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Citations sur le des - Page 56

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• Pluie des matins d’été, inoubliable Clapotement comme d’un premier froid Sur la vitre du rêve (...).

• La folie, c'est la mort avec des veines chaudes.

• Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité.

• La veine, c'est le nom que l'on donne au talent des autres.

• Même absente, la vie des pierres est de veine humaine.

• Le culte des héros c'est le culte de la veine.

• Les mauvais mots commencent par sonner faux, jusqu’à ce qu’ils émettent des ultrasons stridents.

• L'habitude de fumer n'est peut-être que l'habitude de téter qui reparaît après des années.

• Un pessimiste c'est un type qui a vécu trop longtemps avec des optimistes.

• Les mines sont des engins triplement créateurs d’emplois puisqu’il faut d’abord les fabriquer, ensuite les poser et enfin les enlever.

• L’une des plus curieuses spécialités de l’homme est de donner un pouvoir de torture à l’absence.

• La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même.

• La torture d’une mauvaise conscience est l’enfer des vivants.

• Même les masochistes font des aveux complets sous les tortures. Par reconnaissance.

• Connais-toi, mais réserve-toi des surprises.

• Tous les réactionnaires sont des tigres en papier.

• Moi, si cela avait pu dépendre de ma volonté, j'aurais voulu être plutôt le fils de la femelle du requin, dont la faim est amie des tempêtes, et du tigre, à la cruauté reconnue : je ne serais pas si méchant.

• Il ne faut pas prendre les gens ternes pour des messies.

• Les moyens termes sont toujours des moyens ternes.

• Le vrai bonheur est un état terne, et sans valeur. Quand nous le goûtons sciemment, il passe et meurt : le jeu des saisons.

• Il y la prudence de l’aigle et celle des taupes.

• Il vaut mieux prendre ses désirs pour des réalités que de prendre son slip pour une tasse à café.

• Dans le régime des âmes, il faut une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience.

• On nous montre comment, avec les détergents actuels, on peut enlever des taches de sang. Mais il est probable qu’avec un t-shirt couvert de sang, notre soucis premier ne soit pas de faire partir la tache mais de trouver un endroit pour cacher le corps.

• Le suicide est la plus grande des négations.

• Le suicide est le plus immoral des crimes.

• Il n'y a pas de suicides, il n'y a que des meurtres.

• Le suicide c'est la ressource des hommes dont le ressort a été rongé par la rouille.

• Il y a bien des espèces de plantes, mais la canne est à sucre.

• La prudence est le style des aveugles.

• Le style est comme le parfum d'un état primitif des esprits.

• [Le style] est une façon très simple de dire des choses compliquées.

• Le vent des hauts-plateaux souffle où il veut : qui peut lui imposer une direction ?

• Le vent souffle toujours dans le sens des aiguilles d’une montre.

• A force de sonder la vie des choses et la nature de leur relativité, tu arriveras à l'insoluble ; à force de contester la vie des choses et leur relativité, tu arriveras au néant ; en sanctifiant les choses, tu rencontreras le Dieu vivant.

• Ecrire des drames, c'est tout de même ce qu'il y a de plus intéressant. Pareil à un petit dieu, on sonde les coeurs et les reins..., on juge..., on punit, on absout et on récompense.

• L'imagination des femmes court vite et saute en un clin d'oeil de l'admiration à l'amour et de l'amour au mariage.

• Quand la fête est passée, on a des dettes et du linge sale.

• Laver son linge sale en famille en utilisant pour la lessive les cendres des aïeux.

• Dans un grain de sable voir un monde Dans chaque fleur des champs le Paradis.