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Citations sur l'est - Page 2
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La bonne question que le militant doit se poser, du moins s'il est sincère dans son envie d'aller le plus vite possible vers un monde décarboné, est celle de l'efficacité comparée des investissements pour faire baisser les émissions en fonction du contexte de départ et du rythme de baisse visé.
(fr) Dormez tranquilles jusqu'en 2100, et autres malentendus sur le climat et l'énergie (2015), Jean-Marc Jancovici, éd. Odile Jacob, 2017 (ISBN 9782738136411), p. 60 -
À Paris, on ne vit pas, on se survit. C’est pourquoi la passion des femmes y est si puissante, le désir de la chair si vif : on a toujours la sensation que s’écoule la dernière seconde où la femme est encore à portée de nos mains… où le ciel est visible au-dessus des marronniers… où l’univers conserve un semblant d’apparence avant de s’anéantir.
« Les Parisiens », Pierre Bourgeade, Nota Bene, nº 11, Hiver 1983, p. 88 -
Le roi Henry : Nous ne sommes pas un tyran, mais un roi chrétien ; et notre colère est assujettie à notre mansuétude, tout comme les misérables mis aux fers dans nos prisons. King Henry : We are no tyrant, but a Christian king, Unto whose grace our passion is subject As is our wretches fettered in our prisons;
Henry V, William Shakespeare (trad. Sylvène Monod), éd. Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-071120-2), acte I, scène 2, p. 50-51 -
Wikipédia et le système d'exploitation open source GNU/Linux montrent qu'il est possible de travailler ensemble sur Internet et d'obtenir collectivement certains résultats.
Collaboration in the cloud, Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, éd. VINT, 2009 (ISBN 978-90-75414-27-1), p. 263 -
Votre idiotie est parfois d'une richesse si intense que je me demande si je ne devrais pas vous mettre dans un coffre en Suisse.
(fr) Coup de génie, Bob de Groot & Turk, éd. Dargaud, 1982, p. 22 -
Léonard : Aah ! ... Voler : vieux rêve de l'homme depuis Icare ! Policier : N'ajoutez rien, nous avons tout compris ! Vous préparez un vol et Icare est votre complice ! Léonard : Comme d'habitude, messieurs les gens d'armes, vous n'avez rien compris ! ... Voler... Flap... Flap, les oiseaux... Les abeilles et les papillons ! Policier : Vous ne vous en sortirez pas en faisant dévier la conversation sur un cours d'éducation sexuelle ! Léonard : Prenons donc le problème sous un autre angle : en aucun cas vous ne pourriez m'arrêter ! Policier : Ah non ? Et pourquoi je vous prie ? Léonard : Parce que je représente le progrès et qu'on n'arrête pas le progrès !
(fr) Léonard est un génie (1977), Bob de Groot & Turk, éd. Le Lombard, 2000 (ISBN 978-28036-1520-9), t. 1, p. 7-8 -
Juste au-dessous de la pellicule, une roue d'ouverture apparaît composée elle-même de cinq pignons et d'une petite ouverture rectangulaire sur le côté qui donne directement sur le film. Une lampe incandescente, ou une sorte de flash, est placée sous la pellicule, et la transperce pour passer par les volets d'ouverture, et montrer l'image au spectateur.
The Kinetoscope: America's First Commercially Successful Motion Picture Exhibitor, Hendricks, éd. Theodore Gaus' Sons, 1966, p. 14 -
Vous avez encore ouï qu’il a été dit aux anciens : «Tu ne te parjureras pas, mais tu rendras justement au Seigneur tes serments». Mais moi, je vous dis de ne pas jurer du tout ; ni par le ciel, car il est le trône de Dieu ; ni par la terre, car elle est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, car elle est la ville du grand Roi. Tu ne jureras pas non plus par ta tête, car tu ne peux faire blanc ou noir un cheveu. Mais que votre parole soit : Oui, oui ; non, non ; car ce qui est de plus vient du mal.
(fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 33-37 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource) -
Vous avez ouï qu’il a été dit : «Tu ne commettras pas adultère». Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. Mais si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne.
