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Citations sur le des - Page 186

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• En art, il faut que la mathématique se mette aux ordres des fantômes.

• Toute religion n’est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne.

• Seul le fantastique a des chances d'être vrai.

• Le fanatisme est l’apanage des ignorants.

• Nous avons construit un monde où l'intelligence est la premières des facultés, où la science et la technique nous tirent en avant et nous chutons, en produisant plus de misères, de famines, de maladies.

• Les pires histoires sont des histoires de famille.

• La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.

• La plupart des animaux préfèrent rester dans un endroit unique et familier, pas nous, et c'est aussi ce qui différencie l'être humain des animaux.

• On a toujours su falsifier l’histoire pour des motivations politiques ou culturelles.

• Parents : individus falots dont la fonction consiste à engendrer des étudiants.

• à Maud Une mort délicieuse et douce / Dans un aéroport petit / Ce serait à l'insu de tous / (Ou, pourquoi pas, à Rimini?) J'aimais beaucoup le cul des filles / Et je n'ai guère aimé que ça / Dans la nuit, si peu qui scintille, / Si peu de joies, de falbalas. Hardi ! Les carcinomes opèrent / Leur travail secret et serein, / Ils enlèvent des morceaux de chair / (Il me reste à peu près un rein). Mets ta langue, un peu, sur ma bite / Avant qu'il n'y ait plus rien du tout. / Promène ta langue. Tu habites / Dans un autre univers que nous.

• La plupart des faiseurs de recueils de vers ou de bons mots ressemblent à ceux qui mangent des cerises ou des huîtres, choisissant d’abord les meilleurs et finissant par tout manger.

• Il y a des femmes qui, plus elles vieillissent, plus elles deviennent tendres. Il y a aussi les faisans.

• L'histoire des hommes n'a jamais été que l'histoire de leur faim.

• L'alibi est la faiblesse des innocents.

• La faiblesse est le courage des autres.

• Les effets de la faiblesse sont inconcevables, et je maintiens qu'ils sont plus prodigieux que ceux des passions les plus violentes.

• Nous devons faire appel à la raison et créer une vie digne de nous-mêmes et des buts que nous percevons seulement faiblement.

• Quand la vérité est évidente, il est impossible qu'il s'élève des partis et des factions. Jamais on n'a disputé s'il fait jour à midi.

• Il ne s'agit pas de donner des privilèges immenses, des places de sûreté à une faction, mais de laisser vivre un peuple paisible.

• La publicité est un facteur économique précieux puisque c'est la façon la moins chère de vendre des produits, surtout lorsqu'ils ne valent rien.

• Vous êtes écrivain, moi je suis facteur, on est tous les deux des hommes de lettres.

• On croit que le style est une façon compliquée de dire des choses simples, alors que c'est une façon simple de dire des choses compliquées.

• Il y a une façon nerveuse, et une façon langoureuse, de faire de la politique, comme de faire l'amour. La rencontre des deux donne les plus beaux effets, ou les plus beaux enfants.

• On peut voir de bien des façons. On peut être aveugle de bien des façons.

• Mentir à sa façon à soi, c'est presque mieux que de dire la vérité à la façon des autres.

• Il existe deux sortes d’avocats : ceux qui s’emploient à faciliter la vie des autres - et les parasites.

• La science trouve plus facilement des remèdes que des réponses.

• L'esprit a des facettes et l'âme a des versants.

• Les îles sont toujours des frontières face au monde.

• Etre courageux dans l'isolement, sans témoins, sans l'assentiment des autres, face à face avec soi-même, cela requiert une grande fierté et beaucoup de force.

• Quand un homme et une femme sont assis face à face sans parler, c'est que des instants se préparent.

• Douze ans. C'est le bel âge, celui de la fabulation, des mythes et des rêves.

• Faut-il que les hommes soient bêtes de fabriquer des machines pour se tuer... comme si on ne claquait pas assez vite tout seul !

• La mort se débite dans le monde à la machine. On fabrique des cadavres comme on fabrique des boulons.

• Le système français d'éducation constitue en fait une remarquable machine à fabriquer des crétins.

• La télévision fabrique de l'oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs.

• Je croirais plutôt toutes les fables des légendes et le Talmud et le Coran que cette création universelle n'ait pas de créateur.

• Les amis tels que nous les désirons sont des rêves et des fables.

• On ne raconte pas de fable à des enfants endormis.