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Citations sur le des - Page 118

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• Il faut se méfier des couples idéaux : ils aiment trop être beaux ; ils se forcent à sourire, comme s'ils assuraient la promotion d'un nouveau film au Festival de Cannes.

• La promesse a des jambes ; seul le don a des mains.

• Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul.

• Les mâles souffrent car les femmes leur empoisonnent la vie en préférant se perdre dans de longs discours qu'entre des draps prometteurs.

• Regarder le monde, ce n’est pas juste s’asseoir sur un banc et le couvrir des yeux ; c’est aussi y pénétrer, s’y promener, en faire le tour.

• La moisson de nos champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs.

• Un film n'est pas fait pour une promenade des yeux, mais pour y pénétrer, y être absorbé tout entier.

• La caresse d'une mère, une belle promenade, des heures émerveillées par des récits heureux agissent sur toute l'existence.

• La nature ne semble guère capable de donner que des maladies assez courtes. Mais la médecine s'est annexée l'art de les prolonger.

• La photo fait du bruit, une déflagration dont l’écho se prolonge, et invente paradoxalement l’invisible silence des fêtes, des jeux, des pièces et des jardins.

• Les grandes épidémies meurtrières ont disparu. Elles ont toutes été remplacées par une seule : la prolifération des êtres humains eux-mêmes.

• Il n'est pas impossible que la prolifération des automobiles entraîne un accroissement de la lecture.

• Automobile. Arme secrète dont joue le prolétariat pour tuer des millions de capitalistes, tout en faisant vivre des millions de travailleurs.

• Il y a des hommes spirituels dont toute l'ironie consiste à projeter leurs ridicules sur les autres.

• L'impossible ne semble pas exister en amour, seul existe des possibles quand nous avons traversé nos peurs et nos résistances, ou renoncer à des projections erronées sur l'autre.

• Toutes les histoires d'amour sont des projections. A travers l'autre on est amoureux d'une partie de soi qu'on n'a pas exploitée, la partie perdue de soi-même.

• Toutes les lectures qu'on aime ne sont rien d'autre que des prétextes à projection.

• Il en est plus d'un qui, à vouloir se hisser sous les feux des projecteurs, s'est retrouvé pendu à la lanterne.

• D'ordinaire, les choses atroces faites au nom du progrès ne sont en aucune façon un progrès, mais juste des choses atroces.

• Le progrès a encore des progrès à faire.

• Un parti d'ordre ou de stabilité et un parti de progrès ou de réforme sont, tous deux, des éléments nécessaires d'une saine condition de vie politique.

• Bien des métiers marchands pourraient être remplacés progressivement par des activités gratuites et bénévoles, ce qui pourrait réduire la nécessité de disposer d’un revenu pour en bénéficier.

• On peut vivre des années avec sa femme puis on devient progressivement sourd.

• On puise chez ses ennemis des forces qui vous aident à progresser.

• Le génie n’est pas celui qui croit mais celui qui saisit la progression des choses.

• Tous les programmeurs sont des auteurs et tous les ordinateurs sont de mauvais acteurs.

• Les chaînes de télévision préfèrent programmer des comiques morts parce qu’elles sont sûres de ce qu’ils vont dire.

• L'audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions.

• La jeunesse est le plus grand des biens ; la vieillesse la pire des disgrâces. Elle n’est profitable qu’à l’alcool.

• Il faut savoir profiter des mamans propices.

• Les pianos devraient être frappés de deux impôts : le premier au profit de l'Etat, le second au profit des voisins.

• Si les journalistes étaient des funambules, il y aurait une forte mortalité dans la profession.

• L'homme de théâtre est un hypocrite professionnel alors que les autres hommes sont des hypocrites occasionnels.

• Le professionnalisme, pour moi, c’est l’éradication des erreurs.

• N’importe qui sait proférer des paroles menteuses ; les mensonges du corps exigent une autre science.

• Toutes les professions sont des conspirations contre les profanes.

• La politique est la conduite des affaires publiques pour le profit des particuliers.

• Il est très facile de se perdre dans le monde profane ou d’oublier notre connexion à l’esprit. Et pourtant, sans ce lien, nous ne sommes que des morts vivants.

• Il y a dans l'aveu public des angoisses du coeur, et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuites.

• Le grand problème de la production capitaliste n'est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d'exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices.