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Citations sur le des - Page 182

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• La clé de notre salut : c’est de devenir les maîtres des mots que nous prononçons, de forcer le langage à répondre à nos besoins.

• Il y a des gens qui sont choqués qu’un footballeur touche beaucoup d’argent, d’autres que des banquiers touchent beaucoup d’argent. La seule chose qui compte, c’est de savoir si c’est mérité ou pas, au regard du droit

• Le cinéma, c'est comme le foot : un jeu simple compliqué par des idiots.

• Les compliments sont des bonbons dont les femmes raffolent toute leur vie ; jeunes, pour les croquer à pleines dents ; vieilles, pour les faire fondre doucement entre leurs dents.

• On ne peut pas fonder la prospérité des uns sur la misère des autres.

• Si vous avez construit des châteaux dans les nuages, votre travail n'est pas vain ; c'est là qu'ils doivent être. À présent, donnez-leurs des fondations.

• Dans presque tous les mythes fondateurs, personne n'a de pire ennemi que son frère, si ce n'est son père qui, craignant une alliance des frères contre lui, prend parfois les devants et les tue.

• Nous sommes tous des fondateurs de religions.

• Reste à se demander si l’on peut attribuer des actes de violence au fondateur d’une religion, à celui qui en reste le modèle et à son enseignement.

• Le premier qui ayant enclos un terrain s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.

• Comme la plupart des Chinois, je suis fondamentalement fataliste : trop sophistiqué pour la religion et trop supersticieux pour nier l’existence des dieux.

• Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu'il n'a aucune raison de vivre.

• Etrangement, le projet fondamental du socialisme, libérer l'homme de la Chose, semble, dans son application concrète, l'y avoir aliéné davantage. De l'ordre des Choses, il n'a rien renversé.

• Il est fondamental de chercher des causes ; il est devenu fréquent d'en inventer.

• Le sac des désirs n’a pas de fond.

• La Corse vit en autarcie : nous exportons des fonctionnaires et nous importons des retraités.

• Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut : politique, marchand, fonctionnaire, érudit.

• Il y a des gens qui ont une âme de fonctionnaire, tant pis pour eux.

• Le folklore demeurera toujours ce qu'il est, une déformation des faits historiques lointains.

• La seule sagesse à la portée des pauvres humains, c'est d'extravaguer sur leurs propres folies.

• Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits.

• Les deux voies naturelles pour entrer au cabinet des Dieux et y prévoir le cours des destinées sont la fureur* et le sommeil.

• On s'accommoderait aisément des chagrins, si la raison ou le foie n'y succombait.

• Les jeux de la Foi ne sont que cendres auprès des feux de la Joie.

• L'espoir est un fluide nécessaire à l'homme comme l'eau à la terre, il déclenche des forces insoupçonnées de la nature humaine.

• Il est curieux que les grands écrivains aient eu soin de composer des pages médiocres pour figurer dans les florilèges.

• L'équilibre se trouve entre un flingue et des roses.

• Tout innocent est présumé tutoyable par les flics tant qu'il n'a pas été relâché avec des excuses.

• Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

• Il est parfois des moissons qui n'arrivent pas à fleurir ; il en est aussi qui, après avoir fleuri, n'ont pas de grain.

• Si vous battez une femme avec une fleur, prenez plutôt une rose. Sa tige a des épines.

• La véritable nuit est dans le cœur des fleurs, des grandes fleurs noires qui ne s'ouvrent pas.

• Pourquoi l’homme sans arc devrait-il chercher des flèches ?

• Il y a des gens qui ne savent pas perdre leur temps tout seuls : ils sont le fléau des gens occupés.

• Les hommes trop beaux sont le fléau des femmes.

• Le flatteur n'a pas une assez bonne opinion de soi ni des autres.

• Le flatteur n'a pas assez bonne opinion de soi ni des autres.

• L'éloge des absents se fait sans flatterie.

• Il n'y a rien de plus bas, et qui convienne mieux au peuple, que de parler en des termes magnifiques de ceux mêmes dont l'on pensait très modestement avant leur élévation.

• Trop d'instruction équivaut à une incapacité totale à flatter la vanité des autres.