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Citations sur le dans - Page 21
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Avant la montée des eaux, il tenait déjà un restaurant dans le vieux Fengjie et habitait à côté dans un minuscule appartement de vingt mètres carrés, avec sa femme et ses deux enfants.
Marc Boulet — La Vie en jaune -
Elle est toujours par monts et par vaux ; le garde champêtre l’a surprise dans les blés entre les bras de Gaspar et la baisant sur la bouche.
Anatole France — L’Île des Pingouins -
Vous étiez, sur votre beau chevalVous représentiez l’ordre et par mont et par valNous faisions que revint dans la race françaiseLe goût d’être nombreuse afin de vivre à l’aiseAinsi que les enfants du mari de Thérèse
Guillaume Apollinaire — Les mamelles de Tirésias -
… Rien n'est beau que le vrai, // le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, // et même dans la fable
Nicolas Boileau — Rien n’est beau que le vrai -
Scène premièreLe Public, qui arrive peu à peu. Cavaliers, Bourgeois, Laquais, Pages, Tire-laine, Le Portier, etc., puis les Marquis, CUIGY, BRISSAILLE, La Distributrice, les Violons, etc.(On entend derrière la porte un tumulte de voix, puis un cavalier entre brusquement.)LE PORTIER, le poursuivant. Holà ! vos quinze sols !LE CAVALIER. J’entre gratis !LE PORTIER. Pourquoi ?LE CAVALIER. Je suis chevau-léger de la maison du Roi !LE PORTIER, à un autre cavalier qui vient d’entrer. Vous ?DEUXIÈME CAVALIER. Je ne paye pas !LE PORTIER, Mais…DEUXIÈME CAVALIER. Je suis mousquetaire.PREMIER CAVALIER, au deuxième. On ne commence qu’à deux heures. Le parterre est vide. Exerçons-nous au fleuret. (Ils font des armes avec des fleurets qu’ils ont apportés.)UN LAQUAIS, entrant. Pst… Flanquin…UN AUTRE, déjà arrivé. Champagne ? …LE PREMIER, lui montrant des jeux qu’il sort de son pourpoint. Cartes. Dés.(Il s’assied par terre.) Jouons.LE DEUXIÈME, même jeu. Oui, mon coquin.PREMIER LAQUAIS, tirant de sa poche un bout de chandelle qu’il allume et colle par terre. J’ai soustrait à mon maître un peu de luminaire.UN GARDE, à une bouquetière qui s’avance. C’est gentil de venir avant que l’on n’éclaire !…(Il lui prend la taille.)UN DES BRETTEURS, recevant un coup de fleuret. Touche !UN DES JOUEURS. Trèfle !LE GARDE, poursuivant la fille. Un baiser !LA BOUQUETIÈRE, se dégageant. On voit ! …LE GARDE, l’entraînant dans les coins sombres.Pas de danger !UN HOMME, s’asseyant par terre avec d’autres porteurs de provisions de bouche.Lorsqu’on vient en avance, on est bien pour manger.LE BOURGEOIS, conduisant son fils. Plaçons-nous là, mon fils.UN JOUEUR. Brelan d’as !UN HOMME, tirant une bouteille de sous son manteau et s’asseyant aussi. Un ivrogneDoit boire son bourgogne… (Il boit.) à l’hôtel de Bourgogne !LE BOURGEOIS, à son fils. Ne se croirait-on pas en quelque mauvais lieu ? (Il montre l’ivrogne du bout de sa canne.) Buveurs… (En rompant, un des cavaliers le bouscule.) Bretteurs ! (Il tombe au milieu des joueurs.) Joueurs !LE GARDE, derrière lui, lutinant toujours la femme. Un baiser !LE BOURGEOIS, éloignant vivement son fils. Jour de Dieu !– Et penser que c’est dans une salle pareilleQu’on joua du Rotrou, mon fils !
Cyrano de Bergerac — Acte I -
Vous feriez mieux de partir, garçons ! Sans quoi, vous risquez de vous réveiller un de ces quatre matins avec une lame d'acier ou un bout de plomb dans le dos !
Pierre Pelot — La Piste du Dakota -
Le Paysan. Oui, monseigneur. (Il sort.)Perdican. Maintenant à l’autre. Ah ! je suis au désespoir ! Holà ! Rosette, Rosette ! (Il frappe à une porte.)Rosette, ouvrant. C’est vous, monseigneur ! Entrez, ma mère y est.Perdican. Mets ton plus beau bonnet, Rosette, et viens avec moi.Rosette. Où donc ? Perdican. Je te le dirai ; demande la permission à ta mère, mais dépêche-toi.Rosette. Oui, monseigneur.(Elle entre dans la maison.)
Alfred de Musset — On ne badine pas avec l’amour -
Ça m’a fendu l’âme de n’avoir pas vu ça. Ce n’étaient que gaudrioles et verres dans le nez. Je ne peux pas vous raconter mais ça devait être aux petits oignons.
Simone de Beauvoir & Jacques-Laurent Bost — Correspondance croisée -
Vous devez faire erreur », m’a dit le patron il s’appelle Joseph Sanglard, il me l’a dit une heure plus tard en me servant ma cinquième prune, Joseph Sanglard dit Jos Sanglard, ancien fondeur de la Compagnie Minière, et qui a noyé son héritage et sa retraite dans le rachat de l’hôtel, il y a de cela onze ans, pensant être aux petits oignons, les pieds au feu en hiver, et le gosier au frais sous les tonnelles pamprées du printemps […].
Philippe Claudel — Quelques-uns des cent regrets -
Pouvait-on appeler ça un village? Autrefois, dans le temps, il avait dû y avoir une place avec des gros pavés, des maisons tout autour ; une place close et se possédant. La route nationale avait tout éventré et tout emporté.
Jules Romain — Les Copains -
Dans la maison, il était traité aux petits oignons et ne manquait jamais de rien.
Jean-Paul Fillion — Le premier côté du monde -
Quoi qu'il en fût, le lendemain même il demanderait la cession et il ne doutait pas que, devant un chiffre astronomique, les Guzman ne se pliassent. Ainsi pensait-il, dirigeant ses pas vers la colline, dans cet air brûlé.
Ana Maria Ortese — L'Iguane -
De par le Roi des Animaux,Qui dans son antre était malade,Fut fait savoir à ses VassauxQue chaque espèce en ambassadeEnvoyât gens le visiter
La Fontaine — Fables -
Dans son chagrin, il se répétait ces jolis vers de François Ier, qui lui semblaient nouveaux, parce qu'il n'y avait pas un mois que madame de Rênal les lui avait appris. Alors, par combien de serments, par combien de caresses chacun de ces vers n'était-il pas démenti !Souvent femme varie,Bien fol qui s'y fie.
Stendhal — Le Rouge et le Noir (1830) -
Je le trouvai, le 6 août, comme d’habitude, dans cette grande pièce de Downing Street qui, de par la tradition, sert à la fois de bureau au Premier ministre et de salle de réunion au gouvernement de Sa Majesté.
De Gaulle — Mémoires -
Il y a quelques années, une seule voix suffisait pour que l'irréparable fût retardé, pour que la Cour dans son ensemble admît que le problème devait être étudié plus à fond. Après avoir rendu cette décision négative, la Cour se sépare. Sa session annuelle est close.
Jean-Paul Sartre — Le Chant interrompu -
LE ROI, dans le cabaret, chantant.Souvent femme varie,Bien fol est qui s'y fie !Une femme souventN'est qu’une plume au vent !
Victor Hugo — Le Roi s'amuse -
Le cabinet de recherche a interrogé plus de 2000 employés américains de dix secteurs d’activités différents sur leur utilisation des espaces de travail de leur entreprise. Après avoir goûté au distanciel, beaucoup rechignent à l’idée de retourner s’asseoir, tous les jours, dans l’open space pour mener à bien leurs missions.
Doctissimo — Télétravail : le retour au bureau attire de plus en plus -
Voilà encore un endroit où l'on se sert de barèmes pour arriver au bonheur toujours remis aux calendes grecques et de barèmes composés par des calculateurs professionnels, au surplus qui habitaient et habitent dans un pays glacial…
Jean Giono — Voyage en Italie -
À la rentrée, en attendant la fin des réparations, les élèves de seconde suivront les cours en distanciel afin que les autres élèves puissent occuper les classes dans le bâtiment où le chauffage marche.
Midi Libre — Nîmes : le lycée Albert Camus privé de chauffage depuis un mois -
Il est tellement sûr de son pouvoir sur moi. Il sait si bien que mon amour est une chose qu'on peut renvoyer aux calendes grecques. Il a bien raison. Je tomberai dans ses bras à la première occasion.
René Trintzius — Le Septième jour -
En face du palais du prince se dresse l'établissement rival, la Roulette. Aucune haine d'ailleurs, aucune hostilité de l'un à l'autre, car celui-ci soutient celui-là qui le protège. Exemple admirable, exemple unique de deux familles voisines et puissantes vivant en paix dans un petit État, exemple bien fait pour effacer le souvenir des Capulets et des Montaigus.
Guy de Maupassant — Sur l'eau -
Autour de Nicolas Fréret, plusieurs personnalités du trail-running débattent, en distanciel, dans un esprit de camaraderie.
Ouest-France — « Je lâche un sujet et j’attends que la magie opère » : ce qui fait le succès de La Bande à D+ -
Le premier ministre […] est cloué au pilori dans la région atlantique et il n’aime pas ça. Il a beau dire, cependant, il a bel et bien trahi sa parole.
Chronique de Manon Cornellier — Le Devoir -
J'ai retrouvé, par exemple, un parfum très discret, presque imperceptible, que je savourais dans mon enfance (avant de fumer). C'était l'odeur du réséda.
Jean Giono — La chasse au bonheur -
Vous avez vu votre parlement imbécile, né de l’immoral trafic de places et d’honneurs, décider qu’il n’y avait rien à faire, dans la grande déroute des idées, que de poursuivre la pensée, et de mettre au pilori le livre qui dénonçait le crime des incapables contre la patrie.
Georges Clémenceau — Vers la réparation -
On voit dans ses lettres autographes quelques locutions remarquables qui lui étaient familières en conversation. Par exemple, veut-il caractériser de mauvais débiteurs, il dit "qu'ils paieront aux calendes grecques".
Suétone — Vie des douze Césars -
La dernière fois, ayant formé le projet sans fantaisie d'un bain avant de partir pour La Rochelle, et m'étant obstiné longtemps dans cette cuvette, j'ai fini par atteindre ce port pour ainsi dire à pied.
Jacques Réda — L'Herbe des talus -
Dans la poussière soulevée on distinguait maintenant les rangs de quatre, le balancement des coupe-choux, des gibernes, des fusils à la bretelle. Le chasseur à pied descendit derrière le talus de l'Adige.
Jean Giono — Le bonheur fou -
M. de Guitaut m’envoya une cassette de ce qu’il a de plus précieux ; je la mis dans mon cabinet, et puis je voulus aller dans la rue pour bayer comme les autres...
Madame de Sévigné — Lettre à Madame de Grignan -
La circulation est à peu près fluide. Cela n’empêche pas quelques Parisiens survoltés d’user leurs nerfs sur les phares et le klaxon, qu’ils tamponnent d’un poing rageur. Yves les regarde s’agiter dans leurs caisses à roulettes comme s’il découvrait des Martiens.— Se passer la rate au court-bouillon pour gagner trois minutes, faut vraiment être taré…
Évane Hanska — Le crime du Père-Lachaise -
Et Mamdani, qui n’entendait que pouic dans l’art de la conversation quand il avait la tête farcie par le gris de Médéa, de se mélanger les pinceaux, de se mettre la rate au court-bouillon, de beugler à nouveau ou de pleurer à chaudes larmes. Il ne savait plus où donner de la tête et de la voix.
Abdourahman A. Waberi — Les soleils d’Azwaw -
Je ne pouvais pas imaginer qu'un jour je verrais un spectacle pareil ! Bérurier évoluant parmi l'élite mondiale, cohabitant avec tout ce que la Terre a pu produire comme rois, reines, présidents, milliardaires, sommités artistiques... Je vous jure qu'il faut avoir vu ça au moins une fois dans son existence ! Et si tout ce gratin (dont nous étions) n'avait pas été à deux doigts de l'anéantissement atomique, j'aurais ri, mais ri, à m'en mettre la rate au court-bouillon !
San Antonio — La rate au court-bouillon -
Qui me rendra les sons de la cloche qui sonnait hier, au crépuscule, et le gazouillement des oiseaux qui chantaient ce matin dans les chênes ! Et pourtant je m'ennuyais au coucher du soleil et je bâillais de fatigue à son aurore !
Flaubert — La 1reÉducation sentimentale -
Et nous ne tenions nullement, après avoir été photographiés dans chaque coin de nos splendides rochers trégastellois, en compagnie d’Antonio, à ce que ces messieurs s’en aillent partout répétant que nous avions qualifié leur film de huitième merveille du monde et affirmant — document en main— que nous nous étions quittés copains… comme cochons.
Journal L’Ouest-Eclair — 6 juin 1939 -
C’était en fait ouvrir la boîte de Pandore. Ceux qui avaient inclus ce projet dans le programme du Congrès en 1920 avaient oublié le fait qu’il pouvait aussi précipiter l’éveil des nationalismes locaux aux dépens d’un nationalisme purement indien […].
Amaury De Riencourt — L’âme de l’Inde -
Mais dès lors que l’on rejette le réalisme des universaux, on tombe de Charybde en Scylla. On ne peut plus résoudre le problème fondamental de la Scolastique, celui de l’accord de la raison et de la foi; ou, si on tente de le résoudre […], on sombre dans l’hérésie et l’on encourt les condamnations de l’Église.
Louis Rougier — Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique -
Barbara tenta bien d'échapper à sa vocation, de contrarier sa nature si encline à la nostalgie, s'essaya au théâtre de boulevard avec Remo Forlani dans Madame, se grima pour le cinéma romantique de Jacques Brel dans Franz, iconographique de Jean-Claude Brialy dans L'Oiseau rare, mais elle tomba de Charybde en Scylla.
Jérôme Garcin — Barbara -
Les tremblements de terre et les volcans, fléaux terribles auxquels la Sicile fut sujette de tout temps, firent crouler dans la Méditerranée l’isthme qui attachait le sol sicilien au reste de l’Italie. De là vient le détroit de Scylla et de Charybde, deux écueils opposés et redoutables. Charybde est du côté de la Sicile et près de Messine, Scylla du côté de l’Italie au bord de la Calabre. Charybde est un gouffre vaste et profond dans lequel la mer s’enfonce en tournoyant, avec une rapidité qui ne permet pas aux vaisseaux de résister ni de revirer de bord ; Scylla est un rocher menaçant, au pied duquel sont plusieurs autres rochers et des cavernes souterraines où les flots se précipitent. On les entend mugir de loin ; en approchant, le bruit redouble. Si le pilote effrayé, en voyant d’un côté des rochers contre lesquels il va se briser et de l’autre un gouffre où il va se perdre, ne garde pas un juste milieu, il ne se sauve d’un rocher que pour se jeter dans un abîme, ou d’un abîme que pour se briser contre un rocher. De là le proverbe, Tomber de Charybde en Scylla.
Pierre-Marie Quitard — Dictionnaire étymologique -
L’un dans les champs du ciel, pointe une cime aigüe, que couronne en tout temps une sombre nuée, et rien ne l’en délivre ; ni l’été, ni l’automne, il ne plonge en l’azur ; aucun homme mortel, quand bien même il aurait vingt jambes et vingt bras, ne saurait ni monter ni se tenir là-haut ; la roche en est trop lisse ; on la croirait polie. A mi-hauteur, se creuse une sombre caverne, qui s'ouvre, du côté du noroît, vers l'Erèbe. […] En cette cave, où Skylla, la terrible aboyeuse, a son gîte. […] L'autre Écueil, tu verras, Ulysse, est bien plus bas. Il porte un grand figuier en pleine frondaison ; c'est là-dessous qu'on voit la divine Charybde engloutir l'onde noire : elle vomit trois fois chaque jour, et trois fois, ô terreur ! elle engouffre. Ne va pas être là pendant qu'elle engloutit, car l'Ébranleur du sol lui-même ne saurait te tirer du péril...
Chant XII — v. 73-85 et v. 101-107