(fr) La Bible (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Évangile selon Matthieu, chap. 5, p. 4, vers 27-30 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource) -
Docteur Mathison : Bonjour, vous êtes dans la salle des urgences de l'hôpital de Philadelphie. Je vais vous poser quelques questions. Où étiez-vous assis dans le train ? David Dunn : Côté fenêtre. Dr. Mathison : Dans la voiture voyageur ? David Dunn : Oui. Dr. Mathison : Vous êtes sûr ? Vous étiez dans la voiture voyageur ? David Dunn : Oui. Où sont les autres passagers ? Dr. Mathison : Votre train a déraillé. Il est allé trop vite dans un virage, un autre train vous a alors percuté. On a retrouvé des débris sur deux kilomètres. David Dunn : Pourquoi vous me regardez comme ça ? Dr. Mathison : Je vous regarde comme ça pour deux raisons : la première, c'est parce qu'apparemment vous êtes le seul survivant de cet accident, et la deuxième, c'est parce que vous n'avez aucune égratignure. Elijah Price : Je sais ce que vous pensez. Vous cherchez une explication à tout cela. Ce qui est sûr, c'est que 131 personnes sont mortes pour que vous puissiez enfin comprendre quelle était votre destinée. Êtes-vous prêt à entendre la vérité ?
Bruce Willis, Samuel L. Jackson et Eamon Walker, Incassable (2000), écrit par M. Night Shyamalan -
King (au sujet du couple formé par Victor et Todd) : Qu'est-ce qui vous attire ? Victor : Me croiriez-vous si je vous disais que nous nous aimons ? King : Non. Victor : Parce que l'homosexualité est contre nature ? King : Qui dit cela ? Victor : Le clergé et des hétérosexuels terrifiés. King : Oh, ceux-là.
(en) King : What's the attraction? Victor : Would you believe me if I said we've been in love? King : No. Victor : Because homosexuality is unnatural and a sin? King : According to who? Victor : Pious clergymen and terrified heterosexuals. King : Oh, them. -
L'injonction à l'hétérosexualité est si pernicieuse que, non contente de nous pousser à ne relationner qu'avec les hommes, elle nous intime aussi de nous engager dans des relations avec les hommes sans aucune raison valable.
Moi les hommes, je les déteste, Pauline Harmange, éd. éditions du Seuil, 2020 (ISBN 978-2-02-147683-5), p. 61 -
L'hétérosexualité est le régime politique sous lequel nous vivons, fondé sur l'esclavagisme des femmes.
La pensée straight, Monique Wittig, éd. Amsterdam, 2018, p. 13 -
Lohengrin : Du Graal pourtant le merveilleux mystère, À l'œil de nul mortel ne doit s'offrir, Chacun de nous subit la loi sévère. S'il est connu soudain il doit partir ! Eh bien! Je vais parler, puisqu'on l'ordonne: Le Graal m'envoie et j'ai suivi sa loi; Mon père, Parzival porte sa couronne Et Lohengrin, son chevalier, c'est moi.
Lohengrin répondant à une question d'Elsa -
Lohengrin : C'est le Saint Graal de la divine grâce, Ses chevaliers puisent en lui l'ardeur. De le servir quiconque obtient la gloire, S'élève au rang d'un être surhumain; Par lui le juste est sûr de sa victoire. L'effort du crime expire sous sa main, S'il doit partir vers une autre contrée, Pour protéger le droit et la vertu, Son pouvoir dure et sa force est sacrée,
Lohengrin répondant à une question d'Elsa -
Lohengrin : Aux bords lointains dont nul mortel n'approche Il est un bourg qu'on nomme Montsalvat, Et là s'élève un temple sur la roche... Rien n'est au monde égal à son éclat. Comme le Saint des Saints, avec mystère On garde un vase auguste dans ses murs; Les anges l'ont remis sur cette terre Aux soins pieux des hommes les plus purs. Une colombe en traversant l'espace Vient tous les ans lui rendre sa splendeur. C'est le Saint Graal de la divine grâce,
Lohengrin répondant à une question d'Elsa -
Gloria Swenson : Va falloir choisir une pierre tombale ! Phil Dawn : On est dans quelle ville ? Gloria Swenson : Qu'on soit ici ou là qu'importe ! Phil Dawn : Je comprends pas, je sais pas ce que je dois faire. Mais alors, je vais les voir ? Gloria Swenson : Oh non, il ne sont pas enterrés ici mais on va faire comme si. De toute façon les morts sont toujours ensemble alors ça peut être n'importe où.
Gena Rowlands, John Adames, Gloria (1980), écrit par John Cassavetes -
Gavroche éclabousse les bottes vernies d'un passant : Le passant furieux : Drôle[3] ! Gavroche : Monsieur se plaint ? Le passant : De toi ! Gavroche : Le bureau est fermé, je ne reçois plus de plaintes.
Les Misérables, Victor Hugo, éd. Éditions du Seuil, 1963, t. IV (« L'Idylle rue Plumet et l'Épopée rue Saint-Denis »), chap. 2 (« Où le petit Gavroche tire parti de Napoléon le Grand »), livre VI (« Le Petit Gavroche »), p. 367 -
Notre pays ne s'est jamais appelé la Gaule (mais Gallia, ce qui eût dû aboutir phonétiquement à *Jaille) et nos ancêtres ne se sont jamais appelé les Gaulois, mais Galli, ce qui est autre chose, même si la Troisième République triomphante a pu exporter ces affirmations bien au-delà des étroites limites de l'hexagone ; on rappellera simplement que Gallia est un terme purement latin et que Gaule est d'origine germanique ; le lien Gallia/Gaule est donc un fait d'étymologie « populaire ».
Noms de lieux de Franche-Comté, François Lassus et Gérard Taverdet, éd. Christine Bonneton, 1995, chap. Le temps des Séquanes, p. 31 -
Il faut absolument sauver la forêt de Fontainebleau. Dans une telle création de la nature, le bûcheron est un vandale. Un arbre est un édifice ; une forêt est une cité, et entre toutes les forêts, la forêt de Fontainebleau est un monument. Ce que les siècles ont construit, les hommes ne doivent pas le détruire.
Correspondance, Victor Hugo, éd. Albin Michel, 1872, chap. Tome III, p. 341 (texte intégral sur Wikisource) -
Marquée par l'immigration cubaine et haïtienne, Miami est une ville d'affaires tournée vers l'Amérique latine et les Antilles. Nœud aérien entre les Amériques, c'est aussi le premier port mondial de croisières (6 millions de passagers par an). [...] Sans industrie ancienne, dans port de commerce majeur, grignotant les espaces fragiles des Everglades, menacée par les tempêtes tropicales, lieu de conflits ethniques entre Cubains et Noirs (Américains ou Haïtiens), lieu de redistribution des narcodollars recyclés aux Bahamas, Miami est, pour certains géographes, un autre exemple paradigmatique de la ville post-moderne.
Les États-Unis, Yves Boquet, éd. Belin, 2003 (ISBN 2701132304), p. 156 -
Sorte d'éden, dont le nom, de surcroît, vient de fleur. Côte d’Azur des Canadiens et des Yankees, et modèle convoité par certaines régions européennes. Mais la littérature qui évoque les florides est plus inquiétante que celle qui évoque les californies, dans la mesure où dans l’idée de floride se trouvent aussi le crime et la drogue (cf. au cinéma : Key Largo, Miami Vice), de vastes marécages grouillants de vie, réellement et symboliquement.
Les mots de la géographie. Dictionnaire critique. (1992), Roger Brunet, Robert Ferras, Hervé Théry, éd. RECLUS – La Documentation Française, coll. « Dynamiques du territoire », 1993 (ISBN 2-11-003036-4), p. 218 -
La nature ici est luxuriante. Il y a des insectes que je n'ai jamais vus de ma vie. Vers le lac Okeechobee, alors que l'on traversait un marécage, on a tiré des crocodiles. Une sorte de scarabée gros comme le poing a mordu le deuxième classe Richier à la cuisse. L'air est chargé de miasmes. La nuit, on entend des cris de jungle qui nous glacent les os alors que le thermomètre ne descend pas en dessous de trente-cinq. Tout me conforte dans l'opinion que l'homme européen n'a rien à faire ici.
Jeanne d’Arc fait tic-tac, Iegor Gran, éd. P.O.L., 2005 (ISBN 2-84682-051-1), p. 228 -
Pour nous, le Vlaams Belang, l'indépendance totale de la Flandre est notre but ultime. Chaque pas qui nous mène un peu plus loin vers l'indépendance (de la fédération à la confédération, du régionalisme à l'autonomie partiale, puis entière...) a toujours reçu notre entier soutien par le passé. Dans le futur, nous soutiendrons encore et toujours chacun de ces pas, avec cette volonté fixe de préparer, dès le lendemain, le pas suivant. Et ce, jusqu'à devenir vraiment un État libre et membre à part entière de l'Europe.
« Rencontre avec Hilde de Lobel », Hilde De Lobel, entrevue pour ID magazine, ID magazine, nº 6, été 2006, p. 25 -
Flamands et Wallons, ce ne sont là que des prénoms, Belge est notre nom de famille.
Antoine Clesse -
L'habitude prise par les lecteurs depuis plusieurs siècles fait d'ailleurs que même l'absence de référence pour une épigraphe produit un effet de sens. Non seulement un mystère naît de ce manque, voire de ce manquement aux conventions, mais de plus on sent bien que ce qui nous est caché l'est pour une certaine raison, qui fait elle aussi mystère, et qui vient s'ajouter au travail herméneutique auquel le tout de la lecture va donner lieu.
« En lisant les épigraphes de Claude Simon », dans Études françaises (Revue de la section de littérature française, n°3, Patrick Rebollar, éd. Tokyo, Université Waseda, 1996, p. 143-144 -
Épigrapher est toujours un geste muet dont l'interprétation reste à la charge du lecteur.
Seuils, Gérard Genette, éd. Seuil, 1987, p. 145 -
Görk : Je suis Görk, un soldat de la Gehenne parmi des milliers d'autres... Le Grand Khan est notre chef, je lui obéis aveuglément. Être sous les ordres d'un tel leader est un privilège rare. Il illumine nos vies et comble nos incertitudes. Je donnerais ma vie pour lui. D'autant plus qu'il la prendrait si je ne la lui offrais pas...
Des Soldats d'Honneur, Lewis Trondhein, Joann Sfar, éd. Delcourt, coll. « Donjon Monsters », 2006, p. 1 -
Marvin Rouge : Et toi, t'es qui ? Shiwomiz : Shiwomiz. Ça veut dire: "Ta mère peut pleurer son fils." Marvin Rouge : Pourquoi ? Shiwomiz : Parce qu'il est mort. Marvin Rouge : Ça m'étonnerait vu que le fils de ma mère, c'est moi.
Le Cimetière des Dragons, Lewis Trondhein, Joann Sfar, éd. Delcourt, coll. « Donjon Crépuscule », 1999, p. 40 -
César Borgia fonda le plan de sa grandeur sur la dissension des Princes d'Italie. Pour usurper les biens de mes voisins, il faut les affaiblir ; pour les affaiblir, il faut les brouiller : telle est la logique des scélérats tels que Borgia. Abuser de la bonne foi des hommes, user de ruses infâmes, trahir, se parjurer, corrompre par toutes forces de moyens ceux dont on veut faire les instruments de ses forfaits, voilà la prudence des scélérats tels que Borgia.
Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique, Jean Baptiste Robinet, éd. Londres, Libraires associés, 1778, t. 5, p. 393 -
C’est dans Trois essais sur la théorie de la sexualité que Freud (1915) introduit la notion de pulsion dans sa dimension psychanalytique. La façon dont la sexualité et ses troubles sont envisagés par la médecine à la fin du XIXe siècle est fondée sur l'idée d'une indépendance entre psychisme et sexualité et sur l'idée que les comportements sexuels sont innés et gouvernés par l'instinct ; de ce fait les « aberrations sexuelles » sont des déviations de l'instinct liées à la « dégénérescence », explication universelle de l'époque à toute pathologie psychiatrique. La façon dont Freud relie le sexuel à l'ensemble du fonctionnement du psychisme, à travers la notion de pulsion précisément, inverse complètement la perspective. A la base des perversions il y a quelque chose que tous les hommes ont en partage, « les racines innées de la pulsion sexuelle » (Freud, 1915) que « les influences de l'existence » feront varier dans leur forme et dans leur intensité.
Les grands concepts de la psychologie clinique, François Marty (Sous la direction de), éd. Dunod, 2008 (ISBN 978-2-10-051145-7), Introduction, p. 23 -
Je dis : « Bats-toi ». « Bats-toi », répétai-je. C'est l'effort et la lutte, c'est l'état de guerre perpétuel, ce sont les déchirures et les épissures — telle est la bataille quotidienne, la défaite ou la victoire, la poursuite qui nous absorbe.
Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 338 -
Vincent : Une sacrée histoire. Je la raconterai aux gens de Culiacán et de Cartagena. Daniel : Tu connais les gens de Culiacán et de Cartagena ? Vincent : Je le crains. Daniel : Moi qui me disait, il est plutôt cool ce gars-là. Vincent : Oh, mais je le suis. Tu n'es jamais qu'un contrat que je dois honorer.
Tom Cruise et Barry Shabaka Henley, Collatéral (2004), écrit par Stuart Beattie -
L’esprit chevaleresque des Castillans est en réalité un héritage des Arabes.
Libres propos sur la guerre et la paix recueillis sur l’ordre de Martin Bormann, Adolf Hitler, éd. Flammarion, 1954, 28 août 1942, p. 297 -
L'époque de la naissance de la chevalerie est celle précisément où la morale des Arabes était arrivée au plus haut terme de délicatesse et de raffinement, où la vertu était l'objet de leur enthousiasme, et où la pureté du langage et des pensées chez leurs écrivains, fait honte à la corruption des nôtres. Enfin de tous les peuples de l'Europe, les plus chevaleresques sont les Espagnols, et ce sont les seuls qui aient été immédiatement à l'école des Arabes. [...] la chevalerie est une invention arabe.
De la littérature du midi de l'Europe, Jean de Sismondi, éd. Treuttel et Würtz, 1813, p. 267-269 -
Dans un régime où l’élection du chef de l’État au suffrage universel est l’axe fondamentale de la vie politique, le centrisme par confusion des modérés des deux camps dans un parti du milieu sera toujours déphasé, parce qu’il contredit le dualisme de la bataille essentielle.
La Nostalgie de l’impuissance, Maurice Duverger, éd. Albin Michel, 1988 (ISBN 2-226-03491-9), p. 191 -
Je reviens de l'enfer… Le Canada, tu sais ce que c'est ? Moins quarante en hiver !… Des vents de 150 kilomètres chrono !… Tu traverses la rue, t'es emporté… On te retrouve qu'au printemps ! Tu te souviens de Théo ? Je l'ai paumé comme ça, au coin d'une rue, dans le Nord… C'était la nuit de Noël, on était sur un coup… Théo faisait le guet, puis y'a eu un mauvais vent… Je l'ai retrouvé qu'au mois de mai, mon pote, dans les edelweiss… Momifié, façon pharaon ! Il est enterré là-bas maintenant, loin de Bougival !
Robert Hossein, La Petite Vertu (1968), écrit par Michel Audiard -
La conception de la névrose comme négatif de la perversion est liée à l'hypothèse de composantes excessives subissant le refoulement, détournées de leur but, et dirigées « sur d'autres voies jusqu'au moment où elles s'extériorisent sous la forme de symptômes morbides » dans la névrose. Sa formule ne signifie pourtant pas que la perversion soit le positif de la névrose : le névrosé refoule ce que le pervers met en acte. Elle révélerait donc une sexualité « déculturée » puisque non marquée par le refoulement, non « névrotisée » par l'éducation et la culture. L'acte pervers est ainsi un « acte partiel » par où l'objet est rabaissé au rang « d'objet partiel » sur lequel s'exerce une « pulsion d'emprise », non sexuelle, archaïque, proche du besoin d'étayage et qui ne s'unit que secondairement à la sexualité.
Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005 (ISBN 2-200-34042-7), partie I. Histoire des perversions, chap. 4. La rupture freudienne, 4.1 Le point de vue psychogénétique, p. 14 -
De par son origine archaïque, il [le Surmoi] est le représentant du passé, de la tradition, de l'inactuel.
La révolution psychanalytique — La vie et l'œuvre de Freud (1964), Marthe Robert, éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 1989 (ISBN 2-228-88109-0), 25. Éros et la mort, p. 362 -
J'évoquerai, je ne l'oublierai pas, Apollon l'Archer ; les dieux tremblent quand il entre dans la maison de Zeus. Ils bondissent dès qu'il approche. Tous ils se lèvent de leur siège quand il tend son arc lumineux. Lètô seule demeure en place près de Zeus Joie-de-la-Foudre ; elle défait la corde de l'arc, ferme le carquois. Elle prend l'arc encore fixé sur les fortes épaules. Elle le suspend à un clou d'or sur la colonne qui est celle de son père ; elle le mène au trône où il s'assied.
(grc)