tard pour le petit déjeuner, dit David. Ridicule, dit Catherine. C’est toi l’épouse de service aujourd’hui, Princesse. Force-le à prendre un petit déjeuner. Vous ne voudriez pas du café et des fruits, David ? s’enquit la jeune fille.
Ernest Hemingway — Le jardin d’Éden -
Aujourd’hui, me suis levé pour le petit déjeuner. Dans la matinée, visite du docteur Rosenthal, qui a été enthousiasmé par ma guérison. Après-midi au lit.
Thomas Mann — Journal -
Il espère, il s’accroche et malgré moi, comme pour ne pas lui donner trop de raisons de trop y croire, je joue les Cassandre, alors que je ne veux jouer à rien du tout, sinon jongler avec la littérature…
Pierre-Jean Remy — Rêver la Vie -
« […] Tout ça pour dire que notre offensive de ce soir me paraît compromise. Je ne veux pas jouer les cassandres. Il n’empêche qu’à mon avis c’est mal parti. » Elle était d’accord.
Franz Bartelt — La mort d’Edgar -
— Pourquoi avez-vous fait cela ? — Pour mourir. — Pour mourir ? répéta la bonne femme étonnée. Et, prenant la lumière, elle revint me regarder en face, ce qu’elle n’avait pas encore fait : — Mourir ? vous ! Quel âge avez-vous donc ? — Je viens d’avoir dix-sept ans.
Alexandre Dumas — Création et Rédemption -
Cependant, quand on décide de leur statut économique, on semble considérer qu’ils appartiennent à une espèce étrangère : ils n’ont ni les mêmes besoins ni les mêmes sentiments que les autres hommes s’il suffit de leur accorder une misérable aumône pour se sentir quitte envers eux.
Simone de Beauvoir — La Vieillesse -
De moi-même d’ailleurs, j’étais, de n’importe quelle femme qu’il s’agît, incapable de le faire, n’ayant aucune espèce d’esprit d’observation extérieure, ne sachant jamais ce qu’était ce que je voyais, et j’étais moi-même émerveillé quand Swann ajoutait rétrospectivement pour moi une dignité artistique en la comparant pour moi, comme il se plaisait à le faire galamment devant elle-même…
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu -
Trappenier est une créature tenace, opiniâtre et dangereuse, capable de préparer ses mauvais coups longtemps à l’avance, persuadée que le temps joue pour elle, que tout vient à point à qui sait attendre.
Alain Spiess — Installation -
Il avait pris pour devise « Tout vient à point à qui sait attendre. » Il sut être en même temps patient et énergique. Le succès fut rapide et complet.
Guy de Maupassant — Boule de suif – La Maison Tellier suivi de Madame Baptiste -
C’est un autre genre de vie qu’on mène à Tansonville, chez Mme de Saint-Loup, un autre genre de plaisir que je trouve à ne sortir qu’à la nuit, à suivre au clair de lune ces chemins où je jouais jadis au soleil ; et la chambre où je me serai endormi au lieu de m’habiller pour le dîner, de loin je l’aperçois, quand nous rentrons, traversée par les feux de la lampe, seul phare dans la nuit.
Marcel Proust — Du côté de chez Swann -
Rentré dans ma chambre, j’interrogeai vainement mon calepin pour savoir ce que cette débauche pouvait bien célébrer. On était le 25 juillet. En quoi sainte Anne, dont c’était la fête, intéressait-elle les habitants de Monteux au point de s’attirer un aussi brillant hommage ? Sidonie éclaira ma lanterne dès le lendemain matin.
Michel Tournier — Le Médianoche amoureux -
Il s’agissait d’un cas de folie circulaire et périodique, mais pour le mener à bien j’avais besoin de lumières que je ne possédais pas. C’est alors qu’un ami, le professeur Paul Thiéry, chirurgien des hôpitaux, me mit en relation avec l’éminent Joseph Babinsky, qui voulut bien éclairer ma lanterne, ce qui me permit de traiter sans erreur la partie pour ainsi dire scientifique du drame.
André Breton — Nadja -
[…]Voyez… Les spectateurs, dans une nuit profonde,Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voirL’appartement, le mur, tout était noir.Ma foi ! disait un chat, de toutes les merveillesDont il étourdit nos oreilles,Le fait est que je ne vois rien.Ni moi non plus, disait un chien.Moi, disait un dindon, je vois bien quelque chose ;Mais je ne sais pour quelle causeJe ne distingue pas très bien.Pendant tous ces discours, le Cicéron moderneParlait éloquemment et ne se lassait point.Il n’avait oublié qu’un point :C’était d’éclairer sa lanterne.
Jean-Pierre Claris de Florian — Fables -
cum grano salis (Avec un grain de sel), loc. lat. dans laquelle le mot sel a le sens figuré de enjouement, de badinage, et que l’on emploie pour faire entendre que ce qu’on dit ne doit pas être pris au sérieux.
Larousse du XXe siècle — tome 2