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Citations sur le des - Page 2035
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Mais un chien, caniche ou saint-bernard, peu importe la taille, mais des poils, des puces, des tiques, voilà justement ce que n’entend pas tolérer notre infirmière-chef sans livrer un baroud d’honneur, dont ma sérénité pourrait bien faire les frais.
Bruno Krebs — La Mer du Japon -
Chacun classe les trois auteurs qui ont concouru par ordre de préférence à l’issue des trois jours de représentation et l’archonte tire au hasard cinq des dix tablettes (les « bulletins de vote » des juges) pour désigner le vainqueur qui est alors couronné de lierre en public.
Sophocle — Antigone -
Quant à A. Dumas, tout le monde sait sa verve prodigieuse, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse, et qui sait enlever l’obstacle et l’espace sans jamais faillir. Il couvre d’immenses toiles sans fatiguer jamais ni son pinceau ni son lecteur. Il est amusant. Il embrasse, mais il n’étreint pas comme Balzac. Des trois derniers, Balzac est celui qui étreint et qui creuse le plus.
Sainte-Beuve — Causeries du Lundi -
Ce monde nouveau, régénéré par le baptême du sang, est maintenant encore dans sa jeunesse ; et comme l’énergie des premiers temps a fortement empreint de couleurs poétiques nos deux plus belles productions, la Genèse et l’Illiade, nous ne doutons pas que notre littérature ne se ressente aussi poétiquement de cette vie nouvelle qui anime notre société. Celle-ci est devenue plus vraie ; la littérature le sera aussi.
Alexandre Guiraud — article dans La Muse française -
Un cou de proconsul. Le teint bistré clair. Le nez fin. L’oreille microscopique. L’œil bleu. Les lèvres lippues à la mode de Mésopotamie, pleines de méandres. De cet ensemble, une irradiation magnétique, des effluves irrésistibles de bienveillance et de cordialité.
Nadar — Le Journal amusant -
Par ailleurs, parmi les nombres premiers les nombres jumeaux, les nombres cousins… alors tu vois, pour la famille on est servis en maths ! Il y a même des nombres sexy.
Catherine Lemeunier — La cène -
De fait, jamais l’influent Gesac n’a osé soulever à leurs oreilles les conséquences d’une remise en cause du statut des hébergeurs, impliquant autant d’atteintes à la liberté d’expression. Dommage. Certes, ces points sont beaucoup moins sexy, extrêmement techniques, mais cela montre avant tout que légiférer sous le coup des bons sentiments est toujours casse-cou.
Marc Rees — Directive sur le droit d’auteur : les droits voisins -
Parce que pour faire un coup pareil, en plein quartier des Halles, c'est sûrement pas une mazette !
F. Carco — L'homme traqué -
Le système d’écriture des langues yi, attesté depuis le XVe siècle, compte près de 10 000 caractères inspirés des caractères chinois.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
Elle cliqua plusieurs fois et se sentit soudain gênée. La personne qui avait utilisé l'ordinateur avait consulté plusieurs sites : « votre enfant est décédé » , « l'enfant et le deuil », « comment annoncer un deuil », « le forum des paranges »...C'était quoi, un parange ? D'après ce site, c'était un parent dont l'enfant était décédé.e. Papange, papa d'un ange. Mamange, maman d'un ange. Zoé se sentit la gorge nouée.
Bérangère Berte — La m.o.u.e.t.t.e. -
Elle a rejoint depuis le cercle sensé de ceux qui, comme elle, fustigent l’inaptocratie, cette incapacité à gérer la vie sociale en préservant ce qui a fait ses preuves, ce qui est depuis la nuit des temps.
Françoise Weck — Vieilles femmes : Portraits et fictions vraies -
Enfin, tache sombre sur les panneaux clairs du salon, un tableau, un seul, convenablement choisi par ce jeune homme qui croyait ne pas se connaître en peinture. C’est une Pudeur et une Vanité, ou un Amour Sacré et un Amour Profane de quelque élève de Luini, avec au coin des lèvres ce sourire mystérieux, un peu crispé, qui monte aux lèvres des femmes et des androgynes de Léonard.
Marguerite Yourcenar — Archives du Nord -
Avec la libération des mœurs, certaines femmes histrioniques vont aller plus loin en utilisant le sexe pour attirer l'attention.
François Lelord & Christophe André — Comment gérer les personnalités difficiles -
La démocratie, cette grande pourrisseuse, est la maladie terrible dont nous mourons. […]. Nous n’avons même plus conscience des sexes. Les hommes sont femmes, les femmes sont hommes, et ils s’en vantent. Rien, ni personne à sa place.
Octave Mirbeau — Le Tripot aux champs -
Les mots de bissexuel et d’unisexuel, d’hermaphrodite et d’androgyne, de monoïque et de dioïque, de polygame et de dichogame… etc., n'atteignent guère jusqu'à la subtilité des distinctions qui demanderaient à être faites.
