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Citations sur le des - Page 202

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• La dépravation suit le progrès des lumières.

• L'histoire est remplie des dépouilles de vérité devenues caduques.

• C’est tout à fait extraordinaire qu’il ait fallu attendre Jacques Chirac pour que soit reconnue la responsabilité de l’Etat français dans la déportation des juifs.

• La pensée est un oiseau d’espace qui dans la cage des mots saura peut-être déployer les ailes, mais pas voler.

• Pour arriver à des choses neuves en littérature, il faut déplacer les expressions ; en philosophie, il faut déplacer les idées.

• Culte de la solitude : besoin d'autonomie à tout prix, aux dépens le plus souvent des relations à long terme.

• La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps.

• Le sens de la création littéraire : dépeindre des objets ordinaires tels que leur reflet apparaîtrait dans des miroirs magiques.

• L’homme naît, court, se dépêche de vivre, lit des livres, va au cinéma, souffre, prend son petit déjeuner, meurt.

• Quelle que soit la sottise des pronostics, la réalité la dépassera.

• L’art est le département des aberrations.

• L'angoisse des départs sans main chaude dans la main.

• Les dentistes sont incapables de poser des questions qui nécessitent juste "oui" ou "non" en réponse.

• La parole est une denrée périssable, éphémère. Elle se teinte de toutes les circonstances de son apparition. Les mêmes mots, prononcés dans des lieux différents, ne sont pas les mêmes mots.

• Ah ! La gloire, triste denrée. Elle se paye cher et ne se garde pas. Ne serait-elle point l'égoïsme des grands hommes, comme le bonheur est celui des sots.

• Le Gouvernement a plafonné les prix des denrées de première nécessité. Il a mis le bon sens à combien ?

• Définir, c'est savoir. Aussi la définition juste est-elle la plus rare des denrées.

• Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.

• Il faut être riche de temps et d'argent pour avoir une vie intellectuelle : la culture n'est pas à la portée des démunis de la société.

• Les Psychologues me font souvent penser à des horloges habiles à monter et à démonter une montre et qui oublieraient de regarder l'heure qu'elle marque.

• L'homme en s'inventant des dieux, s'est aussi inventé des démons.

• Quand les démons veulent produire les forfaits les plus noirs, ils les présentent d’abord sous des dehors célestes.

• Toute révolution est commencée par des idéalistes, poursuivie par des démolisseurs et achevée par un tyran.

• La démocratie, c'est la moitié des cons plus un.

• La faiblesse des démocraties, c'est qu'il leur faille, trop souvent, se renier pour survivre.

• Les empires ne périssent pas sous les coups de leurs ennemis mais par leur propre épuisement et par la démission des forces qui les soutiennent. Il en va de même de nos amours et de notre vie.

• Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop.

• On ne saurait mieux comparer l'absurdité des demi-mesures qu'à celles des mesures absolues.

• Quant à la pensée, c'est une faculté de l'esprit, qui va se fatiguant à l'entour des choses.

• […] Moi qui fais profession des choses muettes […].

• Ceux qui s'appliquent trop aux petites choses deviennent ordinairement incapables des grandes.

• Il existe des guerres justes. Mais le propre des guerres justes est de ne pas demeurer longtemps.

• C'est un travail curieux que de démêler chez un jeune les influences des arrivés. Que de mal on se donne avant de prendre son originalité chez soi, tout simplement !

• Ce n'est point dans l'objet que réside le sens des choses, mais dans la démarche.

• Toutes les parties de campagne finissent par des démangeaisons.

• Se connaître est la démangeaison des imbéciles.

• La plus adroite façon de plaire est de demander des conseils.

• Nous sommes des oiseaux de passage, demain nous serons loin.

• Concevoir le diable comme un partisan du Mal et l'ange comme un combattant du Bien, c'est accepter la démagogie des anges.

• Je souhaite qu’on me délivre des livres...