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Citations sur le des - Page 185

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• La bonne grâce est le vrai don des fées ; Sans elle on ne peut rien, avec elle on peut tout.

• Les contes de fées sont les romans érotiques des enfants.

• Il y a des ruptures fécondes, à condition qu'on les soutienne.

• Il faut se demander ce qui porte le plus gravement atteinte à l'âme des hommes d'aujourd'hui : leur passion aveuglante de l'argent ou leur hâte fébrile ?

• Tous les héros doivent faire des miracles pour conserver leur réputation ! Est-ce que Wonder Woman serait prise au sérieux si, après la catastrophe, elle envoyait un fax disant toute sa sympathie ?

• La chasse a toujours été la distraction favorite des hommes de guerre en temps de paix, c'est-à-dire dans les périodes plus ou moins brèves où la chasse à l'homme n'est pas ouverte.

• Le Bi-Bop et le 3672 Memophone furent des inventions technologiques de France Télécom exclusivement destinées à favoriser l’adultère, dans le but de se faire pardonner la cafteuse touche Bis et les nombreux deals de drogue effectués grâce au Tatoo.

• Il y a deux attitudes possibles devant la mort. Ce sont les mêmes attitudes que devant la vie. On peut les fuir dans une carrière, une pensée, des projets. Et l’on peut laisser faire - favoriser leur venue, célébrer leur passage.

• Les passeports ne servent jamais qu'à gêner les honnêtes gens et à favoriser la fuite des coquins.

• Je veux favoriser le partage et la diffusion des connaissances et des savoirs.

• Le sacrifice est le rôle favori des femmes, il leur sied si bien devant le monde et il leur procure dans la solitude tant de douces larmes et de mélancoliques jouissances.

• Le tort commun des malheureux est de ne jamais vouloir croire à ce qui leur est favorable.

• Dormir ! Renouer la vie passée à la faveur des rêves.

• La faveur est la grande divinité des Français.

• On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers.

• Étrange zèle, qui s'irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques, et non pas contre ceux qui les commettent !

• Le vrai et le faux sont des attributs du langage, non des choses. Et là où il n'y a pas de langage, il n'y a ni vérité, ni fausseté.

• Sourire, c'est laisser s'éveiller le faune endormi au fond de nos cellules, se laisser guider par la saine intelligence des sens.

• Avec une faucille d'argent, on moissonne des épis d'argent.

• Le travail a des exigences étonnantes, il ne souffre point que l’esprit considère des fins lointaines ; il veut toute attention. Le faucheur ne regarde pas au bout du champ.

• Un sot, c'est généralement un homme du monde. La raison en est bien simple. Il n'a rien autre chose dans la tête, et il passe son temps à chercher des poses : des idées, c'est trop fatigant.

• Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications.

• Toutes les démocraties sont critiquables parce qu'elles admettent la fatalité des dictatures.

• La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté.

• C'est drôle comme la fatalité se plaît à choisir pour la représenter des visages indignes ou médiocres.

• Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes.

• Quand vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes, les courants vous entraînent fatalement vers votre enfance et vous risquez fort de retrouver des souvenirs qui vous feront perdre le chemin du retour.

• Méfions-nous des entraînements de la sensibilité ! On commence par plaindre les assassins et par un enchaînement fatal on finit par s'apitoyer sur les victimes...

• Il y a des chefs-d'oeuvre si fastidieux qu'on admire qu'il se soit trouvé quelqu'un pour les écrire.

• Le risque est grand de voir les gardes-frontières qui entreprennent de défendre l’Europe contre la barbarie montante devenir à leur tour des fascistes.

• J'ai vu des démocraties intervenir contre à peu près tout, sauf contre les fascismes.

• Nommer est le plus manifeste et le plus futile des pouvoirs, celui qui fascine le plus, qui attise le plus de convoitises, qui occupe le plus les conversations et mobilise le plus les esprits de tous ceux qui sont associés aux affaires publiques.

• J'aime le travail : il me fascine. Je peux rester des heures à le regarder.

• Un médecin est un homme que l’on paie pour conter des fariboles dans la chambre d’un malade, jusqu’à ce que la nature l’ait guéri ou que les remèdes l’aient tué.

• Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes.

• En France, on exhibe des farceurs étrangers, et à l'étranger, des farceurs français !

• C'est ainsi, que périra le monde : dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce.

• Les vieillards ont parfois de ces absences troublantes qui les rapprochent des fantômes.

• Ecrire des lettres, c'est se mettre nu devant les fantômes ; ils attendent ce moment avidement. Les baisers écrits ne parviennent pas à destination, les fantômes les boivent en route.

• A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n’est plus celui des étrangers mais le nôtre, surgi non de la nuit mais de nos entrailles.