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Citations sur le des - Page 54

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• La science antique portait sur des concepts, tandis que la science moderne cherche des lois.

• Dans la langue, un mystère, un vieux trésor se trouve Chaque année, le rossignol revêt des plumes neuves, mais il garde sa chanson.

• La pensée correspond au traitement des informations reçues du milieu par l'appareil sensori-moteur. Ce sont les corps et finalement les caractéristiques perceptibles du milieu elles-mêmes qui pensent.

• Je n'épouse pas les opinions, excepté celles des livres d'Euclide.

• Je pense avoir les opinions bonnes et saines ; mais qui n'en croit autant des siennes ? L'une des meilleures preuves que j'en aie, c'est le peu d'estime que je fais de moi.

• Il est toujours important de réimaginer la vie des gens riches et célèbres.

• Qu'importe que nous empruntions des itinéraires différents pourvu que nous arrivions au même but.

• Quand on veut plaire dans le monde, il faut se résoudre à apprendre beaucoup de choses qu'on sait par des gens qui les ignorent.

• Ce ne sont pas des mots qu'il faut au marché, c'est de la monnaie.

• Les admirations de bien des gens donnent la mesure de leur taille. Ils admirent ce qui les dépasse comme le gazon la pâquerette.

• […] Il sied encore plus mal à un ministre de dire des sottises que d'en faire.

• Aujourd’hui que l’octogénat pointe son nez, je vois des gens qui ont la moitié de mon âge me poursuivre pour m’éditer et je me dis que c’est une chance de ne pas complètement disparaître.

• Serions-nous muets et cois comme des cailloux, notre passivité même serait une action.

• La plupart des hommes sont plus capables de grandes actions que de bonnes.

• L'histoire du petit Chaperon Rouge est une grande leçon aux hommes d'action qui portent le petit pot de beurre et ne doivent pas savoir s'il est des noisettes dans les sentiers du bois.

• Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres.

• Le devoir […] est ce qu'on exige des autres.

• Grâce aux difficultés, on se découvre des qualités insoupçonnés.

• L'enfer c'est peut-être ça : aller seul au bout de soi-même et se laisser happer par des hélices de plus en plus rapides, au coeur de sa propre misère.

• En général, tout savoir acquis par des gens moralement frustres et faibles offre le danger de les gonfler d’orgueil.

• Une des preuves que le goût de la viande n'est pas naturel à l'homme est l'indifférence que les enfants ont pour ce mets-là et la préférence qu'ils donnent tous à des nourritures végétales, telles que le laitage, la pâtisserie, les fruits, etc.

• La psychanalyse s'adresse à une théorie du sujet, alors que le biologiste ne peut qu'établir une théorie des conditions d'existence du sujet, de son évolution etc...

• Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ? ... Si oui, tout va bien. Ca suffit.

• La montagne est déconcertante. Son paysage est plissé et secret. Les mots et les habitudes butent sur le passage des cols.

• Il faut quitter le calme rassurant des utopies et des prophéties, fussent-elles catastrophiques, pour descendre dans le mouvement, déconcertant mais réel, des relations sociales.

• La France est le seul pays au monde où les propos visant le sexe sont plus punis par des lois spécifiques que les injures concernant la taille, le poids, la couleur de peau, l’âge !

• Mythologie. Ensemble des croyances d'un peuple primitif concernant ses origines, sa préhistoire, ses héros, ses dieux, etc... à ne pas confondre avec les récits véridiques qui sont inventés par la suite.

• La corruption des mœurs est mortelle pour les républiques et utile aux tyrannies et aux monarchies absolues : cela seul suffit à juger de la nature et de la différence de ces deux sortes de gouvernement.

• La science des choses extérieures ne me consolera pas de l'ignorance de la morale, au temps d'affliction ; mais la science des mœurs me consolera toujours de l'ignorance des sciences extérieures.

• Ce que les hommes appellent civilisation, c'est l'état actuel des mœurs et ce qu'ils appellent barbarie, ce sont les états antérieurs.

• Il n'appartient qu'aux souverains, ou à ceux qui sont autorisés par eux, de se mêler de régler les mœurs des autres.

• Qu'est notre imagination, comparée à celle d'un enfant qui veut faire un chemin de fer avec des asperges ?

• Il y a des enterrements de première classe comme si on allait au Paradis par la chemin de fer.

• Il faut autour de soi, pour exister, des réalités qui durent.

• Celui qui aime son prochain trouve toujours des parents autour de lui...

• Les êtres humains n’ont pas développé un cerveau pour se prélasser autour des lacs. Tuer est la première chose que nous avons appris. Et c’est une bonne chose, ou nous serions morts, et les tigres posséderaient la terre.

• Ecrire, c’est descendre dans la fosse du souffleur pour apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait, entre les mots, autour des mots, parfois au coeur des mots.

• Dès qu'on juge un criminel de guerre, on met une vitre blindée, à mon avis, on aurait mieux fait de la mettre avant la vitre, autour des victimes...

• L'ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses.

• On met des fils de fer autour des pelouses pour arrêter les gens qui vont y déposer des statues.