Raoul Baron — Méthodes de reproduction en zootechnie -
Au final le lecteur découvre la lune : l’éthique est un substitut du politique pour un capitalisme qui ne peut plus compter sur un contrôle mécanique des opérateurs.
Revue de l'Action Populaire — CERAS -
Avec lui aussi disparaît l’inventeur de cette politique desséchante et funeste de l’opportunisme, qu'il appelait la politique de la sagesse et de la raison, qu'il considérait comme la politique des résultats et qui allaitdevenir avec les Jules Ferry ,les Rouvier ,les Constans ,les Méline , une politique stagnation ,d'impuissance,d'opposition à tout progrès démocratique et à toute réforme sociale […].
Alexandre Zévaès — Histoirede la Troisième République 1870 à 1926 -
J’en entends parler régulièrement de la part des collégiens et lycéens - et parfois, de quelqu’un à l’université. L’hypothèse est toujours que Blue Waffle est réelle, - les adolescents recherchent simplement de bonnes informations sur la façon d’éviter de l’attraper.
Katherine George sur le site upost.info — 2016 -
Depuis qu'il a obtenu le 5 juin 1988 au premier tour des élections législatives 11,3% des suffrages exprimés, le PC se reprend à croire que le vent de l'Histoire souffle derechef dans son sens.
Alain Duhamel — Les Habits neufs de la politique -
Manon n’ avait jamais été une fille impie. Je n’étais pas non plus de ces libertins outrés, qui font gloire d’ajouter l’irréligion à la dépravation des mœurs. L’ amour et la jeunesse avaient causé tous nos désordres.
Prévost — Manon Lescaut -
Les libertins, ces gens que la nature a doués de la faculté précieuse d’aimer au-delà des limites qu’elle fixe à l’amour, n’ont presque jamais leur âge.
Balzac — La Cousine Bette -
Il était indompté, mais non libertin.Sa mine d’adolescent large et fort était fière et un peu sauvage. Dans son village, on était à l’abri des contagions malsaines, des dépravations précoces des étiolés de la ville.
Pierre Loti — Le Roman d’un spahi -
Thomas buvait Gabriel, s’en emplissait en silence, amoureux décidé à brûler ses vaisseaux, convaincu qu’une telle occasion ne se présenterait jamais plus, qu’il tenait là l’unique chance de passer ses lèvres sur ce grain de peau lumineux qui lui ôtait le sommeil depuis des mois.
Mathieu Riboulet — Le corps des anges -
Pierre Mauroy sait bien que, pour forcer la main des ministères et des administrations, il est parfois nécessaire de brûler ses vaisseaux en prenant des engagements publics avant de savoir comment les mettre en œuvre.
Franz-Olivier Giesbert — Le vieil homme et la mort -
Les plantes signalées comme nuisibles aux récoltes, sont en première ligne le chiendent qui est répandu partout, et le chardon (Cirsium arvense) dont la présence est l'indice d’un sol pierreux, ensuite la trainasse (Polygonum aviculare) , le coquelicot, le panais sauvage, le liseret (Convulvulus arvensis) , la nielle , le séné bâtard ou raveluche (sinapis) , très-communs dans les avoines des sols inférieurs.
(Louis Graves — Précis statistique sur le canton de Betz -
Située place des Quinconces à Bordeaux, la fontaine a été conçue entre 1894 et 1901 par l’architecte Julien Guadet, à la mémoire des députés girondins victimes de la Révolution française. Encadré par deux bassins, orné de chevaux, et surmonté d’une colonne de 54 mètres de haut, la fontaine à des allures de décor théâtral. Plus de 34 sculptures symboliques en mouvement sont mises en scènes et prennent l’aspect de véritables chimères. Mi-reptiles, mi-poissons, les chevaux marins s’élancent aux pieds de la colonne de 43 mètres de haut. Située en face du Grand Théâtre, la fontaine symbolise la victoire de la République.
AD Magazine — Les fontaines les plus théâtrales autour du monde | AD Magazine -
L’apéritif coulait en permanence sous forme d’une fontaine. Mis en mouvement par une pompe immersive dans le bidon en aluminium, le liquide coulait en permanence dans le passe lait ; ce qui rappelait les quatre trayons de la vache qui fournissaient le lait. Chaque convive a pu se rendre à la fontaine et laisser son verre se remplir sous un des quatre cols-de-cygne.
En image | Thiéfosse. Un ancien bidon en guise de fontaine à apéritif -
Anatomiquement, les femmes fontaines n’ont rien qui les différencie des autres. Cela dit, elles restent une minorité à vivre cette expérience sans l’avoir cherché : de 6 à 36 % des femmes, selon les études.
Giulia Foïs — « Sommes-nous toutes des femmes fontaines ? » sur www.psychologies.com -
Si deux joueurs abattent un brelan, celui de la valeur la plus haute l'emporte. Celui toutefois, qui a la chance d'obtenir un brelan de Valets, dénommé le favori, l'emporte sur tous les autres brelans, même ceux des As ,des Rois ou des Dames.
Frans Gerver — Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes -
Nous partîmes, le président et moi, pour aller saluer le roi et la reine des Belges.
Maréchal Joffre — Mémoires -
Maman chérie, porte-toi bien. Je te tiendrai au courant des déplacements et serai bien contente de te retrouver à Paris.
Colette — Lettres à sa fille -
Il s’y trouvait des métaphores aussi monstrueuses que des orchidées et aussi subtiles de couleurs. La vie des sens y était décrite dans des termes de philosophie mystique. On ne savait plus par instants si on lisait les extases spirituelles d’un saint du Moyen Âge ou les confessions morbides d’un pêcheur moderne. C’était un livre empoisonné.
Oscar Wilde — Le Portrait de Dorian Gray -
Ici-bas, tout est décomposé, tout est mort, mais là-haut ! Ah, je l’avoue, l’effusion de l’Esprit Saint, la venue du Divin Paraclet se fait attendre ! Mais les textes qui l’annoncent sont inspirés : l’avenir est donc crédité, l’aube sera claire ! Et, les yeux baissés, les mains jointes, ardemment il pria.Des Hernies se leva et fit quelques pas dans la pièce.– Tout cela est fort bien, grogna-t-il, mais ce siècle se fiche absolument du Christ en gloire ; il contamine le surnaturel et vomit l’au-delà. Alors comment espérer en l’avenir, comment s’imaginer qu’ils seront propres, les gosses issus des fétides bourgeois de ce sale temps ? Élevés de la sorte, je me demande ce qu’ils feront dans la vie, ceux-là ?Ils feront comme leurs pères, comme leurs mères, répondit Durtal, ils s’emplieront les tripes et se vidangeront l’âme par le bas-ventre !
Joris-Karl Huysmans — Là-bas -
Nous sommes loin de cet art parfait de Flaubert qui s’effaçait derrière son œuvre et créait des personnages si magnifiquement divers. M. Huysmans est bien incapable d’un tel effort. Son visage sardonique et crispé apparaît embusqué au tournant de chaque page, et la constante intrusion d’une personnalité, si intéressante qu’elle soit, diminue, suivant moi, la grandeur d’une œuvre et lasse par son invariabilité à la longue.
A. Meunier — « Joris Karl Huysmans » -
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masuresLes persiennes, abri des secrètes luxures,Quand le soleil cruel frappe à traits redoublésSur la ville et les champs, sur les toits et les blés,Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.Ce père nourricier, ennemi des chloroses,Eveille dans les champs les vers comme les roses ;Il fait s’évaporer les soucis vers le ciel,Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquillesEt les rend gais et doux comme des jeunes filles,Et commande aux moissons de croître et de mûrirDans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes,Il ennoblit le sort des choses les plus viles,Et s’introduit en roi, sans bruit et sans valets,Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
Baudelaire — Les Fleurs du Mal -
Nous nous amusions comme des fous et parfois Javier intervenait, avec une dialectique fougueuse, dans ce jeu des choses cucul la praline.
Mario Vargas Llosa — La tante Julia et le scribouillard -
Suivait-il les études du séminaire ? Exerçait-il dans l’église un emploi rémunéré ? Ou était-ce tout simplement un cucul la praline, un bosseur bénévole qui ne pouvait pas se passer du parfum de l’encens, des flammes des cierges et de pieux rabâchages ?
Gerard Reve — Parents soucieux -
Vous écrivez comme on recueille le parfum d’une fleur vers sa mort, sans pouvoir la guérir, sans savoir enlever cette tache brune sur un pétale, comme une trace de morsure minuscule des dents de lait, mortelles.
Christian Bobin — La part manquante -
Non seulement [l’auteur et le lecteur] se méfient du personnage de roman, mais, à travers lui, ils se méfient l’un de l’autre. Il était le terrain d’entente, la base solide d’où ils pouvaient d’un commun effort s’élancer vers des recherches et des découvertes nouvelles […] Quand on examine sa situation actuelle, on est tenté de se dire qu’elle illustre à merveille le mot de Stendhal : « le génie du soupçon est entré dans le monde ». Nous sommes entrés dans l’ère du soupçon.
Nathalie Sarraute — L’ère du soupçon -
Pour l’administration, c’était loin des yeux loin du cœur ce qu’on appelle la justice aveugle et on ne pouvait pas être plus invisible que ce pâté de maisons dans les numéros 1000 de Terrace View, un cul-de-sac qui venait finir sur un mur antibruit d’autoroute.
Elizabeth Stromme — L’écrivain public