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Citations sur le des - Page 120

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• Le Poète est semblable au prince des nuées […] Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

• Le dernier apparu des primates doit aller vers plus d'humain, c'est-à-dire devenir plus conscient de l'autre quel qu'il soit.

• Le sexe est une des formes primaires du pouvoir.

• Le travail est la prière des esclaves ; la prière est le travail des hommes libres.

• Allah fait ce qu’il veut ; il n’est pas obligé d’accéder à toutes les prières des pauvres humains. Les mânes font ce qu’ils veulent ; ils ne sont pas obligés d’accéder à toutes les chiaderies des prieurs.

• La politique est l’ensemble des procédés par lesquels des hommes sans prévoyance mènent des hommes sans mémoire.

• Si seulement on pouvait s'entraîner en prévision des naufrages et s'arranger pour qu'ils se produisent quand on est dans une forme parfaite, il y aurait moins de noyades en mer.

• Quand la prévision des hommes ne s'est pas réalisée, c'est l'ordre de Dieu qui s'exécute.

• Loué soit celui qui rit de lui-même, sans que ce soit pour prévenir le rire des autres.

• L'amélioration des techniques de fraude est beaucoup moins coûteuse, en temps et en argent, que celle des moyens de prévention.

• Pour avoir quelque autorité sur les hommes, il faut être distingué d'eux. Voilà pourquoi les magistrats et les prêtres ont des bonnets carrés.

• Dieu ne doit point pâtir des sottises du prêtre.

• La fête des mères est un prétexte, car on fête toute l’année sa maman.

• Négligez les petites choses sous prétexte qu'on voudrait en faire des grandes, c'est l'excuse des lâches.

• Pour moi, la compétition ne veut rien dire. Il faudrait être prétentieux pour penser que, si vous êtes sélectionné à Cannes, c'est parce que votre film fait partie des 20 meilleurs de l'année sur l'ensemble de la production mondiale.

• Un conteur est un monsieur qui, ne sachant pas écrire, débite prétentieusement des balivernes.

• Vouloir donner de l’éducation à un homme indigne, c’est prétendre placer des noix sur une coupole.

• La manière la plus rapide de réussir est de prétendre suivre les règles des autres alors que vous suivez les vôtres.

• Les intellectuels sont des impuissants qui rêvent de confort en prétendant le contraire.

• Ne prêtez pas vos livres : personne ne les rend jamais. Les seuls livres que j'ai dans ma bibliothèque sont des livres qu'on m'a prêtés.

• Donnez de l'argent, n'en prêtez pas. Donner ne fait que des ingrats, prêter fait des ennemis.

• En ne prêtant pas, on perd des amis ; en prêtant, on gagne des ennemis.

• Il n'y a pas de bons ou de mauvais juges, il n'y a que des juges médiocres ou prestigieux.

• L'église et la politique ont toujours été de pair. L'une aide l'autre depuis des siècles. C'est une question d'argent et de prestige !

• Le moment où l’on perd les illusions, les passions de la jeunesse, laisse souvent des regrets ; mais quelquefois on hait le prestige qui nous a trompé.

• Le génie a des nonchalances, mais une prestesse de grand fauve. Le génie est une paresse attentive. On guette sans cesse et l'on trouve une fois par surprise.

• La vraie maladie des acteurs, c'est que leurs prestations médiatiques occultent leurs prestations d'acteurs.

• L'homme se fait ; il n'est pas tout fait d'abord, il se fait en choisissant sa morale, et la pression des circonstances est telle qu'il ne peut pas ne pas en choisir une.

• Quand on se croit destiné à produire de grandes choses, il est difficile de ne pas les laisser pressentir : le boisseau a toujours des fentes par où passe la lumière.

• Les explications sont presque toujours des justifications.

• Nous sommes si présomptueux que nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront quand nous ne serons plus.

• Les opinions se forgent davantage sur des présomptions que sur des connaissances objectives.

• Les jurés sont toujours réticents à condamner sur des présomptions.

• Le sage ne s'afflige jamais des maux présents, mais emploie le présent pour en prévenir d'autres.

• Le monde, c'est la trop lourde présence des choses où l'on sent parfois la trop vive absence de Dieu. Le désert, c'est la trop dure absence des choses où l'on sent parfois la trop douce présence de Dieu.

• Il est impossible de prescrire, d'introduire ou d'inculquer des goûts.

• Ceux qui désirent le moins de choses sont les plus près des dieux.

• Le vin est le plus infaillible des présages car il annonce la joie, la franche gaieté, le bonheur enfin.

• Elle était près de ses sous et moi, encore plus près des siens.

• Le craintif présage des malheurs de l'avenir.